Julie Gouazé

Un petit livre de la collection Quelle Histoire qui raconte aux enfants la vie et le premier vol humain spatial de Youri Gagarine.

Ce livre se compose de deux parties. La 1ère, la biographie de Youri Gagarine écoutable sur l'application. La 2ème comprend une frise, une carte, des portraits un atelier de dessin, et des jeux.

La 4ème de couverture m'interpellait et je pensais être sensible à l'histoire de Lou. Mais le style si particulier (phrases courtes, chocs, répétitions de mots, etc...) m'ont lassée. Je n'ai pas accroché et ai même abandonné ce livre aj milieu malgré ses quelques 150 pages. J'ai eu l'impression que l'histoire était survolée et que les sentiments y étaient beaucoup décrits au détriment de l'histoire même. Pourtant, je reconnais que Julie Gouazé a un style mais ce n'est pas pour moi.

Un petit livre très synthétique dont le sujet m'a paru original dans une collection pour enfants. Il contient une brève biographie de Vauban, une frise historique, les définitions des termes utilisés et une carte de France. Il offre une initiation à cette architecture et donne envie de sillonner le pays pour la découvrir.

Cette collection Quelle Histoire est très prisée par mes enfants. Mais j'ai un fils qui n'aime pas trop lire et cette série pour Halloween (Les zombies, les fantômes, les vampires et les sorcières) m'a permis de voir mon fils plonger dans ses lectures. Celle sur l'histoire des fantômes regroupe plusieurs mythes à travers l'Histoire et les différents pays.

Les livres des éditions Quelle histoire sont des livres que mes enfants affectionnent beaucoup, ils étaient ravis de recevoir celui-ci que l'on ne connaissait pas !

Nous avons ici un recueil avec des portraits de monstres (vampires, ogres, fantômes, zombies,...) certains connus comme Dracula, Circé, Cronos, Baba Yaga, Belphégor,...) mais il y a beaucoup dont je n'avais jamais entendus parler. Et avec mes enfants on a adoré les découvrir.



Le livre est découpé par catégorie de monstres, avant les portraits, il est expliqué qui sont ces monstres, comment ils sont devenus comme ça, comment les combattre... Le tout est illustré par des dessins avec ce trait toujours très reconnaissable des illustrations que l'on trouve dans les livres de Quelle histoire. Un très joli livre, parfait à offrir à un enfant en période d'Halloween ou qui s'intéresse à tout ce qui touche au fantastique !

Encore merci beaucoup à Babelio et à la maison d'édition pour cet envoi !

Je l'ai demandé lors de la masse critique car mon fils est fan de cette maison d'édition et il etoffe petit à petit sa collection.

Avec celui-ci, pas de surprise, il a adoré !

Dans chaque catégories de montres, on vous explique qui ils sont, d'où ils viennent et après, on vous donne des exemples de personnages connus car Dracula pour les vampires, Cronos pour les ogres, Circé ou Baba Yaga pour les sorcières....



En bref, un très bon ouvrages pour nos jeunes en soif de connaissances !

Vampires, ogres, fantômes, sorcières, loups-garous et zombies : voici les créatures ici réunies pour faire frémir les jeunes lecteurs. Dans cette encyclopédie thématique, on découvre à la fois les origines des créatures, les différents attributs possibles et quelques récits emblématiques qui ont traversé l'Histoire.

En quelques phrases, chaque monstre est présenté et le texte permet de garder en mémoire l'essentiel. Une seule envie à la fin de la lecture : se plonger dans chaque histoire, plus amplement narrée, pour mieux savourer les frissons.
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Youri GAGARINE. Quelle histoire.



C'est grâce à Thomas PESQUET, notre astronaute que Hugo a voulu savoir qui était donc ce Youri GAGARINE dont Thomas parle souvent. Et ce petit album, nous le présente succinctement. La vie de ce premier cosmonaute, grand héros des temps modernes, un des précurseurs de la conquête spatiale est ainsi mis à la portée de tous les petits curieux, ceux qui veulent tout savoir et qui, sans cesse nous posent des questions, auxquelles nous ne répondons pas toujours.



Youri est né le 9 mars 1934, en Russie. Il est issu d'un milieu modeste. Il a fait de brillantes études et s'est illustré dans son domaine professionnel : devenu pilote d'avion, il n'hésite pas à présenter sa candidature pour être cosmonaute. Ce sont les débuts de la conquête de l'espace et une lutte féroce existe entre deux puissances mondiales : la Russie et les Etats-Unis. Qui parviendra en premier à franchir le pas et entrera ainsi de plein-pied dans la grande légende? Le 12 avril 1961, Youri, à bord de la capsule Vostok décollera de Baïkonour, sans savoir s'il reviendra sur terre. C'est un énorme succès. Il a passé plus d'une heure trente ( 1h 42) à tourner en satellite autour de notre planète! ; Et Youri ne sera pas là, lorsque Neil ARMSTRONG, posera le pied sur la lune, il est décédé le 27 mars 1968.



Que de progrès accomplis depuis ce vol inaugural. Et la mutualisation, des connaissances, des équipages, permettent des séjours de plus de six mois sur notre station. Thomas Pesquet est reparti, en avril 2021 pour un séjour de six mois.



Les illustrations naïves sont amusantes et plaisent beaucoup aux enfants. Il ne faut pas négliger la partie audio qui est offerte gracieusement avec le livret.



Cette collection comporte déjà une quarantaine de personnalité, de tout genre, depuis Cléopâtre, Bouddha, Neil Armstrong, en passant par coco Chanel, le Général De Gaulle, Nelson Mandela, etc…. Un large panel. Bonne lecture et bonne écoute.

(15/06/2021)
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Louise vit avec ses parents et sa grande sœur Alice, de quatorze ans son aînée. Alice, c'est son modèle, son phare, celle à qui elle voudrait ressembler. Mais voilà qu'à ses 18 ans, son monde bascule : Alice est alcoolique. Puis les années passent et la famille doit composer avec cette maladie. Pour Louise, tout va bien... Ou plutôt il faut que ça aille ! Impossible de laisser paraître que tout ça la ronge, la détruit. Vivre avec un masque, un sourire accroché au visage, c'est son quotidien. Mais jusqu'à quand ?



Grâce à une plume à la fois franche et délicate, l'autrice nous raconte son histoire, car il s'agit d'un récit quasi autobiographique.



Véritable témoignage sur la douleur de voir ceux qu'on aime dépérir, et sur sa propre douleur à soi... Celle qu'on n'ose pas monter car il y a déjà assez de problèmes à la maison. À l'extérieur, Louise se montre forte, mais elle se réfugie souvent à l'intérieur d'elle-même, où règnent le chaos, la solitude, le chagrin.



Ce roman parle des victimes collatérales de l'alcoolisme : des parents démunis, qui deviennent parfois trop étouffants car ils pensent que l'amour les sauvera, des frères et sœurs brisés, qui s'oublient et s'effacent face au malade. Mais il parle aussi d'espoir : quand l'alcoolisme est vaincu, une nouvelle vie est possible pour chacun.



Un beau moment de lecture !

C'est un livre très chaud, trés sensuel. On pénètre dans le corps de Lola, dans sa tête. Lola est une jeune femme et ses désirs font désordre. Il y a de fait, deux Lola : Lola, la rouge, la sensuelle, qui aime la dentelle, les talons hauts et qui se livre à l'échangisme, et joue les différentes variations du corps amoureux et Lola la bleue, ses culottes en coton, sa vie tranquille. La rouge est une femme fatale qui veut avoir des papillons dans le ventre, la bleue ne veut pas être qu'un désir, qu'un sexe qu'on rempli. Lola va avoir un bébé et étonnamment par le biais de cet enfant, par ce corps sorti du sien, elle va fusionner les Lola.

Un livre court, poétique, très beau sur le désir, sur le sexe, sur le sexe féminin, sa place, son absence, son déni.

Hyper intéressant et super sujet en plus ! J'aime bien tout ce qui se rapporte à la culture asiatique, j'avais vu le film les 47 ronins et j'avais également lu une version de l'histoire des 47 ronins. J'étais donc très curieuse de découvrir cet album et j'en ressors méga ravie !



C'est une vraie mine d'informations en ce qui me concerne, parce que l'on apprend l'origine et la fin des samouraïs, on en apprends davantage sur les armes et les armures, sur les grands événements qui jalonnent la vie de ces hommes et de ces femmes. Parce que oui, ce qui m'a le plus enthousiasmée, c'était d'apprendre qu'il existait des femmes chez les samouraïs, des guerrières dont une certaine Tomoe Gozen sur laquelle j'ai hâte d'améliorer mes connaissances !



J'ai bien aimé découvrir les valeurs des samouraïs et de redécouvrir l'histoire des 47 ronins, une histoire passionnante et très captivante qui résume très bien l'univers des samouraïs. Les illustrations sont magnifiques, je plonge directement au cœur du Japon avec ses décors, ses vêtements traditionnels, les armures ou encore les paysages. Un petit coup de cœur pour cet album.
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Pendant quelques heures on pénètre l'univers de Lou, jeune femme écrivaine, mariée, mère de deux enfants. On suit cette louve alfa telle son sombre, du départ de la meute jusqu'à la construction d'un nouveau foyer, en passant par les combats qu'elle doit mener pour accepter son nouveau statut et le faire accepter à son entourage.

Les thèmes abordés vont plus loin que la simple lutte contre l'homophobie. En effet, sont évoqués la rupture, la reconstruction de son image et l'affirmation de sa personnalité, la découverte de l'amour et du désir, la construction d'un nouveau couple (la jalousie des premiers temps, les différences entre les relations homme femme et entre deux femmes), et bien sûrle regard de la société face à la différence.

Un très beau livre qui marque par la promiscuité que l'auteure a réussi à créer entre Lou et le lecteur.

Je remercie La rousse bouquine et les éditions Belfond pour m'avoir permis de découvrir l'univers de Julie Gouazé.

Magnifique premier roman , rempli de tendresse et d'émotions , j'ai tourné la dernière page les larmes aux yeux .

Cette histoire me change de mes lectures habituelles mais elle m'a fait un bien fou ,

je l'ai lu d'un trait .

J'ai eus du mal a respirer, car comme l'impression de vivre la vie de Louise et de me plonger dans ce personnage .

Des moments difficiles , pour Alice qui se plonge dans l'alcool et surtout un combat contre cette addiction .

Ce récit et tout simplement rempli d'amour et d'émotions , avec un super moment avec Gertrude , et des moins bons avec P Q ( Quel prénom hi hi hi ) .

Un grand bravo à Julie Gouazé pour son premier livre pour moi c'est un vrai coup au cœur .




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Je me suis plongée dans la lecture avec impatience car je savais de quoi il était question et j’avais très hâte de découvrir comment l’autrice traitait ce sujet important et contemporain. Lou est une femme qui a aimé les hommes, en particulier un, le père de ses enfants, et qui une fois célibataire se découvre amoureuse d’une femme. Je n’ai pas lu beaucoup de romans mettant en avant des personnages questionnant leur orientation sexuelle ou se découvrant bi, et c’est bien dommage. J’étais donc partie avec un a priori positif.



Et je trouve que, sur le fond, Julie Gouazé s’en sort très bien. Jamais cru, jamais fétichisant, le roman explore les multiples évolutions que cette nouvelle relation amoureuse fait émerger dans la vie de Lou. Comment vivre au quotidien avec une personne du même sexe que soi ? Comment se comporter vis-à-vis du père de ses enfants ? Comment expliquer la situation à ceux-ci ? Comment se définir ou se redéfinir soi-même ? Que faire face au regard des autres, à leur curiosité déplacée, à leur jugement parfois ? Aucune de ces thématiques importantes n’est éludée dans le récit qui n’oublie pas que Lou est une femme qui a déjà un vécu, qui est aussi une mère, une fille, une sœur, une amie, une ex. Là où le récit aurait pu se refermer sur le couple, leur apprentissage et leur découverte de cette relation neuve, il effectue un va-et-vient entre l’intimité et la vie sociale, la chambre à coucher, l’appartement et le monde extérieur.



En revanche je confesse avoir été moins séduite par le style. L’autrice s’est visiblement beaucoup amusée avec les prénoms de ses héroïnes, Lou et Lucie, qu’elle décline à l’envi en recyclant à peu près tous les jeux de mots possibles et références culturelles les plus évidentes (oui on a droit à la chanson « Lucie » de Pascal Obispo). Autant je trouvais sympathique le détournement du dicton dans le titre du livre, autant j’ai été rapidement lassée par cette écriture qui se regarde écrire. Pour moi le style doit être au service d’une histoire, et pas la parasiter en s’enroulant sur lui-même.



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Quand on parle de Lou est un beau roman.



Une belle histoire d'amour...



J'aime ces romans qui nous racontent l'essentiel, où seuls les sentiments et la sincérité nous emportent au fil des pages.



L'histoire commence par un changement de vie radicale pour Lou.



Lou quitte son mari, elle ne l'aime plus et décide de partir.

Vivre une nouvelle vie.

Recommencer ailleurs...



Un jour, lors d'une fête, elle tombe amoureuse !



Amoureuse d'une femme à sa plus grande surprise !



Vient

La stupeur

Les interrogations

Les doutes

La passion

Les sentiments

Le combat

L'acceptation

L'AMOUR tout simplement



C'est un tel chamboulement !

Pouvoir assumer ce nouvel amour aux yeux de la société, de ses proches, de ses collègues, de ses enfants et son ex-mari.



C'est un livre qui parle tout simplement d'une belle rencontre, d'une belle relation entre deux êtres ! Et c'est formidablement bien écrit, tout en beauté et en délicatesse.



L'auteure aborde la question de l'homophobie, un ouvrage écrit avec justesse et élégance, où les sentiments nous traversent et nous emportent complètement.



Un livre court, écrit avec simplicité et très juste, une histoire très belle d'une femme qui se bat pour assumer ses choix amoureux.



Un roman frais...Une belle découverte !



A LIRE....Foncez, vous passerez un excellent moment de lecture.



Merci Les éditions Belfond et à NetGalley.fr pour cet envoi.
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Le style tranche, presque enfantin, vif, des phrases courtes au vocabulaire succinct, des répétitions, des formules convenues, parfois juste des adjectifs ou des verbes. L’ensemble surprend, mais fonctionne.



J’ai tourné les pages et tout lu … pourtant, aux premières lignes, je n’y croyais pas. J’ai calé sur l’impression de lire un journal intime, des idées jetées sur la feuille, comme ça, sans travail ou de voir une rédaction d’élève… et puis j’ai repris, curieuse. Et j’ai tout avalé, emportée par le rythme de cette fuite et de cette course folle, cette quête d’un bonheur simple, d’une vie que l’on veut ordinaire sans compte à rendre, sans jugement. J’ai suivi Lou et Lucie, leur quotidien, leurs droits, leurs attentes. La littérature a déjà évoqué le sujet, mais tant pis, j’ai adhéré au roman et me suis laissée séduire.



Alors quelle chronique pourrais-je écrire ? Ce livre n’entre dans aucune case. C’est un peu comme l’idée du « ça passe ou ça casse ». Moi, j’ai bien aimé. Et vous ?
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Ce roman écrit à la troisième personne (qui donne l’impression ainsi d’une certaine froideur dans la forme) est une belle histoire. L’histoire d’une femme qui choisit de faire face coute que coute pour être heureuse, choisissant de quitter son mari et son univers pour celui de l’amour du même sexe malgré tout, prête à endurer beaucoup (même le jugement de ses amis) mais surtout prête à se battre pour la vie qu’elle a choisie !............................
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A la base, l'histoire est banale ; Lou se sent étouffée dans son mariage avec Marc et décide de la quitter.



Elle prend ses 2 petits garçons sous le bras et déménage dans un petit appartement.



Jusque-là, rien de particulier.



Jusqu'au jour où Lou tombe amoureuse de Lucie; elle ne devient pas lesbienne, non, elle tombe amoureuse d'une fille c'est tout. On ne choisit pas de qui on tombe amoureux et ça, Lou l'a bien compris.



Un couple de femmes, ce n'est pas tous les jours facile à vivre ; il y a les amis pour qui, soi-disant, il n'y a rien qui change, il y a les remarques frontales qui font mal, il y a les remarques dans le dos qui font tout aussi mal car on ne les entend pas mais on sait qu'elles existent. Les gens lui tournent le dos comme si elle avait tué quelqu'un alors qu'elle est juste tombée amoureuse d'une femme.



Le roman nous propulse dans la tête de Lou. Elle nous balance tout ça en pleine face et on se met à sa place.



Il est difficile d'émettre une critique sur l'écriture de l'auteure car elle nous balance ses mots et ses phrases comme elle les pense. Ca me plaît et je trouve cette écriture originale. Les mots sont parfaitement trouvés et pleins de sensabilité.



Le roman est touchant et drôle à la fois grâce au cynisme de Lou.



Une fois ouvert, il est difficile de fermer le roman tant Lou est attachante.



Ce roman est une véritable leçon de morale pour toutes les personnes étroites d'esprit. Néanmoins, même si vous avez l'esprit ouvert, je vous conseille ce roman qui se lit très facilement.










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Lou. Loup.

Lou, y es-tu ? Lou, que fais-tu ? Lou, m’entends-tu ?

Loup dans sa tanière, louveteaux dans la gueule.

Retranchée, révoltée. Laissant, lassant.

Délaissant le mâle alpha aimant.

Elle est partie, courageuse. Claquant la porte, avant qu’on l’emporte, les larmes aux yeux.

Maintenant ou jamais, elle le sait.

Marc ne comprend pas. Regarde son troupeau s’en aller. Regarde cet amour s’envoler. Regarde cette vie changer.

Lou l’a fait : elle l’a quitté.

Le loup n’y est plus. 🐺🖤

•

Conte moderne, l’histoire de Lou n’a rien d’enfantin.

C’est celle d’une femme, de deux femmes, et à la fois de tant de femmes.

Lou, mariée depuis des années, ne se connaît plus, ne se reconnaît plus.

Alors, elle ose. Elle le quitte. Les enfants partagés, l’appartement vidé, le cœur serré.

Séparation, et toutes ces questions.

Qui suis-je sans toi ? 🐺🖤

•

Elle sort, vit, rencontre. Croise ses yeux. Ce regard, profond, intense, sensuel, sexuel. Chargé de sens. Ce regard féminin.

Lucie. Lu scie le cœur. C’est elle, elles. L et L.

Elle n’aime pas une femme, elle aime une personne, une âme, un corps et un cœur. Qu’est-ce qui est si difficile à comprendre ?

Les regards se tournent et détournent sur ces mains féminines, croisées, aimantes, se cherchant l’une dans l’autre, désormais amantes.

Alors il faut avancer. Faire avec, et faire sans. Sans ces gens qui crient au loup de l’avoir vu, d’avoir su.

Vivre, ivre.

Faire du monde sa tanière et tout bouffer. 🐺🖤

•

À lire pour l’écriture enfantine sur ce sujet qui ne l’est aucunement !

Julie Gouazé enchante cette histoire de cette plume innocente, naïve, et pourtant si crue. « Quand on parle de Lou » est publié aux éditions @editionsbelfond. Foncez, yeux fermés dans la gueule du loup ! 🐺🖤
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Parti pris stylistique étonnant et un peu accrocheur pour ce roman de Julie Gouazé. Comme l’impression que l’on évoque une enfant (peut-être est-ce le but ? une femme infantilisée qui ne prend pas sa vie en main jusqu’à ce que ?)

Vincent Cuvellier avec sa collection des « Emile » utilise le même procédé, mais, il écrit des livres jeunesses ou l’oralité à toute son importance…

Dans ce cas l’utilisation du prénom, répété inlassablement, lasse. Je n’ai pas été sensible à la plume. Les phrases lapidaires qui se veulent poétiques mais qui sont peut-être trop travaillées finalement sont oppressantes. On en perd le sens de l’histoire, une absence de liant évident entre les phrases, les chapitres, qui donne une impression de confusion extrême. A l’image de Lou certainement, de sa vie mais qui ne m’a pas du tout convaincu.

Peut-être est-ce la quatrième de couverture trop peu évocatrice de ce que l’on va trouver, qui induit en erreur ? Quoi qu’il en soit, un mauvais choix de lecture pour moi. Je suis peut être passé à côté. Il avait pourtant tout pour me plaire.

On parle de Lou, on évoque beaucoup son prénom (au demeurant un très joli prénom court et actuel), on se perd avec Lou, par elle et pour elle et on ne devine même pas qui est Lou finalement c’est bien dommage pour un livre qui parle de Lou.