AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Julie Kibler (54)


Vous ne savez pas ce que c'est de toujours vivre sous ce nuage de suspicion, avec toujours quelqu'un prêt à vous attraper pour la moindre petite chose, comme si on venait de leur prouver qu'ils avaient raison depuis le début.
Commenter  J’apprécie          20
Il incarnait l'homme idéal, à part la couleur de sa peau aussi belle et précieuse que celle du saphir noir de la bague de fiançailles de sa mère. Sa couleur était donc le seul obstacle entre nous, injustice absurde qui me donnait envie de hurler de rage. J'aurais voulu escalader la plus haute montagne pour le crier de manière à ce que notre monde, confiné dans ses préjugés reconnaisse son erreur.
Commenter  J’apprécie          10
Pour la première fois, il me regardait dans les yeux, un large sourire aux lèvres. L'espace d'un instant nous restâmes comme cela, deux adolescents ni riches ni pauvres, ni blancs, ni noirs, qui s'amusaient tout simplement du bon tour qu'ils s'étaient joué.
Commenter  J’apprécie          20
On peut manquer d'un foyer même en ayant une maison
Commenter  J’apprécie          00
[...] quand on est amoureux, les raisonnements les plus sensés s'envolent par cette nouvelle fenêtre ouverte dans le cœur.
Commenter  J’apprécie          20
Lizzie avait fini par pousser sa fille hors du nid, quelques années plus tôt. Chaque fois qu'elle rentrait, c'était comme si elle n'était jamais vraiment partie, ce drôle d'oiseau qui adorait faire rire, mais qu'un chant triste dans l'âme empêchait de prendre tout à fait son envol.
Commenter  J’apprécie          00
Je ne suis pas superstitieuse. Pour moi, la seule chose qui puisse hanter un lieu ou une personne, c’est son passé.
Commenter  J’apprécie          20
Tout le monde mérite d’être sauvé, mais tout le monde ne peut pas l’être.
Commenter  J’apprécie          20
Ce qui me surprend surtout, c’est l’innocence dans les yeux marron de Lizzie, intacte en dépit de son passé et de ses réflexions sur une vie d’horreurs et de souffrances.
Commenter  J’apprécie          00
Après tout, pourquoi suivre les règles des autres quand on peut avoir la sienne et que les affaires sont là ? Pas vrai, ma jolie ? » À chaque mot qu’il prononçait, Mattie se sentait salie. Il n’allait probablement pas tarder à remonter sa jupe lui-même, en public. Elle recula. « Je ne suis pas ce genre de fille.
— Ah ouais ? Moi je pense qu’une fois qu’un homme est passé par là, la porte est ouverte à tous les autres. Mais vas-y, monte dans ton tramway. À la semaine prochaine. »
Commenter  J’apprécie          10
Malgré sa jeunesse et son manque d’expérience, son instinct maternel ne se trompait pas.

À présent, elle devait se battre pour ce qui pouvait bien être la dernière chance de Cap.

Elle se fraya un chemin parmi la foule d’hommes, ignorant leurs tentatives de la retenir.
Commenter  J’apprécie          00
Il mangeait tout, et pourtant se cramponnait à son ventre, comme foudroyé par des crampes de famine, et la nourriture lui donnait à peine assez d’énergie pour soulever ses jouets. L’apathie s’était installée, et les crises de larmes de ces derniers mois l’avaient rendue folle au point de se laisser presque tenter elle-même par le sirop qu’avait donné le médecin quand elle l’avait supplié de prescrire quelque chose à son fils, n’importe quoi. L’élixir avait calmé Cap assez longtemps pour lui offrir quelques heures de sommeil, avant un nouveau réveil à coups de hurlements.
Commenter  J’apprécie          10
Pouvait-elle faire confiance à ce qu’elle lisait ? Personne ne faisait rien par simple bonté de cœur, sans y trouver son compte. Dans ce monde, rien n’était gratuit. Ce n’aurait pas été la première fois qu’elle se faisait avoir par de belles paroles, qu’elle se laissait convaincre par quelqu’un qui voulait « l’aider », avec des résultats désastreux à la clé.
Commenter  J’apprécie          00
L’homme était toujours collé à elle, occupé à tripoter ses seins comme s’il s’agissait de poires sur un étal de marché. Il ne tourna la tête qu’un quart de seconde. Peut-être croyait-il que le souffle rauque et irrégulier provenait des murs fins qui masquaient une activité similaire.
Commenter  J’apprécie          00
Les situations qui nécessitent même une infime part d’intimité font basculer l’équilibre fragile que j’ai travaillé si dur pour construire. C’est comme ça. Je l’ai accepté depuis longtemps. Et en dépit des certitudes de ma psy, le rappel manifeste se fait douloureusement sentir quand je tente de m’écarter du superficiel.

Je suis une adulte. Une professionnelle. Je gère ma vie avec brio.

Mais je suis brisée à l’intérieur. Les gens le sentent, et ils s’éloignent.

Quant à moi ? Je cours.
Commenter  J’apprécie          10
J’ai beau l’avoir consultée une fois par semaine pendant un an, elle n’a jamais su saisir mon état intérieur, ni voir à quel point je manque de tout laisser éclater parfois.

Mon aversion pour toute forme d’engagement.

Cette dernière phrase est un mensonge, ni plus ni moins. Je suis faite pour l’engagement. C’est mon besoin et mon désir le plus profond.
Commenter  J’apprécie          00
J’aurais tant aimé pouvoir rapporter la collection chez moi, mais le règlement l’interdit. Si seulement je pouvais m’y plonger tout un week-end, je découvrirais peut-être des détails qui m’ont échappé – de nouvelles pièces du puzzle. N’avoir que des fragments de temps pour tout explorer est une véritable frustration.
Commenter  J’apprécie          00
Les femmes enceintes devaient accepter d’y rester avec leur bébé pour au moins un an, ce qui était particulièrement inhabituel à l’époque. La plupart des refuges pour filles-mères exigeaient qu’elles donnent le nouveau-né pour adoption. Cet établissement était donc révolutionnaire pour son temps – même si certains portent désormais un regard critique sur ses motivations. 
Commenter  J’apprécie          00
Il ne faut jamais juger trop vite les diplômes réputés sans débouchés. Tant que vous êtes passionnée, il y a toujours un moyen d’en vivre. Je ne suis pas riche, mais je fais ce que j’aime et j’ai tout ce dont j’ai besoin.
Commenter  J’apprécie          00
On ne sait jamais à quoi s’attendre avec les dons. Parfois, les documents sont inexploitables. Alors on les lègue à notre tour, ou on en dispose de manière appropriée.

Mais parfois – j’en ai fait l’expérience –, les nouvelles acquisitions peuvent changer des vies.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Julie Kibler (458)Voir plus

Quiz Voir plus

Les couleurs de l'espoir

Quelle est la destination du voyage de Miss Isabelle et Daisy ?

Dallas
Memphis
Nashville
Cincinnati

11 questions
4 lecteurs ont répondu
Thème : Les couleurs de l'espoir de Julie KiblerCréer un quiz sur cet auteur

{* *}