Citations de Julie de Lestrange (149)
Souvent, les gens se méprennent sur la gravité de son état. S'il ne s'agissait que d'asthme léger, la situation ne serait pas ce qu'elle est. De temps en temps, Nathan inhalerait un peu de Ventoline et le tour serait joué. Mais ce n'est pas le cas. En France, près de deux mille personnes meurent chaque année des suites d'une crise, et, malheureusement, à ce jeu de chaises médicales, Nathan est candidat.
Il trouvait les relations amoureuses d'une grande absurdité. Surtout la fin.
Ils étaient jeunes, ils étaient beaux, ils se baignaient à vingt heures, buvaient à vingt-deux et dînaient d'une fondue à vingt-trois. Ils étaient libres et tout-puissants comme le sont les enfants de vingt ans.
Depuis que Georges et madeleine, ses propres grands-parents étaient partis, Micheline était la dernière personne qui les reliait à cette époque rêvée de leur enfance, à cet âge d'or qui n'existait plus que dans leur souvenir.
Elle représentait l’enfance, le cocon rassurant, les histoires que l’on se fait lire sur les genoux, les câlins contre le sein et les vacances. En un mot : l’amour. Le vrai, celui qui donne force et confiance.
- Dommage Tu sais ce qu'on dit des fêlés ?
-Non
-Qu'ils laissent passer la lumière
Depuis peu, un éléphant s'est installé dans le salon, que nous contournons avec précaution à chacun de nos passages. Ses énormes pattes piétinent le plancher dans l'attente du grand remue-ménage.
À un moment, que l’on croit ou non à quelque chose, on doit se mesurer à ce qui nous surpasse.
L'hôpital a toujours exercé sur lui une sorte de fascination.
C'est un lieu qui ne dort jamais, continuellement en veille.
Bien que les couloirs soient déserts, il se cache derrière chaque porte des petites lumières, les conversations discrètes des infirmières, le pas des médecins.
C'est comme dans un aéroport.
Ces endroits hors du temps où les destins transitent et se croisent, loin des préoccupations du quotidien.
Chaque coucher de soleil était une victoire sur la veille. La prouesse était aussi colossale que fragile, et reposait sur un pied d'argile.
Ainsi, c'était donc cela être père Se soucier à vie d'un autre que soi, s'occuper de lui, penser à lui... Le faire passer devant tout le temps.
Ils étaient libres et tout puissants comme le sont les enfants de 20 ans.
un sentiment égoïste(..) qui lui faisait comprendre comme une implacable vérités que la roue de la vie était en train de tourner. Que dans sa merveilleuse chorale familiale le temps poursuivait son œuvre comme ailleurs. Les cadets étaient amenés à devenir des ainés Que les vacances au chalet ou sa grand mère l’accueillait chaque été appartenait au passé
- Et pour les attaques ?
Vous n'avez pas de mur d'enceinte ! Que faites-vous pour nous protéger?
Henri Whiter sourit avec indulgence.
- Rien, s'ils veulent nous tuer, ils le feront. Cela m'ennuierait bien sûr, j'aime vivre, mais plutôt mourir que de construire mon quotidien autour de la peur. Je suis peut-être vulnérable là où je suis , mais au moins, je suis bien.
Ça durera le temps que ça durera...Je me sens plus libre que n'importe qui.
Tout évoluait autour de lui, tout vieillissait et il se rendait compte, non sans frayeur, que cela le renvoyait à sa propre condition d'être mortel. C'était la première fois vraiment qu'il réalisait cela. Qu'il prenait conscience de sa propre finitude. Un jour, sa vie s'achèverait.
Nous sommes tous magnifiques. Tous talentueux pour une chose ou une autre. L'important c'est de trouver sa place. Rayonner avec ce que l'on est, où que l'on soit.[...] On grandit tous les uns avec les autres. Et ce n'est jamais fini.
Nous sommes tous magnifiques. Tous talentueux pour une chose ou une autre. L'important, c'est de trouver sa place. Rayonner avec ce que l'on est... L'importance de laisser une trace positive dans des dizaines de vie. On grandit tous les uns avec les autres. Et ce n'est jamais fini
Et danser encore.
Avancer toute voile dehors.
Et danser encore.
Envoyer valser la mort,
Dans le décor.
C'était la deuxième fois qu'Alexandre rencontrait Marie et la première qu'il en tombait amoureux.
Ce que je veux dire, c’est que si tu ne comprends pas que la vie ne tient qu’à un fil, alors tu passes à côté de la leçon. Chaque seconde est un sursis.