Découvert en librairie hier, j'ai eu une lecture en demi-teinte, en me disant que tout de même, ce livre était bien culpabilisant. Ce petit garçon se retrouve en effet devant le tribunal des animaux où il est accusé d'avoir mangé tant de tranches de jambon, tant de hamburger, tant de bâtonnets de poissons etc... Personnellement, j'ai trouvé cela angoissant. Même si il y a quelques petites touches d'humour puisque il y a des animaux étranges qui apparaissent, et que le petit garçon est persuadé de n'avoir jamais mangé. Le ton est tout de même assez stressant.
Chacun doit être libre de manger ou non de la viande. Pour moi, le gros problème vient surtout de la façon dont les animaux sont traités, élevés etc...et là, oui, on fait face à un vrai problème !
Et puis, on arrive à la fin...et là...J'ai bien rigolé ! Cette fin sauve tout ! Non, je ne dirais rien de plus :) Il faut la découvrir par soi même !
Les dessins ont un style plutôt rétro, avec des couleurs dans les teintes rouges/marrons ce qui donne une certaine ambiance à cette histoire.
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Le titre de ce court recueil au format carré est le titre du premier poème. Des poèmes souvent drôles, parlant des gens et de la vie. De ce qui nous entoure, des rêves et des espoirs. Des poèmes comme autant de passerelles sur ce monde.
Facile à comprendre et à lire, ils sont autant d'invitation à rêver et à s'amuser avec les mots
Accompagné de dessins au feutre noir sur une surface de couleur uniforme. Ce n'est ni fantaisiste, ni surchargé. Un peu comme les cahiers de poésie des enfants à l'école. Poème à droite, dessin à gauche.
Un jolie découverte.
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Des illustrations "vintage" et un titre étrange : "le livre du livre du livre" ont piqué ma curiosité.
Je pensais trouver un album sur l'histoire de la fabrication d'un livre. Mais pas du tout.
On découvre Thomas, en vacances avec ses parents, perdu dans ses pensés, il se retrouve soudain seul et il trouve un livre, alors il l'ouvre. On découvre Thomas, en vacances avec ses parents, perdu dans ses pensés, il se retrouve soudain seul et il trouve un livre, alors il l'ouvre. On découvre Thomas, en vacances avec ses parents, perdu dans ses pensés, il se retrouve soudain seul et il trouve un livre, alors il l'ouvre.
Non, non, vous n'avez pas la berlue ;) j'ai bien recopié plusieurs fois la même chose puisque c'est le principe même de cette petite histoire. Il y a très peu de texte. Mais l'idée est intéressante !
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J'ai eu la chance d'acheter "Le Pirannosaure", un petit album tout rose pour les enfants à partir de 5 ans, en allant voir l'exposition proposé par Philippe Katerine au Bon marché à Paris intitulé "Le mignonisme". Début 2022, le plus exaltant des artistes français a investi le magasin avec ses œuvres polymorphes pour célébrer tout ce qui est mignon. Alors forcément ce dinosaure au regard inquiet a toute sa place parmi les bonshommes roses monumentaux de l'exposition.
Philippe Katerine s'est associé à Julien Baer, un autre musicien, pour écrire la chanson du Pirannosaure et créer cette histoire d'un bon gros dinosaure qui ne voit pas la vie en rose comme son pelage.
Quand on pose la question à Philippe Katerine : Vous avez quelque chose de spécial avec le rose ?
Il répond : "C’est une passion ! Je n’ai pas de retenue avec le rose, alors que le rouge m’inquiète, le bleu m’effraie par sa candeur, et le vert m’affole. Le rose me rassure, c’est pour ça qu’il y a beaucoup de personnages très roses dans cette exposition."
Avec cet album, on peut télécharger la chanson pour chanter avec les deux compères et tenter de rassurer "Le Pirannosaure" que les dinosaures disparus sont toujours dans le cœur des enfants.
Challenge Riquiqui 2022
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Je suis passée complètement à côté...
Pourtant, j'aime le mélange des genres, en l'occurrence : textes, dessins, photos et musique. J'ai trouvé cet album sans queue ni tête, sans intérêt et cela ne m'a pas donné envie d'écouter plus longtemps les chansons...
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Merci à Babelio et aux éditions hélium pour l’envoi de ce livre en échange d’une chronique honnête.
J’ai un avis très mitigé sur cet album ; Paul est accusé par des animaux de toutes sorties (cochons, vaches, poussins, dindes, etc.) d’avoir mangé tant de tranches de jambon, tant de steaks, tant d’œufs et la liste est longue malgré ses neuf ans ! Il est donc à son procès, mais finit par être sauvé par un hamster qu’il avait eu puis libéré dans la forêt. À son retour, toute la famille devient végétarienne, mais un jour, ce sont deux carottes qui viennent le convoquer à un autre procès…
Pour moi cela donne un message très culpabilisant, et si je ne doute pas que ça marche et que ça doit être utilisé sur des adultes, ça me semble très dangereux de jouer avec la culpabilité sur des enfants qui ne sont pas forcément au courant de la réalité de ceux qu’iels mangent et qui souvent n’ont pas tellement le choix face à des parents qui consomment des produits d’origine animale.
Un petit détail aussi : j’étais agréablement surprise de voir la mention des animaux marins, qui sont souvent oubliés de l’équation, mais je n’ai pas compris pourquoi iels étaient représentés par un bâtonnet de poisson pané et pas par un poisson particulier, une crevette ou une moule, au même titre que les animaux terrestres l’ont été. Autre détail, je ne suis pas sûre qu’il soit prudent de montrer à des enfants un hamster relâché dans la nature qui s’en sort très bien, c’est risquer d’avoir des enfants qui « libèrent » leur animal dans un environnement pour lequel iel n’est pas prêt ou apte à survivre.
La famille devient végétarienne, ce qui est positif bien sûr même si amené assez brusquement. Et je comprends que les auteurs aient voulu faire un trait d’humour avec les carottes qui viennent chercher Paul pour un autre procès mais je trouve ça facile, l’argument du « cri de la carotte » étant brandi dès qu’on parle de végéta*isme et surtout j’ai l’impression que ça invalide tout le propos de départ…
Bref, je sais pas trop quoi en penser et j’ai l’impression que les auteurs voulaient bien faire mais finalement le sujet me semble être abordé de manière maladroite.
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Une histoire qui dévie dans une autre histoire, qui elle-même dévie dans une autre histoire. Chacune est la même mais dans un contexte différent. C'est original et ça fonctionne bien.
Un petit garçon va à la plage avec ses parents. Il se balade seul et finit par perdre ses parents. Il se retrouve isolé à la tombée de la nuit avec un livre. Il l'ouvre et plonge dans un deuxième univers.
Je vous rassure cela se termine bien pour l'enfant qui retrouve ses parents. Il s'agit là d'une rêverie de l'enfant en fait.
Matériellement, le livre comprend deux livres plus petits que le 1e, dans lequel ils sont insérés comme des poupées gigogne.
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Lu dans le cadre de Masse Critique Jeunesse, je l'ai aussi fait lire à mes deux enfants.
Illustrations très agréables dans un style crayonné et des teintes très douces.
Le thème est abordé avec drôlerie et ce livre m'a permis d'amorcer une discussion très constructive avec ma dernière de 7 ans qui ne veut pas manger de viande.
Très joli album jeunesse sur la culpabilité et le jugement...
A ne pas prendre au premier degré bien sûr ni comme un outil de propagande visant la jeunesse.
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Un joli imagier photo qui met en regard quelque chose de joli (par ex la mer) et son produit qui est bon (le sel). Les associations sont bien trouvés, et cela donne envie avec les enfants de trouver d'autres associations pour continuer l'aventure.
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C'est la rentrée et c'est, pour le personnage, dur de se faire sa place.
Il aura bien de nouveaux camarades de classe mais ils ne s'intéresseront qu'à se mettre en avant.
Nous le verrons bien, ils ne seront pas méchants, ils ne blesseront pas intentionnellement, ils auront l'air même sympas mais ils feront sentir le héros tout petit, si petit.
Ils habitent de grandes maisons et ils ont fait des choses incroyables pour des enfants durant les vacances. C'est épatant.
Mais ils oublieront de faire preuve de bonnes manières: peut-être auront-ils peur eux aussi de ne pas être à la hauteur en étalant les richesses de leurs parents?
Règle essentiel quand on souhaite faire la connaissance de quelqu'un, jeunes gens : on pose des questions, voila, on s'intéresse aux autres qui vous écoute depuis un moment.
Chose plutôt bonne, notre héros ne développera pas de complexe (pas encore), il n'aura d'ailleurs pas honte d'inviter ses amis dans sa maison plus modeste.
Nous serons dans un univers d'enfants et non d'ados et tout pourra encore basculer du bon côté de l'amitié désintéressé juste en proposant le bon jeu au bon moment.
L'auteur Julien Baer imaginera une fin folle et farfelue, remettons les scores à zéro: sans nul doute, ses copains auraient dû poser des questions, notre personnage aura la chose la plus insolite et extraordinaire qui soit (tandis que nous pourrions rapidement juger que dans un lien comme celui-ci, il serait difficile d'épater et de surprendre, vu par des esprits trop orgueilleux).
Ne jugeons pas trop vite. Avez-vous vu ce qu'il cache dans l'autre partie de sa maison?
Oh non, ce n'est pas un chien...
(Julien Baer et Magali Le Huche emploieront l'absurde pour finalement conclure que tout ceci n'est pas si important).
Un album de rentrée pour se faire des amis (ou bien les garder).
Restons " Modeste".
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Je reste très perplexe face à cet album qui tourne à l'absurde des réflexions réelles, sensées et profondes sur des questions qui concernent non seulement la vie et le statut d'être vivants, et, rappelons le, SENSIBLES, mais aussi l'écologie et le fonctionnement de nos sociétés. Le végétarisme n'est pas une privation mais une réaction face à un système de production industrielle qui conduit au mépris de la vie et met en péril des chaines de productions locales et humaines, qui pousse à l'individualisme, au profit et à l'ignorance (au déni?) de ce qui compose nos assiettes. Faut-il mentionner le maintient d'un ordre social hiérarchisé et élitiste ?
Bref. Cet album ne fait en aucun cas le choix d'être objectif et ne permet pas à mon sens d'ouvrir le dialogue et la réflexion sur un sujet qui est loin d'être "absurde" et dont le but n'a jamais été de culpabiliser mais de remettre en question la place de chaque être vivant dans l'équilibre global, de pousser à la conscience de ses manières d'être au monde et de repenser l'anthropocentrisme qui n'a d'autre résultat que le déséquilibre et le chaos dans lequel il se plonge lui-même.
S'adresser ainsi à des enfants me semble perpétuer des traditions conservatrices dans lesquelles seule la parole des ainés comptent et qui surtout ne prennent pas en compte le caractère sensible des enfants et leur capacité à se questionner et à remettre en cause des comportements. Cela rejettent aussi toute possibilité de se forger en tant qu'être apprenant et unique. C'est pour moi une propagande qui va à l'encontre de l'affirmation de soi et qui impose des normes à accepter sans contestation ni recherche de sens.
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Lu dans le cadre d'une masse critique
J'ai beaucoup ri à la lecture de ce livre !
À voix haute, on sait immédiatement où mettre les intonations, c'est un bon livre à raconter-jouer.
Les dessins sont top et servent vraiment l'humour du propos (mention spéciale pour la dinde).
Le sujet est bien amené. En tant qu'adulte, j'ai vraiment passé un bon moment. Je ne sais pas si un enfant de 5 ans y verra autant d'humour. En tout cas, ça amènera forcément des questions et un échange avec lui.
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Il est marrant ce petit imagier cartonné tout en format carré.
Et original dans sa démarche avec ça.
Ca ne sera pas un imagier classique, avec un mot, son image en regard.
Nous serons dans le thème du Bobo, une journée de "aïe" pour un tout-petit, du lever au coucher.
L'image viendra faire écho à la situation du texte, mais ne délivre pas tout.
Faisant exempt de démonstrations excessives, l'illustratrice Jeanne Boyer représente le moment de la journée et place les éléments à incriminer mais ça sera à nous de deviner ce qui s'est passé pour générer le bobo de la double page.
Ou alors il faudra lire le texte tout simplement.
Le chocolat du déjeuner trop chaud, (Aïe!), le pull trop serré qui vous serre le cou (Aïe! Aïe!), le caillou dans la chaussure sur le chemin de l'école (Aïe!Aïe! Aïe!) et ainsi de suite.
Un autre élément très amusant, les Aïe se multiplient du début à la fin, transformant à notre surprise le livre en album à compter.
Julien Baer ménage tout de même une chute rigolote tandis que le petit bout de chou de héros pense qu'au coucher, enfin, il n'y aura plus de bobo au programme.
C'est simplement et joliment coloré sur fond blanc.
Il peut y avoir un jeu de lecture à mettre en place avec les enfants en ajoutant des Aïe sonores à chaque page tournée et à chaque bobo énoncé.
Amusant.
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Un petit coup de coeur tout en photos.
Des textes courts qui feront mouche et qui simplement développeront l'aventure d'une rencontre entre ce chien et l'humain hors champs qui raconte.
Chaque double-page nous fera avancer point par point, au dedans et au dehors des petites cages thoraciques car trouver un chien est un moment plein d'émotion spontanée (on ne le cachera pas, on les trouve "chou", "trognon", mignon) puis source d'une émotion diffuse et douce sur ce moment où l'on se montrera patient pour s'apprivoiser, faire connaissance.
Nous nous mettrons dans la peau du narrateur, apercevant ce petit chien ramassé en boule et à l'oeil bleu.
Nous ressentirons à l'identique du narrateur un drôle de sentiment devant cette anomalie qui percera l'obscurité.
Le texte nous fera glisser vers une hésitation avant d'inviter Piloti à sortir de son coin d'extérieur: est-il ravi de ma présence? Je veux l'emmener mais le voudra t-il?
Comment les chiens ressentent-ils les choses? Comme les humains?
Le texte est subtil mais racontera bien cette suite d'évènements et de sentiments jusqu'à ce que le narrateur et Piloti deviennent en point final des amis inséparables.
L'image et le texte seront très complémentaires sur le ressenti.
On aime beaucoup
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Si je n'ai pas du tout aimé les illustrations de cet album, fades et peu travaillées, j'ai en revanche beaucoup aimé le concept de l'histoire. L'auteur nous raconte sa journée ponctuée de bobos en tous genres, bobos qui l'amènent à répéter "aïe". J'ai eu l'occasion de tester cet album auprès d'enfants d'une crèche et le comique de répétition a tout de suite fait mouche ! Les enfants répétaient systématiquement les "aïe!" tout en rigolant par anticipation. Efficace !
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Œuvre très ambigu même si en analysant bien on finit assez vite par y voir clairement le parti pris anti végétarisme.
En gros c'est le classique argument du "cri de la carotte" en un bouquin sous forme d'humour douteux et à destination des enfants.
Spoiler alerte
Moralité de l'histoire : il ne faut pas culpabiliser de manger de la viande les enfants.... Voilà le monde des adultes qui veut imposer aux enfants sa vision des choses. C'est au même niveau que les parents vegans qui forcent leurs enfants à l'être au final.
Je travaille avec les enfants depuis des années, il faut les laisser exprimer leur sensibilité et essayez de les comprendre pas les étouffer à coup d'idéologies conservatrices sous couvert d'humour.
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J'ai vraiment eu un magnifique effet de surprise à la lecture de cet album. Il symbolise pour moi la définition même du terme "fantastique" avec cet élément incroyable qui vient perturber la vie quotidienne.
Ici, un arrosoir abandonné au pied d'un immeuble va permettre à l'héroïne de faire changer de taille les choses autour d'elle le temps de quelques heures.
Il y a toute l'imagination, l'espièglerie et la magie permise dans la littérature, le tout à hauteur d'enfant.
En plus j'aime beaucoup le style graphique de Marie Dorléans qui donne à l'histoire un côté intemporel très intéressant.
Un Coup de cœur pour moi, à découvrir dès 3/4 ans.
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