Juno Dawson

C'est l'histoire d'un livre qui peut passer à côté de ses lectrices parce que , que ce soit le titre ou la couverture qui laissent entendre une histoire qui n'est pas vraiment celle qu'on découvrira , ou le résumé de l'éditeur qui suggère un thème qui n'est que le dixième de l'histoire, cela peut induire le futur acheteur dans l'erreur .

Aussi, si vous avez peur d' être spoilès, ne lisez pas ce qui va suivre...



Orpheline de père, Fliss ne voulait pas aller chez sa grand-mère dans le pays de Galles pour six mois , mais a-t-elle vraiment le choix ? Londonienne jusqu'aux bouts des ongles, elle ne réussit pas dans cette école publique, à trouver ses marques, harcelée par une fille de sa classe, rebutée par la petitesse du village, elle ne peut cependant pas se plaindre, sa mère est en rémission de cancer, elles sont là pour que cette dernière puisse se reposer, se faire dorloter par Margot, la grand-mère si froide et si sèche de Felicity.

Pourquoi est-elle aussi dure ?

C'est ce que Fliss découvrira dans le grenier de sa ferme, sous forme de journal.

Commence alors un incessant ballet narratif, Fliss la contemporaine, découvrant la vie de sa grand-mère, au même âge, pendant la seconde guerre mondiale, dans cette même ferme...

Et si Felicity a bien du mal à lâcher ce journal pour vaquer à ses occupations de lycéenne, nous aussi !

L'auteur met en parallèle deux adolescentes vivant dans deux époques différentes, devant affronter des évènements difficiles. Deux adolescentes fortes, avec du caractère, mais deux gamines un peu " bousculées" par ce monde cruel..

Je ne vous enlèverai pas le "plaisir "de découvrir leurs épreuves, les thèmes sont nombreux et certains passages vous feront sortir les mouchoirs. Avec une autre auteure, les thèmes si variés auraient pu être un handicap, elle aurait pu s'y perdre, mais Juno Dawson est très douée...

C'est un roman habile , poignant, sensible et intelligent parce que sous des dehors ludiques, il fait découvrir toute l'évolution de la condition féminine (mais pas que ..) . Pour certains qui penseraient que "c'était mieux avant" , et bien, ça dépend pour qui !

C'est mon deuxième roman de juno Dawson, j'ai déjà réservé le troisième ... Tout est dit !

Face : ce superbe visage aux yeux ♫ beaux, oui, comme Bowie.♫..

Recto : la même fille vue de dos.

Bel objet, beau roman qui raconte le parcours d'une jeune adolescente londonienne dans la mode.



De sa découverte dans une fête foraine par un scout ( c'est comme ça qu'on nomme les gens chargés de trouver des futures mannequins ) , à ce que j'appellerais "la maturité"- ( même si cette jeune fille est vraiment très jeune quand elle découvre comment combiner boulot, études et vie épanouissante )...

C'est un roman absolument génial parce qu'il est à la fois criant de réalisme, non angélique, porteur d'espoir, et rêve absolu...

Tout d'un coup, un jeune homme , telle une "marraine-la-bonne-fée" , a vu Jana, ( vraiment vu Jana ) : ses longues jambes, son mètre 80, ses pommettes, son visage androgyne et a capté que cette fille percerait dans le milieu du mannequinat.

Lui et son agence vont transformer une adolescente d'une banlieue pas vraiment riche de Londres en un objet de désir pour la planète (mode) entière. Tout d'un coup, une fille qui n'avait pas grand chose va pouvoir devenir millionnaire.

Jana n'est pas très convaincue au départ, pas "modeuse" pour trois sous, ne connaît aucun nom. Aussi, sa vison de ce milieu , sa découverte est fraîche et sans concession. Vous découvrirez ce milieu comme peu de reportages, ou romans vous le font ressentir de l'intérieur.

Jana vous raconte son quotidien : les sommes astronomiques qu'elle touchera pour (juste) défiler ( et qui la laisse pantoise à chaque fois) , la solitude vertigineuse de très jeunes filles dans des capitales mondiales, les apparts de models miteux, la proximité d'hommes plus âgés possédant assurance, carrière et influence, les abus de certains de ces hommes, les fringues "de ouf" mais immétables , les cachets pour tenir le rythme, la dépendance à ces cachets.

Les régimes ( où comment passer de la taille 36 à la taille 34 quand on mesure un mètre quatre-vingt...)..

Son corps qui ne lui appartient plus puisqu'elle ne choisit pas ses coupes et sa couleur de cheveux, son corps qui ne lui appartient plus puisque dans les castings , la pudeur est à oublier, son corps qui ne lui appartient plus parce qu'elle est tellement fatiguée..

La différence entre le nouveau cadre de vie, l'argent qui coule à flot et le statut de ses anciens amis qui eux sont étudiants, celui de ses parents à qui elle offre une chaudière...

Et sa voix ,(sa voix avec un X), que plus personne n'entend puisqu'une mannequin ça ne parle pas....

Mais aussi l'excitation des backstages, l'excitation d'arriver dans des villes que cette jeune fille n'a vu qu'au cinéma et qu'elle n'aurait jamais pu toucher du doigt, car elle vient d'un milieu modeste.

Tout est merveilleusement décrit , sans aucune lourdeur, tout coule. Jamais l'autrice ne donne de leçons. D'un réalisme quasiment photographique, avec pleins de références à la culture adolescente, celle de Jana, au décalage entre la sienne et celle des adultes qu'elle côtoie. Mais qui est Louise Brooks ? !

Jana s'en sortira parce qu'on est dans un roman pour adolescents, parce qu'elle est très bien entourée . Jana a une personnalité, ce n'est pas qu'une potiche, Jana saura prendre le meilleur de ce monde .

Mais en attendant, elle nous aura montré la réalité de ce milieu pleins de paillettes, qui fait rêver des tas d'adolescentes dans le monde entier .

Et si le titre français Fashion victime trouve toute sa signification à la fin de ce roman, le titre original est bien plus hard, bien plus parlant : "Meat Market" , le marché de la viande ( , fraîche , la viande...). Tout est dit !



Un roman percutant et ultra agréable à lire, ne passez pas à côté de Jana...

J'ai adoré...





[ Ps : A la fin du roman tout un tas d'informations et de numéros de téléphone pour aider les jeunes filles qui seraient en détresse.



Re-PS : si le sujet vous intéresse, un autre livre , celui-ci est un témoignage : Jamais assez maigre de Victoire Maçon Dauxerre. ]

Le frère de Lexi Nick, ne lui a pas demandé sa permission pour la traîner en réhab'

Par contre, elle , elle a bien dit : "No, No, No "...

Il l'a enlevée, et l'a amenée , à son insu, dans un centre de désintoxication luxueux, situé sur une île.

Au tout début, Lexi s'est révoltée, puis elle a nié, puis elle s'est adaptée, puis elle a accepté qu'on la soigne.

(" Etape 1

Je reconnais que j'ai un problème.")

Le tout sans que ses parents soient au courant... Fille d'un homme d'affaire qui gère plusieurs hôtels de luxe à travers le monde, elle et son frère vivent dans une suite d'un palace londonien. Livrés à eux-mêmes , dés leur plus jeune âge, seuls mais entourés de personnel, disposant de tout l'argent dont ils peuvent rêver, c'est tout "naturellement" que Lexi tombera sur un dealer. Joints, cocaïne, héroïne : une rapide ascension qui fera très peur à son frère, qui réagira.

Troisième roman que je lis de Juno Dawson, et toujours la même admiration de ma part pour sa capacité à se couler dans les univers qu'elle décrit. Que Lexi soit en plein trip, ou qu'elle en bave en réhab', aucun tabou, aucun philtre atténuant les effets de la drogue. On est dans le vrai, dans le dur, ce qui en fait un roman pour ados assez courageux...Lexi dans tous ses états et même ceux proches de l'Ohio...Le parcours de désintox est hard et long.

Dans son centre, Lexi est entourée d'autres enfants dépendants. Boulimie, drogue, anorexie, alcoolisme, drogues, accro au sexe : n'en jetez plus ! Mais tout ceci sonne juste et réaliste. Ces parties consacrées aux soins, aux séances, sont très fortes et touchantes. Et les idées passent avec une grande douceur, l'auteure se mettant en retrait, n'essayant jamais de donner des leçons de morale.

J'ai juste été un peu agacée par l'argent dont dispose Lexi, à sa liberté d'aller et venir à travers le monde comme bon lui semble. Je ne nie pas que ce genre "d'éducation" existe, je pense juste que si Lexi avait été une ado plus "normale", le propos en aurait été plus percutant et universel. le père pouvait avoir une bonne situation, ce qui expliquait que Lexi ait les moyens de se droguer, les parents pouvaient être surbookés, ce qui expliquait qu'ils n'étaient jamais là, mais là, c'est trop. Comme si le glamour dû à la richesse de Lexi devait contrebalancer aux yeux du fragile lecteur, le glauque de la drogue et les situations où Lexi n'est pas à son avantage ( vomis etc...), Comme si le fait d'avoir des fringues de marque pouvait compenser le mauvais caractère de ce personnage et faire qu'on l'envie . Je suis une gosse pourrie-gâtée, et je me punis de l'être. Mais certains drogués ont eu une belle enfance, des parents présents, et n'ont aucune "excuse".

Mais nul doute que c'est parce qu'il s'agit d'un roman pour ados, et qu'il faut y être plus soft que pour un roman d'adulte.

Pour toutes ces raisons et pour la fin que je n'ai pas aimé (trop facile, trop midinette), ce qui était un coup de coeur , s'est amenuisé au fil des pages tandis que j'approchais du mot "fin".

Mais ça reste un excellent roman pour adolescents sur la drogue et ses effets . Rock' n' roll, branché, amusant, tonique , réaliste et courageux : comme tout ce qu'écrit cette auteure...

Un métier où tout le monde se croit autorisé à faire des réflexions sur votre corps et vous traite comme un vulgaire morceau de viande, un métier où vous voyagez sans cesse mais sans jamais profiter de l’endroit où vous êtes, un métier où vous pouvez gagner beaucoup d’argent mais où vous n’avez pas un instant pour le dépenser, un métier où vous rencontrez des tas de gens différents mais où aucune relation n’est profonde, un métier où le moindre petit moment de libre ne vous sert qu’à dormir pour récupérer de la fatigue accumulée….dit comme ça, ça ne fait pas vraiment rêver, et pourtant des milliers de jeunes files aspirent à devenir mannequin.

C’est ce qui va arriver à Jana, une jeune anglaise de 16 ans, repérée dans un parc d’attraction, et qui va découvrir ce milieu très particulier.

Tout va aller très vite pour Jana qui va devenir célèbre et riche en peu de temps, mais à quel prix ?

L’auteur nous raconte son parcours et brosse un portrait de ce milieu qui est loin d’être aussi glamour que l’on croit.

Bien que peu attirée par ce milieu, je me suis laissé happée par ce roman qui est très addictif.

Les réflexions de Jana m’ont semblé justes, sensibles, actuelles et très ancrées dans la réalité.

Cette jeune fille a les pieds sur terre, du bon sens, un appétit de vivre et une fraîcheur qui font du bien.

J’ai beaucoup aimé ce roman qui m’a permis de découvrir les dessous de l’univers de la mode, même si je n’ai rien appris de vraiment inédit, mais découvrir ce milieu par les yeux d’une jeune fille de 16 ans qui est bien dans sa tête m’a permis de m’identifier à elle et comprendre pourquoi cet univers fait autant rêver.

Un roman qui fait du bien, car il donne une voix à des gens maltraités, humiliés, des jeunes apeurés, éblouis par les lumières de la gloire au point de ne plus savoir comment réagir quand les abus en tout genre deviennent la norme.

****



Alexandria Volkov est ce qu’on peut appeler une petite fille riche… À 17 ans, elle vit dans les suites londoniennes des hôtels de luxe de son père. Elle passe sa vie entre shopping et soirées de gala. Mais à force de s’ennuyer et de vouloir se rebeller, elle tombe très rapidement dans la drogue. Cocaine, héroïne, alcool… Lexie ne se rend pas compte qu’elle va trop loin et que son attitude devient plus que dangereuse. Son frère décide alors de l’envoyer en centre de désintoxication, contre son gré mais pour son bien…



Juno Dawson nous offre ici un très bon roman jeunesse. Le thème n’est pas simple mais elle écrit avec justesse, sans le ton moralisateur que redoute les adolescents, ce qui donne tout l’attrait de ce livre. Sans tomber dans les clichés, l’auteur met les mots sur les souffrances, les angoisses, la violence et les difficultés qu’engendrent tout comportement addictif.

Sur une île isolée tant de leur histoire que des tentations, Lexie et les autres adolescents du groupe vont apprendre à faire face à leurs démons, à s’ouvrir aux autres et s’accepter tels qu’ils sont. Ils vont pointer leur faiblesse et leur fragilité pour les dépasser et affronter un quotidien qu’ils souhaitaient fuir.



Un roman fort et émouvant sur la recherche de soi…



Un grand merci à NetGalley et aux éditions Hachette Romans pour leur confiance.
Lien : https://lire-et-vous.fr/2018..

A la bibliothèque numérique, j'ai emprunté Fashion Victime de Juno Dawson.

Dans un parc d'attractions, Jana, seize ans, se fait repérer par un agent de mannequins.

Après hésitation, la jeune fille accepte et signe un contrat.

Elle défile bientôt pour les plus grands noms de la mode et évolue dans un milieu glamour mais cruel.

Afin de gérer la pression, l'adolescente prend des tranquillisants et des somnifères.

C'est le début d'un cauchemar qui poussera Jana à révéler au monde entier combien l'univers de la beauté peut être laid...

Fashion Victime est un excellent roman pour jeunes adultes et adultes.

J'ai été scotché par ma lecture tellement c'est réaliste et dérangeant par moment. On sent que l'autrice a bien travaillé son sujet, car cela fait penser à certains témoignages de jeunes mannequins.

L'abus de cigarettes, l'abus de médicaments achetés sur Internet, le fait qu'on demande à des jeunes filles extrêmement maigres de maigrir.. encore.. pour coller à une certaine norme dans les défilés. C'est aberrant et pourtant, je sais que c'est une certaine réalité, cela existe bien même si certains prétendent le contraire.

Jana est une jeune fille qui ne s'est jamais trouvé belle. Elle est trop grande, et a toujours été la cible de moqueries. Quand elle est repéré elle hésite mais l'argent va être déterminant. A son âge, elle peut gagner beaucoup et ainsi améliorer le quotidien de ses parents. Ils ne sont pas pauvres à proprement parler, mais ils n'ont pas non plus beaucoup d'argent. C'est cette promesse d'argent facile qui va lui donner envie de se lancer. Et pourtant, elle a du mal à y croire, et très vite va comprendre que quand on est mannequin on passe sa vie à attendre. Cela peut être long, loin de la vie rêvée imaginée.

Alors Jana va sombré, elle garde pourtant un certain recul mais cela ne sera pas suffisant..

Elle va découvrir l'envers du décor et va essayer de faire bouger les mentalités..

Comme je l'ai dit plus haut, c'est criant de vérité. Certaines scènes m'ont mis mal à l'aise, et c'est un roman qui fait réfléchir.

Fashion Victime est un très bon ouvrage pour les jeunes adultes, et les adultes.

Ma note : cinq étoiles.

"Everything You Always Wanted to Know About Sex"



Ce livre s'adresse en priorité aux adolescents, éventuellement à leurs parents. Dès le titre, vous savez à quoi vous attendre : comment s'y retrouver, sexuellement parlant (hétéro ou LGBTQ+) sans détour ni fausse pudeur. Du parler vrai avec des témoignages, sans tomber dans le trash ou le cru avec des petits dessins rigolos mais jamais niais. Ou comment combattre les stéréotypes (par exemple une fille aux cheveux courts n'est pas d'emblée lesbienne - malgré ce que l'on veut faire croire dans certaines contrées dites civilisées).

Jana, 16 ans, est une adolescente (presque) comme les autres : issue d'une famille modeste, entourée d'une bande de copines, amoureuse de l'adorable Ferdi et à l'aise au lycée, bref à part sa grande taille et sa maigreur qui la font parfois se sentir extraterrestre, tout va bien pour elle. Mais quand un chasseur de talents la repère au parc d'attraction et lui propose de faire un essai pour devenir mannequin, elle croit d'abord à une arnaque avant d'accepter le rendez-vous et de basculer tout à coup dans un autre monde : un monde de paillettes, d'argent facile, de voyages et de belle vie... belle vraiment ?



J'ai adoré Fashion Victime, d'abord pour le magnifique personnage de Jana. Une ado drôle, attachante, les pieds sur terre et dont l'auteur a parfaitement su rendre les réactions et les sentiments, vraiment un très beau personnage auquel on ne peut que s'attacher. Le roman nous plonge dans ce qui ressemble au rêve de n'importe quelle jeune fille : être repérée par une agende de mannequin, avoir une chance de devenir célèbre, côtoyer les stars qu'on suivait jusqu'ici sur Internet, gagner en une heure plus d'argent que ses parents en un mois et pouvoir ainsi les aider à assurer les fins de mois. Tout le talent de l'auteur consiste à nous présenter ces événements comme si on les vivait à la place de Jana et c'est particulièrement réussi : même avec mon réalisme d'adulte et en sachant très bien à quel point ce milieu est faux et comment tout cela va (mal) se terminer, je me suis laissée emporter par le glamour des premiers jours, la transformation de Jana en magnifique mannequin, les essayages, l'ambiance survoltée des défilés. C'est là que j'ai trouvé ce roman particulièrement astucieux car on ressent parfaitement à quel point une adolescente ne peut pas résister à ce type de proposition et à quel point elle est fragilisée et sans défense face aux potentiels abus qui vont suivre.



Car bien sûr la suite du roman sera beaucoup moins drôle et l'ambiance au fil des pages va devenir glaçante, le titre original en anglais "Meat market" est d'ailleurs beaucoup plus explicite. On ne peut qu'être horrifiée par la vie qui va peu à peu être imposée à Jana, les couturiers qui considèrent les mannequins comme des porte-manteaux pour leurs créations et les traitent comme des objets, l'épuisement dû au rythme infernal, aux voyages et au décalage horaire, ces très jeunes filles abandonnées seules dans des villes et des pays inconnus et passant du confort absolu des défilés à des appartements miteux où elles doivent se débrouiller jusqu'au lendemain sans aucun adulte dans les parages. Et bien sûr pour tenir, les médicaments, somnifères et anxiolytiques qui semblent circuler librement et faire partie du job. Fashion Victime nous emporte ainsi dans un tourbillon d'émotions, on est horrifiés pour Jana, on a envie que ça s'arrête et en même temps on comprend sa volonté de tenir le coup et de continuer ce métier maintenant que la réussite est là. J'ai vraiment été révoltée par certains passages, tous ces adultes beaucoup plus âgés que les jeunes filles dont ils sont censés être responsables et dont pas un ne pense à veiller sur elles et à s'assurer de la manière dont elles tiennent le coup et la pression.



Paradoxalement j'ai trouvé que la partie mise en avant sur la couverture (#Metoo dans le monde de la mode) n'était franchement pas la plus intéressante et ai un peu regretté qu'une bonne partie de la fin du roman soit consacrée au combat que vont mener Jana et ses amis contre un photographe coupable d'abus sur plusieurs mannequins. Bien entendu cela doit aussi faire partie des travers à dénoncer quant au monde de la mode mais ce n'est finalement qu'une partie du problème avec les drogues, l'obsession de la minceur conduisant à fragiliser complètement les jeunes filles, la manière dont elles sont exploitées et mal traitées. Le fait que le roman se focalise sur ce seul thème des abus sexuels m'a paru un peu réducteur, surtout que l'on bascule dans une fin menée un peu rapidement et pas très réaliste, on sent bien que l'auteur a voulu terminer sur une note optimiste, pourquoi pas mais cela affaiblit un peu le propos.



Malgré ce léger bémol, Fashion Victim est un roman à lire et à faire lire : loin de tout côté moralisateur, l'auteur réussit à nous faire voir à la fois tout le glamour du monde de la mode et tous ses aspects sordides et à nous montrer à quel point les uns et les autres sont liés et comment il suffirait peut être de pas grand chose pour que cela change. On voit qu'elle connaît bien son sujet et tout sonne juste avec en prime des pages très drôles, de beaux personnages et un vrai suspens qui m'a empêché de lâcher ce livre avant d'arriver au bout tellement j'espérais que Jana s'en sorte sans dommage. A recommander !

Le Clarity Centre, c’est un centre de désintoxication de luxe pour les accros en tout genre. Il est situé sur une île déserte et accueille des privilégies venus du monde entier pour se faire soigner. Lexi, notre protagoniste, est accro à la drogue, tout comme Saif, un autre pensionnaire richissime. La drogue de Ruby, c’est la nourriture, quant à Kendall, sa drogue, c’est au contraire d’avoir le ventre vide. La drogue du jeune Brady reste à ce jour un grand mystère, qu’aimerais bien percer Lexi. Autant de pensionnaires qui vont devoir cohabiter tout en tentant de soigner leurs maux.



J’ai vraiment beaucoup aimé découvrir cette histoire. C’est un roman à destination des jeunes adultes, qui dégage beaucoup de maturité. L’auteur traite des addictions, un sujet dans l’ère du temps, qui atteint en moyenne beaucoup plus la cible qu’elle cherche à viser : les grands adolescents et jeunes adultes. Drogues, anorexie, boulimie… autant d’addictions qui peuvent détruire des vies entières. Mais chaque addiction peut se soigner, c’est ce que cherche à nous démontrer l’auteure. Pour se faire, il faudra être vaillant, tenace et courageux, il faudra se combattre soi-même avant d’arriver à combattre son addiction.



Le style d’écriture est addictif, on se laisse happer autant par l’histoire que par les protagonistes. J’ai réussi à me projeter sur cette île déserte aux côtés des pensionnaires et à entrer véritablement dans l’histoire avec eux, et ça, c’est grâce au remarquable travail d’écriture de Juno Dawson. Elle arrive à alterner des scènes d’actions avec des scènes plus douces et à incorporer dans son récit un grand nombre de mystères, qui donnent du piquant à l’histoire. Tout est bien dosé, pour le plus grand plaisir des lecteurs !



Un roman addictif et moderne, qui délivre un message d’espoir pour toutes les personnes atteintes d’addiction en tout genre. J’ai vraiment bien aimé, et je le recommande !
Lien : https://analire.wordpress.co..

J'ai entendu parler de ce roman il y a un moment et je me l'étais procuré. J'ai enfin franchi le pas en le sortant de ma pile à lire et je ne le regrette pas.



C'est un bon roman contemporain qui s'adresse aux adolescents et met en avant le monde du mannequinat.



L'autrice aborde des thèmes forts sur les conditions dans lesquelles travaillent les mannequins ainsi que tout ce qui est lié à l'alimentation et au stress dans ce domaine.



Jana, le personnage principal est décrit de manière complète et évolue au fil de l'intrigue et des situations qui lui arrivent jusqu'à devenir une femme forte qui ne se laissera plus marcher sur les pieds.



J'ai beaucoup aimé la double temporalité qui est proposée dans ce récit. En effet, vous suivrez le récit de Jana mais entre certains chapitres, vous aurez des parties d'interviews de Jana après toutes ses péripéties.



La plume de l'autrice est prenante et bien détaillée, elle vous plonge directement dans l'histoire.



Cependant, je trouve que certains sujets ont été uniquement survolés, ils auraient pu être abordés plus en profondeur et auraient amené un plus au récit.



Je n'ai pas vu passer les 517 pages de ce roman. Les chapitres sont de taille moyenne (environ une dizaine de pages). Le style d'écriture est assez grand et bien aéré.



Pour le prix, vous pouvez vous procurer ce livre pour 18,90 euros ou pour 30,10 francs.



Si vous cherchez un roman poignant dans le style young adult et que vous vous intéressez au mannequinat, je vous recommande cette lecture.



Ce roman m'a beaucoup touché et je l'ai dévoré mais je regrette que des thèmes n'aient pas été plus élargis. J'attribue donc la note de 8 sur 10 à ce livre.
Lien : http://devoreusedelivres.ekl..

Seconde parution du nouveau label Calix, je n’ai pu résister à l’appel tant par la beauté du livre que par son résumé des plus alléchant me concernant. En effet, coven et ésotérisme ont plus que raisonné en moi et j’étais impatient de découvrir l’œuvre de Juno Dawson qui s’est avérée être des plus plaisante mais bien loin de ce à quoi je m’étais attendu.



Il fait dire que le style et la plume de l’auteure sont des plus modernes et actuelles et il est vrai que cela m’a quelque peu dérouté en début d’ouvrage. J’ai eu l’impression de faire face à un version des temps moderne de Charmed – que j’adore voir et revoir – et j’avoue ne pas avoir été sensible ni des plus convaincu par tant de modernisme. Pour autant et malgré ce décalage, l’image de sorcière reste des plus fidèle à celle que l’on connaît et la romancière l’actualité avec réussite et efficacité. Sans être des plus alambiquée, sa plume n’en est pas moins dynamique et des plus rythmée même si j’aurais apprécié une approche un brin plus ésotérique que celle réalisée par Juno Dawson. Une approche qui se révèle et décolle davantage dans les dernières pages qui m’ont laissé sans voix et plus que tenté par la découverte du second volet. Il faut dire qu’avec un tel cliffhanger il est difficile de résister à l’appel.



D’autant plus que The Royal Coven se qualifierait aisément de roman fédérateur tant l’auteure dévoile un galerie de portraits des plus variée et inclusive et même si parfois cela frôle l’un peu trop, j’ai apprécié ce panel de minorités dévoilées. Néanmoins et malgré une prise de position engageante et louables, il est vrai que beaucoup m’ont semblé des plus stéréotypés et, ainsi, esquissés à l’aide de parfois grossiers clichés m’ayant empêché toute sensibilité ou attachement envers l’une ou l’un des membres de ce cercle de soeurcières. Un cercle qui renferme d’ailleurs bien des secrets et autres rancœurs que j’ai apprécié découvrir et me rassasier et qui m’auront offert un sympathique moment de lecture.



C’est pourquoi et quand bien même je ne pense pas faire partie du lectorat visé, j’ai globalement apprécié mon aventure même si j’aurais apprécié une approche et un développement ésotérique plus approfondi. L’auteure se focalise davantage sur la représentation apportée par les nombreux personnages de ce premier chapitre et seuls les derniers chapitres ont raviver mon intérêt.
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J'ai un bon rythme de lecture dernièrement et c'est pour le coup aussi l'occasion de sortir des bouquins qui attendent dans ma pile à lire depuis longtemps ! J'avais envie de sujets forts, j'avais envie de me plonger dans quelque chose d'addictif et j'ai finalement décidé de sortir "CLEAN".



Il m'a été compliqué au début de rentrer dans l'histoire. Les 100 premières pages ont été difficiles, j'avais du mal avec notre héroïne Lexi qui est une gamine de 17 ans pourrie gâtée qui chouine quand elle n'a pas ce qu'elle veut et qui mets un point d'honneur à gâcher sa vie en la brûlant par les deux bouts. Et puis passer ce cap, je ne pouvais plus le lâcher. J'étais charmée par l'intrigue, charmée par ce combat intérieur que nous propose l'auteure. C'était génial ! J'ai passé un super moment de lecture.





J'étais tout de suite très intriguée par le thème des addictions qui est mit en avant dans ce récit. Pas seulement celle des drogues à ma grande surprise mais aussi celle des addictions à la nourriture, au sexe et à l'alcool. C'était hyper intéressant de se plonger dans leur quotidien et les suivre à travers les étapes de leur guérison. C'était bien fait, on ne nous épargne aucun détail, on constate les dégâts.



Je me suis faite la réflexion que c'était tout de même un peu dommage que le centre dans lequel ils sont admis soit aussi luxueux. J'avais l'impression qu'ils étaient en vacances et non pas en désintox. Ça donnait davantage envie d'y aller pour profiter des services et non pas un réel centre ou ils accueillent des gens malades. Après je n'ai jamais connu ce genre de centre, mais j'avais l'impression d'être très loin de ce que cet endroit est en réalité.





Ça se lit très vite. C'est très addictif. On a droit à des passages où elle nous raconte comment était sa vie avant d'arriver dans le centre, comment elle en est venue à être totalement dépendante et ça nous aide au fur et à mesure à s'attacher a Lexi qui change et évolue au fil des chapitres. Je vous le recommande car j'ai vraiment aimé ma lecture, les personnages sont tous très différents et tous très interessants !


Lien : http://www.booksandrap.wordp..

Un vrai coup de cœur !



Ce livre traîne dans ma PAL depuis plusieurs mois et j'avoue que j'avais un peu peur de plonger dans cette histoire; peur des clichés, peur de la romance à outrance, peur que ce livre soit trop jeunesse... Une peur qui a vite été balayé par cette lecture, car une fois commencé, je n'ai pas pu lâcher ce roman !



Très vite l'auteur nous dresse un portrait sans concession de la dépendance sous toutes ses formes. Lexi est l'ombre d'elle même et l'auteur ne tente pas d'enjoliver son sevrage, c'est avec des mots justes et des paragraphes forts qu'il fait toute la lumière sur ces moments loin d'être glorieux.



Lexi est juste, touchante, et même drôle. C'est un personnage réaliste, qui a su me convaincre de son bien fondé. Un personnage que j'ai apprécié, un personnage que j'ai aimé, autant qu'une vieille amie...



Les autres pensionnaires ne sont pas en reste, avec leurs lots d’addictions, leurs histoires personnelles et la manière dont l'auteur prends le temps de poser chacun de ses personnages afin de les laisser s’épanouir, se tromper et grandir.

Mention spécial pour Saif, clairement son histoire et le fait que l'auteur ait choisit de l'intégrer au roman est une réussite, je ne m'y attendais pas et cela montre combien cette histoire est réaliste.



L'écriture est fluide, la romance discrète, le rythme agréable. J'ai aimé que l'auteur ne rende pas ce sevrage tout rose, j'ai aimé qu'il y ai une part d'échec, car cela colle avec le réalisme de ce roman. Et finalement bien que discrète, j'ai aimé cette romance, toute en tendresse, doutes et acceptation de soi.



En bref, ce roman est un vrai coup de cœur, qui n'a clairement pas la visibilité qu'il mérite, car je pense que tous le monde devrait plonger dans cette histoire, afin d'avoir une vision de la dépendance et peut-être pouvoir trouver le courage de dire : je suis dépendant, car ne le sommes nous pas tous dans le fond ?



Bonne lecture à tous.

Fliss et sa mère emménagent chez sa grand-mère dans une petite ville perdue au Pays de Galles. Ce déracinement doit permettre à sa mère en rémission de se remettre sur pied dans un environnement calme et moins polluer que Londres.

Entre Fliss et sa grand-mère Margot se n'est pas le grand amour mais elles n'ont pas le choix, elles doivent cohabiter ensemble.

Fliss met la main sur le journal intime de sa grand-mère et pense qu'en le lisant elle pourra déterrer des secrets sur cette dernière. Nous faisons alors un bon dans le passé, pendant la Seconde Guerre Mondiale, et la vie de Margot adolescente. Mais comment cette adolescente pleine de vie et humain à pu changer à ce point ?



J'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire mais dès que le récit entre dans le passé de Margot, je me suis laissée happer par son histoire. Même s'il y a quelques longueurs à mon goût, ce fut une bonne lecture.

Je ressors de cette lecture complètement chamboulée. Difficile de mettre des mots sur une lecture aussi puissante ! Bien évidemment, on s'imagine que le monde de la mode ne doit pas toujours être tout rose, mais ce récit nous fait vraiment prendre conscience de ce qui s'y passe réellement. L'histoire est fictive mais s'inspire de nombreux témoignages de mannequins, agents, recruteurs, photographes etc.



On suit Jana dans sa nouvelle vie. A 16 ans, elle se fait repérer par un chasseur de tête lors d'une sortie scolaire dans un parc d'attraction. Très mince, très grande et avec un visage androgyne, elle se fait très vite une place dans une grande agence de mannequinat. Après quelques défilés et shootings, elle devient très riche et célèbre et son quotidien change du tout au tout. Malheureusement, pour tenir ce rythme effrénée, elle va commencer à prendre des médicaments et découvrir les côtés sombres du mannequinat.



J'aime tellement lire des romans qui dénoncent sans tabou et celui-là est vraiment renversant. Juno Dawson parle d'anorexie, de drogues, d'abus sexuel... Elle nous montre la réalité qu'on nous cache mais qu'au fond tout le monde sait. Elle nous révèle tout du monde de la mode avec une fiction qui nous tient en haleine. C'est un livre qu'il faut lire ! Il y a des scènes difficiles mais essentielles pour bien comprendre à quel point cette industrie est dure. Même si l'on est pas très attiré par le domaine de la mode, ce roman est très addictif.



Je me suis énormément attachée à Jana. On la voit passer d'une adolescente lambda à une star des podiums et on ressent toutes ses angoisses et ses remords.



C'est un roman puissant que je recommande aux ados mais aussi aux adultes. Il véhicule beaucoup de messages forts. Une grosse claque ! Un gros coup de cœur !

Il se dégage beaucoup de force, de maturité et d’émotion de Clean. Le roman donne à voir la vilenie du monde des adolescents qui grandissent dans un environnement trop permissif, où les figures parentales ne sont pas toujours présentes, ces enfants livrés à eux-même et entre les mains desquels on met une carte de crédit. Ils s’adonnent à tous les vices. Le monde de Clean fait écho aussi à notre société qui nous pousse chaque jour vers l’addiction. Juno Dawson décortique, lobotomise cette addiction dans un récit percutant et profond, à travers une plume tranchante. J’ai adoré, à lire d’urgence.
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Au départ j'ai été très intriguée par la couverture de roman que j'ai trouvée très épurée et énigmatique, puis j'ai voulu sortir un peu de ma zone de confort en lisant un livre qui aborde les addictions. Ce n'est pas du tout un sujet qui m'attire habituellement et pourtant je peux déjà vous dévoiler que Clean est un coup de coeur pour moi. Ce roman il faut le faire lire aux jeunes qui arrivent au lycée, il est plein de bon sens et plein de vérités qui ne sont pas simples à entendre.



L'histoire commence avec Lexi qui est à moitié dans les vapes et qui est conduite de force par son frère Nikolai dans un centre de désintoxication. A partir de là on va suivre Lexi tout au long de sa cure avec les différentes phases de sevrage, d'acceptation, de doute, de douleurs,.. . Lexi est une jeune fille de 17 ans issus d'une famille de milliardaires. Avec son frère, ils habitent une suite dans l'un des nombreux hôtels de leur père. Au fil des pages nous allons découvrir comment Lexi va devenir dépendante aux opiacés et ce qui va l’amener dans ce fameux centre. Lexi est clairement dans le déni complet en arrivant, elle pourrait vite devenir insupportable comme héroïne et pourtant on finit pas s'y attacher.



Nous allons rencontrer différents personnages qui sont également en cure pour d'autres types de dépendances. Ils sont tous chapeautés par le Dr Goldstein que j'ai beaucoup aimé, c'est un homme malin et à l'écoute.



Ce qui m'a plu dans ce livre c'est que l'on ne nous épargne pas, Juno Dawson nous montre clairement les étapes de la désintoxication et tous les maux qui l'accompagne. J'ai aimé l'entente entre les jeunes du centre, ici nous avons un beau panel des addictions existantes, et malgré leur différences, ils sont unis par la démarche de s'en sortir. Cependant l'auteur va nous montrer également la difficulté d'affronter les tentations une fois de retour dans leur cadre habituel.



C'est un roman qui n'est pas tout rose puisqu'on y découvre les mauvais côtés des drogues et ce jusque côtoyer la mort. J'ai trouvé très intéressant de lire les réflexions que se fait Lexi tout au long de son parcourt.



L'amour n'étant jamais loin va permettre à l'auteur d'aborder le problème des relations destructrices et aider l'héroïne à faire la part des choses dans ses émotions.



J'ai trouvé ce roman assez complet, avec un message clair. Cette lecture est addictive (sans mauvais jeux de mots) et on ne s’ennuie pas au contraire on s'inquiète et on espère un coin de ciel bleu pour Lexi.



N’hésitez plus, il faut lire ce roman et le faire découvrir aux jeunes.
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Avec l’annonce d’une nouvelle collection dédiée à la fantasy, la tentation est grande d’en profiter pour découvrir une nouvelle plume. Et donc voici comment The Royal Coven de Juno Dawson arriva dans mes lectures. Et je dois avouer que je ne suis pas la cible de ce livre.

Non que j’ai passé un mauvais moment de lecture, au contraire, mais surtout que je ne sais pas où le situer et que, bien qu’il soit signalé comme ayant une suite, j’annonce déjà que je ne la lirai pas.

L’histoire est assez familière à qui a grandi avec Harry Potter : dans le Royaume-Uni de The Royal Coven, les sorciers et les sorcières existent et vivent cachés au milieu des ordinaires (même si à haut niveau, les dirigeants connaissent leurs existences). Quelques années après une guerre intestine entre sorciers, les oracles ont prédit l’arrivée d’une nouvelle menace : l’Enfant impur. Jusqu’où les vétéranes de la guerre iront-elles pour écarter ces menaces ? Et faut-il sacrifier une personne innocente pour le bien commun ou, car elle n’entre pas dans les standards habituels ? Sauf que l’autrice prend le contrepied de J.K.Rowling et de ses positions politiques réactionnaires les plus récentes. Les sorciers et les sorcières de son œuvre s’organisent respectivement en cabales et en cercles, plus ou moins importants et plus ou moins chapeautés par le cercle officiel du gouvernement local. La politique de l’un à l’autre varie, mais les sorcières ne vivent pas complètement à l’écart des ordinaires. Souvent, elles ont même un travail classique (vétérinaire, avocate, infirmière à domicile…) et leurs enfants, magiques ou non, ne vont pas dans une école spécialisée. Les talents sont évalués avec une précision administrative suivant leur catégorie et leur niveau. L’univers du roman est donc à la fois familier, riche et intéressant.

L’histoire en revanche semble bancale : les personnages sont des femmes adultes entre 35 et 45 ans qui ont déjà vécu une guerre et en portent les traces, mais le récit est écrit à la façon d’un roman jeunesse ou young adult (ce qui est correspond d’ailleurs à la majorité des autres titres de Juno Dawson) et certains passages plus « adultes » arrivent alors comme un cheveu sur la soupe. Près de la moitié du livre est consacrée à la mise en place des différents personnages, et quand l’action commence enfin, c’est-à-dire quand le secret de la personne innocente est dévoilé, tout va très vite, part dans tous les sens et se termine de façon assez confuse. Ce que me frustre particulièrement, car je dois reconnaître que Juno Dawson écrit bien et que certains passages du livre ne manquent ni de passion ni de chaleur. Peut-être aurait-elle bénéficié d’une relecture extérieure supplémentaire pour élaguer les fausses pistes et éviter que son intrigue se dilue un peu trop ?






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Très chère Lexi, je me permets de t'écrire car tu utilises toi aussi ce type de format, j'espère que tu vas bien ! Je te laisse avec mon avis sur ton histoire, en espérant qu'il te plaise :



Clean, ce n'est pas un roman facile à lire. On y parle addictions, drogues et sevrage. Le récit est même très descriptif par moments. Les sujets sensibles quant à eux, sont vraiment bien abordés. L'autrice joue avec les mots d'une finesse... C'est magnifique.



On se retrouve plongé au sein du Clarity centre, avec Lexi, une ado dépendante de la drogue dure. Elle y est afin de suivre une désintoxication forcée, ayant failli y passer.



On nous fait comprendre que toutes les addictions, que ce soit la nourriture, le sexe, la drogue... découlent de la même chose : le manque. Celui qui creuse jusqu'à l'intérieur de nos os, qui nous donne envie de mourir si on n'assouvit pas les besoins dont dépend notre corps.



J'ai littéralement dévoré ces pages, elles ont glissé toutes seules, sans me forcer. Juno Dawson a une plume tellement agréable, elle nous fait passer des rires aux larmes. Lexi a beau être une ado détestable (l'incarnation même de l'adolescente riche de 17ans) on s'y attache énormément.



Ce que j'ai vraiment apprécié, c'est que l'on suit tous les jeunes du centre, on n'a pas leurs points de vue, mais leurs histoires nous sont données. Et elles sont toutes aussi différentes et touchantes les unes que les autres.



Clean c'est un récit frappant qui nous donnes des détails plus que réaliste sur des addictions qui tuent à petit feu. Un vrai coup de cœur que je ne peux que vous recommander.



J'espère que vous l'aimerez,

Avec tout mon amour Loéva

Jana est l'héroïne de cette histoire. C'est une jeune femme qui est repérée, dans une fête foraine, par un dénicheur de mannequins. À partir de ce moment-là, nous suivons ses débuts dans le mannequinat et son quotidien qui s'en trouve bouleversé. Nous découvrons par son histoire, le côté attrayant de ce métier : la gloire, le sentiment d'exaltation, l'argent. Mais nous découvrons surtout tous les travers du mannequinat. Les rencontres malheureuses, les dérives, les conditions de travail et de vie très difficiles. Nous assistons, en tant que lecteur, à la dégringolade du personnage principal Jana qui s'abîme la santé et le moral.



Grâce à ce livre, nous découvrons une autre image de la mode que nous ne connaissons pas forcément quand nous n'appartenons pas à ce milieu. L'image un peu tronquée qui nous décrit la mode comme un monde de paillettes et de beauté, ce livre lui le présente tel qu'il peut-être réellement : moche. Paradoxal, non ?



J'ai beaucoup aimé ce livre. Je le trouve informatif comme il le faut. Engagé, intéressant et distrayant également. Et j'ai aussi apprécié suivre Jana, qui est réalistement décrite avec ses qualités, ses défauts, ses choix et ses sentiments.

Je vous conseille vraiment ce roman pour toutes ces raisons, et cela, sans hésiter une seule seconde =).