Citations de Kalypso Caldin (230)
Quand les fantômes du passé ressurgissent, ils laissent une foutue empreinte indélébile dans le présent. Difficile de composer avec, de faire comme s'ils ne nous saignaient pas à blanc.
J'aime cette nana, son originalité, son énergie, sa bonté. Elle est celle pour qui je me lève chaque matin, celle à qui je veux plaire quand je choisis mes fringues. Celle qui envahit mes cauchemars pour les transformer en rêves. Mon ancre. Ma lumière.
Quand il me fixe du regard, il m'entraîne dans une chute à la fois délicieuse et terrifiante.
Je le veux, lui. Son côté sombre, sa lumière, ses peurs, sa colère, ses regrets. Sans aucun filtre. Sans aucune retenue.
Elle est descendue de l’Olympe pour me poignarder le coeur.
Les rêves s'estompent ; les objectifs, eux, repoussent nos limites.
Il existe des rencontres qui bouleversent une vie. Parfois, elles sont fugaces, mais plus poignantes d'intensité que mille années. Elles s'imposent à nous avec violence ou douceur, elles marquent au fer rouge.
Oui : comme Hadès, il errait seul dans les profondeurs des enfers.
Et, désormais, c'est ensemble que nous avançons dans son monde devenu le mien.
- Merci de me faire une place dans ta vie, poursuit-elle. De me donner une si grande importance, de m'offrir... tout ça.
C’est important de connaître les démons qui hantent les gens qu’on aime, répliqué-je. Comment les aider à les exterminer, sinon ?
Il n'y a pas de gestes plus beaux que ceux faits par amour. Même s'ils nous détruisent.
- Tu crois que les actes violents commis par amour peuvent être pardonnés ?
-L'amour, il n'y a que ça de vrai. Quand on se rend compte qu'on perd le contrôle, qu'on tombe dans le vide, mais que c'était ce qu'on attendait depuis toujours.
Du coup, je sors un livre. Marrant comme les mots ont ce pouvoir transporter l'âme hors de la réalité... J'ai toujours aimé lire, mais depuis mon hospitalisation cette passion s'est transformée en moyen de survie. Elle m'empêche de m'enfoncer dans les méandres de mes pensées.
La peur n’évite pas le danger, Ash Devon.
Les bras d’Ash m’entourent, telles des barrières empêchant la réalité de se fracasser contre mon âme.
- Pourquoi tu t'es enfui à l'hippodrome, il y a quelques jours ?
- Ma mère m'a envoyé une lettre. J'ai fait l'erreur de l'ouvrir et de faire face à mon passé.
- J'aimerais te dire de tourner la page, mais il se trouve que je suis incapable de suivre mon propre conseil. La vie est merdique, Boucle d'or, mais je pense que, malgré tous les drames qui nous arrivent, ce qui nous permet de tenir, ce sont les petits moments de bonheur qu'on arrive à attraper.
Adam passa une main dans ses cheveux blonds, puis soupira :
-Bon, Kendra, tu me sauves. Laisse-moi m’occuper de ta pub, d’accord ? D’ici une semaine, tout le monde connaîtra ton nom. Enfin, tout le monde au lycée. Je ne suis pas Dieu, non plus. Du coup, il me faut plus d’infos. Parle-moi de ton don. De quoi es-tu capable ?
Mon « don », parlons-en de celui-là. Il existait quelques avantages à contrôler l’Éther, contre un million d’inconvénients. Dans le genre positif, mes proches ne me quittait pas après la mort. Grâce à eux, je ne pétais pas les plombs quand me vie virait au cauchemar. Ce qui arrivait régulièrement. L’Éther, nommé aussi « le cinquième élément », regroupait le monde invisible dans sa globalité, auras et fantômes compris. Véritable réceptacle humain, je possédais le pouvoir de le voir et le sentir.
-Je peux lire les auras des gens, ce qui me révèle leurs émotions cachées et d’autres choses plus… sombres parfois.
- Tu ne le feras pas, affirmai-je. Tu ne me tueras as, je le sais. Tu ne peux pas nier qu'il y a un truc entre nous.
Par là, j'entendais une connexion. Pas une attirance. Mais je n'eus pas le temps d revenir sur mes paroles : déjà, Zel me libérait et quittait mon immeuble.
Ou, plus exactement, me fuyait.
Tu mérites ce qu’il y a de mieux, et que les damnés m’en soient témoins…. je ne veux plus jamais me tenir loin de toi. Tu ignores comment je me suis senti quand tu as disparu. Ce vide qui m’a bousillé les tripes, cette angoisse qui m’empêchait de dormir à l’idée de ne plus jamais te revoir. Tu es la meilleure chose qui me soit arrivée.