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Citations de Karel Schoeman (46)


De nouveau retentit la marche solennelle, exécutée cette fois par les instruments à cordes tandis que le piano poursuivait, léger, ludique, presque insouciant. Il en conclut que c'était le caractère inéluctable de la marche qui suscitait ce sentiment de menace ; une mélodie que rien ne pouvait arrêter, dont rien ne pouvait empêcher le cours.
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Il observa la jeune fille assise près de lui, son profil volontaire, sa main levée dans son gant blanc et son collier qui scintillait au soleil, et s'aperçut soudain que ces petites pierres si parfaitement alignées étaient des diamants. Elle venait d'un autre monde que le sien, u n monde dans lequel richesse et privilèges allaient de soi ; qu'ils fussent assis ensemble ce soir-là à l'arrière de la Rolls était un pur hasard. Il contempla par la vitre les ondulations des champs dont la couleur vert tendre se voilait peu à peu, les arbres dont l'ombre s'allongeait.
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Vous devez penser que nous sommes tous un peu zinzin, avec nos jardins, notre cricket et nos thés de cinq heures - en réalité un repas totalement ridicule, tout à fait superflu.
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Il s’arrêta devant les grandes fenêtres et contempla le jardin verdoyant à l’arrière du Bâtiment. Le calme de ces jardins à l’ancienne le frappa.
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Nous sommes tous en train de mourir, si vous y réfléchissez bien, monsieur Versluis ; mais il y a différentes cadences, vous avez sans doute assez vécu et connaissez sans doute la réalité du monde pour le savoir.
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Quel genre de pays à demi civilisé était-ce, se demanda-t-il indigné, où il y avait des chiens crevés au coin des rues et où un homme pouvait en agresser un autre devant des passants qui riaient ?
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Il n'y a pas de guide, mais il n'y a pas non plus de route, es repères s'identifient eux-mêmes et déterminent eux-mêmes leurs valeurs ; aucun autre voyageur n'est encore venu jusqu'ici découvrir, observer et nommer, dans cet espace, chaque expédition est inévitablement la première. Ne pose pas de question, n'attends rien, n'espère rien, ne bouge pas de là où tu es, la réponse sera donnée sans qu'il soit besoin de formuler la question inexprimée. N'essaie pas de comprendre, car comprendre est impossible et l'acceptation est la seule réaction permise, immobile face à l'immobilité et silencieux face au silence, soudain le vide du ciel, de la lumière, et de l'espace rayonne de splendeur.
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Un pays vaste et plat, un pays de pierres, d’arbustes et d’herbe brûlée par le gel
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Des questions, des rêveries, des souvenirs inutiles et douloureux
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Versluis pensait qu’il avait trouvé en Afrique le même genre de vie que celle qu’il avait abandonné en Europe. C’en était en tout cas une assez bonne imitation aux confins de la terre.
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accepter l'idée qu'on va mourir, cela implique une lutte, parfois même une lutte qui dure toute la vie
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une étendue vide qui attendait que quelque chose arrive » et « dont le vide contenait une immense promesse, et dont l’obscurité était chargée de mystère.
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J'ai trop de souvenir. Toute ma vie, j'ai eu trop d'occasions de regarder, d'écouter, de voir, d'entendre et de me souvenir. Je n'ai pas fait exprès d'emmagasiner toutes ces connaissance et je n'ai pas demandé à les retenir mais aujourd'hui que me voici arrivée au soir de ma vie, je considère toute cette sagesse et je me rends soudain compte qu'elle est loin d'être vaine.
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On était absorbé par le vide, étreint par le silence, qui n'étaient plus des étendues étrangères regardées de loin sans comprendre, la terre inconnue devenait familière et celui qui la traversait ne pouvait même plus se rappeler qu'autrefois il avait pensé aller plus loin. A mi-chemin sur la route on découvrait que le voyage était achevé, qu'on était arrivé à destination.
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Parfois on a conscience que de ce que l'on perd, de la vie qui s'écoule comme le sable dans un sablier.
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On a trop peur en général n'est-ce pas ? Trop peur de faire un geste, de tendre la main, de dire les mots justes; on se tait et il est trop tard, et tout ce qu'on garde, ce sont ses remords et ses reproches.
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Nous n'avons pas encore décidé ce que nous voulons être, où nous voulons aller. Nous nous accrochons encore à ce que nous avons et nous avons encore trop peur de l'abandonner, même si cela est superflu depuis une éternité.
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"Le seul problème c'est que ce pays ne s'est pas montre particulièrement réceptif à Mozart" (...)
"Quelle importance ? Le pays se développe, et il doit décider seul ce qu'il peut utiliser, ce dont il a besoin - il prend ou il rejette et tout ce que nous pouvons faire c'est y contribuer. Cela n'a pas d'importance"
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J'ai lu le livre en néerlandais; je traduis:

Les gens d'ici le fatiguaient; avec leur hospitalité exagérée, leur intrusion, leur curiosité et leurs tentatives non réfléchies à l'intimité, leur besoin de confirmation: les distances ici devaient être sans limite, la chaleur la plus épuisante, la sécheresse la plus torride.
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Le passé est un autre pays: où est la route qui y mène ?
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