Citations de Karen Marie Moning (887)
C'est la peur, et non les faits, qui te limite.
La Bête brisera ses chaînes et ravagera la Terre.
Elle ne peut être détruite. Elle ne peut être blessée. Tel un arbre malsain, elle émettra de nouvelles feuilles.
Elle doit être tissée. (Emmurée ? Enfermée ?) Issues des plus puissantes lignées, deux viendront : si l’une meurt jeune, l’autre espère la mort et la recherche.
Les joyaux des falaises glacées déposés à l’est, à l’ouest, au nord et au sud fondront les trois visages en un.
Cinq de la barrière secrète chanteront quand les joyaux seront déposés, et l’un épuré par le feu (brûlé sur le bûcher ?) la renverra là d’où elle s’est échappée. Si celui qui est habité… possédé (pas sûre du mot… transformé ?) la scelle au cœur des ténèbres, elle sommeillera avec un œil ouvert
Entre l’idée et la réalité.
Entre l’élan et l’acte.
S’abat l’Ombre.
Tu souhaites me connaitre?
Pose-toi comme étant le centre d'un de tes kaléidoscopes, et saisie le temps en tant que fragment coloré sortant de toi comme une multitude de dimensions qui augmentent constamment a l'extérieur tout en grandissant toujours, en constante évolution, infinie.
Regarde ce que tu peux choisir et augmenter ces dimensions infinies et cela, avec chaque choix, ces dimensions s'élargissent et se décalent encore.
Un infini exceptionnellement composé.
Comprend qu'il n'y a aucune chose comme la réalité: Le faux Dieu que votre race adore avec un tel dévouement aveugle.
La réalité implique un possible simple.
Tu m'accuses d'illusion.
Toi! avec ta construction absurde du temps linéaire.
Tu t'habille toi même d'une prison de montres, de réveils, de calendrier.
Tu trembles pour des barres forgées d'heures et de jours, mais tu as verrouillé la porte avec le passé, le présent et le futur.
Les esprits faibles ont besoin de petites grottes.
Tu ne peux regarder fixement le vrai visage du temps plus que tu ne peux voir le mien.
Pour s'appréhender comme étant le centre, pour percevoir simultanément toutes les combinaisons de tout les possibles, tu dois choisir de bouger dans n'importe qu'elle direction.
"Direction" étant une méthode très limitée que d'essayer de donner un concept pour lequel votre race n'a aucun mot.
C'est ce qu'il doit être pour moi.
Mais videmus nunc per spéculum et in aenigmate et la vérité, avant le face-à-face, se manifeste par fragments (hélas, combien illisibles) dans l'erreur du monde, si bien que nous devons en ânonner les signes fidèles, même là où ils nous semblent obscurs et comme le tissu d'une volonté visant exclusivement au mal
L’un de mes profs de psycho affirmait que tous les choix que nous effectuons dans la vie tournent autour de notre désir d’obtenir une seule et même gratification : du sexe.
je ne m'en vais pas, Mac. C'est toi qui me quittes, ma poupée arc en ciel.
Cela vient par flash. Si vite que vous ne voyez pas venir le coup mortel jusqu'à l'instant où, tel Vil Coyote, vous vous faites aplatir façon pancake par Bip-Bip, pris à votre piège trop complexe.
Non pas que je me soucie de mon apparence devant Barrons, mais dans le Sud, les femmes apprennent très jeunes, lorsque le monde s'écroule autour d'elles, à décrocher les rideaux et s'y tailler une robe neuve.
Tu veux connaître la vie, Mac ? C'est simple. Observe les arcs-en-ciel, mon petit. Observe le ciel. Tu y trouveras ce que tu espères. Si tu poursuis le bien dans ce monde, tu l’y trouveras. Si c'est le mal que tu recherches... eh bien, il vaut mieux éviter.
Je continue d'espérer que je vais me réveiller et m'apercevoir que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve.
Alina sera vivante, je n'aurai pas peur du noir, aucun monstre n'arpentera les rues de Dublin. Et je serais libérée de cette effroyable impression que le jour ne se lèvera jamais.
Le bien et le mal, dans leur expression la plus pure, étaient aussi impalpables et éternellement hors de notre portée que n’importe quelle illusion faë. Nous ne pouvions que tendre vers eux, aspirer à eux, en espérant ne pas nous perdre dans les ombres jusqu’à ne plus voir la lumière
-Ce n’est pas un mur. J’essaie simplement de vous aider à maintenir les bonnes distances entre nous. Et je n’ai pas dit que je ne vous aimais pas. « Aimer » est un mot tellement puéril ! Ce sont les gens médiocres qui aiment ceci ou cela. La seule question ayant du sens sur le plan émotionnel est « Pouvez-vous vivre sans ceci ou sans cela ? »
La plupart des gens sont bons et à l’occasion, ils commettent une action qu’ils savent mauvaise. Certains sont mauvais et mènent un combat quotidien pour maîtriser leurs pulsions. D’autres sont corrompus jusqu’à la moelle et s’en moquent éperdument, tant qu’ils ne sont pas pris. Le Mal est d’une tout autre nature, Mac. Le Mal, c’est quelque chose de mauvais qui se croit bon.
Dans un hurlement, je m’accroupis sur le rebord de la falaise en maudissant le jour où je suis venue au monde et en regrettant que ma mère biologique ne m’ait pas noyée à la naissance. La vie est trop dure, trop vaste pour moi. Personne ne m’a jamais dit qu’il y aurait des jours comme celui-ci. Pourquoi m’a-t-on laissée dans une telle ignorance ? Comment a-t-on pu me laisser devenir ainsi – heureuse, rose bonbon, stupide ? La douleur que j’éprouve est pire que tout ce que le Sinsar Dubh m’a fait subir. Au moins, quand le Livre me broie, je sais que ce n’est pas de ma faute.
Ce qui nous définit, ce sont nos actes et nos choix. Ce à quoi nous pouvons résister. Ce pour quoi nous donnerions notre vie.
En arrivant au 735 Monroe Street, Adam s'était attendu que la jeune femme se montre un peu nerveuse.
(...)
Mais rien dans son vaste répertoire d'expériences avec les humains ne l'avait préparé à l'accueil que lui avait réservé Gabrielle O'Callaghan.
Avec un regard horrifié, la petite démone s'était contentée de poser sur le sol les deux valises qu'elle portait et de lui assener en plein visage un coup de poing rageur qui lui avait fait voir trente-six chandelles.
L'instant d'après, la porte lui claquait au nez, le laissant sonné sur le perron la lèvre en sang.
PEUT-IL EXISTER UN SEUL ACTE DE CREATION QUI NE COMMENCE PAS PAR UN ACTE DE DESTRUCTION? LES VILLAGES DECLINENT. LES CITE SE DEVELOPPENT. LES HUMAINS MEURENT. LA VIE JAILLIT DU SOL LA OU ILS GISENT. N'IMPORTE QUEL ACTE DE DESTRUCTION, LORSQUE SUFFISAMMENT DE TEMPS S'EST ECOULE? NE DEVIENT-IL PAS UN ACTE DE CREATION?
Conversation avec le "Sinsar Dubh", page 420
C'est tellement facile de mentir! Et le pire, c'est la façon dont nous nous accrochons à nos mensonges. Nous avons besoin d'illusions pour ne pas avoir à affronter la réalité, à supporter la solitude.
page 146
LE TEMPS EST LE SEUL DIEU VERITABLE. OR JE SUIS L'ETERNITE. PAR CONSEQUENT JE SUIS DIEU.
Il y a une faille dans votre raisonnement. Le temps s'est pas l'éternité. Les temps est "toujours". Passé, présent, futur. il fut une époque, autrefois, où vous n'esxistiez pas. Donc vous n'êtes pas Dieu.
JE CREE. JE DETRUIS.
De façon aussi capricieuse qu'un enfant gâté.