Karen Marie Moning

The dark fever I’d caught that first night I’d set foot in Dublin had turned into a fever of a different kind: a bloodfever—as in I wanted blood, spilled for my sister. Spilled by my hand. That savage Mac inside me still hadn’t found an audible voice, still wasn’t speaking with my tongue, but we spoke the same language, she and I, and agreed on critical things. We would kill my sister’s killer together.

If he’d been any other man and I’d been any other girl, I’d have called the narrowing of his heavy-lidded dark eyes lust. But he was Barrons and I was Mac, and a blossoming of lust was about as likely as orchids blooming in Antarctica.

It’s a strange new world out there and the rules have changed: It’s every princess for herself.

I get off on a man with strong moral fiber. The closest Barrons ever gets to fiber is walking down the cereal aisle at the grocery store.

Barrons was too much a purist for that; his drugs were money, power and control.

Until a short time ago, I'd been a small-town girl with small-town dreams and perfectly content with my lot of life. Then someone had crapped on my world and forced me out of my happy hole.

I love books, by the way way more than movies. Movies tell you what to think. A good book lets you choose a few thoughts for yourself.

- Sautez à cloche-pied.
- Vous m’énervez, grommelai-je en m’exécutant.
- Le secret, pour résister à la Voix, m’expliqua Barrons, c’est de trouver cet endroit en vous que personne ne peut atteindre.
- Vous parlez de la zone sidhe-seer ? Demandai-je tout en sautant sur un pied.
- Non, un autre endroit. Tout le monde l’a. Pas seulement les sidhe-seers. Nous sommes nés seuls et nous mourons seuls. Cet endroit.
- Je ne comprends pas.
- Je sais. C’est pour ça que vous continuez de sautiller.

Son absence était si douloureuse qu'elle en devenait une présence. Le chagrin me réveillait chaque matin sans ménagement, me tenait compagnie toute la journée et se glissait sous mes draps quand je me couchais.

Il vit.
Il respire.
Je le veux. Lui. Toujours.

Il me faut juste encore une minute. Juste encore un sourire...

L'amour est l'amour, et qui peut dire comment le corps suit le cœur ?

Tu as le sang chaud, et le cœur aussi. Tu dois les calmer tous les deux.

Tu rayonnes de force et de détermination, de conviction et de volonté, mais possèdes-tu la sagesse ? Ou bien es-tu gouvernée par un cœur qui s'est naïvement attaché au mauvais homme ?

J'avais cru qu'il tenait tellement à moi qu'il avait accepté de sacrifier sa vie. J'avais idéalisé son comportement et m'étais laissé entraîner dans une rêverie absurde.

Je pense que je vais hurler jusqu'à ce qu'il se lève.

Fragilité, mortalité et Barrons rassemblés dans la même pensée me semblent aussi blasphématoires que traverser le Vatican en abattant les croix à coup de marteau.

Je suis la reine de l'auto-illusion.

Selon elle, les faës étaient responsables de quatre-vingt-dix-neuf pour cent de ses problèmes. Elle assumait le un pour cent restant, mais c'étaient bien les faës qui transformaient sa vie en enfer depuis le début de l'été.

- Tu la préfères à toutes les autres. Pourquoi? Est-ce qu'elle s'accouple mieux?
Cela est absurde.
Je suis une superbe bête.