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Critiques de Karim Lebhour (22)
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Une saison en Ethiopie : Chinafrique, état d'..

Karim et Vincent, les auteurs de ce roman graphique sont des journalistes expatriés en Ethiopie dans les années 2010. A ce moment, l'Éthiopie a pour ambition de devenir un exemple économique en Afrique. Le "développement" est en marche, les constructions de bâtiments, routes et barrage sont partout, avec l'aide financière de la Chine notamment, au détriment de l'avis d'une partie de la population et des tensions inter-ethniques.

Le pouvoir en place limite très fortement la liberté d'expression, utilise le mensonge pour parvenir à ses fins évidemment et sème un climat de terreur dans la population. Cela complexifie évidemment aussi le travail des journalistes sur place.

Le gouvernement a entre autres pour ambition de faire oublier la famine de 1984, dont les images ont marqué de manière durable le monde, ce qui peut expliquer cette frénésie dans sa gestion économique.

Outre une intéressante présentation détaillée du pays, c'est aussi le quotidien de famille d'expatriés que l'on découvre par moment ici.

Vincent et Karim ont quitté l'Éthiopie en 2015, juste avant la guerre, mais il montre de manière intéressante que la tension ne faisait que monter et que l'issue était prévisible.

Lecture très intéressante.

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Une saison en Ethiopie : Chinafrique, état d'..

Karim Lebhour et Vincent Defait étaient correspondants en Ethiopie pour l’AFP et la presse française au milieu des années 2010. Ils racontent leur séjour dans ce pays, décrivant la situation de l’époque, en politique intérieure et extérieure, avec les diverses influences et ingérences étrangères. C’est présenté à la manière de Guy Delisle, intégrant leur situation familiale dans le récit, avec l’humour en moins, mais c’est aussi très édifiant. Le dessin de Leo Trinidad possède cette même sobriété qui reste en retrait derrière les arguments du texte. Ils nous renseignent sur des sujets, des détails géopolitiques qui ne transparaissent généralement pas en France dans les journaux télévisés ni même radiophoniques. Ils mettent en lumière la politique désastreuse des ingérences externes sur le mode de vie, la culture, sur le choix catastrophique des partages ethniques du pouvoir engendrant forcément un jour ou l’autre de terribles violences. Au XXe siècle, les grandes puissances coloniales ont fait le choix de diviser pour mieux régner, pour mieux profiter de leurs richesses, en 2020, rien n’a évolué, et les différentes ethnies continuent de s’entredéchirer pour des différents qu’on leur a imposés artificiellement, et c’est d’ailleurs la principale raison de l'émigration.

Depuis leur séjour, la situation à gravement empiré.

C’est une lecture édifiante et révoltante, à connaître et à faire connaître !

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Jours tranquilles à Gaza

Cet ouvrage est composé de chroniques rédigées de mai 2007 à avril 2010 par Karim Lebhour, journaliste envoyé spécial permanent à Gaza. Les courtes chroniques sont entrecoupées d'informations factuelles améliorant la mise en contexte.



La force de cet ouvrage vient de l'accumulation de ces chroniques, permettant au fur et à mesure de tisser le portrait de la vie dans la bande de Gaza dans les années suivant la deuxième intifada, aidant à comprendre un peu mieux qui est qui parmi les différents groupes armés notamment et qui fait quoi.



Ce qui m'a frappée d'abord, c'est de voir comment, malgré des conditions de vie qui défient l'entendement, la population continue de faire des projets (ouvrir une galerie d'art par exemple). J'ai été surprise de voir le nombre de visiteurs et de résidents étrangers (politiques, humanitaires, journalistes), de voir un astronome palestinien avoir toutes les peines du monde pour partir aux Etas-Unis pour son travail (Israël soumet à autorisation plus qu'exceptionnelle tout habitant souhaitant quitter le territoire par la terre, la mer ou les airs, ces différents espaces étant étroitement surveillés), et revenir à Gaza une fois sa mission terminée - comment trouver la force de retourner dans un lieu dans un état si critique ? J'ai été très impressionnée par le discours de certains habitants élargissant l'angle de vue sur les siècles d'Histoire de cette terre, considérant cette période de souffrance comme une étape qui prendra fin tôt ou tard, même s'ils n'y assistent pas.



L'auteur montre l'apparente absurdité bureaucratique israëlienne qui régit le blocus asphyxiant littéralement la population gazaoui. L'obsession de potentiels terroristes qui transformeraient tout et n'importe quoi en bombe leur font interdire d'entrée en territoire palestinien tout matériel de construction (ciment, brique etc.) - pas simple au vu des destructions régulières commises par Tsahal, le plus souvent en réponse aux roquettes des groupes armés de la bande de Gaza, certes, mais c'est bien là une guerre des nerfs, et inégale. L'auteur précise que la liste des produits interdits évolue régulièrement, créant parfois une grande stupeur - macaronis interdits !?! qui se transforme alors en sacerdoce quand un convoi humanitaire doit défaire toutes ses rations pour les en retirer. Ce qui est considéré comme produits de première nécessité par Israël semble être bien loin de couvrir les besoins réels, d'où un ravitaillement au marché noir par le biais de tunnels de contrebande à la frontière avec l'Egypte (enrichissant certains et appauvrissant encore davantage d'autres), et un renforcement du Hamas, qui trouve de quoi aider la population, alors que le but officiel de l'embargo est de monter les habitants de la bande de Gaza contre le Hamas...

Ceci dit, la pression du Hamas sur la population est également forte (ajout continuel de restrictions en lien principalement avec la religion) et un certain nombre d'hommes et de femmes s'efforcent de lutter contre, d'autres trouvant que ce n'est pas assez se radicalisent encore davantage...



Bref, ouvrage intéressant pour s'y retrouver un peu mieux dans ce nid de vipères, et voir que là où on pourrait ne rencontrer que misère et désespoir, existe encore la combativité.



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Une saison à l'ONU

J'ai bien aimé ce reportage sur l'ONU par un correspondant journaliste Karim Lebhour qui a passé 5 ans au sein de cette institution (2010-2014). Il est vrai que toutes les questions qui fâchent seront posées comme par exemple la réelle utilité de l'ONU...



J'ai trouvé le témoignage fort instructif. Il y a un côté assez pédagogique qu'on remarque à peine car on entre dans les différentes anecdotes. Mention spéciale pour celle du ministre indien des affaires étrangères qui a lu le discours préparé pour son homologue du Portugal sans que lui-même ou les autres membres de l'assemblée ne le remarquent. Il aura fallu quand même plus de 5 minutes...



L'ONU est une gigantesque machine diplomatique qui sera décortiquée. On entre à l'intérieur de ce système avec les crises frappant de fouet certains pays comme l'Irak ou la Syrie. Certains pays africains seront également évoqués.



L'interview avec le Secrétaire Général Ban Ki-Moon est apparue assez stérile à l'image de la langue de bois pratiquée par cette institution qui ne veut fâcher personne, question de diplomatie.



Que dire également de celle donné par un dictateur africain en place depuis 27 ans dans son pays et qui rigole à la question de savoir s'il fera comme Nelson Mandela c'est à dire céder sa place ? A noter qu'il séjourne dans un très beau et luxueux palace new-yorkais alors que son homologue belge profite d'un petit motel alors que le PNB de son pays est 40 fois plus important. J'ai bien aimé ce type d'exemple assez frappant d'une certaine mentalité chez les dictateurs africains. Autre exemple: la minute de silence à l'un des pires dictateurs de la planète à savoir celui de Corée du Nord.



On retiendra que l'ONU n'aime pas trop les leçons de démocratie du monde occidental et que la Chine occupe actuellement le devant de la scène internationale.



Au final, j'ai bien aimé une saison à l'ONU pour sa lisibilité et pour toutes ces pointes d'humour qui en font un moment agréable à la lecture.

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Une saison en Ethiopie : Chinafrique, état d'..

Karim et Vincent sont correspondants de presse en Ethiopie. Souvent ensemble, parfois chacun de leur côté, ils découvrent et explorent un pays en pleine transformation.



De temps en temps, j’aime lire des BD qui se combine au genre documentaire. A travers ce qu’on pourrait qualifier de “chroniques illustrées” j’ai découvert un pays dont j’ignorais absolument tout. Chaque chapitre est l’occasion d’évoquer une des multiples facettes de l’Ethiopie : son économie en plein boom, sa culture, sa politique, les conditions de vie de ses habitants, souvent dans ses aspects les plus polémiques tels que l’oppression politique, la corruption ou encore la restriction de la liberté de la presse.



La BD est très accessible, même pour les néophytes comme moi. Elle est aussi intéressante et instructive car les auteurs abordent de très nombreux sujets. L’ensemble est documenté et présenté de manière très ludique avec un ton parfois humoristique que l’on doit aux deux sympathiques personnages de la BD. J’ai eu plaisir à les suivre dans leurs reportages et rencontres.



J’ai aussi bien aimé les illustrations, sans fioriture, et le choix colorimétrique, dans les tons sable, marron, jaune, blanc…
Lien : https://www.lirado.fr/saison..
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Une saison à l'ONU

C'est une collègue enseignante d'histoire qui m'a conseillé d'acheter cette bande dessinée en corrélation avec le programme de 3e. C'est effectivement un bon moyen de comprendre le fonctionnement de l'ONU, même si les informations sont denses et parfois difficiles à assimiler.

Cette entité diplomatique ("La police n'a pas le droit d'y entrer") qui a été fondée suite à la Seconde Guerre mondiale afin "d'offrir un espace de dialogue pour éviter les conflits entre États" est présentée par thèmes. Cela commence par le Conseil de sécurité, "l'organe le plus important de l'ONU", "le seul à pouvoir autoriser l'emploi de la force au nom du droit international". C'est l'occasion pour l'auteur/narrateur, qui est correspondant de presse, d'évoquer avec humour les limites du système: "Personne n'écoute vraiment les discours", "Il n'y a aucune transparence sur le processus de décision", "chaque diplomate défend l'intérêt national de son pays", ce qui génère des conflits d'opinion, entraîne l'usage abusif du droit de veto et fait de la rédaction d'un simple communiqué "un vrai casse-tête" ("Tout est affaire de nuances. Il faut peser chaque mot.")!



Il faut attendre la moitié du livre pour avoir un schéma concis des fonctions de l'ONU: appeler au dialogue, demander un rapport, sanctionner, envoyer des Casques bleus, autoriser une intervention armée... ou "se cantonner à apporter de l'aide humanitaire". Les fameux Casques bleus emblématiques de l'organisation ne constituent pas une armée dédiée: c'est une contribution des États membres. Les Casques bleus sont mal payés ("A ce prix-là, ils ne sont pas très combatifs"), mal entraînés et mal équipés, mais sans eux, ce serait bien pire.



On apprend ainsi plein de petites choses à partir de situations concrètes (les émeutes de 2011 en Libye, l'insurrection en Syrie, le conflit opposant Irak et Afghanistan, etc.). On découvre également des curiosités, comme la collection d'art qui se trouve au siège de l'ONU, constituée d'une multitude d'objets offerts par les États membres. Enfin, c'est l'occasion d'évoquer la vie à New York ("Une ville dans laquelle je me sens vraiment chez moi"). Il est cependant dommage que tout l'album soit monochrome, entièrement dessiné de ce bleu ciel qui caractérise le logo officiel.



Malgré toutes les aberrations révélées par le journaliste, on comprend que "les processus onusiens permettent d'atténuer l'intensité des conflits et de maintenir un certain degré de contrôle sur les crises internationales". Et puis cette cité dans la cité (7 hectares!) est l'occasion de "rapprocher des gens qui ne seraient jamais parlé"... C'est aussi ça, la diplomatie!
Lien : https://www.takalirsa.fr/une..
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Une saison en Ethiopie : Chinafrique, état d'..

En 2015, Karim et Vincent sont journalistes, ils vont tous les deux se retrouver en Éthiopie pour couvrir l’actualité de ce pays en pleine transformation. L'emplacement stratégique de l'Éthiopie sur la corne de l'Afrique en fait un lieu de commerce important en Afrique, ce qui explique pourquoi de nombreuses puissances internationales, notamment la Chine, y investissent.



L'album offre une exploration intéressante de l'histoire de l'Éthiopie, un pays doté d'une culture riche et diversifiée. Le récit relate les grands changements qui ont eu lieu récemment, y compris les défis tels que l'oppression de certaines communautés, la corruption, la restriction de la liberté de la presse, ainsi que les soulèvements populaires qui ont entraîné de nombreuses pertes humaines.



Cet ouvrage sur l'Éthiopie est à la fois instructif et accessible, permettant aux lecteurs de découvrir ou d'approfondir leurs connaissances sur ce pays. Il devrait certainement intéresser les amateurs de voyages, de géopolitique, d'histoire et de culture africaines.
Lien : https://www.instagram.com/bd..
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Une saison à l'ONU

Karim Lebhour, correspondant à l'ONU pendant 5 ans, nous fait découvrir l'ONU, notamment ses prises de décision (ou non-prises d'ailleurs) lors de crises majeurs (guerre en Lybie, guerre en Syrie, Tibet, Centrafrique…).

Le journaliste va découvrir que l'ONU est une administration lourde et devant faire preuve d'énormément de diplomatie (et de langue de bois essentiellement). Derrière ce portrait de l'institution on découvre de nombreux acteurs de la politique : ambassadeurs, politiciens, dictateurs… mais aussi son fonctionnement : droit de veto, casques bleus… on ne rentre pas dans les détails mais c'est une approche très intéressante et très instructive de connaître cet organisme international qui semble inutile aux premiers abords, mais finalement apporte sa pierre à l'édifice fragile de la paix.

Avec un certain humour, un peu de pédagogie et beaucoup d'anecdotes, Karim Lebhour apporte son témoignage de l'intérieur de cette institution finalement assez opaque.
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Une saison en Ethiopie : Chinafrique, état d'..

La découverte de l'Ethiopie moderne à travers les yeux de deux journalistes vivant dans le pays. C'est géopolitiquement, culturellement et politiquement hyper intéressants.



Les auteurs nous dressent au gré de leurs rencontres et missions journalistiques une cartographie des enjeux éthiopiens à milles lieues des préoccupations occidentales, j'ai aimé l'histoire et la découverte du pays, un éveil aux enjeux qui se jouent dans la corne de l'Afrique avec une touche d'humour.

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Une saison à l'ONU

Voilà un roman graphique comme je les aime : un témoignage, issu de la vie réelle et de fines observations, qui apprend au lecteur les arcanes d'un milieu peu connu.

Dans le cas présent, on part à New-York aux côtés d'un journaliste dépêché par RFI à l'ONU.

Sur un ton sobre et souvent drôle, parfois sous forme de rapport d'étonnement, le témoignage de Karim Lebhour est très riche, parfois dramatique, toujours éclairant.

Je n'ai pas été surprise de découvrir un commentaire de Guy Delisle en dernière de couverture, dont l'oeuvre est parente.

On voit un peu mieux dans quelle difficulté travaillent les représentants de l'ONU, dont les actions peuvent sembler vaines ou trop peu exposées, et pourtant.

A l'issue de cette lecture, le monde de la diplomatie internationale est un peu moins opaque.

A découvrir !
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Une saison à l'ONU

Le lecteur accompagne Karim Lebhour, scénariste de ce roman graphique, lorsqu'il exerce sa fonction de correspondant RFI au siège de l'ONU à New York de 2011 à 2013. Il découvre avec Karim le fonctionnement et les missions de l'organisation internationale. Aude Massot met en valeur cette expérience vécue avec un dessin tout en délicatesse, noir et blanc sur fond bleu ciel (couleur du logo de l'ONU). Un ouvrage de vulgarisation plein d'enseignements et qui se lit avec plaisir.
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Une saison à l'ONU

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Une saison à l'ONU

Je l'ai adoré! C'est vrai que lorsqu'on ne suit pas trop l'actualité et qu'on n'a pas assez de notions historiques, on peut avoir un peu de mal à suivre l'histoire (moi-même étais parfois perdue), mais tout est bien expliqué et j'ai donc appris pleins de choses que j'ignorais concernant la période politique entre 2010 et 2014.



Ce roman graphique n'aborde en plus pas que cela, Karim nous décrit aussi le fonctionnement de l'ONU avec de nombreux détails et pleins d'anecdotes drôles et surprenantes que parfois on se dit bien que ce n'est pas possible que ce soit arrivé au siège de la diplomatie mondiale! Mais oui! On commet tous parfois des erreurs, même les plus haut représentants de pays à l'ONU! Après tout, c'est ce qui nous rend humains, pas vrai?



Bon voilà, si vous décidez de lire ce roman graphique, je vous le recommande vivement! Il est un peu long, mais rapide à lire, après tout il y a plus de dessins que de texte... (moi je l'ai terminé en une journée).



Ce que j'ai le plus aimé c'est qu'il est amusant et sérieux à la fois, donc on apprend beaucoup de choses sans que ça devienne monotone. Les illustrations sont tres belles et le fait qu'elles soient seulement en bleu et blanc (les couleurs de l'ONU) ne m'a pas du tout dérangé.
Lien : https://livremoi.blogspot.co..
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Une saison en Ethiopie : Chinafrique, état d'..

Cet ouvrage, éclairant et très documenté, permet de mieux comprendre la complexité des enjeux régionaux, souvent absents des journaux, alors que la Corne de l'Afrique représente des enjeux stratégiques et humains majeurs. Pour qui est un peu curieux, voici un titre qui mérite largement de s'y intéresser.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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Une saison en Ethiopie : Chinafrique, état d'..

En filigrane, Une Saison en Éthiopie est un hommage à ses honorables correspondants et confrères avec lesquels il a toujours été un plaisir de travailler. Leo Trinidad est au dessin qui a un petit air des Pierrafeu avec carte de presse.
Lien : https://www.ligneclaire.info..
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Une saison en Ethiopie : Chinafrique, état d'..

On apprend au fil des pages plein de petites informations sur l'Ethiopie, sur sa capitale Addis (-Abeba), sur le boom économique que connaît le pays, sur le pouvoir en place et sur sa politique autoritaire, sur l'Administration et ses canaux parfois kafkaïens, sur les problèmes interethniques... On part avec les héros lors de reportages qu'ils font et, avec eux, on part à la rencontre de gens qui ont peur de parler sous peine de représailles.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Une saison à l'ONU

Cette BD vous vous en doutez traite de l'ONU, institution internationale très critiquée. Grâce à cette BD on comprend un peu mieux le fonctionnement de cette grosse (ÉNORME) machine, et on comprend surtout pourquoi son utilité est si contreversée. On se rend compte que finalement la table des négociations est juste un lieu de pouvoir, ou chacun des grands états veut imposer sa vision des choses, au détriment parfois des vies humaines qui sont en jeu pendant les conflits. Je conseille cette BD si le sujet vous intéresse mais que vous n'avez pas envie de lire mille et un article sur le sujet. Mais je déplore quand même le fait que cette BD ne soit pas assez aboutie, on a comme un gout d'inachevé à la fin, on a envie d'en apprendre plus sur la plupart des conflits d'un point de vue "interne". Mais j'imagine que c'est un exercice difficile lorsque l'on réalise un BD destinée au grand public. (Il faut probablement condenser les informations et ne pas trop rentrer dans les détails pour ne pas perdre le lecteur).
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Une saison à l'ONU

Une très belle BD, pleine d'humour qui permet de comprendre facilement le fonctionnement et les enjeux de cette institution.
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Une saison à l'ONU

En conclusion, le spécialiste sera soulagé de trouver dans cette bande dessinée une représentation moins caricaturale que de coutume de l’institution onusienne. Pour cette raison, Une saison à l’ONU pourra être utilement mobilisée dans des enseignements d’introduction aux relations internationales. Quant au profane, il découvrira nombre d’aspects fondamentaux à la compréhension de ce que sont et font les Nations unies au quotidien.
Lien : http://www.laviedesidees.fr/..
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Une saison à l'ONU

Le lecteur n’est jamais perdu grâce à des explications claires et précises mariées à une excellente mise en scène. Les planches monochromes et efficaces, proches des Chroniques de Guy Delisle, ne manquent jamais de transformer les engrenages structurels de l’ONU en jolies métaphores.
Lien : http://www.bodoi.info/une-sa..
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