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Critiques de Karine Lebert (351)
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Ce que Fanny veut...

Je remercie la maison d'édition Presses de la Cité et Babelio pour m'avoir proposé de lire ce livre. L'histoire de "Ce que Fanny veut" se concentre sur la vie de Fanny et son entourage, ses envies, ses doutes. Nous la regardons grandir, évoluer et faire face à ses responsabilités. La lecture m'a été difficile, j'ai eu du mal à suivre et à comprendre le personnage principal. Le style d'écriture n'aide pas à se resituer et je ne me suis pas sentie immergée dans la période Paris du XIXème. J'ai eu du mal à finir le livre du fait d'un manque d'intérêt pour l'histoire et ses personnages...
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Ce que Fanny veut...

Fanny est une jeune fille de Montmartre, belle et fière. Tout ce qu’elle veut, elle l’obtient. Mais elle apprendra vite qu’on ne peut obtenir l’amour de quelqu’un contre sa volonté.



Geoffrey, bellâtre et dandy imbu de lui-même, auquel elle succombera une seule fois, lui tourne le dos dès qu’il a eu ce qu’il désirait. Hélas, cette unique relation charnelle a des répercussions plus graves que ce Fanny espérait.



Un mariage de raison lui donnera deux garçons, mais hélas, rien ne lui suffit et elle étouffe dans cette vie rangée. Elle fera en sorte d’en sortir.



J’ai trouvé Fanny inconstante, égoïste, et naïve. Voilà un personnage féminin qui, vraiment, m’aura déçu. Je n’ai pas aimé son opportunisme, ni son abandon maternel. Je n’ai pas réussi à l’apprécier une minute. Peut-être était-ce le but de l’auteur ?



Les personnages masculins qui gravitent autour de Fanny n’ont, eux non plus, pas grande consistance. Ils ne font que passer, et leurs caractères ne sont pas très clair, tout comme celui de Fanny.



Je dois dire que je n’ai pas réussi à mon plonger dans l’histoire. J’ai vraiment eu l’impression de la frôler, à cause du manque de profondeur, de détails. J’ai trouvé que l’on survolait tous les évènements, pour vite passer de l’un à l’autre, sans vraiment s’arrêter.



Je reste donc sur ma faim, car j’espérais pas mal de ce livre. J’espérais une Fanny piquante, avec plus de réactions énergiques, une histoire mieux cousue, des personnages haut en couleurs.


Lien : http://au-fil-des-pages477.b..
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Ce que Fanny veut...

Lorsque Laetitia, attachée de presse aux Presses de la Cité pour ma chère collection Terres de France, m'a offert ce roman de Karine Lebert lors de ma semaine parisienne, j'ai pleinement apprécié ce cadeau car je savais par avance que j'allais passer un très bon moment avec cette lecture.



Je connais Karine Lebert par son écriture, dense et fluide, des plus agréable et imaginative, pour l'avoir déjà beaucoup appréciée dans "Nina et ses soeurs", "Le secret d'Emma", "Le mystère de Camille" et "Les sortilèges du Tremblay" tous parus chez De Borée une belle maison d'éditions également. Alors ma joie était d'autant plus forte!



Déjà cette couverture, tout ce que j'aime, est très attirante et empreinte de mystères à découvrir. Puis le thème-même de ce roman, l'époque, le lieu où il se déroule, tout me convenait et m'a énormément plu.



A la fin des années 1800, Fanny grandit à Paris, sur la butte Montmartre, dans ce qu'on appelle encore "le Maquis" entre sa mère Abigaëlle, ancienne prostituée, celui qu'elle considère un peu comme son père, Henri, peintre talentueux qui peine à se faire un nom, et Sam, son ami d'enfance qui l'aime en secret. A 16 ans, la jeune et belle Fanny gagne sa vie en posant pour des peintres et en effectuant les menus travaux qu'elle arrive à trouver ici ou là. Sûre d'elle, de sa beauté et de son pouvoir de séduction, Fanny entretient le rêve de sortir de sa modeste condition et de se faire une place dans le grand monde. Elle croit y parvenir lorsqu'elle rencontre Geoffrey d'Albéra, jeune aristocrate arriviste, dont elle s'éprend aussitôt, même si le meilleur ami de celui-ci, le fameux docteur Nathan Destel, la met vivement en garde contre ce dernier, s'octroyant ainsi la vindicte de Fanny. Car la jeune femme est obstinée, ambitieuse et quand elle veut quelque chose, elle fait tout pour l'obtenir..;



Ainsi le destin de Fanny se forge, se construit et se dévoile sous la plume alerte et fertile de Karine Lebert qui ne ménage pas les rebondissements jusqu'à la dernière page, pour notre plus grand plaisir de lecteur! Amoureuse de Geoffrey, de qui elle va tomber enceinte, Fanny va cependant épouser Sam, avec qui elle aura deux fils, avant de s'élever un peu socialement en devenant nourrice chez une famille de la bourgeoisie puis auprès du fils de Nathan et de sa tendre épouse Madeline. Trois hommes, trois destins potentiels pour Fanny qui, malgré (ou grâce à) son caractère bien trempé et affirmé, va commettre bien des erreurs, bien des faux pas, vivre de beaux moments, cependant éphémères, d'autres tragiques avant de trouver enfin sa véritable place. C'est du moins ce qu'on lui souhaite!



Car, en dépit d'un caractère aussi effronté, bien souvent tête à claques, Fanny se révèle attachante au possible. Tendre et douce par moments, terriblement insensible à d'autres, elle sait ce qu'elle veut, où elle veut aller et n'hésite pas à tout mettre en oeuvre pour y parvenir, même si, pour cela, elle doit blesser et piétiner l'amour et l'affection de ses proches.



C'est un destin hors du commun que nous conte Karine Lebert par la seule force de son écriture, nous offrant, en prime, de superbes descriptions de ce Montmartre en devenir, des personnages pittoresques et des portraits finement analysés.



"Ce que Fanny veut", Karine Lebert excelle à nous le dire. Et c'est tant mieux!



Publié dans les lectures de Martine
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Ce que Fanny veut...

Merci à Babélio et aux éditions Presse de la Cité de m'avoir permis de découvrir ce roman dans le cadre d'une masse critique.



Au départ, en lisant les premiers chapitres, j'ai craint que l'histoire ne louche vers Nana et La Lionne du boulevard... Et puis, sans jamais la trouver sympathique, je me suis laisser embarquer par Fanny dans une partie de sa vie parisienne.



Fanny Descoeur est née de père inconnu dans la Maquis, au coeur de la Butte Montmartre, quelques années après la Commune. Sa mère, ancienne prostituée, ne l'a jamais aimée; cet enfant ayant été conçu accidentellement avec un client de passage. La seule affection que Fanny ait jamais reçue venait de Henri, artiste peintre en devenir, qui l'aimera comme sa fille...



Fanny est belle, provocante, ambitieuse et n'a qu'un seul objectif; fuir la misère en fréquentant les hautes sphères sociales de la Ville Lumière.



Dans cette quête que tous qualifient d'irréaliste, se dessine un triangle amoureux... En effet, Fanny, plus déterminée que jamais, se trouvera sur la route de trois hommes très différents et que tout oppose: Sam, l'honnête travailleur maladroit, Nathan, le médecin responsable et Geoffroy, l' aristo charmeur et sans scrupule...



"Ce que Fanny veut..." est un roman distrayant qui vous plongera dans un Paris à l'aube de la Belle époque... Les ambiances, les quartiers, les clivages sociaux décrits par Karine Lebert sont saisissants de vérité. Quant aux personnages, vous ne pouvez que vous accrocher à l'évolution de leur parcours, bouleversé par l'ouragan Fanny...



Un excellent moment de lecture qui me donne envie de découvrir d'autres romans de cet auteur...

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Ce que Fanny veut...

En commençant la lecture de ce livre, je ne sais pas pourquoi mais j'ai tout de suite eu en tête Fanny. J'arrivais à l'imaginer déambulant dans Montmartre et faisant parfois chavirer les cœurs.

Fanny souhaite avant tout améliorer sa vie et ne pas finir comme sa mère, ex-prostituée à la santé. Elle sait qu'elle peut compter sur Henri, le conjoint de celle-ci mais ce n'est pas suffisant. Et ce n'est pas Sam son ami de toujours qui pourra l'aider à avancer dans la bourgeoisie. Il lui faut côtoyer le "beau" monde. Elle sera naïve un temps et puis verra que la vie lui réserve des surprises plus ou moins intéressantes et enrichissantes.

Elle s'intéressera rapidement à Geoffrey d'Albéra pour qui elle pensera avoir des sentiments très forts. Et surtout, elle croit qu'en faisant partie de son cercle celui lui ouvrira des portes...Malheureusement, elle connaîtra des déceptions. Ce n'est pas faute d'avoir été prévenue par Nathan Destel, le médecin de famille.

Ainsi, tout au long de sa vie elle cherchera l'amour par le biais de nouvelles rencontres mais parfois les chemins que nous prenons nous ramènent aux sources sans que nous en ayons pris garde...

Fanny voyagera loin, très loin pour enfin parvenir à ce qu'elle souhaite, tel en est son destin.

C'est un joli roman, qui me fait penser que la condition féminine est un vaste sujet à explorer. Ici il est question de la volonté d'une femme de sortir de la vie toute tracée qu'elle aurait du avoir. J'aime les livres où les femmes comme Fanny prenne leur avenir en main et ne se laisse pas manipuler si facilement que cela.

J'ai beaucoup aimé l'écriture de Karine Lebert, que je ne connaissais pas et je crois que d'autres jolies lectures m'attendent...Sur ce, n'hésitez pas à lire celui-ci et m'en dire des nouvelles !!!
Lien : http://leslecturesdelailai.b..
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Ce que Fanny veut...



Je suis loin d'être réfractaire au romantisme – j'adore les romans d'Elizabeth Goudge – ou au roman historique – Nicolas le Floch, mon bel amant littéraire… – mais là ce n'est vraiment pas possible !



Je suis partie bon public, j'ai fini agacée. le personnage de départ avait du caractère, le décor de ce Maquis sauvage aussi. Las, nous sombrons vite dans du convenu fangeux et sans dimension. L'angoisse "étreint", l'appréhension "poignarde le coeur", les sens "sont des tyrans", les ressentiments "sont ravalés", les sentiments "sont longtemps refoulés", l'amour-propre "est bafoué". Que c'est bête !



Honte et culpabilité, jalousie et colère, humiliation. L'orgueil de ces êtres égarés les mène par le bout du nez. Les émotions exacerbées et incontrôlées mènent la danse, on assiste à un ballet où les pulsions animales prennent le pas sur la cervelle. Où "l'aliénation de l'amour" et "l'attraction fatale" justifient tous les comportements de ces pauvres créatures que nous sommes (!).



« Eugénie reposait paresseusement en travers du lit défait, un drap recouvrant sa nudité car elle restait pudique, presque prude, même dans l'abandon. Geoffrey bâilla, s'étira et se leva, exhibant un corps parfait. » (68)



Mais la morale n'est pas oubliée. le personnage noble de Nathan Destel maintient le fil des hautes aspirations, préserve "la vertu" de "l'avilissement" par sa seule influence, tel un sauveur christique qui n'hésite pas à se salir les mains.



« Elle était tombée sous le charme bourgeois qui l'éclaboussait de sa splendeur, elle devenait extatique, oublieuse de ses devoirs d'épouse et de mère. » (54)



Moraliste, pompeux, vieillot, réactionnaire, comment peut-on encore écrire des livres pareils en 2015 ?



[Lu dans le cadre de ces fabuleuses masses critiques]


Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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Ce que Fanny veut...

Née en Normandie dont les paysages inspirent le décor de certains de ses romans, Karine Lebert est l'auteur de Nina et ses sœurs (2009), de Loin de Margaux (2012) et des Sortilèges du Tremblay (2013), préfacé par Yves Jacob. Avec Ce que Fanny veut..., l'auteure donne toute la mesure de son talent de romancière et signe un roman à la fois plein de grâce et de gravité, sur les traces de l'imprévisible Fanny.



Principale source d'inspiration, la butte Montmartre donne le ton du roman de Karine Lebert qui a parfaitement su restituer son charme bucolique. Au delà de l'histoire de Fanny, c'est toute l'histoire des lieux que le lecteur découvre dans ces 300 pages. L'auteure y décrit le quartier, dédié bien évidemment aux peintres avant que Montparnasse ne vienne en ternir l'éclat, mais évoque également certains rituels des gens aisés durant de la Belle Époque. On assiste à la Grande Saison à Paris, on se rend en villégiature à Deauville où l'on fréquente les casinos et pratique les bains de mer, on séjourne dans les villes d’eau et on se dépayse même à la montagne l’hiver. L'auteure a aussi porté une attention particulière au terrible incendie du Bazar de la Charité survenu en 1897 et qui fit plus de cent vingt victimes. Dans ce roman, ce sont véritablement les lieux qui ont nourri l'histoire, Karine Lebert a réuni une documentation qui retranscrit parfaitement les lieux et l'époque. C'est un témoignage vivant et passionnant du Paris de l'époque fin XIXème début XXème que l'auteure donne à voir ! On s'y croirait !



À partir de là, elle imagine le destin de Fanny, jeune fille pauvre rêvant de s’élever dans la société. Son héroïne est courageuse et volontaire. Elle possède aussi des défauts qui la rendent parfois agaçante mais le plus souvent touchante et irrésistible. Issue d’une classe modeste, elle n’a pas accès à la culture, en revanche, c’est une personne pleine de charme qui fait tourner la tête des hommes ! Sa réussite passera par eux, les épreuves jalonnant sa vie aussi.



Trois hommes traverseront son existence qui permettront à l'auteure de décrire plusieurs milieux. La bourgeoisie, avec le docteur Nathan Destel, personnage intègre qui protège Fanny, la noblesse avec Geoffrey d’Albéra, individu narcissique, tourné vers le plaisir et le tourbillon des fêtes propres à sa classe, et enfin, l’ami d’enfance de Fanny, Sam Mazodier, qui l’aime sans retour, et incarne la classe laborieuse.



En faisant de Fanny une nourrice dans le Beau Monde, Karine Lebert décrit également tous les codes et usages liés à ce métier, à l’époque envié, car la personne qui veillait sur les enfants occupait une place importante parmi la domesticité. Enfin, l'auteure fait évoluer un personnage fort de jeune fille, puis de femme, qui ne gémit pas sur son sort mais décide d’agir afin de réussir sa vie malgré son extraction obscure. Une femme avec ses qualités et ses défauts, aussi attachante qu’irritante parfois car rien n’est jamais tout blanc ou tout noir.



Combative et indépendante, Fanny prouvera à tous sa valeur. Elle se tissera un destin plein de fougue et sans compromis, au lecteur de découvrir si elle obtiendra vraiment ce qu'elle souhaitait... Une belle héroïne, une histoire magnifique et bouleversante, Ce que Fanny veut... est un vrai bon moment de lecture !
Lien : http://histoiredusoir.canalb..
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Ce que Fanny veut...

J'ai découvert cette romancière et ce livre aujourd'hui à un salon du livre et je me suis empressé de le lire et tout ce que je peux vous écrire sur ce roman ces que c'est un roman que je conseille aux amateurs du genre romanesque qu'il est très féminin et que Montmartre y est bien décrit et pour son contenu en lui-même, je vous laisse vous faire votre propre avis ;)
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Ce que Fanny veut...

Reçu dans le cadre de Masse Critique, je suis, disons-le d’emblée, assez déçue par ma lecture que j’ai trouvé laborieuse… Le fond, une jeune fille habitant Montmartre au XIXe siècle, m’avait pourtant beaucoup attiré ! Mais je n’ai réussi à saisir aucun fil conducteur dans l’histoire ; les paragraphes s’enchaînent sans vraiment de lien, de cohérence, en passant d’un personnage à un autre (Fanny ne m’a pas semblé être le personnage principal) comme on passerait du coq à l’âne. Le passé et le présent également se suivent sans réelle distinction. Les évènements sont trop rapidement survolés, on n’a pas le temps de dire « ouf » après la nouvelle d’une grossesse que la jeune fille accouche !



Fanny, jeune fille ambitieuse (et que j’ai trouvé finalement assez naïve), m’a été très antipathique tout le long.



Le seul point que j’ai pu apprécier tourne autour des trois hommes de Fanny (quatre même), qui incarnent trois classes différentes : Sam, garçon du petit peuple de la butte Montmartre ; Nathan, le bourgeois médecin qui est un peu le protecteur de Fanny ; et Geoffrey, le noble orgueilleux coureur de jupon. On voit trois caractères bien différents. Quatre donc, avec Henri, le beau-père de Fanny, qui la soutien et l’aime comme sa propre fille.



Pour être tout à fait honnête, si je ne m’étais pas engagée à écrire ma critique pour Babélio (que je remercie tout de même), j’aurais arrêté ma lecture assez tôt…

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Ce que Fanny veut...

Je remercie les Presses de la cité et Babelio pour ce roman lu dans le cadre d'une masse critique. Je dois tout d'abord avouer que c'est une erreur de ma part: je ne suis pas du tout le public auquel est destiné ce livre que je n'ai guère apprécié. J'avais cru à un grand destin de femme sur fond historique, j'ai eu davantage l'impression de tomber sur une romance bien gentille dans un style "roman de terroir" (bien que l'univers soit parisien). Deux choses, donc, que je n'apprécie guère.

Je vais donc avoir bien du mal à faire une critique, sachant que, sans l'engagement à la masse critique, j'aurais très rapidement délaissé ce livre.



En positif, on remarquera que l'auteur s'est documenté quant à la vie montmartroise et parisienne de l'époque, dans le mode de vie quotidien, bien qu'il ne soit pas très développé, et certains incidents tragiques qui éclatèrent alors.

La lecture est facile, rapide; le livre lui-même est une objet de bonne qualité avec une taille de police assez grosse pour être confortable.



Cependant, outre le fait que je me sois rendu compte dès les premières phrases qu'il s'agissait d'un roman ne répondant pas à mes goûts, plusieurs éléments m'ont déplu.

Dans la structure d'abord, avec un mélange présent-passé parfois confus, des analepses arrivant soudain sans être amenées, des événements qui se succèdent trop rapidement sans approfondissement. Et l'impression parfois qu'il se passe des mois en une ligne alors que les personnages ne vieillissent pas. Enfin, j'ai eu l'impression d'un survol quand tant de choses auraient pu être approfondies pour donner le temps de connaître et de s'attacher aux personnages, de suivre leurs inquiétudes, d'avoir le temps de ressentir un incident avant d'être envoyé à sa conclusion... Et puis, j'ai remarqué à une ou deux reprises une utilisation des temps verbaux et de la concordance un peu étrange. Outre le fait que les analepses soient au même temps que le récit principal (ce qui peut se justifier pour ne pas alourdir avec du plus que parfait, encore faut-il avoir d'autres indices de temps pour se repérer), j'ai vu parfois, dans une même dialogue se succéder des incises à des temps différents, ce que rien ne justifiait.



Ensuite, vient le problème des personnages. Car oui, pour moi, lectrice, ils ont été un problème. J'aime à visualiser les personnages quand je lis. Cette fois, j'en ai été bien incapable. L'auteur a beau loué leur beauté ou la blondeur des cheveux, impossible. Jamais ils ne m'ont semblé vivants. Ils sont restés pour moi des personnages de papier. Fanny est le genre de personnage que je trouve des plus désagréables. Qu'une femme se batte avec les atouts qu'elle a pour sortir de sa condition, d'accord, c'est même parfois admirable. Mais Fanny est égoïste, puérile, ses sentiments évoluent trop vite... Quant aux personnages masculins qui par leur diversité pouvaient donner un peu de profondeur, ils restent, je trouve, insipides. Trop lisses, pas assez creusés. Geoffrey par exemple aurait dû être ce genre de personnage qu'on aime détester, mais il n'a ni le mystère, ni le charisme pour ça; il n'est même pas assez salaud. Même lui qui séduit les femmes et les délaisse paraît bien propret et gentillet.

Fanny séduit tout le monde (on se demande comment), les personnages sont dits passionnés en quelques lignes, mais rien dans leur comportement, dans la violence des sentiments ne le montre.



Dommage. Avec le fond de l'intrigue, le contexte historique, il y avait là de quoi faire un grand roman, des destins forts, des personnages riches, de la passion sous toutes ces formes. Et finalement, le résultat est comme les personnages, gentil, propre, facile, mais manquant de saveur.



Cela reste un avis tout personnel, et peut-être les amoureux de ce genre romanesque y trouveront mille qualités que je suis incapable de voir. Je m'en excuse auprès des Presses de la cité, il eût mieux valu que je laisse ma place à une lectrice friande de tels romans et qui aurait su apprécier ses qualités.
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Ce que Fanny veut...

Merci à Babelio et aux Editions "Presses de la Cité" de m'avoir transportée le temps d'une lecture dans le Montmartre de la fin du XIXème siècle, période et lieu que j'affectionne particulièrement.



Comme tous ceux qui l'entourent, artistes au talent non reconnu, filles à la beauté éphémère, Fanny, 16 ans, n'a qu'un souhait, échapper à sa condition. Née sur la Butte parisienne d'une prostituée alcoolique, son toupet n'a d'égal que son ambition et elle lorgne, pour le plus grand désespoir de Sam, son ami d'enfance amoureux d'elle, sur les riches messieurs qui viennent s'encanailler dans les cabarets montmartrois. Le hasard va mettre sur sa route, Geoffrey d'Albéra, l'aristocrate trousseur de jupons et Nathan Destel, le médecin compatissant. Va-t-elle parvenir à ses fins ?



Autant vous avouer de suite que ce roman n'est pas mon genre de lectures habituelles mais attirée par le lieu et l'époque, je me suis laissée séduire par la proposition de Babelio (merci pour leur confiance !) A ce point de vue, je ne suis pas déçue car Karine Lebert (que je ne connaissais pas) reconstitue fidèlement le Paris de cette fin du XIXème siècle avec sa noblesse qui perd pied, sa bourgeoisie qui prend de l'assurance et son peuple qui tente de sortir de la misère. Elle s'appuie aussi sur des faits réels comme l'incendie du Bazar de la Charité pour donner plus de réalisme à son roman.

Par contre, je n'ai pas trouvé dans l'histoire de Fanny une intrigue transcendante, ne m'étant pas vraiment attachée à son héroïne totalement égoïste. Placer ses ambitions avant son rôle de mère m'est insupportable, de même que reprocher aux autres ce que l'on fait soi-même (notamment accuser son beau-père qui a réussi dans le monde de la peinture en partant à Montparnasse de les avoir oubliés). Je me suis presque réjouie des revers de médaille qu'elle a subis en voulant se servir des autres. Quand on joue avec le feu, parfois on se brûle... La fin est plus qu'inattendue, presque antinomique.



J'accorde quand même un 14/20 pour ce voyage dépaysant à Montmartre, ce petit coin de Paris qui a su inspirer tant de peintres et de poètes.



"Je vous parle d'un temps

Que les moins de vingt ans

Ne peuvent pas connaître

Montmartre en ce temps-là

Accrochait ses lilas

Jusque sous nos fenêtres ..."
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Ce que Fanny veut...

Fanny, jeune fille montmartroise du XIXè siècle, est ambitieuse et veut sortir de sa condition de pauvre. Pour arriver à ses fins elle utilise ses charmes pour séduire et tenter de manipuler, Sam, son meilleur ami, Geoffrey, un aristocrate sans scrupule et Nathan, un médecin compatissant. Mais sa volonté est-elle suffisante ?



On peine à entrer dans cette histoire, car en dépit d'une période plutôt bien décrite, celle de l’émergence d’une bourgeoisie enrichie par l’industrialisation naissante, d’une aristocratie en déclin et de la pauvreté du petit peuple, le récit de Karine Lebert, peu porteur d'émotions, reste gentillet. Et si l'analyse du caractère des personnages n'est pas dénuée d’intérêt, certaines formules utilisées par l'auteur ne sont que des truismes.



Même s’il ne m’a pas convaincue, merci à Babelio et aux Editions des Presses de la Cité pour ce roman qui a le mérite d'être documenté et peut plaire aux lecteurs sensibles aux romances.

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Ce que Fanny veut...

Ici nous allons suivre l’histoire de Fanny qui n’a qu’un vœu dans sa vie, sortir de sa condition misérable. Pour cela, cette jeune et belle fille qui habite dans le maquis montmartrois, n’hésite pas à user de ses charmes et de son aplomb auprès de ces hommes riches qu’elle croise par chance ou par hasard.



Ce roman qui faisait chez-moi une (très) lointaine référence à "Ambre" de Kathleen Winsor - roman que j’ai adoré -, ne m’a cependant rien fait, et peut se résumer à une histoire à fort potentiel mais au final plutôt mal exploité.

Rythme trop rapide, personnage à peine approfondi, trop superficiel, ce roman cumul pas mal de défaut dans son genre.



Cela dit, dire qu’il est entièrement mauvais ne serait pas honnête de ma part. En effet, même si comme je l’ai dit il est trop expéditif, faut quand même admettre qu’il se lit bien. D’accord l’histoire nous passe un peu au-dessus de la tête, les personnages nous font ni chaud ni froid, Fanny elle-même n’a pas réussi à m’énerver (!), mais à côté de ça ce livre n’est pas vide. La trame, même si on manque d’atome crochu avec, comme l’histoire de fanny et de sa famille, rattrape un peu tout ça, et empêche en fin de compte la totale débâcle annoncée au bout de quelques pages à peine.



En résumé, ce livre n’a pas été la lecture que j’escomptais. Il promettait beaucoup, il y a beaucoup dans ces pages d’ailleurs, mais à part la quantité d’aventure, la qualité elle, est absente. Dommage, il y avait pourtant de la matière.



Mais merci aux éditions Presses de la cité et à Babelio.
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Ce que Fanny veut...

Une belle couverture, un résumé prometteur et des détails historiques intéressants mais pour le reste, je suis déçue, déçue et déçue. On ne s'attache pas aux personnages, l'histoire est sans intérêt, je déteste le personnage de Fanny qui n'est ni déterminée, ni intéressante. Le pseudo trio amoureux me rappelle l'histoire de Coco Chanel mais sans profondeur. Je pensais découvrir une héroïne ambitieuse, intelligente et courageuse mais je découvre une plante verte sans but dans la vie et qui se laisse entraîner dans l'histoire sans vraiment réagir. L'écriture est brouillon et me rappelle les romans Milady que je lis pendant les vacances. Next..........
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Ce que Fanny veut...

Avant tout, merci à Babelio et aux Presses de la Cité pour m’avoir envoyé Ce que Fanny veut. J’ai eu un peu de mal à écrire ma chronique car c’est un genre de romans que je lis peu, et je pensais naïvement que le roman serait davantage à tournure historique, pour autant j’aime bien sortir de ma zone de confort et j’étais contente de découvrir un genre que je lis peu ou pour ainsi dire jamais.



Nous suivons donc Fanny, jeune fille de 16 ans, de Montmartre, qui n’a qu’une envie, qu’une ambition : s’extraire de sa condition. Nous sommes à la fin du XIXe siècle et on sent bien que l’auteure a fait pas mal de recherches pour se documenter sur l’époque, elle retranscrit bien les différents milieux sociaux : la noblesse, la bourgeoisie et le petit peuple qui tente d’améliorer sa condition. Elle s’appuie également de faits réels pour appuyer son récit et nous permettre d’entrer réellement dans l’histoire. Les personnages ne m’ont par contre pas accrochée. J’ai trouvé Fanny relativement égoïste, si au début je l’ai trouvée plutôt touchante à vouloir s’en sortir. Pour autant, plus les pages passaient et plus son égoïsme me sautait aux yeux jusqu’à m’agacer réellement. Si on la suit sur plusieurs années, elle ne m’a pas semblé évoluer, elle ne semble pas apprendre de ses expériences.



En bref, c’est un bon moment passé, mais loin d’un coup de cœur. Les personnages ne m’ont pas plu, et ça a entravé ma lecture. Je n’ai pu retenir quelques levées de yeux au ciel, pour autant objectivement c’est un roman qui peut plaire et qui trouvera son public.

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Ce que Fanny veut...

Fanny est née et a grandi au Maquis, un quartier pauvre de Montmartre. Son plus grand rêve est de s'échapper de là, de grimper l'échelle sociale et d'échapper à cette misère qui l'entoure depuis toujours. Elle croit pouvoir atteindre son but grâce à Geoffrey, un aristocrate rencontré grâce à son beau-père, malheureusement celui-ci n'est qu'un coureur de jupons qui n'est pas prêt à renoncer à sa liberté. D'hommes en hommes, Fanny va user de sa beauté pour aller toujours plus loin.





J'attendais beaucoup de ce roman au résumé terriblement alléchant.. je n'en ai été que plus déçue en faisant la rencontre de Fanny que j'ai d'emblée détestée.



Il faut avouer que la jeune fille est d'un égoïsme et d'un égocentrisme sans fin, du début à la fin elle rêve de monter toujours plus haut, quitte à briser ou à abandonner les gens qui l'aiment pour ça. (Je ne donnerai pas d'exemple pour ne pas spoiler mais c'était assez hallucinant.) Si parfois cela passe malgré tout avec certains personnages, je l'ai trouvée en plus totalement idiote, totalement vénale, totalement immature.. bref, juste insupportable. En fait, tout le récit m'a fait penser à un autre roman du genre, Ambre de Kathleen Windsor, les héroïnes sont presque les mêmes, le déroulement et la fin de l'histoire également. Que Fanny ait quinze ans, vingt ans ou plus encore, j'ai toujours eu l'impression de lire les réflexions et les pensées d'une gamine d'une dizaine d'années, elle n'évolue jamais malgré ses expériences, elle refait encore et toujours les mêmes erreurs, changeant d'avis et de sentiments comme de chemise. Elle me fatiguait, vraiment.



Bon, un côté du roman m'a tout de même plu, il s'agit du contexte particulièrement intéressant, j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir le vieux Montmartre et ce Maquis pauvre mais tellement pittoresque. Fanny nous montre toutes les facettes de son Paris et ça au moins, j'ai aimé.



Maintenant il faut bien retenir que ceci est vraiment personnel. J'ai lu quelques critiques plutôt positives sur ce roman mais parfois on accroche moins avec certains personnages, c'est comme ça!
Lien : http://mamantitou.blogspot.b..
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Ce que Fanny veut...

Fanny a presque tout pour elle : jeunesse, beauté, charme… et cette gouaille de Montmartre de la fin du XIXe siècle. Ne manque que l’argent, qui fait défaut dans la famille. Le père est inconnu, la mère obligée de faire le trottoir. Quant à Fanny, il lui a suffi de croiser le regard de Geoffrey, aristocrate libertin, pour avoir envie de s’élever au-dessus de sa condition… Les hommes passent et repassent dans sa vie, Sam, l’ami d’enfance, ou encore Nathan, le médecin qui l’aidera dans certains des moments les plus difficiles.



J’ai aimé cette histoire, mais j’ai regretté que l’auteur aille un peu trop vite de temps en temps. Elle veut raconter une grande partie de la vie de Fanny, mais certains passages auraient mérité encore davantage de présence, d’explications, de descriptions, ce qui laisse le lecteur un peu sur sa faim. On aurait envie d’avoir encore plus d’action, de passer moins rapidement sur les différents personnages, notamment Sam qui est laissé de côté alors qu’il avait un rôle important à jouer.



J’ai aussi regretté que le côté historique ne soit pas davantage mis en avant, on passe très rapidement sur le Paris de cette fin de siècle, alors que ça aurait donné beaucoup de cachet au récit. La fin m’a également semblé trop bâclée, avec comme l’impression que l’auteur n’arrivait pas à dire au revoir à ses personnages.



Bref, pour moi un roman qui manque d’aboutissement, ce qui est dommage car l’histoire en elle-même était tout à fait attractive.
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Ce que Fanny veut...

Un grand merci à Babelio et aux Editions Presses de la Cité pour ce roman.



Ce qui m'a tout d'abord intriguée dans ce roman, c'est son résumé. J'y ai trouvé une certaine ressemblance avec "Nana" d'Emile Zola et comme ce dernier m'avait beaucoup plu, j'ai décidé de me laisser tenter par "Ce que Fanny veut..."

Les deux romans ne sont finalement pas si semblables que ça, mais tous deux méritent d'être découverts.



Fanny a un point commun avec Nana : elle n'est pas une héroïne sympathique. Je ne suis pas parvenue à m'y attacher durant ma lecture. Aux autres personnages non plus d'ailleurs : le seul pour lequel j'ai éprouvé un peu de sympathie, c'est Henri, le beau-père de Fanny.

La comparaison avec "Nana" s'arrête là et, en un sens, c'est tant mieux. De cette façon, Karine Lebert parvient à nous plonger dans une histoire "bien à elle" et à nous emmener sur les traces d'une galerie de personnages tous très différents les uns des autres.



L'histoire se déroule à Montmartre au XIXème siècle. Les détails historiques ne manquent donc pas et nous sommes tout de suite plongés dans une autre époque, où les classes sociales ne se mêlaient que difficilement entre elles. Fanny souhaite pourtant sortir de sa condition et, le plus amusant, c'est qu'elle y parvient plus ou moins. La jeune femme se retrouve donc plus d'une fois mêlée aux intrigues de la bonne société (qui n'a de bonne que le nom, vu le comportement de certains de ses membres, Geoffrey en tête...).



Ce roman est donc très divertissant. Il est à la fois intéressant et facile à lire, car la plume de Karine Lebert est aussi vive que son héroïne et nous entraîne aisément sur les traces de ses personnages.



Si vous aimez les fictions historiques et que vous souhaitez une lecture sympathique pour l'été, n'hésitez plus : découvrez le destin de Fanny.
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Ce que Fanny veut...

Merci pour commencer à Masse critique et aux éditions Presse de la Cité. pour la découverte de ce roman.

Fanny, jeune parisienne, issue du milieu ouvrier, ne souhaite qu'une chose : sortir de ce milieu qu'elle abhorre. Jeune fille intelligente et jolie fille, elle espère que son charme fera tomber un gentilhomme dans ses bras. Sam, jeune homme de son milieu est désespérément amoureux d'elle mais Fanny ne ressent que de l'amitié pour lui. Elle rencontrera Geoffroy, jeune dandy issu de la noblesse et Nathan, médecin dans un hôpital. Ces trois hommes seront présents durant toute l'histoire de Fanny.

Ce que j'ai aimé : l'époque et la vie dans le quartier de Montmartre, la découverte de ce Paris du 19ème siècle. L'allusion aux peintres Gauguin, la détermination de Fanny et son insolence peu de mise à cette époque.

Ce que j'ai moins aimé : l'écriture m'a parfois un peu surprise dans la mesure où l'écrivain passe d'une époque à une autre sans transition. L'histoire à l'eau de rose. Je n'ai pas réussi à m'attacher à Fanny, jeune fille que j'ai trouvé trop manipulatrice. Je n'ai pas été emportée par cette lecture sans doute à cause de l'issue inévitable de l'histoire. et même légèrement agacée par moments.

L'histoire aurait pu être beaucoup plus intéressante si Karine Lebert avait un peu plus décrit l'univers des peintres du quartier Montmartre puis Montparnasse .

Néanmoins, je conseillerai ce livre aux lecteurs de ma bibliothèque amoureux du vieux Paris. Ce qui est sûr c'est que cette lecture ne me laissera pas un grand souvenir.

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Ce que Fanny veut...

Je découvre enfin cette auteure dont plusieurs livres me tentaient. Eh bien je suis déçue... Ça aurait pu être touchant, nous emporter dans l'ambiance du Paris de la fin des années 1800... Sauf que non, on survole les personnages, la Fanny a tout fait sauf me plaire et le tout m'a paru manquer de crédibilité. Déçue quoi...
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