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Citations de Katarina Mazetti (1297)


Pendant qu'elles tissaient, Arnlög leur chantait des incantations magiques et contait les épopées de ses dieux. Avec le temps, elles comprenaient assez bien ses paroles, mais elles eurent vite la tête qui tournait à entendre les noms de toutes ces divinités, et elles n'arrivèrent pas à comprendre qui était l'époux de qui. Cela ne semblait d'ailleurs pas avoir grande importance, ils avaient tous des amants et des maîtresses. Et parfois Arnlög oubliait ce qu'elle avait déjà conté et refaisait le même récit quoique d'une toute autre manière. Mais elle était une conteuse extraordinaire ! Poisson d'Or et Petite Marmite écoutaient, bouche bée, et oubliaient parfois leur terrible nostalgie des jardins de roses et des palmiers, du vin et des coussins de soie du sud.
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[...] , pour elle je n'étais sans doute qu'un violeur bourré disposant d'une voiture . Qu'est ce qu'elle me voulait ? L'idée m'a traversé qu'elle avait l'intention de porter plainte pour acte de violence , et puis quoi encore ? Pour autant que je me souvienne elle était tombée à la renverse les jambes et les bras écartés , comme un livre qui s'ouvre à l'endroit qu'on préfère .
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Märta retrouvait son apparence habituelle - extérieurement. Mais elle me rappelait un jouet que j'avais quand j'étais petite, un canard jaune en tôle qui savait dodeliner sur ses pieds plats et faire couac quand on le remontait avec une clé. Un jour je l'ai trop remonté et le ressort a cassé. Je n'arrivais pas à comprendre qu'il n'allait plus jamais fonctionner, à l'extérieur il était toujours pareil.
Le ressort de Märta avait cassé.
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"Je ne laisse pas de sillons dans l'eau. Sur la photo de classe je suis "comment-elle-s'appelait-déjà" et c'est l'Etat qui héritera de mes bijoux en or"
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" Je n'ai évidemment pas approché la solution du mystère d'un seul millimètre : qu'est ce qui peut bien pousser des personnes totalement ordinaires et normales ( en tout cas en apparence) à mettre en veilleuse leur existence de tous les jours pour venir sonder le fond de leur âme dans ce décor glauque ?"
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" Je travaille comme journaliste free-lance dans une petite localité. Si petite que les automobilistes de passage sont sidérés de tomber sue le panneau "Merci de votre visite, à bientôt" alors qu'ils croyaient tout juste arriver. Oui, il est parfaitement possible de louper complètement la ville, si on n'y prend pas garde. Je projette de déménager, mais il faudrait d'abord que ma vieille mère décide de mourir, elle n'en a plus que pour un an ou deux, au grand maximum. On n'est pas les meilleures amies du monde, mais on observe une sorte de neutralité armée, et je suis son seul enfant."
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"J'avais seulement voulu lui apprendre à se connaître un peu mieux en pensant que nous trouverions peut-être quelques étoiles pour construire ce fameux pont. Des étoiles dorées."
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- Tu sais jouer de l'harmonica ? demanda-t-il.
Je secouai la tête.
- Tant mieux ! Moi non plus ! Je savais bien qu'on avait quelque chose en commun ! sourit-il.
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Parfois, je lui demande s'il veut que je prenne quelque chose à lire à la bibliothèque puisqu'il n'a pas le temps d'y aller.
"Quand on a lu un livre, on les a tous lus, et j'en ai lu un l'année dernière"!répond-il en louchant comme un crétin.
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"Je déguste la solitude
Laisse une minute de silence fondre sur ma langue
seul le rayon de soleil poussiéreux vient me déranger"
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Je déguste la solitude
Laisse une minute de silence fondre sur ma langue.
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Mieux vaut franchir les minutes
Une à une
Les avaler comme des pilules amères
Essayer de ne pas penser
A toutes celles qui restent.
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je me suis mis en tête que je devais sortir le samedi soir. C'était une corvée parmi d'autres - sortir examiner ce que le marché avait à offrir, comme dans un salon d'engins agricoles.
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Et j'étais tombé amoureux d'elle.
Ce n'était pas exactement comme un déclic. Plutôt quand je touche la clôture électrique sans faire gaffe.
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Je choisis mes souvenirs, seulement les meilleurs, je les polis et les fais briller, j'en rajoute un peu là où c'est nécessaire et je les sors quand j'en ai besoin.
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Nos opinions s'accordaient comme deux aiguilles qui tricotent le même pull, et nous contemplions avec ravissement le motif qui apparaissait.
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Et autre chose ! Toutes les cultures depuis l'aube des temps ont eu des mythes et des dieux - et à moins d'être cinglé au point de croire en tous, on est bien obligé de tirer la conclusion que c'est un simple mortel qui les a bricolés au coin du feu dans sa hutte !
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(...) maman n'avait que moi pour s'occuper. J'étais la poupée qu'elle a fini par avoir, et elle m'aimait de l'amour surpuissant de celle qui a patienté trop longtemps. La longue attente ne lui avait pas vraiment donné de sens critique, ni de clairvoyance.
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On est allés dans un restaurant et je n’ai pas la moindre idée de ce qu’on a mangé ou dit. Si, une chose. Quand j’ai voulu payer pour nous deux, elle a dit : Oui merci, je veux bien. C’est mon anniversaire aujourd’hui, j’ai trente-cinq ans. Ça me fera un cadeau.
Pour le coup j’ai compris deux choses.
Elle ne comptait pas avoir d’autres cadeaux.
Et j’étais tombé amoureux d’elle.
Ce n’étais pas exactement un déclic. Plutôt comme quand je touche la clôture électrique sans faire gaffe.
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[...] nous vivions au jour le jour, surtout à la fin du mois. C'est cher d'être pauvre ! Parfois je ne savais pas s'il fallait en rire ou en pleurer !
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