Citations de Katarina Mazetti (1297)
Nos opinions s'accordaient comme deux aiguilles qui tricotent le même pull, et nous contemplions avec ravissement le motif qui apparaissait.
Je ne crois pas à l'Amour, bien que je l'aie vécu.
Pourrais-je dire.
Quand je n'arrive pas à dormir, je pense que c'est qu'en fait je ne lui ai jamais donné sa chance, à l'amour. Je ne suis allé jusqu'à penser que je pourrais le placer avant tout le reste.
Elle a tout l'air de quelqu'un qui lit sans arrêt et de son plein gré. De gros livres, avec des petits caractères et sans images.
C’est assez marrant, elle se trouve tout à fait quelconque. Moi, j’ignore totalement si elle est belle ou laide, ça n’a aucun intérêt, pourvu qu’elle reste comme elle est.
Cinquante pour cent des gens sont célibataires de nos jours ! On est assis chacun devant sa télé à hésiter entre trente chaînes, puis on chatte un peu avec des pseudos qu'on a jamais rencontrés. A la rigueur, on invite quelques couples à dîner ...
Le boulot des femmes au foyer devient visible uniquement quand il n'est pas fait.
Qui a envie d'avoir une vieille âme d'occasion ?
Chacun crée son propre enfer de ce qu'il déteste le plus.
c'est presque devenu un sport. Benny faisait à peu prés tout pour paraître un gars simple de la campagne sauf cracher le tabac à chiquer par terre et se battre au couteau, et je suis de venue femme de Carrière avec Centres d'intérêts Culturels. Trois C, on aurait pu y ajouter deux autres pour Complétement Conne.
Impossible de décrire ce sourire là sans plonger dans le monde merveilleux des vieux standards de bal-musette. Dedans il y avait du soleil, des fraises des bois, des gazouillis d'oiseaux et des reflets sur un lac de montagne.
Quel est ce "Dieu" qui trouve la moitié de son oeuvre moins digne que l'autre, alors qu'il s'est donné la peine de nous créer tous ?
Quand il y a de la place dans le cœur, il y en a dans la maison
Réparer des bulles de savon éclatées
et faire sourire des poupées de chiffon
ça peut prendre du temps
Il nous est arrivé de louer une cassette vidéo. C'est à dire, on ne loue pas un film, on ne réussit jamais à se mettre d'accord sur le choix. On en loue toujours deux. Ensuite elle va chercher son fourre-tout fleuri pendant mon film, et moi je m'endors pendant le sien.
On va aussi bien ensemble que de la merde sur une pantalon vert, comme disait mon grand-père. et je ne veux pas que ça s'arrête. A chaque jour suffit sa peine, je n'aurais qu'à apprendre à faire avec.
Je ne m'étais pas doutée qu'il puisse exister une telle opposition culturelle, à seulement quarante kilomètres, chez un homme suédois qui avait pratiquement mon âge.
J'aurais sans doute plus facilement trouvé mes repères avec un musulman pratiquant.
Tout à coup, Salamite et Sulamit me vinrent à l'esprit. Ce sont deux personnages dans La Voie lactée, ce poème de Zacharias Topelius dont je suis tombée amoureuse quand j'étais petite bien que je n'en aie pas compris grand-chose. (...) Une femme et un homme, Salamite et Sulamit, habitent séparés chacun sur son étoile et ils s'aiment tellement qu'ils construisent un pont d'astres à travers le firmament.
Pourquoi doit on vivre en fait? C'est tellement inutile et fatigant.
"Mais je n'étais pas préparée à ce que l'enveloppe du spermatozoïde ait un tel sourire! L'ovule se mit à frétiller en moi, à bondir, à clapoter, à faire des sauts périlleux et à envoyer des signaux: "Par ici! Par ici!""
Ce qu'on est obligé de supporter, on peut tout aussi bien apprendre à l'aimer.
[D]ans ma famille, c'est simple, on ne frappe pas les femmes. Pas parce qu'on est particulièrement chevaleresque, j'imagine, plutôt parce qu'on ne veut pas gâcher une main d’œuvre précieuse.