Citations de Katarina Mazetti (1297)
M'est venu à l'esprit la définition italienne des Scouts: un groupe d'enfants vêtu comme des idiots, mené par un idiot vêtu comme un enfant.
Je crois qu’il en va de l’amour des hommes comme de l’infarctus des femmes. Il n’est jamais détecté , parce qu’il a de tout autres symptômes!
Quand je n'arrive pas à dormir, je pense que c'est parce qu'en fait je ne lui ai jamais donné sa chance, à l'amour. Je ne suis pas allé jusqu'à penser que je pourrais le placer avant tout le reste.
Ce rire est désormais ma récompense et je fais presque n’importe quoi pour l’entendre. C’est comme un de ces appareils qu’ils ont dans les fêtes foraines pour mesure sa force. On doit frapper avec un gros marteau sur une pointe et ça fait grimper un curseur sur une échelle graduée. Quand on est vraiment fort et qu’on enfonce la pointe jusqu’au bout, il y a une cloche qui sonne. Son rire, c’est cette cloche-là. Ce n’est pas souvent que je la fais sonner, mais ça arrive. Et je me rends très bien compte si j’ai monté le curseur jusqu’à quatre-vingt ou si j’ai complètement loupé mon coup.
- Toujours sous la main, jamais en travers du chemin, ai-je marmonné. Adieu, Pelle Plutt !
Il y a des gentils partout, tout comme des enfoirés.
« Même quand on se perd, on arrive quelque part ! »
En fait, j'avais quelque chose à oublier. Et pour pouvoir l'oublier, il fallait d'abord que je m'en souvienne, c'est ce que ma grand-mère m'avait dit.
Si tu sens que tu ne peux pas garder pour toi ce que je vais t'apprendre, tu dois creuser un trou, y chuchoter les secrets et les recouvrir de terre pour qu'ils y restent.
Qu'est-ce qu'on oppose à un froid qui vous ronge ?
Elle me manque rarement désormais, j'ai essayé d'arracher les sentiments avec les racines, comme les mauvaises herbes.
Le genre humain est vraiment intéressant.
Ta vision de l'amour est calquée sur ce que tu vois à la télé l'après-midi ! Le monde est rempli de gens qui restent ensemble pour d'autres raisons que parce qu'ils sont amoureux.
Tout à coup, je n'ai pas su quoi dire. Comment elle s'appelait déjà ? elle ne devait pas savoir mon nom non plus, pour elle je n'étais sans doute qu'un violeur bourré, disposant d'une voiture. Qu'est-ce qu'elle me voulait ? L'idée m'a traversé qu'elle avait l'intention de porter plainte pur acte de violence, et puis quoi encore ? Pour autant que je me souvienne elle était tombée à la renverse les jambes et les bras écartés, comme un livre qui s'ouvre à l'endroit qu'on préfère.
Quand j'étais petite, on dessinait les pauvres avec des vêtements rapiécés, des morceaux de tissu rajoutés de couleurs différentes, cousus avec de gros points. On utilisait la même technique pour dessiner des trolls. Pendant longtemps, je ne faisais pas trop la différence entre les trolls et les pauvres, je savais seulement que les pauvres étaient tristes et les trolls horribles.
Aujourd'hui, je sais que nous, les pauvres, nous avons pas mal de choses en commun avec les trolls. Par exemple, les gens croient que nous n'existons pas.
je vis dans une région où les hommes rentrent à la maison avec un élan cru qu'ils donnent à leur femme et ensuite ils s'attablent devant un ragoût succulent sans jamais se poser de questions sur l'étape intermédiaire.
P 33 : Les biographies et les mondes fantastiques me demandaient : pourquoi vis-tu et que fais-tu de la vie qui est si fragile, ingérable et brève?
P 137 : Chut, j'essaie ma vie.
"Elle trouvait bon que les chrétiens estiment tout le monde égal et qu'ils ne tuent pas. Mais en même temps, les femmes n'étaient pas les égales de l'homme, et les chrétiens tuaient les païens. Et c'était quoi cette religion qui n'avait pas de déesses ? "
p.255
J'en étais sûr. Elle a tout l'air de quelqu'un qui lit sans arrêt et de son plein gré. De gros livres, avec de petits caractères, et sans images.
C'est assez marrant, elle se trouve tout à fait quelconque. Moi, j'ignore totalement si elle est belle ou laide, ça n'a aucun intérêt, pourvu qu'elle reste comme elle est.