Le monde est si beau malgré toutes les horreurs et il serait plus beau encore s'il n'y avait pas sur cette terre des pleutres et des lâches.
Dans l'obscurité , je souris à la vie, comme si je connaissais quelque secret magique qui montre fla fausseté de tout ce qui est mauvais et triste et qui le transforme en pure lumière et bonheur. Et tandis que je cherche en moi-même quelle peut être la raison de cette joie, je n'en trouve aucune, et je dois encore m'adresser un sourire-et rire de moi.
Je crois que ce secret n'est rien d'autre que la vie elle-même...
...Là où de grandes se font...
...Là où le vent rugit aux oreilles...
...Là je serai...
...au cœur de le mêlée !
LA LIBERTE
De tous côtés, les ouvriers en arrivent, d'eux mêmes, à des arrangements comme ceux-ci : par exemple, ceux qui travaillent abandonnent de façon continue un jour de salaire par semaine aux sans-travail; ou bien, là où le travail est réduit à quatre jours par semaine, ils s’arrangent de façon que personne ne soit congédié, tous travaillent quelques heures de moins par jour. Tout cela se fait si simplement, si uniment et si naturellement que le Parti n'en est ou incidemment informé. [...] [Dans] toutes les usines se sont constitués « d eux-mêmes» des comités élus par les ouvriers qui statuent sur toutes les conditions de travail, l'embauchage et le renvoi des ouvriers, etc. Le patron a cessé, en fait, d’être « maître chez soi». (Lettre à Luise et Karl Kautsky, Varsovie, 5 février 1906,LKLK, p. 115.)
August [Bebel] et tous les autres bien plus encore se sont dépensés sans compter pour le parlementarisme et s'y sont donnés tout entiers. Si les événements prennent une tournure qui déborde les limites du parlementarisme, ils ne seront plus bons
à rien; qui plus est, ils chercheront à tout ramener à l ’aune parlementaire, traiteront donc d ’« ennemi du peuple » et combattront avec rage tout mouvement et tout homme qui voudra aller plus loin.
(Lettre à Clara Zetkin, début 1907, VLL, p. 285.)
[Les] gens oublient pour la plupart quand ils écrivent de puiser au profond d’eux-mêmes et de ressentir toute l’importance et toute la vérité de la chose écrites. je crois que chaque fois, chaque jour, pour chaque article, on doit revivre la chose, la ressentir et on trouve alors des mots neufs, qui vont droit au cœur pour exprimer ce au ’on connaît depuis longtemps. (Lettre à Robert Seidel, Berlin, 23 juin I898, VLL, p. 60.)
"Qu'est-ce qui vous amène par ici ?" Le fermier tient toujours son râteau mais a cessé de le pointer sur Fan. Fan sourit : "Oh, je regarde, je réfléchis." Regarder ? Réfléchir ? Drôle de réponse !
Fan est souvent confronté à cette réaction : les gens ne comprennent pas pourquoi il passe autant de temps dans les montagnes.
Les artistes européens commencent à envisager leur travail sous un angle radicalement différent. Des artistes tels que Michel-Ange et Léonard de Vinci se considèrent non plus comme des maîtres artisans mais comme des créateurs et des penseurs, à l'égal des poètes et des philosophe.
Je veux frapper les gens comme un coup de tonnerre, enflammerles esprits non par de longues dissertations, mais par le souflîe de ma vision, la force de mes convictions et l’énergie de mon expression.
Lettre à Leo Jogiches, 19 avril 1899
Ibn al-Bawwaab est le meilleur calligraphe de la vile. Malgré son grand âge, il continu d'enseigner son art. On raconte qu'il a copié le Coran - soixante-dix-sept-mille mots ! - plus de soixante fois.