AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Katell Curcio (24)


« Hélène se réveille. Elle a du s’assoupir un instant. Elle souhaite ouvrir les yeux, mais elle a peur. Très peur. Seul le silence règne. Elle redoute ce qu’elle va découvrir dans la pièce sordide. Peut-être est-il sorti ? L’observe-t-il ? Reste-t-il terré dans un coin t’elle une hyène salivant devant sa future proie? Son bâillon est imbibé de bave. Elle l’a supplié de ne pas lui introduire la boule de tissu dans la bouche. Impassible, il lui a décoché un regard froid et pénétrant. Alors, elle a abdiqué. »
Commenter  J’apprécie          30
Mais une fois à l'intérieur, la réalité se montre bien différente. Tant qu'un individu ne vit pas les choses, il ignore totalement dans quel milieu il s'apprête à mettre les pieds.
Commenter  J’apprécie          30
Pourquoi sont-ils partis vivre cette maudite expérience ? Ils n’auraient pas dû…

Tout le monde aspire à un idéal, mais il est parfois préférable de se contenter de ce que l’on a et de s’en satisfaire.
Commenter  J’apprécie          20
Comme quoi, les apparences peuvent parfois se montrer trompeuses. Peut-être avons-nous tous un monstre qui sommeille en nous ?
Commenter  J’apprécie          20
Cela fait plusieurs heures qu’il manigance des représailles, le but étant d’infliger un supplice d’ordre physique ; une vendetta à la hauteur des maux subis et dont il ne se remettra pas.
Commenter  J’apprécie          10
Il rentre chez lui à pas de course, la cinquantaine de mètres à parcourir a été fatale pour son pantalon et ses chaussures ; il se déshabille dans le garage et entre en caleçon dans la cuisine.
Lorsqu'il le voit ainsi, Greg affiche un air goguenard laissant présager une blague.
- Je sais que tu m'apprécies énormément, mais je te rappelle que je ne suis pas un homme facile !
- Que tu es con ! lance Vincent avec le sourire.
Commenter  J’apprécie          10
Le GPS confirmant l'adresse, Marc gare son véhicule devant le portail d'une propriété cossue. [...] Depuis son départ du mythique 36 Quai des Orfèvres, il s'occupe principalement d'affaires d'adultères ou d'espionnage industriel. Ce qui tranche radicalement avec les enquêtes sordides dans lesquelles il s'engouffrait habituellement. [...]
Marc saisit sa sacoche et se dirige d'un pas affirmé vers la demeure. Quelques minutes plus tard, à sa grande surprise, il est assis face à une dizaine de personnes. En cinq années d'investigation privée, c'est la première fois qu'un groupe le sollicite. Intrigué, il ne pipe pas un mot jusqu'à ce que le propriétaire des lieux prennent la parole. [...]
- [...] Sachez que nous sommes tous impliqués dans cette histoire. En effet, cela concerne nos enfants respectifs. Ces derniers ont disparu le même jour, ils ont chacun laissé une lettre avant de partir.
Commenter  J’apprécie          10
Les semaines passent et se ressemblent ; cette petite vie tranquille lui convient parfaitement. Vivre sur Oléron peut déplaire à certains, surtout en période hivernale. Pas de touristes, moins de commerces ouverts, beaucoup de restaurants fermés donnent l'impression que l'île est endormie et qu'elle reprend des forces jusqu'au prochain tumulte touristique.
Commenter  J’apprécie          10
L’enquête va être réalisée à un endroit où le silence est d’or. A première vue, le suspect est un résident de la villa Montmorency. Oui, mais qui ? Un gardien ? Un employé de maison ? Un voisin ? Un complot entre résidents ? Un entretien individuel de chaque propriétaire s’avère indispensable. Avec ces gens de la haute, Marc n’a pas d’autres choix que de mettre de côté ses préjugés. La sonnerie du téléphone l’arrache à ses pensées. La voix de Jules résonne dans le combiné.

– On décolle ! Un bras vient d’être retrouvé dans une poubelle.

Marc soupire. Une nouvelle affaire voir à peine le jour qu’une deuxième s’installe déjà. Toutes ces horreurs cesseront-elles un jour ?
Commenter  J’apprécie          10
Deux jours plus tard, il prépara le caveau comme prévu. À son retour, à la
nuit tombée, le cercueil était disposé à l’intérieur, à côté de celui de Paulette
Dumon. Le fossoyeur se demanda de quelle manière Jacques Dumon s’y
était pris. Peut-être avait-il été aidé pour le déplacer… Il exécuta son travail
consciencieusement puis il rentra chez lui.
Le lendemain, alors qu’il entamait une nouvelle journée de travail, le père
Michel le pria de le rejoindre dans son bureau. Celui-ci adoptait un
comportement inhabituel. Il semblait stressé. Cela se lisait sur son visage
comme dans un livre ouvert. Avant de commencer, il ferma la fenêtre et
verrouilla l’entrée. C’est alors qu’il regarda Bertrand fixement. Il émit un
signe de la main de manière à ce qu’il s’assoie.
— Ce qu’il s’est passé hier ne doit en aucun cas s’ébruiter. Tu es bien
placé pour savoir que l’inhumation du fils Dumon n’a pas été effectuée dans
les règles.
À ce moment-là, il lui tendit une enveloppe.
— Afin de te montrer sa gratitude, Jacques te remet ceci. Il souhaite que
cette histoire passe aux oubliettes. Si quelqu’un te pose des questions
concernant cet enterrement, tu diras que tu as fait ton travail comme
d’habitude. Tu rajouteras que par respect pour les familles, tu n’es pas
habilité à raconter quoi que ce soit.
Dès lors que Bertrand Latour eut saisi le cadeau de remerciement de
Dumon, il comprit que les deux hommes ne faisaient qu’acheter son silence.
Par chance, personne ne le questionna sur les obsèques du jeune garçon. Les
habitants du village éprouvaient de la peine pour Jacques Dumon.
Commenter  J’apprécie          10
De cette manière, son plan meurtrier ne peut pas être parasité par des proches. Ainsi, elle est totalement libre pour le tuer à petit feu. Un mot lui vient l’esprit : Mantis Religiosa. Il s’agit du nom scientifique de la mante religieuse.
Commenter  J’apprécie          10
Il se munit d’un marqueur et d’une feuille blanche ; il laisse doucement glisser l’épaisse mine. Enfin, il se lève et punaise le papier au mur. Il se recule et lit d’une voix éteinte les mots qu’il vient juste d’inscrire, alors que quelques larmes roulent sur ses joues…
“ La vie est un jeu. il faut savoir perdre"
Commenter  J’apprécie          00
Vincent pense que la folie s'empare de lui. Que s'est-il passé ces dernières trente-six heures ?
Commenter  J’apprécie          00
- Le type qui a fait ces dessins est une pointure, il maîtrise parfaitement son art ! J'aimerai beaucoup le voir à l'œuvre un jour ! s'exclame Marco admiratif.

Vincent comprend son ressenti mais ne partage aucunement cet avis. S'il croisait l'individu qui lui a fait ça, il prendrait un malin plaisir à lui péter la gueule.
Commenter  J’apprécie          00
Depuis une semaine, l'étrange sensation d'être épié ne le quitte pas. Une sorte de picotement au centre de la nuque le rappelle à l'ordre dès qu'il se trouve à l'extérieur. Ce soir, il ressent à nouveau les fourmillements désagréables.
Commenter  J’apprécie          00
Au lieu de se concentrer, Harry laisse divaguer ses pensées. Elles errent sans queue ni tête, comme des notes sur les portées d'une partition ; elle ressemblent à des papillons, à ceux qui virevoltent n'importe comment sans savoir sur quel élément ils vont atterrir.
Commenter  J’apprécie          00
-- La vérité, c’est l’interprétation que chacun se fait de chaque chose…
Vivien Bourrié --
Commenter  J’apprécie          00
Cinq minutes plus tard, ils pénètrent dans un chalet en bois. Il se compose de cinq petites chambres individuelles et d’un espace de vie commun. Laurent Bunel s’exprime à nouveau.
— Ils souhaitaient rester ensemble, alors cet endroit était parfait pour les accueillir. Comme vous l’avez constaté, nous bénéficions de plusieurs chalets du même type. Même si nous évoluons en marge de la société, nous n’en sommes pas moins humains. L’intimité de tous est primordiale. Les yourtes sont réservées à la classe, aux ateliers et aux rassemblements.
— Vous vous réunissez dans quels buts ? s’intéresse Jules
— Pour préparer nos tournées, proposer de nouvelles animations. Des mises au point au sujet des denrées alimentaires sont nécessaires, de même pour le suivi du programme scolaire.
— Je vois, dit Jules d’un air halluciné.
Marc déambule à l’intérieur du chalet, à l’affût d’un objet ou d’un détail susceptible de les mettre sur la bonne voie.
— Restait-il des affaires leur appartenant ?
— Non, rien du tout. Même les couvertures ont disparu des lits !
Cet élément requiert immédiatement l’attention des détectives qui se regardent simultanément. Forts de leur expérience passée au 36, ils n’ignorent pas qu’un tel objet permet de déplacer facilement un corps inerte. Cela ne présage rien de bon, pensent-ils en même temps…
Commenter  J’apprécie          00
Tout le monde aspire à un idéal, mais il est parfois préférable de se contenter de ce que l’on a et de s’en satisfaire.
Commenter  J’apprécie          00
Tout le monde aspire à un idéal, mais il est parfois préférable de se contenter de ce que l’on a et de s𠆞n satisfaire.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Katell Curcio (160)Voir plus

Quiz Voir plus

Fantômes

Dans quelle pièce de W. Shakespeare le héros est confronté avec le spectre de son père ?

Le marchand de Venise
Richard II
Hamlet
Titus Andronicus

10 questions
11 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}