Katherine Arden

Après avoir tremblé de peur avec “Terreur à Smoke Hollow”, après avoir frissonné avec “frissons au mont Hemlock”, venez faire des cauchemars avec “peur sur le lac”. Coco, Ollie et Brian ne pensaient pas croiser un tel monstre ! Lequel ? Venez découvrir tout ça si vous en avez le courage.



Les deux premiers tomes avaient été de véritables coup de coeur. C’était donc tout naturel de continuer avec ce troisième tome. J’ai peut-être légèrement moins accroché avec “peur sur le lac” mais il reste excellent comme roman d’horreur. Dans celui-ci on s’intéresse à la figure du monstre. Mais pas n’importe lequel, celui qui se cache sous l’eau et qu’on ne voit pas avant qu’il ne soit trop tard. C’est toujours aussi prenant ! (avec une fin qui donne envie de se précipiter sur le 4, mais je ne dis rien !)



Peur sur le lac : le monstre caché sous l’eau

Chaque tome s’intéresse à une figure horrifique différente, un peu comme le faisait la trilogie “mes voisins les Goolz” de Gary Ghislain. La série ouvre le bal avec la figure de l’épouvantail qui attaque, puis le fantôme et enfin dans “peur sur le lac” le monstre sous-marin. Le quatrième tome exploitera la figure du clown terrifiant.

A ce monstre s’ajoute d’autres éléments horrifiques avec cette île où ils sont coincés, où le monstre les chasse et les attaque, où se trouve d’étranges personnages et d’où il est impossible de partir. Avec le père d’Ollie qui doit absolument voir un médecin… la tension est à son comble et justifie certaines décisions de personnage.

Le combat contre l’homme qui sourit prend lui aussi une autre dimension. Il ne s’agit pas uniquement d’une nouvelle aventure, c’est une avancée dans l’univers. Mais je vous laisserai découvrir tout ça (je garde les secrets.)



Le conseil de la bibliothécaire : pour les lecteurs qui aiment les romans d’horreur à partir de 10 ans. Si vous avez aimé les tomes précédents, continuez avec “peur sur le lac”. Par contre, encore une fois, il est préférable de les lire dans l’ordre. Pour information, il y a un tome 4 (avec la figure du clown.)
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La Trilogie d'une nuit d'hiver est un de mes coups de cœur absolu de ces dernières années : quelle joie quand j'ai vu que Katherine Arden publiait un nouveau roman ! Je n'ai regardé le résumé que très brièvement, juste assez pour savoir que ça se passait pendant la Première guerre mondiale. Le titre et le nom de l'autrice m'ont suffi pour avoir envie de le lire.



Et c'est un coup de cœur !



Difficile de rendre par écrit et en quelques mots ce que j'ai ressenti pendant cette lecture. L'impression de vivre un rêve éveillé, même si c'était un rêve cruel orchestré par un être démoniaque : dans un monde qui sombre dans le chaos, au milieu des horreurs de la guerre, ne vaut-il mieux pas fuir dans un cauchemar ? Qu'est ce qui pourrait être pire que la réalité ? Les monstres sont-ils sur le champ de bataille ou dans cet étrange hôtel ? Combien de fantômes errent sur les terres ravagées par les combats, et qui les convoquent ?



J'ai eu l'impression de revenir à nouveau dans la Minuit, sauf qu'il n'y avait pas Vassya ni Solovei... Ni Medved. À la place, il y avait Laura, Hans, Freddie... Et Faland. Et une atmosphère toute à la fois belle et lugubre, au son lancinant d'un violon. Une inquiétante étrangeté.



En plus de cela, j'ai été touchée par le thème des souvenirs, qui, bons ou mauvais, façonnent les êtres. Peut-on rester soi-même sans mémoire ?

Et j'ai aimé le rythme, assez lent, presque contemplatif et la construction de la narration, deux chronologies au départ, à quelques mois d'écart, qui finissent par se rejoindre.



Bref, je n'espère plus qu'une chose : qu'il soit traduit. Parce que je sais que je le relirai et qu'ainsi je découvrirai d'autres aspects.

Un de mes coups de coeur 2024. J'ai commencé la nouvelle année avec ce roman, ressemblant à une fable, limite à un conte de fées parfois ou une tragédie vue par l'atmosphère sombre dans laquelle on est plongé. Ce roman nous fait frissonner de par sa protagoniste courageuse et téméraire, qui me faisait légèrement penser au tempérament de Anne of Green Gables. J'ai vraiment adoré cette lecture, de par ses thématiques abordées, par l'ambiance glaciale du roman et le côté fantastique de l'histoire qui m'a permis d'en apprendre plus sur le folklore russe. Le vocabulaire nous pousse à la curiosité et nous donne envie d'en apprendre plus sur cette culture, sur ces traditions, son architecture, son histoire. Une belle épopée à lire au coin du feu !

Ce roman installe d’emblée une ambiance spéciale et mystique. Très visuel on plonge dans une Russie glacée écartelée entre superstitions ancestrales et catholicisme.

L’intrigue est rythmée, intense, les personnages très attachants et vivants. On a vraiment l’impression d’y être!

Le plus de l’histoire est sans conteste d’avoir choisi la mythologie russe, car les ressorts de l’histoire en eux même n’ont rien de surprenants, la méchante belle mère, le père aimant et bourru, la forêt mystérieuse et l’héroïne indépendante et sauvage.

Mais avec ce biais, tout devient plus fort et intéressant. Le style est fluide, la lecture facile et addictive. Personnellement je me suis davantage attachée à tous ces petits êtres magiques qu’à l’héroïne, mais c’est un ressenti personnel. La forêt tient un grand rôle et son ambiance est parfaitement restituée. J’ai hâte de lire la suite!

Frissons au Mont Hemlock est la suite de Terreur à Smoke Hollow que je n’ai pas lu. Ce n’est pas vraiment un problème, quelques rappels sont présents au fil du roman et permettent au lecteur de comprendre que les trois protagonistes ont vécu une aventure angoissante par le passé. Et ils ne sont pas au bout de leur peine ! Dans ce tome, Ollie, Brian et Coco se rendent au Mont Hemlock, avec le père d’Ollie et la mère de Coco. Mais le séjour au ski est très vite compromis par la tempête de neige qui fait rage et qui les isole dans l’hôtel où ils doivent loger. La bâtisse, fermée pendant plusieurs années pour rénovation, est en réalité un ancien orphelinat. Très vite, l’atmosphère devient étrange et angoissante…

Même si je ne suis pas la cible de ce roman, je pense pouvoir dire que la qualité est là. Les éléments nécessaires à la compréhension de l’intrigue sont clairement exposés, l’histoire est rythmée, la tension est grandissante. Katherine Arden réutilise avec efficacité de nombreux ressorts de la littérature d’épouvante et du cinéma d’horreur, que ce soit en termes d’objets (planche de Ouija, miroirs, lampe), de personnages (fantômes plus ou moins innocents, fillette en chemise de nuit, directrice austère et violente) ou encore de lieux (hôtel isolé, ancien orphelinat, couloirs interminables, cave). Les descriptions sont précises, les dialogues jamais ridicules, la psychologie des personnages intéressante. Je mettrai ce roman entre des mains adolescentes pour voir si l’ensemble fonctionne auprès du jeune public !


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Si vous aimez, les contes et légendes millénaires, les chevauchées, les batailles sanglantes, le fantastique, mais surtout si vous aimez les mots, les récits poétiques, lisez cette trilogie et partez à l'aventure avec Vassia et son rossignol. Entre faits historiques, folklore, orthodoxie et paganisme, anciennes croyances et les nouvelles qui gagnent du terrain, nous voyageons dans les steppes enneigées à la rencontre des tchorti, des boyards et des princes de la Russ'.

C'est tellement beau! La richesse du langage et du vocabulaire nous font ressentir toute la beauté des paysages enneigés de la Russ' médiévale et l'importance de la quête de Vassia.

Cette héroïne n'est pas classique. Elle est impressionnante, imparfaite, rude comme le pays d'où elle vient. Elle n'est pas forcément belle mais elle est confiante, forte et puissante. La beauté ne sert pas... mais la volonté, la réflexion et l'investissement pour une caus, sont mis en exergue.

Tout dans cette trilogie nous a plu... Les mots, la poésie, les contes, les aventures, les descriptions, les émotions ressenties.... Un vrai coup de cœur ❤️

❄ Trilogie d'une nuit d'hiver ❄



Si vous aimez, les contes et légendes millénaires, les chevauchées, les batailles sanglantes, le fantastique, mais surtout si vous aimez les mots, les récits poétiques, lisez cette trilogie et partez à l'aventure avec Vassia et son rossignol. Entre faits historiques, folklore, orthodoxie et paganisme, anciennes croyances et les nouvelles qui gagnent du terrain, nous voyageons dans les steppes enneigées à la rencontre des tchorti, des boyards et des princes de la Russ'.



C'est tellement beau! La richesse du langage et du vocabulaire nous font ressentir toute la beauté des paysages enneigés de la Russ' médiévale et l'importance de la quête de Vassia. 

Cette héroïne n'est pas classique. Elle est impressionnante, imparfaite, rude comme le pays d'où elle vient. Elle n'est pas forcément belle mais elle est confiante, forte et puissante. La beauté ne sert pas...  mais la volonté, la réflexion et l'investissement pour une cause, sont mis en exergue.



Tout dans cette trilogie nous a plu... Les mots, la poésie, les contes, les aventures, les descriptions, les émotions ressenties....

Un vrai coup de cœur ❤

Après avoir tremblé de peur avec “Terreur à Smoke Hollow”, venez frissonner au mont Hemlock. Retrouvez Ollie, Coco et Brian dans une nouvelle aventure, cette fois dans un hôtel hanté, en pleine tempête de neige. Arriveront ils à s’en sortir ? Après le coup de cœur pour “Terreur à Smoke Hollow”, je devais me précipiter sur ce second tome ! Un coup de cœur aussi ? je vous laisse découvrir.



J’ai retrouvé le même plaisir de lecture avec ce second tome (même en tant qu’adulte.) J’ai vraiment eu très peur pour les personnages dans ce bâtiment angoissant. Le fantôme de cette femme est flippant au premier degré. Et la présence d’un mystérieux personnage qui joue avec eux (je n’en dirai pas plus) ajoute plus de tension à l’histoire. J’ai été complètement séduite par “frissons au mont Hemlock”.



Les mystères du Mont Hemlock

Tout commence par des vacances toutes simples dans un hôtel à la montagne où les enfants pourront skier. Mais des signes auraient dû les alerter comme cet homme sur la route que seule Coco a vu. Puis les rêves étranges lors de la première nuit ou des éléments du décor qui semblent avoir bougé. Les enfants se doutent de quelque chose mais sans y croire vraiment.

Puis arrive un homme alors qu’une tempête de neige fait rage à l’extérieur. Elle est si forte qu’ils ne peuvent plus sortir et que personne d’autre n’a pu les rejoindre. Ils sont en comité réduit (les parents, les enfants et les propriétaires du Mont Hemlock.) Et cet homme n’est autre qu’un chasseur de fantôme. Il va leur révéler la réelle histoire de ce lieu… hanté.

Ensemble, ils vont découvrir les mystères de ce lieu jusqu’à ce que… un terrible danger décide de jouer avec les enfants. Et je n’en dirai pas plus.



Le conseil de la bibliothécaire : Comme pour le tome précédent, “frissons au Mont Hemlock” peut être lu par les enfants dès 10 ans. Avis aux amateurs de romans d’horreur. Si vous avez aimé le premier tome vous prendrez plaisir à retrouver les personnages. Par contre, il est préférable de les lire dans l’ordre.
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Un petit tour à Evansburg ? Mais gare aux épouvantails !



Lorsque l'histoire débute, on fait la connaissance de Olivia, qui préfère se faire appeler Ollie.



Ollie a 11 ans. Elle est en sixième au collège. Ollie a perdu sa maman. Depuis lors, elle vit avec son père. Elle s'est réfugiée dans la lecture, et s'est éloignée de ses camarades de classe.



Un soir, après l'école, Ollie se rend près d'une rivière où personne ne vient plus pendant l'automne. Elle espère lire au calme. Mais voilà qu'une femme est là. Elle n'a pas l'air dans son assiette. Et elle a l'intention de jeter un livre. Ni une, ni deux, Ollie ne peut pas laisser faire ça. Elle repart avec le livre.



Recoins est un livre assez sombre, une histoire d'amour, de frères, de brume, et de disparition.



Voilà que le lendemain de sa lecture, Ollie et sa classe visite une ferme. La ferme du livre. Les ennuis commencent alors.



Ollie qui sait que quelque chose se trame, va tout faire pour s'en sortir. Coco et Brian, deux camarades vont la rejoindre dans cette aventure terrifiante.



J'ai adoré cette histoire. C'est à la fois, une histoire fantastique avec le côté effrayant, les épouvantails, le pacte avec l'homme souriant... et aussi une histoire de reconstruction, pour Ollie qui a perdu sa maman, d'entraide et d'amitié.



L'univers est super. On nous parle de monde à la Narnia, de fantômes.



La plume de l'autrice est fluide, je tournais les pages sans m'en rendre compte.



En bref, une jolie découverte avec ce premier tome. Je lirai la suite avec plaisir.



Si vous aimez les récits un brin effrayant, un peu à La chair de poule, n'hésitez pas !

Vassalissa Petrovna est la dernière fille de Piotr et Marina. Vassia vit dans le Nord de la Russie où les hivers sont rudes. Elle est bercée par les contes et légendes de cette région que lui raconte la servante Dounia et a la particularité de voir les esprits protecteurs des foyers. Mais l’arrivée de la nouvelle femme de son père et du nouveau prêtre fait que ces croyances vont être chassées.



Un joli conte russe avec beaucoup de poésie. Un conte qui m’a fait oublier mon environnement pendant ma lecture, mais chose bizarre, que je pouvais délaisser pendant deux jours sans avoir envie de le lire. Je pense que cela est dû au rythme lent du récit et que j’attendais désespérément que Vassia prennent les rennes de sa vie. La fin est donc plus rythmée et m’a donné un regain d’intérêt. J’ai adoré les personnages et la force de caractère de Vassia où, à cette époque, les femmes devaient rester à leur place. Les esprits protecteurs sont aussi touchants et j’ai aimé en apprendre plus sur le folklore russe. J’ai aussi apprécié cette ambiance magique, cette vie simple et dure.



Tous ces points positifs font que je vais emprunter le tome 2 pour suivre les aventures de Vassia.

Attention, livre qui fait peur ! Alors oui, je suis très bonne public mais quand même ! J'ai eu des frissons en lisant ce roman.



Ce roman d'horreur transporte le lecteur dans une atmosphère captivante dès les premières pages. L'intrigue se révèle progressivement complexe et immersive. La tension monte et quand elle arrive à son paroxysme, le pur, le vrai horreur, prend le relai.



Les personnages sont dépeints avec profondeur et nuance, ajoutant une dimension humaine à l'horreur. Ollie, avec son courage et sa détermination, se démarque comme une héroïne attachante, tandis que les autres personnages apportent des couches de mystère et de tragédie à l'histoire.



Les thèmes explorés dans le roman sont divers : la perte, le deuil, l’amitié, le courage et la lutte contre le mal sont tous des éléments clés qui enrichissent l'expérience de lecture. L'exploration du pouvoir des mots et des histoires, ainsi que la manière dont ils peuvent façonner la réalité, ajoute une dimension métaphorique intrigante à l'histoire.



Le style crée une tension palpable tout au long du récit. Les descriptions des lieux sinistres et des événements surnaturels sont saisissantes, transportant le lecteur dans l'horreur du monde fictif.



En conclusion, ce roman d'horreur offre une expérience de lecture captivante, mêlant habilement suspense, mystère et émotion. Avec une intrigue bien construite, des personnages mémorables et des thèmes profonds, il réussit à tenir en haleine le lecteur jusqu'à la dernière page, laissant une impression durable longtemps après sa lecture.
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@lo_lit_sew m'a offert l'intégrale pour mon anniversaire en 2022 et je n'avais pas encore pris le temps de me lancer dedans. J'ai vu qu'il y avait les audios donc c'était l'occasion et vous avez été nombreux à choisir ce roman lors du vote que j'ai lancé sur instagram. D'ailleurs plusieurs personnes m'ont dit que ça avait été un énorme coup de coeur pour cette histoire. Je n'ai pour le moment écouté que le 1er tome car il faut dire que c'est quand même assez long et pas toujours simple à écouter…



J'ai énormément apprécié l'ambiance de l'histoire. On est dans un récit inspiré des contes russes à la Baba Yaga mais qui fait aussi très historique, d'ailleurs l'autrice parle à la fin des choses qu'elle a modifié pour les besoins de l'histoire. C'est sombre, assez cruel et on ressent très fort une impression de pesanteur. C'est d'ailleurs encore plus fort avec l'hiver et tout ce que les personnages vivent à cette époque bien froide… Mais à cause de cela, je me suis rendu compte que cela impactait aussi mon moral et que après une période d'écoute, je n'étais pas au mieux de ma forme, moralement en tout cas. C'est pour ça d'ailleurs que j'attends un peu avant de continuer la suite.



Le récit est assez lent. L'autrice prend le temps de bien mettre les choses en place et puis se dérouler au fur et à mesure. Cela nous permet aussi de faire plus les liens et de nous rendre compte des actions de certains personnages qui au départ peuvent être bien ou mauvais et changer suite à d'autres éléments. L'impact de la religion et des croyances est énorme dans l'histoire, c'est cela qui va guider le chemin de vie et les actes de chacun. C'est super intéressant à découvrir tellement c'est bien fait, tout comme la complexité des personnages tels que Vassia, Konstantion ou la belle-mère.



J'ai vraiment apprécié tout ce qui touchait aux légendes, contes, créatures, … et même le traitement lié à la religion alors que d'habitude ça me saoule. J'ai aussi apprécié la lenteur mais surtout grâce à l'ambiance qui nous met parfaitement dans l'histoire alors qu'habituellement ce n'est pas trop ce que j'aime non plus. Une belle réussite en soi mais je n'oublie pas qu'il faut quand même être bien pour l'écouter, peut-être qu'en le lisant cela se ressent moins, à voir. En tout cas, il y a beaucoup de choses que j'ai hâte de découvrir dans la suite surtout cet homme étrange qui a aidé Vassia.

Plus de 4 ans après ma lecture du tome 1, me voilà enfin avec le tome 2 ! Il peut se lire indépendamment et c'est vrai que je n'ai pas été trop perdue, mais j'ai quand même regretté d'avoir oublié certains éléments du premier tome.

Toutefois, j'ai beaucoup aimé retrouver cette ambiance froide et sombre de la Russie médiévale (bravo à Katherine Arden pour son travail de recherche et d'écriture !). J'apprécie toujours autant la pugnacité du personnage de Vassia, même si le pendant négatif de ce caractère est qu'elle ne réfléchit jamais avant d'agir.

Ici, elle est partie de chez elle et, quand son chemin va croiser celle du prince de Moscou Dimitri Ivanovitch, elle ne va pas pouvoir faire autrement que de se faire passer pour un garçon, le frère du moine Sacha dont le prince est si proche. En effet, c'est impossible pour une jeune femme de vivre seule des aventures, de parler aux hommes... À Moscou, les femmes vivent carrément enfermées dans des tours et, evidemment, Vassia ne compte pas vivre ainsi ! Elle voit toujours des êtres fantastiques liés au folklore russe, notamment le démon du gel duquel elle va encore se rapprocher, dans une relation que j'ai personnellement trouvée très malsaine et qui m'a dérangée.

Si la première partie est assez calme, il y a finalement dans ce tome beaucoup de violence et de rebondissements (même si j'avais deviné un élément quasi dès le début).

Qui sait, peut-être que je lirai le tome 3 l'hiver prochain et pas dans 4 ans ?

Tout d’abord, cette histoire sortait complètement de mes habitudes littéraires. Non pas par le genre, mais parce qu’elle se déroulait dans un univers médiéval russe teinté de mythes et de contes traditionnels que je ne connaissais pas. Il est vrai que cette lecture faisait vraiment écho aux contes, telle que « Déracinée » de Naomi Novik, avec laquelle j’ai retrouvé beaucoup de points communs, tant par l’univers que par l’écriture. D’ailleurs il m’arrive quelquefois de confondre entre eux, mes souvenirs de ces deux lectures.



J’ai également beaucoup apprécié la protagoniste qui sortait complètement de l’ordinaire. Elle était très marquante et correspondait à très peu de stéréotypes féminins. Elle avait une beauté dite étrange, elle était crainte et rustre et surtout elle était franche et entêtée. Le fil conducteur de l’histoire était justement lié au fait qu’elle n’arrivait pas à trouver sa place dans cette société aux mœurs bien trop définies. Elle se sentait même appelée ailleurs, où la forêt pour elle serait sa vraie place.



Je souligne aussi la place importante qu’a laissée l’autrice, à la problématique des croyances, de la peur de l’inconnu qui mènent bien souvent à la haine et à la division.



Enfin l’autrice, par sa plume, m’a complètement happée dans son monde, m’a engourdie comme dans un rêve. J’ai vraiment été immergée dans cette ambiance onirique et hivernale mais surtout poétique.



Bref ce fut un vrai « presque coup de cœur », et un bel enrichissement de ma culture fantastique personnelle.

Une critique plutôt mitigée sur ce livre. Je l'ai ajouté à ma liste après avoir vu des reviews sur TikTok et je m'attendais à quelque chose de plus captivant.

J'ai bien aimé la culture folklorique "russe" car ça change de ce qu'on peut lire de d'habitude mais je trouve que les personnages sont assez vite limités, j'ai du mal à voir parfois le message du livre en lui même.

L'histoire m'intrigue quand même assez pour que je lise la suite et savoir comment elle va finir

Trilogie d'une nuit d'hiver, par Katherine Arden. Regroupe L'ours et le rossignol, La fille dans la tour, L'hiver de la sorcière.



J'avoue avoir procrastiné... mais pas par flemme, non. Par envie de rester là-bas, dans la neige de la Rus...

Je ne vais pas y aller par quatre chemins: cette trilogie est une merveille. Une merveille d'écriture, une merveille de poésie, une merveille de personnages complexes et gris, une merveille de folklore et d'aventure, bref, une merveille quoi.



J'ai été emportée dès le premier chapitre du premier livre, et ai littéralement dévoré les 3 livres à la suite, sans prendre la moindre pause. J'avais soif de savoir, soif de vivre, de vibrer, de pleurer, de sourire en suivant les aventures de Vassia.



Je n'ai pas trouvé une héroïne de fantasy aussi incroyable depuis longtemps. Aussi imparfaite , aussi bien décrite, aussi singulière (on répète quand même tout le temps à quel point elle n'est pas jolie, ce qui ne l'empêche pas de s'épanouir comme aucune autre, bien au contraire) . J'ai eu la sensation que la vie voulait m'offrir une deuxième Fantaghiro, héroïne fondatrice de bien des choses en moi depuis ma plus tendre enfance. J'ai eu l'impression de plonger à nouveau dans un monde que j'avais perdu de vu en grandissant, et dont je recherchais désespérément l'entrée année après année, traversant les chaos de cette vie d'adulte qui m'effraiyait déjà tant étant enfant.



Alors quand j'ai pris la route de la Minuit aux côtés de Vassia, mon cœur c'est apaisé, le portail était là, tapis en moi, bien à l'abri des démons de réalité brutale, et je n'ai eu qu'à retenir mon souffle en tournant la poignée pour enfin courir à nouveau en riant vers les trésors merveilleux que j'avais collectés durant mon enfance.



Ce livre a bouleversé quelque chose en moi et rétabli un chemin perdu.

Je ne ferai pas le résumé de ce dernier opus pour ne pas divulgâcher votre possible lecture de cette « trilogie d’une nuit d’hiver », mais sachez juste que je l’ai adorée jusqu’à la dernière ligne avec même une préférence pour celui-ci.



L’histoire, les créatures qui l’habitent, l’héroïne, tantôt courageuse, effrayée, naïve ou frondeuse, sans compter les personnages qui l’entourent, ambigus à souhait. J’ai vibré, me suis énervée, ai senti mon petit cœur se serrer, les larmes monter et tout cela grâce à ce merveilleux univers. Je ne peux donc que conseiller cette série à tous les amoureux de l’hiver, des contes, des Fantaisies originales et des personnages forts, attachants et moralement gris.



❤️

Au fin fond d’un territoire qui n’est pas encore la Russie, à une époque où christianisme et petit peuple se côtoient encore, existe une paisible seigneurie où vivent le maître, juste et bon, son épouse, fille du Grand-Prince et d’une magicienne, et leurs enfants. Tout ce petit monde n’aime rien tant que de se retrouver blotti l’un contre l’autre les soirs d’hiver pour écouter les contes de Dounia, la vieille servante. Un dernier enfant naîtra bientôt qui sonnera la fin de sa mère. Une petite fille qui aura les dons de sa grand-mère, ceux de voir les esprits protecteurs du foyer, de côtoyer les fées des forêts, attirant ainsi convoitise ou répugnance parmi les êtres de l’ombre comme chez les mortels…



Après la lecture de « La mer sans étoiles », j’avais envie de rester encore un peu parmi les contes et @lagrotteauxlivres m’a rappelé l’existence de cette série. Eh bien ce fut un pur bonheur !!! J’ai dévoré, coup sur coup, les deux premiers volumes. L’autrice a parfaitement réussi à allier Histoire et univers magique, rendant poreuse la frontière entre réel et imaginaire. On sent le froid, l’écoulement des jours auxquels, parfois, la magie se mêle. On suit avec délectations ces merveilleux personnages, capables de provoquer une ribambelle d’émotions comme j’aime tant. Soit on rêve de leur faire un câlin et de se battre pour eux, soit de leur coller trois claques, mais aucun ne laisse indifférent, ce que je trouve toujours assez magique.

Une très belle lecture qui ponctue cette fin d’année à merveille…

Quoi de mieux que d'entamer ce deuxième tome juste après avoir refermé et avoir été envoutée par le premier tome. J'ai vraiment apprécié cette lecture car on est directement plongé dans l'action contrairement au premier qui prenait un peu plus le temps pour nous laisser découvrir l'univers et les personnages.



J'adore le personnage de Vassia qui a toujours les mêmes qualités. Elle est dévouée, courageuse et indépendante. La description des relations avec son frère Sacha et sa sœur Olga sont également très plaisantes et plus approfondies. On aime découvrir Vassia à travers les yeux de son frère. Il est sans cesse partager entre l'admirer et la faire rentrer dans le moule. En effet, les choix de vie offerts à une jeune fille par la société au Moyen-Age sont assez restreints : le couvent ou le mariage.



Je ne peux détailler plus ma critique sans dévoiler d'avantage l'intrigue mais la magie, les antagonistes, l'émotion et l'action sont au rendez-vous de ce deuxième tome pour mon plus grand bonheur. Je m'en vais de ce pas continuer ma lecture du troisième tome.

Voici un roman babeliesque pur, un ouvrage moult fois vanté par mes amis lecteurs, recommandé et réputé. Il était temps pour moi de me plonger dans le 1er tome de la trilogie d'une nuit d'hiver de Katherine Arden.



Au nord de la Russie, nommée également « la Rus' », dans le village de Lesnaïa Zemlia, vit le boyard Piotr, avec ses cinq enfants. Dans ces terres rudes, sous un climat glacial, le seigneur dirige son domaine avec fermeté mais aussi justesse. Veuf depuis le décès de sa femme Marina, demi-soeur du grand Prince Ivan Ivanovitch, il décide après plusieurs années de se remarier et le grand Prince en personne lui choisit comme épouse sa fille aînée, Anna Ivanovna.

Si les deux aînés de Piotr s'apprêtent également de leur côté à fonder leurs familles propres et ont quitté la maison familiale, la nouvelle épouse trouve en son nouveau foyer de jeunes enfants à s'occuper, et parmi eux, la jeune Vassia. L'entente entre elles est peu cordiale car la jeune fille apparaît aux yeux de sa belle-mère bien trop indépendante et espiègle, mystérieuse.

Et il est vrai que Vassia est quelque peu différente des autres enfants, elle a hérité du pouvoir magique de sa grand-mère, celui de voir ce qui ne peut être vu : les esprits des bois et du foyer décrits et racontés par sa nourrice Dounia pendant les longues soirées d'hiver au coin du feu. Les contes de cette dernière prennent même corps lorsque la toute jeune Vassia fait la rencontre au cours d'une promenade en forêt d'un homme singulier endormi aux pieds d'un chêne et d'un énigmatique cavalier noir.

C'est là le début d'un destin hors du commun qui se dessine pour la jeune fille…



Merci à mes amis babeliotes de m'avoir donné envie de lire ce roman, il s'est avéré tel que promis : passionnant, poignant, dépaysant et riche.

Katherine Arden a su en effet avec talent construire un récit de fantasy épique en y intégrant les légendes et le folklore russe. Quel plaisir de découvrir cette magie, les Domovoï, Liéchi et Roussalka ! Quelles frayeurs aussi...

Au travers des yeux de cette jeune héroïne flamboyante et lumineuse, le lecteur découvre les croyances populaires de ce pays lointain au temps du Moyen Âge qui se trouvent confrontées aux dogmes du christianisme. Leur foi dite païenne, profondément ancrée dans la nature et leur environnement, se trouve ébranlée et remise en cause par l'arrivée de cette religion monothéiste nouvelle qui impose ses lois et son Dieu, souvent avec violence...

On apprend également aux côtés de Vassia les rudes conditions de vie des femmes, vouées à devenir épouses ou à finir au couvent. Bien malgré elle, elle incarne la femme libre, de ses mouvements et de ses croyances ; elle exprime sans retenue sa bonté et son intelligence. Et cela fait peur, à ses proches par amour et aux autres par ignorance...



Un conte complexe et envoûtant dont j'ai hâte de découvrir la suite !

J'ai d'ailleurs des amis qui n'en disent que du bien ;)