"Le soleil commençait à disparaître derrière les fenêtres, laissant le crépuscule s'installer. À cause de la pénombre, Connie croyait toujours entrevoir des mouvements dans les recoins de la maison, juste à la limite de son champ de vision. Dès qu'elle se retournait, plus rien. Des souris, pensait-elle, même si elle n'en avait jamais retrouvé dans les tapettes qu'elle avait disposées près des murs fissurés et sur le plancher. Bientôt, il ferait trop sombre pour continuer à fouiller. On aurait dit que la vielle demeure se dépêchait de se voiler de ténèbres, de repousser l'intruse qui fouillait dans ses secrets."
Oui.J'ai changé certains détails du catalogue,avoua Connie.
Je n'aurais pas dû,sans doute.Mais au moins,comme ça,je sais que le tête survivra,caché das les archives.Mais...je pense que Grace avait raison.
_Le premier jour où je me suis installée chez ma grand-mère,j'ai trouvé une clé qui n'ouvrait rien,dit-elle.Et,à l'intérieur de la clé,j'ai trouvé un nom.
Deliverance Dane.
Connie suivit le regard d'Arlo et poussa un petit cri.Stupéfaite,elle aperçut une grille rouillée derrière l'entrelacs de ronces.
"Je suis aveugle, je ne vois plus rien, murmurai-je. Je ne vois plus se qui est réel"
La toute dernière phrase de l'histoire, pour moi la principale, même si je n'y comprend pas trop le sens.
J'ai flâné au rayon littérature, promenant le doigt sur les tranches des livres présentés sur la table des invendus, telle une personne affamée face à un panier de pommes bien mûres. J'avais rarement le temps de lire pour mon plaisir.
P200