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Critiques de Kathleen Dean Moore (43)
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Petit traité de philosophie naturelle

Chroniques assez inégales sur l’Homme et la Nature, sur la place du premier dans la deuxième. J’ai beaucoup aimé le début qui est un vibrant hommage à la Terre, sa complexité et sa puissance, et, à travers elle, à la vie, cette chose mystérieuse qui ne cesse de nous poser question.



Plusieurs fois, j’ai eu envie de charger la voiture pour m’enfoncer dans les grands espaces, loin du bruit du monde. Hum hum hum … mais j’oublie que j’habite un des pays les plus densément peuplés de la planète sur le continent le plus industrialisé et qu’il me faudrait déjà courir loin pour trouver de grandes étendues sauvages. Zut !



Ensuite malheureusement il me semble que l’auteure a manqué d’inspiration et s’est contentée de nous livrer des souvenirs familiaux, qui personnellement ne m’ont pas intéressée.



Lecture mi-figue mi-raisin.

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Petit traité de philosophie naturelle

Une philosophe naturaliste nous invite dans sa maison au bord d’un lac en Californie ou dans l’Oregon, sur la table du salon, vous trouverez le guide des étangs et des rivières, le guide des reptiles et amphibiens de l’Ouest américain, des ouvrages de botanique, quelques cartes de canoé et bien entendu quelques philosophes comme Kant et Aristote.



A la manière de Thoreau ou de Rousseau, elle part se promener au soleil couchant observer et écouter les plongeons huards sur le lac : «c’est la vie qui exprime son amour de la vie » .



A la manière d’Edward Abbey, elle nous fait visiter son territoire en nous montrant les plus petites herbes comme des trésors d’ingénuosité, comme lui, elle mêle observations, réflexions et méditations.



A la manière de Philippe Delerm, elle nous montre de petites choses : une mésange cueillant des graines de tournesol, un écureuil roux attelé à cacher ses pommes de pin, un goéland qui secoue ses plumes de l’échine au croupion. « Un mouton se tourne lentement vers moi. Un brin d’herbe pend de sa lèvre inférieure comme la cigarette d’Humphrey Bogart et il jette un regard vide dans ma direction ».



A la manière d’Eckart Tolle, elle nous invite à savourer l’instant présent.



« Parfois le monde naturel vous fait un don si précieux, si merveilleux, qu’il ne vous reste plus qu’à demeurer là, en larmes ».

Pourquoi courir après l’argent ou la célébrité ? Ici, dans l’Oregon, on est riche quand on a de quoi vivre, quand on sort les pièges à crabes, qu’on pêche le saumon et pagayons dans nos kayaks à travers les îles.



Il se dégage de ce livre une grande sérénité et un grand sens esthétique.

C’est la leçon du marais.



Challenge TOTEM

Challenge Multi-Défis 2024
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Petit traité de philosophie naturelle

Une compilation de petits récits entremêlant des descriptions d’endroits de nature et des réflexions personnelles. L’auteur vit dans l’Ouest américain, plus précisément dans l’Oregon et est professeur de philosophie.



Cela commence très fort avec la leçon de vie donnée par le marais : L’observation des animaux du marais fait dire à l’auteur qu’il ne faut pas chercher de sens à la vie, sens qui risque de ne jamais être trouvé, mais simplement profiter de chaque instant. Ce petit récit sur le marais est splendide.

Tellement splendide que j’ai trouvé la suite du livre plus inégale. Si certains chapitres sont tout à fait passionnants (celui sur les forêts et leur exploitation par exemple) d’autres m’ont semblé présenter peu d’intérêt. Certains notamment se concentrent sur des souvenirs familiaux peu accrocheurs. L’auteur nous donne toutefois une furieuse envie d’aller séjourner quelques semaines dans ces régions sauvages de l’Ouest américain.



J’ai donc trouvé qu’il s’agissait d’un livre un peu inégal alternant des chapitres très réussis et d’autres plutôt soporifiques. Chacun peut être lu indépendamment des autres.

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Petit traité de philosophie naturelle

Au premier étage de cette librairie, un rayon me plaît particulièrement - celui des romans des éditions Gallmeister. J'aime parcourir les titres, et regarder les couvertures colorées. D'habitude, ce sont les romans policiers qui m'intéressent, mais là, exception, il s'agit d'un petit livre, au titre prometteur : Petit traité de philosophie naturelle. De quoi s'agit-il ? d'un recueil de petits récits qui se déroulent dans l'Ouest américain. L'auteure, Kathleen Dean Moore, écrivain, philosophe, aime particulièrement la nature, et s'est spécialisée dans le domaine de l'éthique environnementaliste et la philosophie de la nature. Ces récits sont de petits moments de bonheur : découverte de la nature de l'Ouest américain, d'une flore et une faune exceptionnelles qui sont décrites avec précision et amour.

Cette découverte va de pair avec une réflexion sur l'existence, les liens que nous tissons.

Camille Fort-Cantoni a su rendre parfaitement un texte qui ne devait pas être particulièrement facile à traduire, quant à la couverture très colorée, représentant un marais et deux grands oiseaux - des grues peut-être - elle met bien en valeur le texte.

Une lecture évasion, une réflexion particulièrement réussie.
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Petit traité de philosophie naturelle

Je crains qu'il ne soit bref. Je ne sais pas vraiment à quoi je m'attendais en lisant ce livre, dont le titre, pourtant, m'attirait depuis très longtemps - je suis fan des éditions Gallmeister, et je lis beaucoup de leurs publications.





Ce que j'ai retenu de ce livre ? Pas grand chose. Il est question de philosophie et de nature - je sais, c'était facile. Les chapitres sont plutôt courts, et comportent tous une anecdote personnelle, liée à sa famille, à ses élèves. Les sujets évoqués sont larges, y compris l'euthanasie, et pourquoi certains veulent y avoir recours, tandis que d'autres ne se sentent pas le droit d'abréger la vie d'autrui, surtout si cet "autrui" ne le désire pas.

Dès le début, le ton est posé, quand Kathleen Dean Moore nous parle de cette étudiante qui a mis fin à ses jours alors qu'elle semblait heureuse. Aucune explication. A quoi sert la philosophie alors ? A pas grand chose. Je cite "Comme le disait Dostoïevski : « Il nous faut aimer la vie, plutôt que le sens de la vie. »" J'ai retenu aussi de ce livre les soucis de santé de sa fille, atteinte d'une maladie qui touche également quelques-uns de ses proches.

Et la nature ? Il en est question, oui, un peu, mais pas tant que cela ai-je eu l'impression, comme s'il y avait nécessité de trouver, au fur et à mesure des chapitres, de chercher absolument un fait de philosophie pour le relier à la nature, à moins que ce ne soit l'inverse.

Un livre dont le souvenir est déjà presque effacé pour moi.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Petit traité de philosophie naturelle

Kathleen Dean Moore est une philosophe américaine qui nous livre ici une réflexion autour de la nature et du monde qui nous entoure.



A travers différents chapitres courts, elle met en avant le monde naturel, plantes, arbres, roches, terre, eau, ciel, animaux… et nous livre des réflexions à partie de souvenirs liés à la nature, ces souvenirs pouvant être classés en deux catégories : souvenirs de connexion et souvenirs de séparation.



La nature est au centre de son livre, qui est une description de moments vécus dans la nature, avec des observations qui amènent à des réflexions et à des questions. Elle s’interroge (et nous aussi) sur la volonté de l’homme de dompter la nature et donc de participer à sa destruction, sur les relations entres les humains, le sens de la vie, les enfants qui quittent le nid, la mort…



Une belle occasion de se reconnecter à la nature et de réfléchir sur soi-même.
Lien : https://docbird.over-blog.co..
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Sur quoi repose le monde

‶Aimer quelqu’un ou aimer un lieu, c’est accepter d’être moralement responsable de son bien-être. ″

″Nous devons devenir les gardiens des lieux que nous habitons. ‶



La place de l’homme dans son environnement, ce qui relie l’humain à un lieu particulier…Kathleen Dean Moore se pose, nous pose un tas de question dans ce recueil de récits plus ou moins courts.

Elle nous porte dans trois endroits qu’elle, et sa famille aiment particulièrement : Une île au confort spartiate au large de l’Alaska, une petite île au milieu d’une rivière urbaine de l’Oregon, et une île côtière, au large de l’Oregon.

Ce qui frappe avant tout c’est la profonde affection qu’elle éprouve pour ces lieux sauvages, peu fréquentés, peu accessibles, dépourvus du confort moderne et qui sont pour elle un havre de paix indispensable à son équilibre personnel et familial et qui lui sert également de terrain grandeur nature pour son travail d’enseignante universitaire et qui nourrit sa pensée philosophique.

Chaque récit est le fruit d’une expérience de séjour dans ces lieux minutieusement décrits, expliqués, chaque fois mis en relation avec son expérience familiale ou professionnelle. Sous des aspects simples et accessible, se cachent des textes profonds, poétiques ; engagés mais sans moralisme.

Un ouvrage apaisant, plein de sagesse et d’empathie, riche et sensible. Un ouvrage qui invite à pagayer dans les rivières, ou à contempler le paysage, tout simplement !


Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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Petit traité de philosophie naturelle

Je ne saurai jamais ce que ce Petit traité faisait dans ma liseuse, ni par quelle mystérieuse opération il s'y est retrouvé. Mais ce qui est sûr, c'est qu'il m'a proposé un hors temps à la lisère de ma propre vie et qu'il a su me faire passer de délicieux moments coupée du monde et de sa trépidante humanité.



Viens lecteur, ceci est une immersion dans les grands espaces américains. De la région des grands lacs aux forêts denses de l'Oregon, Kathleen Dean Moore te propose une série d'escapades grandeur nature au cœur d'une faune et d'une flore offertes, sauvages et splendides.



Je te conseille ce grand bol d'air pur, tranches de vie qui grouillent d'un émerveillement constant et dépouillé de l'habituelle suffisance américaine, parsemé de quelques pensées philosophiques bien senties. Qui sait ? Au détour d'un chemin, tu seras peut-être envahi d'une furtive sensation de plénitude...

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Pour d'autres escapades nature, rendez-vous aussi sur Instagram :
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Sur quoi repose le monde

Quel plaisir de lire du Nature Writing. J’adore ce style et j’adore les parutions Gallmeister qui font honneur à ce genre littéraire. Kathleen Dean Moore, bien connue pour son Petit traité de philosophie naturelle, livre que j’ai dans ma pal, revient avec ce livre dont la couverture est magnifique.



Kathleen Dean Moore, dans ce nouveau livre nous propose ses disgressions sur la nature qu’elle observe, sur l’impact de l’homme sur celle-ci, sur le fait que nous sommes infiniment petit dans ce grand tout mais que nos actions sont immensément bouleversantes.



Ce sont toujours les mêmes arguments que l’on nous sert à chaque fois pour tenter coûte que coûte de préserver aux seuls humains une place sur le piédestal. Voici celui qui revient tout le temps : il semblerait que les humains soient à part et au-dessus du reste de la création naturelle, car la Bible dit que Dieu a créé l’homme à son image, plusieurs jours après avoir créé les oiseaux du ciel et les poissons de la mer, et qu’il a donné à l’homme le pouvoir de dominer toutes les créatures qui marchent, qui volent et qui nagent.



C’est un livre très philosophique, l’autrice profite de ses souvenirs d’enfance, de vacances, de voyages et encore de sorties scolaires pour s’interroger sur son rôle vis à vis de la nature. Quelle est sa place en tant qu’être humain, en tant que femme, en tant que mère, en tant que professeur et en tant que naturaliste, voilà à quoi elle tente de répondre. Cela se lit facilement, j’ai beaucoup voyagé à ses côtés, à travers les pages de ce livre. J’ai pu m’imaginer en pleine nature à écouter les chants de la nature ou encore à regarder des pluies d’étoile dans le ciel.



De temps en temps cela peut-être un brin culpabilisateur et moralisateur, mais à un moment faut que nous ayons tous conscience que nous sommes en train de détruire notre planète que que nous allons laisser aux futures générations une Terre malade et fatiguée. Je trouve cela génial d’avoir des autrices et des auteurs qui s’engagent pour l’environnement, tout en ayant conscience que personne n’est irréprochable, pas même eux, mais que la prise de conscience est nécessaire pour passer à l’action.



Je me permet de vous partager un autre passage qui m’aura profondément marqué.



Il fut un temps peut-être où cela avait du sens de penser que la terre était un parent qui nous avait donné la vie, qui nous avait nourris, calmés, lavés, bercés, instruits et nous avait chanté des chansons. Mais la métaphore devient vite plus compliquée. Combien d’agressions un corps peut-il endurer avant que ses processus naturels de guérison s’épuisent et qu’il commence à changer ? La terre et la mer resteront, mais les grands systèmes qui nous maintiennent en vie – les cycles féconds de la nature, les cycles de réchauffement et de refroidissement, la respiration des plantes, les cycles des saisons, les grands courants des océans – changent sans que nous comprenions comment. Que devons-nous faire, nous, les enfants abandonnés, qui racontons des histoires la nuit ?



Il n’y a pas d’autre solution : nous devons devenir les gardiens des lieux que nous habitons. Nous devons être moralement responsables du bien-être de l’air, de l’eau, de la terre. Et si cela rend nos relations avec la terre compliquées et douloureuses, peut-être n’y a-t-il là rien de surprenant. « Un changement s’impose, écrivait Linda Hogan dans Dwellings ». Assumer le rôle de gardiens est la responsabilité la plus spirituelle et physique de notre temps.



Voilà un extrait qui pour moi à un véritable sens, en tout cas un extrait qui a eu une résonnance en moi



Je ne peux que vous encourager à lire ce livre, ne serait-ce que pour la nature qui y est décrite.
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Petit traité de philosophie naturelle

Beaucoup de nature, et forcément un peu de philosophie, mais celle du quotidien, celle du vécu.

En une quarantaine de petites saynètes, l'auteure nous parle de la vie, de la mort, de la séparation et surtout de ce qui, au contraire, nous relie aux autres.

L'amour des guides des plantes, d'une nuit à la belle étoile, de la découverte d'un pan de rivière, la mort d'un proche, la pêche... tout ce qui remplit une vie au fil des heures et des jours.

C'est doux et tranquille, c'est bien écrit.

C'est une belle petit pause.
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Petit traité de philosophie naturelle

Tentée par François Busnel lors d'une micro-chronique, me voilà au bout de ma lecture de ces récits où l'homme, la nature et la place de l'homme dans la nature sont au centre des réflexions de l'autrice. Il s'agira davantage d'un hommage à la nature, à ce qu'elle nous offre et ce qu'elle crée, et de souvenirs de moments passés en famille à découvrir et redécouvrir la vie, observer les animaux, et sauvegarder ce patrimoine. Il faut dire que l'Ouest américain regorge d'endroits propices à ce genre de réflexion et préciser que l'autrice est professeur de philosophie peut aussi permettre de comprendre son style.

Cet ouvrage permet de s'ouvrir à ce qui nous entoure et de profiter de chaque instant, il nous donne aussi une envie incroyable de verdure, d'odeur de bois mouillé, de paysages fabuleux et de partager ce bonheur.
Lien : https://stemiloubooks.wordpr..
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Petit traité de philosophie naturelle

Quelle belle échappée, l'auteure nous créé une bulle hors du temps, un instant de liberté !



J'ai aimé que l'auteure nous montre des espèces d'animaux peu connu, qu'elle fasse des parallèles entre l'Homme et les animaux. Les observer nous apporte tellement, ils sont une source de grande réflexion sur la nature humaine. L'auteure nous immerge au cœur de la nature, au fil de ses descriptions, sa pensée s'échappe et elle laisse libre cours à ses réflexions sur l'humanité, sur sa famille. Elle est très touchante quand elle parle de son père, de ses enfants, de son amour pour la nature, de sa sensibilité face à certains silences, certains bruits, certaines images.



On apprend à philosopher avec la Nature, a en retirer des leçons. Les loutres se laissent flotter au gré des courants, elles n'ont pas peur, ne contrôlent rien, elles se laissent juste partir. En sommes-nous capables ?



C'est un très beau récit riche en évasion et en réflexions philosophiques.
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Petit traité de philosophie naturelle

De la nature à l'homme, de la nature de l'homme, l'homme et la nature. Apaisant et régénérant, tellement ressenti, vécu, partagé. La philosophie ainsi présentée dans des capsules vivantes se met à la portée de tous. L'universel surgit d'un détail, d'un battement d'aile, d'une parade nuptiale d'hirondelles sous le regard des carouges au bord d'un marais.
Lien : https://cinemoitheque.eklabl..
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Petit traité de philosophie naturelle

Titre original : Holdfast (sorte de racine, située à l'extrémité de certaines algues et plantes simples, qui leur permet de s'ancrer au sol)











Pas de panique! Ce petit traité est un fait un recueil de courts textes écrits par Kathleen D. Moore, philosophe et naturaliste, dans la lignée de Sue Hubbell et Annie Dillard. Observation précise et amour de la nature, réflexions, à l'occasion d'événements de la vie professionnelle et familiale, d'évocation de souvenirs.







Un marais au crépuscule lui donne une leçon de vie; quelle décision prendre face à son père mourant et souffrant? ; sa fille atteinte de fibromyalgie; un Halloween adulte; découvrir que les rôles se renversent et que sa fille peut la protéger.







Des coupes de bois au bulldozer évoquant la forêt des Ardennes à la fin d'une guerre, un "lieu unique au monde" risquant d'être envahi. "La domestication des animaux, la domestication de la terre. Comment pourrons nous résister à la domestication des esprits?"







"Le monde est-il conforme aux capacités de notre esprit, ou notre esprit limité borne-t-il notre connaissance du monde? Peut-être l'intelligence fait-elle de son mieux en captant ce qui est lent, aisé, ordinaire, tout en laissant échapper le meilleur. A l'idée qu'il y a un au-delà de la perception humaine, j'enrage de frustration, comme un chien qui fait les cent pas devant une porte close, gratte et renifle l'air qui filtre."







"Je réveille Franck d'un coup de coude.



-Si un ours arrive, on le chasse ou on le laisse roder autour du camp?



-On en profite juste pour l'observer, dit-il, et il se rendort."







Je suis frustrée de ne pouvoir citer tous les passages qui m'ont plu, je vous renvoie aux blogs en lien qui proposent plus de beaux extraits et vous invite à déguster ces textes, tranquillement, en prenant le temps de réfléchir.
Lien : http://en-lisant-en-voyagean..
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Petit traité de philosophie naturelle

Kathleen Dean Moore, professeur de philosophie, nous emmène sur les chemins de l‘ouest américain à la rencontre de la diversité naturelle : petits animaux, flore et faune. Et parfois, gros animaux lors de nuits à la belle étoile.



Ce recueil de pensées est agréable, poétique, triste ou plein d’espoir. J’ai été un peu perdu entre des allers retours dans le temps entre l’évocation de son expérience, celle de ses parents ou de ses enfants.



Un bon livre pour commencer l’année et se reconnecter un peu avec la nature mais un peu déçue.



Challenge Totem (sans limite de temps)

Challenge Riquiqui 2023

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Petit traité de philosophie naturelle



Petit traité de philosophie naturelle.

Kathleen DEAN MOORE (traduction Camille Fort-Cantoni)



De l’observation des oiseaux et des loutres à l’observation de l’arrivée d’une tempête.

Du départ d’un enfant du nid familial à un stage de hurlement avec les loups.

D’une promenade le long de la coast range dans l’Oregon à la décision de mettre un terme à la vie de son père.

De l’importance de contempler les détails de la nature, de se recentrer (se concentrer) sur sa place dans l’univers quand la vie est difficile.



L’auteur est écrivain et philosophe spécialisée dans l’éthique environnementaliste.

Elle nous livre de beaux moments de rêveries contemplatives au milieu d’une nature changeante selon la géographie mais toujours décrite de façon imagée mais aussi des coups de gueule notamment contre les industries forestières qui coupent à blanc de somptueux arbres.

De beaux moments en famille et quelques scènes de vie qui donnent un bon équilibre à ce livre.
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Petit traité de philosophie naturelle

Apprendre à voir l’inutile, l’infime, l’insignifiant et y trouver, là, de quoi donner sens à sa journée. Découvrir que l’on peut être présent, pas juste là, pas simplement objectivement présent, mais subjectivement vivant à l’instant présent. Apprendre à ne plus appartenir aux choses, mais aux êtres, apprendre à se rendre disponible à la beauté, plutôt qu’à se définir possédant. Prendre acte que l’on peut être heureux et nourri de ce qui nous ne détenons pas mais dont nous pouvons profiter à chaque instant. Cesser d’estimer l’autre, ou soi, en fonction de ce qui lui appartient de biens matériels. Ce livre n’est rien de plus qu’une succession de tableaux, autant d’instants de vie, sans morale. Il ne vise ni à l’édification de son lecteur, ni à la culpabilisation de celui-ci, pas plus qu’il ne propose une direction ou une trajectoire pour repenser sa vie. Il n’y a pas de gourou en l’auteur ni de velléité à le devenir. C’est une réflexion à peine énoncée, juste suggérée sur l’essentiel à la vie. Qui le désire peut y trouver son sens profond, métaphysique, de l’ordre de l’essence et de l’essentiel. Autrement, vous pouvez simplement le recevoir comme un traité des racines, de celles qui comme pour les arbres, vous permettent de puiser dans la terre pour, du haut des plus humbles brindilles, jouer avec le vent pour caresser le ciel. Au final, si ce livre avait un objectif, il serait considéré atteint s’il vous engageait à prendre le premier sentier venu, non pour une randonnée, non pour atteindre un sommet, mais juste pour entendre le moineau, voir l’humble pissenlit s’ouvrir, découvrir l’empreinte d’un renard ou entendre passer le vent.
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Petit traité de philosophie naturelle

En partant de la nature pour poser des questions sur l’existence, Kathleen Dean Moore, philosophe et naturaliste, nous offre la plus belle des réponses : l’amour de la vie pour elle-même. Parcourant l’Ouest américain, des côtes sauvages de l’Oregon aux rivages de l’Alaska, ce recueil s’appuie sur l’observation de phénomènes naturels pour nous replacer dans l’immensité du monde, mais aussi, tout

simplement, auprès de nos proches. Avec respect, amour et délicatesse, chacun de ces brefs récits est l’occasion de se recentrer sur l’essence même des choses et de saisir la cristallisation de chacune de nos émotions

pour mieux nous connaître nous-mêmes..

Un vrai bijou qui donne un retour au source de l'amour de la nature.
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Petit traité de philosophie naturelle

🌳 Petit traité de philosophie naturelle - Kathleen Dean Moore 🌳

Traduction : Camille Fort-Cantoni



Kathleen Dean Moore est professeur de philosophie. Dans ce recueil composé d'une vingtaine de récits elle nous fait part de ses observations de la nature américaine, nous fait partager les joies simples de la contemplation de la faune et la flore, du spectacle que nous offre les forêts, les lacs, l'océan, les animaux. Si elle nous décrit son émerveillement devant des canards tentant de s'intimider, ou nous parle de sa colère face à l'avidité des hommes qui déforestent des hectares entiers pour alimenter les scieries, elle essaye avant tout de se questionner sur la place que nous occupons dans cette nature magnifique.

La nature est au cœur de ce livre mais il y est aussi question de la famille, des relations humaines, de la vie et de la mort.



Kathleen Dean Moore nous invite à un voyage au cœur de la nature, nous poussant à nous questionner et à apprécier les plaisirs qu'offrent les observations de la vie qui nous entoure.
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Sur quoi repose le monde

"Sur quoi repose le monde" se veut autant une réflexion philosophique qu’une méditation sur l’écosystème naturel dans lequel les humains doivent apprendre à se réinsérer et à passer du rôle d’enfant de la Terre à celui de gardiens. Pour cela, Kathleen Dean Moore, commence par insister sur l’importance de trois séparations dans notre mode de pensée : celle qui oppose l’homme et la nature, celle qui oppose ce qui ce qui nous est proche et ce qui est loin en termes géographiques comme en termes temporels, et enfin celle qui oppose le profane et le sacré.



Multipliant les exemples tirés de son vécu comme des textes philosophiques de Bentham, Descartes, Héraclite ou Hume, elle nous explique que l’homme s’est habitué à se considérer hors de la nature alors qu’il devrait se laisser bercer par le concept de "biophilie" (p.49). Créé par E. O. Wilson en 1984, il définit l'amour qui lie les êtres humains aux autres organismes vivants et constitue une réponse à tous les philosophes occidentaux et aux religions monothéistes qui ont placé l’homme au-dessus de la nature : s’il est le seul être à avoir une âme, il n’a pas à culpabiliser d’exploiter et de détruire la faune et la flore.



Un peu plus loin, elle aborde le principe de "communauté biotique" (p.77) d'Aldo Leopold qui propose d’étendre notre bienveillance à la nature car c’est elle qui nous maintient en vie. Mais comment se reconnecter au vivant alors que nous sommes enfermés dans des villes de béton et d’acier ? La proposition la plus intéressante de Kathleen Dean Moore, selon moi, est celle disant que les étapes du deuil conceptualisées par Elisabeth Kübler-Ross pourraient s’appliquer au deuil que les humains font de la nature ainsi que les dangers du "changement de niveau de référence" (p.245) que je vous invite à découvrir en lisant ce texte !
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