Kathleen Karr

Je ne suis pas une grande férue de bandes dessinées et je ne sais pas trop quoi penser de cet engouement d'adapter des romans en bandes dessinées. Est-ce dû à notre société toujours plus visuelle? Est-ce dû à un manque d'imagination des auteurs? (je ne veux pas croire cette version là mais il est normal de se la poser)? est-ce dû au fait que les auteurs veulent rendre accessibles des oeuvres aimées et les adaptent pour que ceux qui lisent peu de roman puissent les découvrir?



On m'a donc récemment parlé du roman "la longue marche des dindes". Il n'est pas dans ma médiathèque, j'ai donc emprunté cette bande dessinée.



J'ai apprécié cette histoire pour enfants qui nous montre en quoi la débrouillardise, beaucoup d'audace, les talents combinés de chacun et l'amitié peuvent permettre de mener à bien de grandes entreprises.



Une très jolie histoire qui fait voyager dans le temps et les paysages américains.



Je n'ai pas toujours aimé les dessins, mais j'avais prévenu; je ne suis pas très touchée par le dessin de bande dessinée.



J'ai donc trouvé une autre raison: donner envie de lire le roman!

Cette BD est un véritable coup de coeur !

En 1860, Simon Green, jeune américain du Missouri a l'idée (un peu) folle de parcourir des centaine de kilomètres avec un millier de dindes. Nous le suivons, lui et ses compagnons (à deux et quatre pattes), à travers ce périple.



Une ode à la magnificence des étendues américaines, à ses peuples, ses cultures mais aussi à la liberté et au voyage.



Léonie Bischoff nous offre une bande dessinée colorée, des dessins tendres et un scénario construit à la perfection, on ne s'ennuie pas.



Un ouvrage à lire au plus vite, qu'importe l'âge.

« Je crois que chacun ici-bas a un talent, Simon Green. Réfléchis-y de toutes tes forces, et je suis sûre que tu trouveras ta voie. »

C'est ce que va s'évertuer à faire le jeune garçon, et ça va le mener dans une expédition extraordinaire à travers l'Ouest américain, en compagnie d'un troupeau de dindes, d'un muletier alcoolique et d'une jeune esclave en fuite.



C'est une très chouette bande dessinée, pleine de surprises et d’aventures. Lumineuse, originale, avec une belle galerie de personnages. De nombreux thèmes sont abordés avec simplicité et humour (Far West, maltraitance des enfants, esclavage, Indiens d’Amérique, alcoolisme, etc.).

Un livre à proposer absolument aux jeunes lecteurs de la fin primaire jusqu'au lycée !

1860, Missouri : il est grand temps pour Simon, 15 ans, de quitter l'école pour voler de ses propres ailes. Il apprend que les dindes valent plus chères à l'autre bout du pays. Il décide donc , avec l'aide de son institutrice, Miss Rogers , d'en acquérir 1000 pour les revendre la- bas. Simon devra recruter s'il veut y arriver. Et sur le chemin, il fera de nombreuses rencontres, pas toutes amicales, vous vous en doutez bien...



Je ne connais pas le roman de Kathleen Karr dont ce roman graphique est adapté.

En tout cas, Léonie Bischoff que j'ai découvert grâce à sa bande dessinée sur Anaïs Ninn, m'a encore une fois séduite. Son dessin et ses couleurs sont tout simplement merveilleux et elle a su garder un rythme soutenu au récit , de telle sorte que je ne me suis jamais ennuyée et qu'il m'a été difficile, voire impossible, de lâcher ma lecture.



Simon est un jeune homme admirable, bienveillant, travailleur et persévérant. Son ouverture d'esprit est exceptionnelle.

Jo est vraiment sympathique.

Les autres personnages ont également leurs caractères qui vous feront les aimer... ou pas.



L'histoire est vraiment touchante. Malgré une première approche qui peut paraître naïve, le récit est plus profond qu'on ne pourrait le penser et beaucoup de thèmes sociétaux sont abordés : le pardon, l'indépendance, l'esclavagisme...





Vous le comprendrez donc : la longue marche des dindes est une bande dessinée à lire absolument et qui vous fera passer un excellent moment de lecture.

C’est une belle histoire, c’est un beau voyage. On découvre un enfant malin et astucieux et dès le départ on a envie de l’aider pour son voyage. Il va faire des rencontres qui vont changer son regard sur les autres et sur la vie. Il va aussi changer les autres, le muletier tout d’abord un peu alcoolique un peu dépressif qui va reprendre gout à la vie en compagnie de Simon. Ils vont croiser Joséphine, Lizzie et d’autres personnages qui vont bouleverser la vie de chacun. Ils vont tous participer à l’avancée de ces dindes jusqu’à Denver. Le chemin est long mais les rencontres sont nombreuses et toutes apportent leurs lots de surprises et d’apprentissage, apprentissage de la vie et de la société.

Le dessin est superbe, je dirais que les paysages sont magnifiques. Les couleurs sont douces et le trait est léger.

Les planches sont vraiment belles et la dessinatrice nous restituent pleinement les grands espaces de ces contrées éloignées.

Cette bande dessinée est un régal !

Il s'agit d'une adaptation du roman éponyme, publié à l'école des loisirs et c'est très réussi !

Une belle histoire dans l'Amérique de 1860, un petit air de Tom Sawyer, des personnages attachants, et des graphismes qui changent des BD jeunesse actuelles (que j'aime beaucoup aussi !) et qui correspondent parfaitement à l'ambiance de l'histoire.

Un coup de coeur à découvrir à tout âge, pour les enfants dès qu'ils lisent des BD comme pour les adultes !
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Un album sorti en septembre chez Rue de Sèvres, une adaptation d'un roman jeunesse de Kathleen Karr, une véritable petite merveille, dans les tons pastels avec un dessin tout en douceur. Personnages aux traits simples et expressifs, couleurs tendres et lumineuses, une symbiose parfaite.



1860 dans le Missouri, Simon Green a 15 ans. Sa maîtresse Miss Roger ne sait plus trop quoi faire de lui, elle lui donne son diplôme en lui disant qu'il est temps pour lui de déployer ses ailes.



Simon est un peu considéré comme le simplet du village mais qu'à cela ne tienne, il a bien l'intention de prouver qu'il est capable de réussir.



Entendant que les dindes ne valent presque rien dans son état, il se met en tête de racheter à bas prix un troupeau de 1000 têtes et de le conduire à Denver où la viande se vend cher. Il va monter un convoi avec l'aide d'un muletier alcoolique... un drôle d'équipage prêt à braver tous les dangers et parcourir 1000 kilomètres pour faire fortune.



Un sacré petit gars, ce Simon, un personnage digne des livres de Mark Twain. Il va entreprendre sa traversée de l'Amérique, faire des rencontres pas toujours très heureuses, traverser les Rocheuses, se confronter aux indiens.



C'est un très beau voyage, de belles rencontres aussi et surtout la preuve que chacun à en soi un talent, qui ne demande qu'à être déployé.



Cette drôle de caravane arrivera-t-elle à bon port ?



La ténacité de Simon Green le récompensera t-il de ses efforts ?



Je vous invite à faire le voyage, à traverser les beaux paysages dessinés par la talentueuse Léonie Bisschoff récompensée en 2021 à Angoulême pour "Anaïs Nin".



Un petit bonheur d'album qui fait du bien.



Gros coup de coeur.


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J'ai adoré cette histoire et la volonté du héros qui réussit dans cette entreprise un peu folle. Un récit plein d'humanité.

BD jeune public qui relate l'épopée d'un jeune garçon que la société condamne, mais qui malgré tout prend des risques et part à l'aventure.



J'en avais lu des critiques particulièrement élogieuses. J'ai aimé et passé un bon moment. La gentillesse, l'amitié, le courage et la solidarité sont mis a l'honneur. Mais je nuancerais en disant que c'est un peu trop cousu de fil blanc.

👩‍🎨Les premières pages captivent immédiatement. #LeonieBischoff traite les couleurs de manière chaleureuse. Le graphisme joue intelligemment avec le récit. Tout s’enchaine avec douceur et naturel. Les personnages sont expressifs et vibrants. C’est une lecture qui se vit, se contemple, se ressent.



🦃Ma joie était immense de retrouver Simon Green, le jeune héros de cette histoire. "La longue marche des dindes" raconte en effet comment ce jeune garçon qui, malgré son échec scolaire et le peu de soutien familial qui lui est prodigué, va trouver sa voie. Une réussite sociale dans l’Amérique du XIXème siècle, un récit de vie hors du commun, une épopée vers l’ouest qui sera semée de nombreuses embûches certes, mais également riche de rencontres inoubliables.



🎪L’histoire de Simon est très touchante. Elle s’inscrit dans une page d'Histoire sans concession où les relations sociales sont dures. Dans ce contexte, Simon va s’accomplir grâce à l’appui infaillible de ses amis mais également sa force de caractère. Durant ces 1000 km de périple, ses compagnons et lui vont devoir affronter cette humanité assoiffée de richesse, faire face à de dangereux brigands, négocier avec les Indiens ou encore se heurter aux exploiteurs d’esclaves. Le jeune héros devra également affronter son passé, dépasser ses tiraillements intérieurs, prendre conscience de son talent.



📖Les membres de la petite troupe qui escortent les dindes jusqu’à Denver sont extrêmement bien travaillés. Leurs traits, leurs expressions,… Léonie Bischoff a réussi à leur donne vie de la plus belle des manières. L’ambiance est extraordinaire. L’immersion dans cette aventure immédiate.



Vous l'aurez compris, c’est vraiment une merveilleuse adaptation. Une très très belle réussite.
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Missouri, 1860. Considéré par tous comme un benêt, Simon se voit offrir son diplôme par son institutrice qui lui demande de bien vouloir renoncer à l’école et l’encourage à aller voir le monde.

Dans sa région les dindes ne valent rien tellement elles sont nombreuses. Elles peuvent cependant rapporter gros si on parvient à les vendre à Denver où les gens ont faim. Mais cela prend des mois de parcourir à pied les 1000 km jusque là bas. Pourtant Simon est sûr que là se trouve son destin. Il recrute un muletier et ils partent convoyant les volatiles pour un périple extraordinaire au cours duquel ils feront de nombreuses rencontres, pas toujours bienveillantes. Ces rencontres seront l’occasion d’aborder des thématiques propres aux États-Unis du XIXe : esclavagisme, racisme, pauvreté, peuples indigènes, etc.



Je n’ai pas lu le roman original de Kathleen Karr dont est tirée cette histoire mais je n’ai pas ressenti de manque comme sur certaines adaptations où l’on peut perdre la profondeur du récit.

Cette histoire n’est pas joyeuse mais transmet des valeurs de tolérance, de bonté et de détermination. Elle montre surtout que les benêts ne sont finalement pas ceux que l’on imagine...



Ne cherchez pas à retrouver les aquarelles colorées qui ont fait le succès de la précédente BD de Léonie Bischoff - Anaïs Ninn - car son style graphique s’exprime ici différemment ; le dessin tendre et expressif rend la lecture particulièrement agréable.



Une chouette lecture que cette BD qui a obtenu le prix jeunesse au festival d’Angoulême cette année.

Voilà une BD merveilleuse que j’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir. Elle est adaptée du roman éponyme de Kathleen Karr. J’ai adoré cette histoire hors normes, son ambiance de l’Ouest américain du 19e siècle, ses superbes paysages. Elle aborde de vraies problématiques de l’époque, comme l’esclavage et les réserves dans lesquelles étaient parqués les Indiens d’Amérique. C’est aussi un beau récit sur l’amitié et la solidarité. Les illustrations sont d’une grande beauté (Léonie Bischoff avait livré en 2020 une superbe BD sur Anaïs Nin). Cette année, La longue marche des dindes remporte le Fauve Jeunesse à Angoulême. Une récompense bien méritée.

Derrière ce titre intrigant se cache une aventure pas moins rocambolesque. 1860, États-Unis. Simon Green n’est pas fait pour l’école, c’est le moins qu’on puisse dire après un quatrième CE1… à quinze ans. Mais il n’est pas idiot pour autant et il a quand même appris les multiplications. Alors quand on lui dit que les dindes vendues ici vingt-cinq cents valent cinq dollars à Denver, il fait rapidement le calcul… et ce sont pas les mille kilomètres entre Union, Missouri, et Denver, Colorado, qui l’empêcheront de déployer ses ailes et de lancer sa petite affaire !



Simon m’a été d’emblée sympathique. Certes, ses talents ne sont pas scolaires, mais sa gentillesse, sa générosité et son sens pratique sont fédérateurs. Belles ou mauvaises rencontres le feront grandir au fil de ce récit initiatique. Si certains chercheront à abuser de ses qualités, d’autres feront tout pour l’aider à trouver sa place dans ce monde. Alors certes, le récit est gentil et positif, et certains retournements de situation peuvent parfois sembler un peu faciles, mais j’avoue que j’ai trouvé ça agréable pour une fois et j’ai suivi leurs péripéties avec plaisir.

J’ai adoré toute la clique qui entoure Simon, cet ingénu aux éclairs de génie. Miss Rogers, son institutrice qui croit en lui d’une bien belle façon ; Bidwell Peece, l’amoureux des bêtes que Simon extirpe de la boisson ; Emmett, le brave petit chien du précédent ; Jabeth, l’esclave en fuite ; Lizzie, la jeune fille explosive qui refuse d’être traitée comme une poupée. Ne pas se fier aux apparences et croire aux talents de chacun·e, voilà une leçon à retenir !



C’est également un beau voyage à travers les États-Unis. Un pays où tout n’est pas rose, loin de là. Certes, le petit peut y devenir grand – à condition de ne pas être réduit à néant par la méchanceté et la cupidité d’autrui –, mais c’est aussi un pays divisé par l’esclavage, un pays qui martyrise les Indiens, qui massacre inutilement les bisons.



Solidarité, amitié, honnêteté… et c’est parti pour un voyage lumineux qui ne cessera de faire grandir notre tendresse pour ces protagonistes hauts en couleurs.
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Si vous cherchez un bon roman d’aventure jeunesse (lisible dès 10 ans, en plus), arrêtez-vous : La longue marche des dindes est exactement ce qu’il vous faut. Kathleen Karr y ressuscite un Far-West haut en couleurs, encore pétri de préjugés racistes ou de classes, et sillonné par de véritables canailles (cachées sous des défroques d’escroc… ou institutionnelles). C’est un western avec tout ce qu’il faut dedans, de l’attaque des Indiens à l’arrivée de la cavalerie, avec le passage du cirque en prime. Et qui a, avec ça, le bon goût d’être prenant, drôle et intelligent !
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Mauvais livre qui se répète, niais, sans intrigue et que je dois relire pour ma prof de français. Déprime.

Comme toujours dans cette collection, je n'aime pas la couverture. Il ne faut pas s'arrêter à ça : la longue marche des dindes est le roman de la réussite d'un idiot du village qui a cru en lui et ses capacités malgré le mépris des villageois. Roman initiatique dans un western

J'ignore si cette BD est réservée aux enfants mais elle a plu à l'adulte que je suis.



Cette BD m'a attirée à plusieurs reprises dans la vitrine d'un libraire.



J'aime les histoires où le personnage principal nous permet de partir à l'aventure et de découvrir le monde en même temps que lui.



J'ai aussi apprécié la bienveillance et la douceur de l'institutrice qui encourage Simon Green à partir à la quête de lui-même et de la vie en général. On pourrait croire qu'il s'agit de son meilleur élève mais c'est loin d'être le cas et c'est d'autant plus touchant et encourageant.



Le récit est aussi ponctué par les nombreuses rencontres du personnage principal, certaines plus mystérieuses que d'autres.



J'ai passé un bon moment avec Simon et ses amis.



C'est un joli conte initiatique qui m'a fait pensé, l'espace d'une seconde, au Petit Prince ou encore à l'alchimiste.

Conclusion : je recommande cette BD à l'enfant qui sommeille en vous.

"La longue marche des dindes" nous plonge dans une incroyable aventure se déroulant dans le Missouri, durant l'été de l'année 1860. Simon, 15 ans, vient de terminer son CE1, mais se voit refuser l'entrée en CE2, car il a déjà quadruplé cette classe. Malgré cette déception, Simon ne se laisse pas abattre et décide de prouver qu'il est un véritable homme d'affaires.



La nuit suivant cette mauvaise nouvelle, Simon découvre que les dindes, spécifiquement celles qui sont assez rares pour marcher plutôt que de se faire élever en cage, ont une valeur considérable à Denver, à près de 1000 kilomètres de chez lui. Une idée germe alors dans son esprit: pourquoi ne pas acquérir 1000 dindes et les convoyer jusqu'à Denver pour réaliser une véritable fortune ?



Ce roman graphique nous offre des illustrations colorées et dynamiques qui rendent chaque page vivante. Les dessins saisissants nous plongent dans l'univers sauvage de l'Ouest américain, ajoutant une dimension visuelle captivante à l'histoire.



Au fil des pages, les péripéties s'enchaînent et le suspense grandit. La caravane des dindes rencontre des obstacles imprévus et doit trouver des solutions ingénieuses pour surmonter ses difficultés. Simon doit faire preuve de détermination, de courage et de créativité pour mener à bien sa mission.



Le scénario bien construit de "La longue marche des dindes" est porté par des personnages attachants et pleins de ressources. J'ai suivi avec émotion Simon pour prouver qu'il est capable de réaliser de grandes choses, malgré son jeune âge.



L'aspect historique est également intéressant. En se déroulant dans le contexte de l'Ouest américain au XIXe siècle, l'histoire nous fait découvrir la vie des pionniers, la culture indienne et les défis inhérents à l'époque.



"La longue marche des dindes" est un roman graphique captivant qui m'a transportée à travers les États-Unis dans une aventure palpitante. Les péripéties de Simon et de son équipe improbable, ainsi que les magnifiques illustrations, créent un récit palpitant et divertissant. C'est un véritable coup de cœur, offrant une dose d'aventure et de détermination qui ne manquera pas de plaire aux lecteurs de tous les âges.

Spoilers.



J'ai bien aimé cette BD aux lignes épurées et aux couleurs douces. Le personnage principal, Simon, est très attachant et touche par son humilité (un mauvais élève à l'école), sa débrouillardise inspirante et sa gentillesse. Dès le début, on veut savoir ce qu'il va réussir à accomplir malgré les moqueries de ses tuteurs, malveillants et jaloux, et les autres obstacles qui se dressent contre lui (le père qui l'a abandonné à la naissance et qui se révèle un bandit dangereux sans scrupule)



Le pitch paraît aux personnages comme au lecteur un peu grotesque (acheter 1000 dindes et leur faire traverser les Etats-Unis pour les revendre avec une belle plus-value) mais très vite on a envie de croire dans cette entreprise plus réfléchie qu'il n'y paraît.



Petit à petit, Simon s'entoure d'alliés rencontrés en chemin (une jeune esclave en fuite, une fille isolée dans sa cahute misérable dans le désert) et c'est l'occasion de découvrir l'atmosphère de l'époque, au 19e siècle, même si l'intérêt historique n'est pas fondamental ici. C'est une histoire d'amitié, de quête personnelle, d'aventure.



Une jolie histoire aux accents parfois graves, qui met du baume au coeur !

Missouri été 1860 - Simon est un jeune garçon qui vit chez son oncle depuis le décès de sa mère et le départ de son père. C’est un petit garçon souvent moqué par tous, son oncle et ses cousins, ses copains de classe... Et même si ses résultats scolaires sont mauvais, Simon adore son institutrice. Mais un jour, elle lui annonce qu’elle lui octroie son diplôme et qu’il peut partir, voler de ses propres ailes. Le petit garçon n’est pas très heureux de cette nouvelle car il se demande bien ce qu’il va pouvoir faire, mais son institutrice a confiance en lui, tout va bien se passer. En rentrant à la maison, Simon croise le fermier qui râle car il a trop de dindes et ça lui coûte trop cher en nourriture, il voudrait les vendre mais personne n’en veut. Alors une idée pointe dans le cerveau de Simon ; puisque les dindes ne se vendent pas sur place, il suffit de les emmener là où les gens les achèteront. Il rentre chez lui avec un grand projet il va acheter les dindes du fermier et les transporter jusqu’à Denver où, il l'a appris à l'école, il y a beaucoup de gens qui ont faim. Evidemment son institutrice trouve son idée excellente et s’associe à son projet. Simon part donc pour une aventure de plus de 1000km avec une mule, une vieille cariole, un muletier, le chien Emmet. En chemin, ils vont se faire de nouveaux amis mais croiser aussi des très méchants. 



Une bande dessinée, pleine de tendresse et de douceur. Les personnages sont très attachants, les illustrations jolies, les couleurs tendres, et l’histoire est intéressante. Pour les petits et les grands ♥



Une bd adaptée du roman jeunesse éponyme de Kathleen Karr sorti en 1999 à L'école des loisirs que j'ai très envie de lire !
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