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Citations de Katy Regnery (16)


Chapitre 2 :
«… Elle disparut par la porte, et Erik traversa la cuisine à l’aveuglette pour la rattraper, avant de sortir en courant et de contourner la maison.
— Hé ! Attends !
Elle s’arrêta dans son élan et se retourna, ses yeux s’écarquillant en le regardant.
— Toi.
— Moi, dit-il. De la scène du balcon, tu te souviens ?
Elle acquiesça lentement, puis se détourna de lui, faisant un geste vers la promenade.
— Je dois…
— Livrer des crabes. Je sais.
En se retournant vers lui, elle balaya son visage du regard, et il la scruta pour la première fois… réalisant rapidement que sa petite sirène n’était pas seulement jolie. Elle était à tomber. …»
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Plus que spéciale, elle était un miracle. La magnifique belle qui se présentait au château de la bête et qui finissait par découvrir que le monstre était bien plus humain que ce qu’elle aurait pu imaginer.
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Chapitre 2 :
«… Gardant la tête baissée, elle commença à marcher vers le côté de la maison, mais sa voix l’arrêta une fois de plus.
— Hé !
Elle pencha la tête en arrière, se protégeant les yeux, ses pieds ne voulant pas continuer à s’éloigner s’il y avait la moindre chance qu’il lui parle.
Et le miracle dans tout ça ?
C’est qu’il le fit.
— Hé, dit-il à nouveau, en posant ses coudes sur la rambarde du pont et en lui souriant.
— M… moi ?
— Oui. Toi, dit-il en la saluant d’un signe de tête. Hé.
— H… hey, grinça-t-elle, choquée d’être capable de répondre.
— Tu travailles à la fête ?
— Um…
Il me parle. Il me parle.
— N… non. Je sens la poiscaille.
Je sens la poiscaille.
Oh mon Dieu.
Je ne viens pas tout juste de dire ça.
Ses sourcils se haussèrent et son sourire s’élargit, accompagné d’un léger gloussement.
— C’est vrai, ça ? Eh bien, c’est dommage.
S’il te plaît, terre, ouvre-toi et avale-moi tout entière.
Malheureusement, ce ne fut pas le cas. …»
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Chapitre 2 :
Cain
«… C’est à peine s’il avait remarqué que son cousin se raclait la gorge avec insistance derrière lui. Les yeux de Cain vinrent se poser sur les lèvres roses de Ginger, avant de se planter dans son regard.
Juste un petit avant-goût. Ça ne fera de mal à personne.
— Mais, avant de partir, puisque tu es une jeune femme, dédormais, miss Virginia, je suppose que je pourrais te faire un baiser d’anniversaire, hein ?
Refoulant la moindre objection, il s’approcha d’elle, se noyant dans la chaleur de ses yeux, couleur bourbon. Tendant le bras, il plaça sa main - sa main rêche et rustre - contre sa peau douce de sa joue pour lui immobiliser le visage, et se pencha vers elle. Elle ferma les yeux, et elle avança le menton. Ses lèvres, pulpeuses et légèrement ouvertes, l’attiraient, mais au tout dernier moment, il fut saisi d’un regain de lucidité et hurla dans sa tête «NON NON NON», avec une telle force qu’il changea abruptement de direction, faisant atterrir ses lèvres en toute chasteté sur son autre joue à la place.
Il ferma les yeux et marqua une courte pause, tandis que ses lèvres étaient pressées contre sa peau douce, si douce ; son cœur battait à la chamade, et il peinait à retenir son souffle.
Enfin, il s’éloigna de Ginger, mais il avait la gorge nouée et sa voix sonna rauque, lorsqu’il lui susurra à l’oreille :
— Joyeux anniversaire, ma petite fille au cœur de lion.
Et puis, avant qu’il ait pu y réfléchir à deux fois, et aussi parce qu’il n’avait aucune envie de s’attarder sur le phénomène étrange qui s’était emparé de son corps, de sa tête et de son cœur, il baissa la main et s’en alla…»
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Chapitre 1 :
Ginger
«… Dans l’esprit de Ginger, elle les considérait plutôt comme deux facettes d’une même pièce, qu’elle tenait précautionneusement dans le creux de sa main.
Elle les aimait tous les deux à la folie.
Choisir ?
Non, protesta son cœur. C’est impossible.
— Et si je ne peux pas ? chuchota-t-elle en se penchant, posant la tête sur l’épaule réconfortante de sa grand-mère.
— Alors, tu les perdras tous les deux, répondit simplement sa grand-mère.
Les épaules de Ginger s’affaissèrent dans un élan de renoncement, tandis qu’elle s’abandonnait au chagrin, les yeux fermés. Elle pleurait à chaudes larmes.
— Mais, ne pensons pas à cela maintenant, ma petite poupée, dit la grand-mère, penchant sa tête contre celle de sa petite-fille.
Le tremblement constant de son corps, imprévisible, avait presque un effet apaisant sur Ginger, tandis qu’elles se balançaient côte à côte, à la lueur du crépuscule.
— Tu viens seulement d’avoir douze ans aujourd’hui. Tu as toute la vie devant toi. …»
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Chapitre 6 :

Seth

«… Aucune force sur terre n’aurait pu l’empêcher de se rapprocher.

Se frayant un chemin à travers le ring, il garda les yeux rivés sur la fille qui se disputait furieusement avec l’étudiant. Elle était si distraite qu’il avait une vue parfaite sur son profil lorsqu’il s’approcha et ses genoux fléchirent dans une crainte si énorme que cela l’effraya. Faible et choqué, confus et fou, il avançait encore en titubant, examinant ses traits à chaque pas.

Ça ne peut pas être elle.

Elle est morte.

Tu as des hallucinations.

Lorsqu’il était à environ trois mètres, l’étudiant se tourna vers Seth et, après un moment, la jeune femme pivota pour voir ce que son petit ami regardait. Ses lèvres s’ouvrirent, ses yeux se fixèrent sur ceux de Seth. Elle recula, cherchant son visage alors que ses yeux bleus s’élargissaient de dégoût. Si le visage d’Eli ressemblait à un hamburger, il y a avait de fortes chances que le sien ait le même aspect. Elle ne le reconnaissait pas, mais tant pis.

Gris, C’est toi.

— C’est toi ? râla-t-il, le cœur battant la chamade, les poumons à peine capables de se remplir, et la tête de plus en plus tourbillonnante.

Comme dans le plus doux des rêves, ou dans la plus délirante des folies, elle se tenait devant lui une fois de plus, revenue d’entre les morts. Sa Gris. …»
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L’échappée :

Holden

«… Elle se rapprocha d’un rocher vers eux, ses yeux désespérés allaient et venaient entre Holden et l’Homme, son visage se décomposant alors qu’elle comprenait quel dilemme se présentait à elle.

— Oh, Holden, sanglota-t-elle.

— Tu vas rentrer avec nous maintenant, ma fille. Tu ne vas pas le laisser tout seul. N’est-ce pas ?

Holden entendait les aboiements victorieux du chien sur la rive. L’Homme tordait le col du garçon et resserrait sa prise, privant Holden d’air.

— Laisse-le ! Laisse-le partir ! implora-t-elle d’une voix tremblante et furieuse en serrant ses petites mains.

Elle lança un regard dévasté vers Holden avant de relever les yeux vers l’Homme.

— Je t’emmerde, répondit-il. Tu vas venir, Ruth. Maintenant !

Holden hocha la tête d’avant en arrière, de plus en plus vite, sa gorge s’irritant face à la tension du tissu autour de son cou, tandis que ses yeux fixaient Griselda.

Il sentait les larmes chaudes et humiliantes couler le long de ses joues, mais il gardait sa mâchoire ferme et droite, ses lèvres serrées, ses yeux brûlants de remerciements, de regrets et d’amour.

— G-G-Gris, bafouilla-t-il.

D’un seul coup, Holden rassembla les dernières forces de son petit corps, outrepassant une brume de larmes, de terreur et d’épuisement.

— C-c-couuuuuuuuuuurs ! hurla-t-il.

Un bruit sourd se fit entendre puis il n’y eut rien d’autre que les ténèbres. …»
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Chapitre 3 :
«…
— Il y avait tellement de choses que je ne savais pas.
Colt haussa les épaules, mal à l’aise en face de tant d’émotion :
— Vous faites… vous faites du mieux que vous pouvez, je suppose.
— J’essaie, dit-elle, clignant de nouveau les yeux. Nous avons été licencié de deux emplois depuis notre arrivée ici. C’est juste…
Elle baissa les yeux sur ses genoux avant de les relever et de lui offrir un petit sourire.
— Nous avions tellement besoin aujourd’hui que je ne peux même pas vous dire à quel point. Vous avez sauvé notre peau.
Il secoua la tête.
— Non, j’ai seulement…
— Vous nous avez sauvés, répéta-t-elle.
Elle jeta un coup d’œil à son frère, puis regarda Colt.
...»
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Chapitre 1 :
«…
— Allez quoi ? Joe me tuerait si j’engageais quelqu’un sans son avis. Il est responsable des bêtes au château depuis quinze ans, depuis l’ouverture du site d’Atlanta. Tu penses qu’il va être ravi en me voyant arriver avec… avec…
Elle fit un signe vers Ryan et Verity sentit la colère monter en elle.
— Ryan, dit Verity, la voix dure. Il s’appelle Ryan.
Elle se tourna pour faire face à son frère.
— Allons-y.
— Mais Ver’ty, dit-il, son sourire s’effaçant. Tu as dit que nous avions besoin de ce travail.
Elle ravala ses larmes.
— Nous trouverons autre chose.
Derrière elle, Colton parlait de la façon dont il allait s’entretenir avec Joe et régler le problème, mais Lynette restait insensible, secouant la tête et répétant le mot non.
Verity regarda son frère.
— Non, Ryan. Pas ici. Nous allons simplement…
—… trouver un travail dans une entreprise qui ne fait pas la discrimination envers les personnes handicapée, lança Colton beaucoup trop fortement derrière elle.
Il en rajouta un peu plus :
...»
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Alors que sa sœur passait la porte de la maison, Savannah laissa les mots tourbillonner dans son esprit : qui vous aime autant que vous l’aimez. Son cœur ressentit un manque, un désir qu’elle essaya d’ignorer. Elle avait tenté sa chance au grand jeu de l’amour et elle avait été aveuglée, dupée et détruite. Elle avait perdu sa maison et son travail, et tout ce pour quoi elle avait travaillé. Elle leva les yeux alors que deux enfants blonds passaient sur leurs bicyclettes décorées pour la parade de Memorial Day le lendemain et essaya de voir le bon côté des choses. Mais sans succès. Elle avait passé sa vie à travailler pour se sortir de Danvers, Virginie. Et pourtant… elle était de retour à la case départ.
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Et c’est à ce moment qu’elle comprit, qu’elle prit conscience, et c’était terrifiant et horrible, qu’Asher Lee n’avait personne qui l’attendait. Après des années loin de Danvers, il n’y avait plus personne pour l’accueillir à son retour. Pas de parents aimants. Pas d’amis. Personne hormis une vieille amie de sa grand-mère, qui avait accepté de vivre chez lui et d’entretenir sa maison. Il avait été totalement seul. Il n’avait eu personne pour qui choisir de vivre, et pourtant il avait décidé de vivre.
Elle garda ses bras autour de son cou alors qu’il sanglotait contre son épaule. Ses propres larmes coulaient sans fin alors qu’elle appréhendait enfin toute l’immensité de son désespoir, de sa solitude infernale. Cela lui brisait le cœur, marquait son âme.
Comment diable avait-il fait pour rester en vie ?
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Savannah et Asher avaient longtemps été considérés comme deux phénomènes : des personnes nées et élevées à Danvers qui avaient abandonné le confort tranquille de leur ville natale pour tenter leur chance dans le vaste monde, Asher à Charlottesville et dans l’Armée et Savannah à New York. Même si personne ne comprenait vraiment ce qu’une jolie fille comme Savannah pouvait trouver à un infirme comme Asher, il semblait assez normal que ces deux-là finissent ensemble.
Deux vilains petits canards qui se trouvent ainsi. La vie n’était-elle pas étrange ? L’amour n’était-il pas formidable ?
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Katy Regnery
Dommage que je n’aie pas une rose enchantée qui me changera à nouveau en prince après un baiser.

Sans en avoir eu l’intention, elle avait trahi la vie privée de l’homme le plus réservé et secret qu’elle n’avait jamais rencontré. Comment pourrait-il un jour lui pardonner ?

Tu es si profondément ancrée dans mon cœur, dans mon âme, que je me suis rendu compte que vivre sans toi m’est impossible.
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Chapitre 2 :
«…
— Les lundis, mercredis et vendredis. À seize heures. Pendant les quatre prochaines semaines.
Elle hésita et ils e demanda si elle essayait de trouver un moyen de ne pas passer tant d’après-midis avec «Lee l’ermite», la bête mythique de Danvers.
— Aurons-nous suffisamment de choses à voir pour occuper tout ce temps ? Demanda-t-elle. Selon mes calculs, cela fait près de douze heures.
Il paniqua et répondit- sèchement :
— Voulez-vous connaître toute l’histoire, savoir comment je suis devenu le monstre de la ville ou pas ?
— M. Lee, je… je vous ai offensé. Ce n’était pas… Je veux dire, je suis désolée si…
— Vous ne m’avez pas offensé. Avons-nous un accord ?
— Oui, dit-elle d’une voix grave et décidée.
...»
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Chapitre 2 :
«…
— Les lundis, mercredis et vendredis. À seize heures. Pendant les quatre prochaines semaines.
Elle hésita et ils e demanda si elle essayait de trouver un moyen de ne pas passer tant d’après-midis avec «Lee l’ermite», la bête mythique de Danvers.
— Aurons-nous suffisamment de choses à voir pour occuper tout ce temps ? Demanda-t-elle. Selon mes calculs, cela fait près de douze heures.
Il paniqua et répondit- sèchement :
— Voulez-vous connaître toute l’histoire, savoir comment je suis devenu le monstre de la ville ou pas ?
— M. Lee, je… je vous ai offensé. Ce n’était pas… Je veux dire, je suis désolée si…
— Vous ne m’avez pas offensé. Avons-nous un accord ?
— Oui, dit-elle d’une voix grave et décidée.
...»
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Chapitre 2 :
«…
— Vous voulez que je l’appelle ? Que je la laisse monter pour admirer le monstre ? Sous prétexte d’une interview ? Je devrais peut-être lui dire d’amener une caméra aussi.
— Si cela te fait plaisir.
Les narines d’Asher avaient frémi et avait fermé sa main valide en un poing serré.
— Mais il vaudrait mieux coiffer cette chevelure d’abord non ? Pour te rendre présentable ?
— Je ne vais pas le faire, avait-il dit. J’ai à peine l’air humain. Je ne suis pas en été de réintégrer la race humaine.
Et ce n’est pas comme si les autres coulaient de moi en plus.
Mademoiselle Potts en avait assez entendu. Elle avait calmement reposé le dernier morceau de brownie sur l’assiette avant de river son regard bleu ciel sur celui, marron et furieux d’Asher.
— Asher Jackson Lee ! Tu es bien plus humain que la majorité d’entre eux. Tout comme Savannah. Elle est acculée dans un coin et tut pourrais la sortir de là. Quand as-tu eu l’occasion de jouer au héros pour la dernière fois ?
Il avait serré les dents devant son indélicatesse, mais elle l’avait surpris en faisant glisser le plat vers lui à travers la table d’un geste vigoureux.
— Tu voudrais que ta vie soit différente Asher. Alors, change-la!
...»
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