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Critiques de Kazuichi Hanawa (25)
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Contes du Japon d'autrefois

Voici un manga qui m'a charmé surtout pour ses dessins très travaillés. Les contes sont agréables à lire mais différents de ce qu'on a l'habitude lire en Europe.

Un joli manga a découvrir pour ses contes et ses illustrations.
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Contes du Japon d'autrefois

J'ai emprunté ce livre encore par hasard. Comme quoi ma recherche de manga court s'avère très fructueuse !

En effet, ce petit livre avait tout pour me plaire : déjà parce qu'il nous raconte de jolis contes qu'on ne connait pas (ou très peu) par chez nous, ensuite parce que ceux-ci sont revus avec beaucoup de respect et surtout parce qu'on part à la rencontre d'une autre population qui vit très différemment de nous.



Je ne sais pas si ces contes me marqueront longtemps, en tout cas, je les ai beaucoup apprécié. Les contes asiatiques sont vraiment très différents de ceux qu'on raconte en Europe : ils sont plus mystiques et plus moralisateurs (le mot n'est pas forcément le plus juste)... Il y a toute une réflexion derrière les contes de ce manga qu'on ne retrouve pas - ou qu'on ne prête plus attention - dans nos contes traditionnels.



Par contre, j'ai été assez dérangée par l'esthétique des dessins. Ils sont très beaux mais un peu trop travaillés pour moi : je reste fidèle à la simplicité ! Cela dit, ce n'est pas ça qui m'a posé problème mais le fait que l'on retrouve sans cesse les mêmes visages pour des personnages différents dans tous les contes... Si les différentes histoires étaient vendues séparément, je ne pense pas que ça me poserait problème, mais là, du coup, je trouve que la coupure entre elles n'est pas assez nette et que du coup, ça devient assez confus.

Contes du Japon d'autrefois est un manga très agréable.
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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Contes du Japon d'autrefois

Les contes japonais peuvent être assez diversifiés. On peut connaître l’horreur mais également l’étrange. Là, cela va trop loin. Il est souvent question d’extraterrestres qui se mélangent avec le folklore du Japon d’autrefois ce qui constitue un curieux mélange de genre. Les situations ne sont guère crédibles dans ce contexte. Mais surtout, il manque une véritable mise en scène. Même le dessin parait particulièrement vieilli. Cela donne un aspect assez fade à l’ensemble.



J’avoue que le premier récit démarrait plutôt positivement. Cependant, la suite ne tient pas la route. C’est souvent répétitif. On se demande si c’est toujours la même jeune fille qui est aux commandes. A la fin, il reste un sentiment de lassitude. Non, décidément, ces contes apparaissent bien fades. Certes, il y a toujours pire…

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Contes du Japon d'autrefois

Un manga qui nous livre un ensemble de contes : une bonne idée, un grand nombre m'était inconnu. Une introduction, aux esprits et mythologies du japon : les Tanukis, les renards, les esprits des marais…Mais



-Les traits de Kazuichi Hanawa sont précis mais se perdent un peu dans des cases trop chargé.



-Je regrette malgré tout que les personnages dont une petite fille soit identique dans tous les contes, serait ce un fil conducteur ? Et également les esprits dessinés comme de petits extra terrestres... Cela ne fait sérieux dans le japon médiéval.
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Contes du Japon d'autrefois

EXTRAIT "Dix contes traditionnels japonais, et un inédit inventé, voici ce que nous propose le mangaka Kazuichi Hanawa. Il met en image des contes parfois même connus jusque par chez nous, Momotaro l'enfant-pêche par exemple, mais dans l'ensemble, je pense que ce manga représente une découverte intéressante pour nous autres occidentaux. Les traditions, les croyances de ce pays, nous sont souvent méconnues, en dehors des grandes lignes, du Zen, des samouraïs... On peut ainsi découvrir les Tanuki, sortes d'esprits-blaireaux, les miko, femmes-exorcistes..."
Lien : http://www.chroniquesdelinvi..
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Contes du Japon d'autrefois

Hanawa Kazuichi revisite dans son recueil manga quelques contes traditionnels japonais. Si tous les petits Nippons les connaissent comme les contes de Perrault ou de Daudet en France, ces récits peuvent surprendre le lecteur occidental. Surtout que le mangaka n'hésite pas à chambouler la tradition en ajoutant des extraterrestres dans ses planches.



Traitant des miko - les prêtresses du shintô -, des tanuki rendus célèbres par le film animé Pompoko des studios Ghibli ou encore du conte de l'oiseau à la langue coupé, le recueil fourmille de références au culte originel des kamis mais aussi aux préceptes du bouddhisme.

Les contes et légendes prennent ainsi une dimension mystique et philosophique.



Si les histoires en elles-mêmes m'ont plu, le dessin souvent trop chargé de Hanawa Kazuichi est moins à mon goût. Je préfère les côtés plus épurés d'autres mangakas.

Contes du Japon ancien reste néanmoins un moyen plaisant pour se pencher sur le passé légendaire et folklorique de l'archipel. A compléter avec des ouvrages plus complets pour enrichir des histoires qui restent assez sommaires vu le petit nombre de pages par conte.
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Contes du Japon d'autrefois

Dans ce manga de 2001, Kazuichi Hanawa revisite une dizaine d'anciennes légendes populaires au Japon à sa sauce. Et je n'ai pas aimé cette sauce du tout. Elle étouffe la poésie et la réflexion. Les décors sont très riches, très impressionnants. Aux tableaux de la vie campagnarde médiévale ou de la cour de l'époque Heian tout droits sortis d'estampes, il mêle des soucoupes volantes, des sous-marins hyper-modernes. Aux esprits, kamis et autres monstres traditionnels des robots ou des extra-terrestres. C'est vraiment original, débordant d'imagination, virtuose sans doute, mais j'ai trouvé le résultat super kitsch ! La fillette qui sert de fil rouge aux histoires a une grosse tête et les personnages en général ont des traits grossiers et manquent d'expressivité.

Il reste les légendes formidables et dépaysantes que j'aurai grand plaisir à (re)découvrir sans tout ce bazar décoratif.
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Contes fantastiques

Voici un manga qui ne laisse pas indifférent. Je m'attendais à découvrir un pendant de nos contes version japonaise. Il n'en est rien. Il y a une certaine culture à connaître pour ne pas se sentir perdu par moment. De plus, les histoires sont certes fantastiques mais je dirais qu'elles tirent plus vers le domaine de l'horreur. Certains contes mettent mal à l'aise, comme celui avec les parents séquestrés. Les illustrations en noir et blanc renforcent le sentiment d'horreur.
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Contes fantastiques

Ces contes fantastiques seraient plutôt des contes horrifiques. Je n'ai pas du tout apprécié ni le récit, ni le graphisme un peu trop vieillot. C'est noir, sombre et cruel. Je n'en retire rien de vraiment positif.



Il est vrai que du même auteur, je n'avais déjà pas apprécié les "Contes du Japon d'autrefois" que je retrouve au hasard de mes lectures. La qualité n'est pas au rendez-vous. On sent que l'éditeur a sorti de ses tiroirs des vieilles nouvelles datant de 1979.



Le graphisme manque de dynamisme ainsi que les récits qui restent très fades. Tout cela est très médiocre.
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Dans la prison

Il n'y a pas vraiment d'histoire suivie dans ce manga, mais une succession de scénettes qui est prétexte à nous présenter le système carcéral japonais. C'est très didactique, il y a beaucoup d'explications sur l'organisation, comment cela se passe à l'intérieur de la prison. L'ambiance est très militaire, toute la journée est prévue, afin que les prisonniers soient toujours occupés. On va suivre différents personnages, mais l'auteur ne nous dira jamais pour quel motif ils ont été emprisonnés. On devine qu'il s'agit surtout de cambriolages, de détention de drogues, etc. Il y a aussi beaucoup de scènes autour de la nourriture : des repas, des moments où ils se demandent ce qu'ils vont manger, etc.



C'est impressionnant de se dire que l'auteur à tout fait de mémoire, car il a dessiné ce manga une fois sortie de prison. Le dessin est très réussi, avec beaucoup de détails.

Finalement, cette lecture a un effet apaisant, avec son côté ultra routinier.



J'ai beaucoup aimé ma lecture, mais davantage pour son côté instructif. Je pense que pour ceux qui ne s'intéresse pas au sujet, ils trouveront ce titre plutôt ennuyeux.
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Dans la prison

La prison japonaise comme si vous y étiez ! Voici le programme proposé par HANAWA Kazuichi, qui raconte ici ni plus ni moins que sa propre expérience, pour avoir détenu des armes à feu, dont il est passionné.

Ce qui frappe d'abord, c'est que les pensionnaires de la prison d'Hakodate, sur l'île d'Hokkaido, ne se plaignent finalement pas tant que ça de leur sort, tant en particulier ils sont généreusement nourris. Une fois de plus chez un écrivain et/ou mangaka nippon, l'oeuvre est l'occasion de faire référence à nombre de mets japonais qui nous mettent l'eau à la bouche. Oui, on mange bien en prison ! Pour un peu, ce serait trop bien, car les détenus constatent bientôt qu'ils grossissent, sous l'effet de plus de gâteaux sucrés que la norme habituelle, au point de décider de ne pas manger toute leur part ! La discipline est cependant de mise, au point qu'il est interdit de donner de sa ration à un co-détenu, pour ne pas introduire des rapports dominants-dominés. Les restes sont donc donnés à des fermes pour nourrir les animaux. Et puis on marche au pas, et surtout, il faut demander des autorisations pour un oui, pour un non, pour aller aux toilettes, pour aiguiser ses outils durant l'atelier menuiserie (les détenus sculptent des objets), Le "s'il vous plaît permanent" tape sur les nerfs de nos protagonistes ! HANAWA devient chef de chambrée, ils sont cinq co-détenus dans la cellule, et finalement s'entendent plutôt bien. La vie n'est pas si désagréable, on a le bain, dans des séances parfois collectives, ce qui reste très japonais, mais cette vie devient évidemment rapidement routinière, monotone, les conversations tournent tous les jours autour de sujets banals et triviaux, entre poils pubiens laissés par les uns, et piles de rasoirs des autres s'usant trop vite...

Les détenus se découvrent, s'observent, et dévoilent leur caractère, certains étant par exemples assez "fayots" pour se faire bien voir des surveillants, surveillants qui engueulent régulièrement, ce qui peut conduire à être placé un temps en quartier de punition.



Dans la prison est un manga instructif, bien mené, et le dessin est précis. Au terme de l'ouvrage, long mais qui pourtant semble comme inachevé de par sa fin qui ne s'annonce pas, on ne peut s'empêcher de s'étonner devant le déchaînement qui s'est abattu sur la soi-disant inhumanité qui règnerait dans les prisons japonaises. Si un certain M. CG a tenté de faire pleurer dans les chaumières, n'oublions pas que des milliers de vieux japonais sans le sou ne demandent qu'à se faire emprisonner histoire de profiter de conditions de vie plus confortables...



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Dans la prison

Je suis ressorti médusé par cette BD. Elle ne ressemble à aucune autre. Son auteur - un observateur aigu, d'une précision inspirée, raconte la prison avec force détails : alimentation, travail, relations entre détenus… Un sujet grave, un livre profond mais jamais chargé de mauvaises pensées... On en ressort avec des images sur cette "prison" dans le titre qui permet à ses "membres" de faire converger leurs solitudes. De quoi dépeindre un lieu où les comportements sont terriblement humains. On garde ainsi de ces pages en noir et blanc un souvenir non suspicieux, une vérité non fantasque et un nuancier des sensations / émotions qui fait plus que convaincre.
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Dans la prison

Kazuichi Hanawa a passé apparemment du temps en prison... et il nous le raconte dans cette bd réaliste et très intéressante.

J'ai partagé son quotidien de détenu au japon dans une prison lambda, et c'était étrange.

Etrange car on est à mille lieux de toute ressemblance avec des prisons françaises, ou du moins de ce que j'en connais par les films, séries et documentaires car je n'y ai jamais mis les pieds et je compte bien continuer comme ça...

C'est un monde tellement différent de l'univers carcérale français... Au japon, où sont inculqués aux détenus, la morale, la rigueur, le travail, et surtout, la soumission, la prison est vraiment vue comme une honte, un déshonneur pour le détenu et sa famille. En France et dans les pays Européens, on a l'impression que certains considèrent la prison comme un passage obligé pour se faire respecter, que c'est preuve de courage et de virilité... Deux cultures, deux mondes diamétralement opposés dans leur vision de l'enfermement carcérale... C'est édifiant.

J'ai beaucoup aimé ce livre, très réaliste, mais ne manquant pas d'humour.
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Dans la prison

L'auteur relate avec force détails son séjour de trois années en prison (peine de prison pour avoir détenu illégalement des armes à feu).



Il s'agit d'une oeuvre autobiographique qui expose scrupuleusement les us et coutumes des prisons nipponnes.

Tous les actes sont soumis à des règles précises qui exercent une violence insidieuse sur les détenus. Insidieuse, car jamais remise en question...

Les prisonniers ont tous intégré les règles et s'y soumettent de bonne grâce. Le narrateur répète d'ailleurs à plusieurs reprises combien il a de la chance d'être si bien traité par l'administration pénitentiaire : les repas sont abondants et variés, les prisonniers semblent bien s'entendre, ils sont au chaud, ont la télé...



Mais cet écoulement sans heurts, du temps d'incarcération, est soumis à l'arbitraire. Le moindre faux pas, aussi anodin soit-il, est sévèrement puni... cela peut-être les doigts repliés au lieu d'être bien tendus contre la jambe, ou un chahut enfantin le soir entre codétenus, ou encore une envie d'uriner malvenue pendant le travail à l'atelier... Bref, obligations et interdictions rythment l'existence et ajoutent à l'enfermement physique un enfermement mental invisible...



Hanawa dresse un tableau critique des prisons nipponnes et plus globalement en creux celui de la société japonaise.

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Dans la prison

Ce manga autobiographique où Kazuichi Hanawa raconte sa période d'incarcération suite à une possession illégale d’armes à feu offre ses réflexions sur la société japonaise, le système carcéral et ses observations face aux règles, au lien familial, à l’alimentation en prison.



« Si les hommes mangeaient tous les jours des mets sucrés, leur cerveau finirait par en subir les conséquences. »



L’auteur passe trois ans dans une prison d’Hokkaidô et, grâce à sa mémoire et quelques notes prises, il nous offre des dessins criants de vérité, remplis de détails incroyables. « Le diable se cache dans les détails. »



L’auteur sait bien rythmer le temps qui passe, les journées, les saisons; le bruit ou l’ennui de bruit familier. Ce témoignage des conditions de détention est divisé en plusieurs petites sections selon des thèmes bien précis: le travail en atelier, le nouvel an, la cellule de punition, etc.



Pancartes des trois interdictions

1- Parler

2- Regarder ce que font les autres

3- Quitter sa place sans autorisation



Les trois principes de l’atelier

1- Faisons fleurir ensemble cette fleur nommée « zéro accident « 

2- Construisons ensemble un lieu de travail gai

3- Tournons-nous ensemble vers une société d’espoir



S’IL VOUS PLAÎT!



J’encourage les lecteurs amoureux de la littérature japonaise mais qui ont une réticence aux mangas, à consulter cet album, à admirer les dessins et profiter de l’enseignement de l’auteur sur la frugalité, la notion du temps qui passe et la vie en confinement.
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Dans la prison

Le 8 décembre 1994, l'auteur a été incarcéré dans une prison de l'île d'Hokkaidô pour détention illégale d'arme à feu. Il raconte très précisément l’organisation de la prison : comment sont pris les repas, comment s’agencent les salles, la composition des repas, le découpage de la journée.

L’auteur n’hésite pas à disséquer son séjour en tant que prisonnier pour montrer le quotidien des détenus. Il utilise même la répétition pour exposer la monotonie de la vie derrière les barreaux. Des règles très rigoureuses comme les demandes aux gardiens, la façon de marcher, ou de faire telle chose… Curieusement, il nous montre aussi les avantages d’une telle vie : une bonne nourriture, un certain confort. Un vrai reportage sur la vie en prison au Japon !

Très intéressant même si le manque d’actions peut lasser. De jolies haïkus le long des pages donnent un côté poétique à l’ouvrage. Il existe une suite à Dans la prison : Avant la prison qui raconte comment il a échoué en prison.

'Dans la prison' de Kazuichi Hanawa a été nominé pour le prix du Meilleur Scénario au Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême 2006. Un film adapté de cet album a été réalisé par Yoichi Sai. Sorti au Japon en 2002, ce long métrage a été présenté au festival de Deauville 2003.

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Japon : Le Japon vu par 17 auteurs

Le Japon vu par 8 auteurs francophones et 8 auteurs vivant au Japon. Contraintes : histoire courte en noir et blanc ; 10 à 16 pages. J'ai aimé Les nouveaux Dieux de Nicolas de Crécy. Le narrateur est un être flou, pas totalement fini qui se cherche une identité.
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Japon : Le Japon vu par 17 auteurs

Cette rencontre avec le livre est curieuse : je l'ai pris à la médiathèque, me réjouissant de lire ces récits séparés sur un de mes thèmes de prédilection, le Japon. Or, quand j'ai replongé les yeux sur les planches, une déception m'a prise - j'avais déjà lu ou feuilleté ce livre et il ne m'avait pas plu. Embêtée, j'ai retenté l'essai : il est vrai que certains styles de dessins m'avaient alors rebutée ; en BD ou manga, je suis assez difficile, je n'aime que certains types de dessin et j'ai du mal à aller au-delà.



Sur les 16 histoires, j'en ai vraiment aimé 5, dessin et scénario confondus. Toutefois, même celles que j'appréciais moins ont éveillé ma curiosité, m'ont dévoilé un pan du Japon que je ne connaissais pas, ou que j'étais contente de trouver. Les lieux sont variés, une carte présente la géographie de chaque histoire, les personnages et donc les points de vue sont variés, cela donne une vue d'ensemble du mode de vie japonais - si ce n'est qu'il revient toujours une chose : les Japonaises sont belles ! (et elles apprécient les Français)



Nous voyons se déployer sous nos yeux aussi bien le mode de vie urbain, l'agitation, le rythme de la grande ville, que les sentiers de campagne, les temples, les parcs, la forêt... Souvent les auteurs européens racontent une excursion, des monuments, nous exposent une topographie picturale de leur expérience de la ville, de l'architecture. Les auteurs japonais nous font découvrir des souvenirs, des émotions, des relations, des éléments de leur culture. Il est assez souvent question de l'Alliance française ou de l'Institut franco-japonais (il faut rendre à César... c'est par eux que ce projet de Frédéric Boilet s'est développé).



Certaines de ces histoires s'aventurent sur des territoire plus singuliers : la science-fiction avec le remarquable duo Schuiten-Peeters, la recherche du "Japon gay", avec Fabrice Neaud, ou encore l'histoire sans paroles Le Tournesol de Little Fish. On peut aussi y croiser le grand Jirô Taniguchi, ou même lire un texte accompagné de dessins comme des gravures, par Emmanuel Guibert. On peut dire en tout cas que ces BD s'appuient sur des textes solides, je n'ai eu aucun mal à en tirer des citations.



Pour ce voyage immobile, je vote apprécié, 4/5, et suis contente d'avoir repris et redécouvert cet ouvrage.
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Japon : Le Japon vu par 17 auteurs

De jolies petites histoires aussi variées dans leur style que dans leur signification et leur angle de vue. Parfois fascinant, déroutant, charmant, magique, onirique, une découverte intéressante qui fait découvrir des auteurs de BD !
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Japon : Le Japon vu par 17 auteurs

Dois-je rajouter quelque chose à la couverture ?

Voilà l'occasion de découvrir le Japon par des mini-nouvelles en BD.

17 auteurs, 16 scénettes représentant le pays du soleil levant.

A l'initiative de Frédéric Boilet, auteur francophone vivant au Japon, il s'agit de mélanger les cultures, de provoquer des rencontres entre des dessinateurs français et japonais.



Pas plus d'une histoire par soir (de 3 à 15 pages), avant de me coucher ; ce recueil, je veux le savourer, l'explorer. Et je partagerai un peu de son âme, un peu de son art avec vous.



Quelques noms connus, mais vu mon manque de culture en la matière, les 3/4 ne me disent rien. C'est aussi l'occasion pour moi de découvrir ces auteurs et dessinateurs.



Donc au programme et dans le désordre :

Frédéric Boilet, Fabrice Neaud, Daisuke Igarashi, Kazuichi Hanawa, Etienne Davodeau, Mayoko Anno, Little Fish, Joann Sfar, Tayo Matsumoto, Nicolas de Crécy, Emmanuel Guibert, Schuiten & Peeters, Aurélia Aurita, David Prudhomme, Kan Takahama et Jirô Taniguchi.



Autre précision : chaque auteur organisera sa nouvelle autour d'une ville ou d'une région bien précise du Japon, afin d'avoir un inventaire très exhaustif de la culture nippone et de voyager à travers toutes ses iles et contrées.
Lien : http://leranchsansnom.free.fr/
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