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Critiques de Keiichirô Hirano (40)
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A man

Je mets cette note en avant car je viens de voir qu'un film tiré de ce livre est sorti tout récemment. Je vais m'efforcer d'aller le voir.



J'ai eu la chance de recevoir un jour un très beau cadeau. Une liseuse avec plusieurs livres téléchargés dont je ne connais pas la plupart des auteurs / autrices.



C'est un superbe cadeau. J'alterne mes lectures entre ouvrages papier, livres audio et livres numériques.



A man de Keiichiro Hirano fait parti de ces livres cadeaux que l'on a choisi pour moi car cette personne sait que j'aime la littérature Japonaise.



Quelle découverte.



Cela commence comme un polar. Un homme est mort. Sa femme le connaissait sous un nom, qui finalement n'est pas le sien.



Qui était cet homme et qu'est il advenu de celui dont l'identité a été échangée?



Va commencer une enquête menée par un avocat. Qui lui même est confronté à des questions sur sa propre identité.



Dans ce roman, qui a l'aspect du polar, la question centrale tourne autour de l'identité...



L'auteur nous parle du Japon contemporain, la montée de l'extrême droite, du racisme anti coréen et chinois, des impacts des différents tremblements de terre, de Fukushima, des relations dans un mariage...



Ce livre est entre le polar et le roman philosophique. On peut le lire de différentes façons. Pour un lecteur/ une lectrice non habitué.e aux noms Japonais la lecture peut être déroutante et il est conseillé de tenir un registre des noms des personnages masculins pour ne pas s'y perdre.



Ce roman, teinté de réflexions philosophique sur le monde moderne, l'identité, les relations, la vérité, ... est vraiment un très bon livre, je le relirai lorsque sa traduction française sortira.



A suivre donc

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L'Eclipse

J'avais beaucoup apprécié le roman ultérieur de l'auteur « Compléter les blancs ». Celui-ci est vraiment un roman de jeunesse, tout y est à la fois naïf et prétentieux. le style est artificiel et ampoulé (mais la traduction y est peut-être pour quelque chose), dans un effort de « faire » médiéval ou pré-renaissance qui a le ridicule du pastiche. Les considérations théologiques sont imprécises, lourdes et donnent le sentiment que l'auteur a étudié pour le roman un sujet qu'il ne maîtrise pas. Quant à l'histoire, elle n'emporte pas suffisamment le lecteur pour dépasser la lourdeur stylistique et l'ambiance historique carton-pâte. Je déconseille.
Lien : http://www.williamjoshbeck.c..
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Compléter les blancs

Tetsuo Tsuchiya rentre chez lui et retrouve sa femme et son fils après une absence de trois ans : comme les milliers de suicidés qui viennent de ressusciter à travers tout le Japon, il voudrait reprendre sa vie là où il l'avait laissée.



Mais Tetsuo est persuadé d'avoir été assassiné. Il n'avait aucune raison de se jeter du toit de l'immeuble de son entreprise. Il adorait sa famille et venait d'obtenir une promotion. Le vague souvenir d'une ombre auprès de lui juste avant sa mort achève de le convaincre qu'il a été poussé dans le vide.



Il se lance à la recherche du meurtrier, mais bientôt les difficultés s'accumulent : sa femme semble lui cacher quelque chose - un nouvel homme dans sa vie ? - et son fils de quatre ans le considère comme un étranger. Déprimé, il songe à mettre fin à ses jours...



Entre introspection et enquête, dans un roman qui emprunte tour à tour au policier et au fantastique, Keiichirô Hirano entraîne le lecteur dans un passionnant questionnement sur les raisons qui poussent chaque année plus de trente mille personnes à se supprimer au Japon, mais aussi sur les souffrances et l'ostracisme endurés par les familles après le suicide d'un proche. Plongée passionnante dans les rouages intimes de la société nippone, Compléter les blancs questionne le vide et la dureté de l'existence dans nos civilisations contemporaines ultra-développées.
Lien : https://collectifpolar.com/
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La Dernière Métamorphose

Vide existentiel, vie de labeur, (« mon travail m’attacherait jusqu’à la mort, pensais-je, à un rôle unique ». p. 118), désintérêt pour quoi que ce soit, haine de soi et des autres, le portrait de cet homme qui décide de ne plus sortir de sa chambre est extrêmement désespérant mais reflète bien les interrogations métaphysiques : de quel rôle social, familial se défaire pour être soi-même ?

« Garder le silence m’est insupportable », l’hikikomori rédige donc un journal que nous lisons. Le texte est une variation et un commentaire du récit de Kafka, et à mesure que le narrateur se raconte depuis son enfance, une critique « morale » d’une société qui ne laisse pour certains que la fuite dans l’isolement (les fameux hikikomoris), les crimes inexpliqués, le monde virtuel d’Internet…
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La Dernière Métamorphose

Il n'y avait pas une option "abandonné" avant? Je ne la trouve pas. Mais oui, je l'ai abandonné. Car il ne fallait pas plus de dix pages pour voir ce que l'auteur voulait dire en comparant un hikikomori à la métamorphose. Ensuite, c'est juste de la longueur. de la redondance. Écrit sous la forme d'un journal en ligne où l'auteur se disperse et diverge, comme il l'admet lui-même, le récit devient vite lassant et tombe rapidement dans la platitude. Réflexions pseudo-philosophiques, intellectualisme de chambre fermée... l'auteur pique la curiosité par son projet mais ne sait pas intéresser plus de quelques pages.
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Conte de la première lune

J'ai adoré ce roman au style épuré et poétique ainsi que l'histoire qui oscille entre rêve et réalité...
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La Dernière Métamorphose

Idée intéressante que de faire d’un livre, la Métamorphose de Kafka en l’occurrence, le fil rouge d’un autre livre. Intérêt aussi d’une narration par la victime de sa propre métamorphose et de sa quête permanente de sens. Pour cela, "La dernière métamorphose" se lit.

En revanche, le livre manque de rythme et quelle idée d’imprimer en gras et systématiquement les mots « cancrelats », « métamorphose », « être qui n’était rien », « rôle », « véritable moi », etc. ! Ca en devient pénible et ajoute à la lassitude qui s’installe peu à peu.

Enfin, quel dommage que l’idée qui s’impose au narrateur dans les dernières pages n’ait pas été développée plus longuement ! Là, l’auteur avait de quoi captiver le lecteur!

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Conte de la première lune

Le héros croise une femme, rencontre un vieux fou, suit un papillon, se perd et se blesse dans la montagne. Séjourne-t-il réellement dans un ermitage, entre un jardin florissant, un temple et la cabane d'une lépreuse, ou n'est-ce qu'une hallucination due à la fièvre tandis qu'il est soigné dans une auberge? Qui est cette femme qui hante ses rêves et dont il ne voit jamais le visage? S'agit-il bien de rêves? Une variation sur le thème "La vie est un songe" , avec des descriptions assez poétiques mais probablement desservies par la traduction, une atmosphère de mystère, mais aussi un rythme particulièrement lent qui le rend un peu longuet.
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L'Eclipse

Magnifique conte alchimique, cela fait très longtemps que je n'ai pas lu une si belle plume.

Un voyage entre le plus pur style japonais et l'histoire ésotérique occidentale, un mélange surprenant mais véritablement réussi. Un auteur d'une grande sagesse et au fait des noces alchimiques. A lire pour les amoureux des mots et des demis mots, après l'effort le réconfort, passer de l'œuvre noire à l'œuvre blanche, un chemin,que l'auteur nous fait bien comprendre un chemin mais pas un but.
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Conte de la première lune

Oeuvre qui m'a absolument emportée, je l'ai dévorée.

Un nombre affolant de métaphores et comparaisons, très.. surprenantes, et inattendues mais surtout superbes, l'auteur nous dessine un tableau grandiose plein de couleurs, de douceur, qui transportent et transpercent.

L'auteur utilise des personnages qui ont réellement existés mais aussi beaucoup de symboles qui reviennent régulièrement pour donner une certaine atmosphère, à savoir :

Le coucou : très utilisé dans la poésie japonaise depuis des siècles. Lié à l'amour, la nostalgie, la mélancolie mais surtout la tristesse de ne pas voir la personne aimée, au désir des esprits des morts de retourner auprès de leurs proches, il fait le lien entre le monde des mort et des vivants.

Le papillon : est l'incarnation de l'âme des défunts, il représente aussi l'éclosion de la féminité chez les jeunes filles.

Le serpent : chose amusante, au Japon il représente surtout une protection contre les maladies.. peut-être autre chose ? Je ne suis pas assez informé sur le sujet.

Et j'en passe, la lune, la nature, la montagne etc..

Je le conseille vivement !
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Compléter les blancs

Un ennui d'une profondeur insondable !!

J'ai lu ce roman jusqu'à la page 335 (sur les 447 pages qu'il compte) : quel pensum !!

Je n'ai même plus envie d'en connaître la fin (s'il y en a une). Je suis complètement découragé de trouver le moindre intérêt à cette lecture...



Est-ce qu'un être malveillant a tué Tetsuo (c'est-à-dire le personnage principal, mort il y a trois ans puis ressuscité) en le poussant dans le vide ?

Est-ce que Tetsuo s'est suicidé en se jetant du toit de son usine ?

Et qu'il se soit suicidé ou que ce soit un homicide, alors pourquoi ? Tetsuo en a complètement oublié les justifications ou les motifs.

Ce sont ces questions que pose l'auteur (que je vais rayer de mes tablettes) pendant 335 pages : Tout n'est que répétitions, périphrases et paraphrases dans ce "récit". Je n'ai pas compté le nombre de fois où K.Hirano nous dit que "le ciel est bleu". Quelle pauvreté.

Rien à voir avec les qualités narratives de Murakami !!



Enfin, et je crois que c'est la clé de ce roman, l'auteur nous introduit à la notion très nippone de "dividu" (par opposition à celle d' "individu"). J'ai peur de n'avoir que trop bien compris ce concept pour que Hirano y ait consacré 447 pages. C'est invraisemblable.
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L'Eclipse

Du Umberto Ecco ?

Non mais un début, j'ai vu l'âge de l'auteur bravo à celui-ci, il y a un peu d'érudition sur ce XVeme siècle, l'histoire est originale, l'on ressent cette culture japonaise sur le coté "WTF" :-)

Un Japonais qui narre une histoire sur une autre culture, la nôtre, et surtout histoire médiévale.

Une belle écriture, il décrit bien l'environnement.

Lecture appréciable.
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Compléter les blancs

Tetsuo revient à la vie 3 ans après l'avoir perdue, à la grande surprise de sa famille, de ses amis et collègues. L'enquête sur sa mort a conclu à un suicide - ce qui semble impossible pour Tetsuo. Il va donc mener l'enquête sur sa propre mort.



Original et prenant au début, l'intrigue s'essoufle assez rapidement pour aboutir dans un mélange de bons sentiments à l'eau de rose. J'espérais y trouver une réponse aux nombreuses disparitions mystérieuses au Japon mais n'y ai pas trouvé mon bonheur. A tenter si vous avez de la patience...
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La Dernière Métamorphose

C’est le journal d’un « Hikikomori » ,ces jeunes japonais qui refusent de sortir de leur chambre , victimes d’une totale répulsion des codes sociaux et familiaux . Celui-ci a pris pour modèle Le Gregor Samsa de « La métamorphose « de Kafka . Texte intéressant mais un peu étouffant ,on se perd peu à peu dans le dédale de son ego … et parfois on s’y retrouve aussi…Hélas !
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Compléter les blancs

Certaines réflexions posées dans ce roman m'ont vraiment intéressée, notamment la théorie des "dividus", ainsi que la réflexion plus globale sur nos relations aux autres dans une société poussée vers toujours plus de rapidité, de performance et d'égocentrisme (relations qui génèrent souvent de la douleur).

Les personnages sont dépeints avec talent, on s'attache à Tetsuo ; cependant, le roman souffre de longueurs, l'intrigue par moment n'avance pas.

On retrouve également un mystère, un fantastique assez typiquement japonais (à mon avis) qui est source ici d'une angoisse diffuse n'allant jamais jusqu'au mal-être.
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L'Eclipse

Je me suis demandée en tombant par hasard sur ce roman ce qu'un auteur japonais avait à raconter sur là interrogations religieuses et philosophiques d'un moine dominicain en pays cathare au début de l'inquisition. L'âge de l'auteur fort jeune piquait encore plus ma curiosité. Ce roman, très bien écrit, montre une grande érudition et un intérêt profond pour le sujet de la part de l'auteur. La part fantastique du récit lui donne un petit piquant exotique en revanche, la trame du récit se déroule très, trop rapidement et tout l'intérêt d'une relation qui se noue entre les personnages ainsi que leur psychologie sont peu approfondis, laissant une impression de théâtre d'ombres. Et d'un achèvement. C'est du moins ce qui je pense m'a laissé sur ma faim
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La Dernière Métamorphose

Je n'ai pas vraiment aimé lire ce livre, qui est pertinent et stylistiquement original mais trop confus et trop introspectif à mon goût. Je pense que l'auteur a voulu installer une atmosphère un peu claustrophobe dans son récit et il me semble qu'il a réussi, mais ma lecture a été fastidieuse.
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Conte de la première lune

Un joli conte, agréable à lire. Le style et l'histoire ressemblent beaucoup à du Murakami.
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Conte de la première lune

On lit ce livre comme on lirait un rêve et tout le roman vibre de cette triste fantasmagorie qui imprègne les pages. Hirano y ajoute une sensibilité propre aux féeries nippones et dissémine de nombreux éléments métaphoriques propres à la poésie japonaise classique.



En l’an 30 de l’ère Meiji (1896), Masaki Ihara, jeune lettré de Tokyo, souffrant de neurasthénie, soigne sa mélancolie en voyageant. Ce vagabond du hasard, se laisse porter sans choisir de destination, en fuyant l’ennui qui semble le ronger. La fatalité couvre de son ombre le jeune poète, et va influencer irrémédiablement le cours de son existence.



Comme sous l’emprise d’un sortilège, il est pris au piège de la forêt du mont Osendake. La morsure venimeuse d’un serpent aux yeux rouges le plonge dans la douleur. C’est dans un ermitage retiré dans les hauteurs boisées que le héros s’éveille pris dans les délires de la fièvre qui prend communément les gens ayant été en contact avec des êtres surnaturels.



Chaque nuit, un même rêve hante Masaki et le rend fou d’amour : caché dans l’ombre de la nuit, il observe une femme nue qui se baigne et se coiffe dans la lumière lunaire, au cœur d’une forêt, mais le songe se dissipe toujours au moment de cassure, celui où la femme alertée par le bruit se retourne...



° Voilà une bien étrange histoire, où la réalité s'échappe et laisse place au rêve. Un rêve qui prend corps et imprègne la forêt et les cœurs... Hirano tisse une toile onirique qui prend son héros aux pièges du koi - désir poignant - et de la mort, de l'illusion et des légendes.



° Si vous voulez en apprendre d'avantage sur la symbolique du roman, je vous invite à lire la chronique sur mon blog
Lien : https://asteropsia.wordpress..
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La Dernière Métamorphose

Inutile ....

J’ai été attiré par le titre car je suis un fan de Kafka et je voulais voir ce que donnerait une nouvelle version.

Passez votre chemin, ce livre n’a aucun interet...

Tenez vous en au seul Kafka que personne ne pourra detroner...

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