AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Kentaro Miura (463)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Berserk - Intégrale (1-6)

Dans un univers médiéval fantastique, Guts, combattant hors pair reconnaissable à sa gigantesque lame et à ses multiples blessures, se bat contre des créatures monstrueuses tout droit sorties des enfers qui ne cessent de le traquer. D'où tient-il son acharnement à vivre et quel but poursuit-il ? Que signifie cette étrange marque qu'il porte à la nuque ?



Une saga très sombre et ultra-violente, qui ne manque ni d'action, ni de suspense ! Guts, héros solitaire, taciturne et colérique nimbé d'une aura de mystère, ne laisse pas indifférent. On souhaite rapidement en savoir plus sur ses motivations, qui se dessinent progressivement à mesure que le voile se lève sur son passé trouble. Les personnages dont il s'entoure malgré lui, Puck, Griffiths, Casca... ont également une réelle profondeur que l'on a envie d'explorer.

Le dessin, bien qu'inégal dans les premiers tomes, retranscrit très bien la dynamique des combats et l'atmosphère apocalyptique de cette épopée. Et il s'améliore beaucoup par la suite !
Commenter  J’apprécie          00
Berserk - Le chevalier du dragon des flammes

Commenter  J’apprécie          00
Berserk - Le chevalier du dragon des flammes

Les Japonais autant sinon plus que les Américains sont les rois des produits dérivés. Pourtant la légendaire franchise "Berserk" n’a jamais abusé voire usé des forces obscures du marketing : des figurines, quelques jeux vidéos, 1 ou 2 artbooks et les inévitables animes / films dont je me ferais une joie de vous parler en temps utile… Pour la première fois on assiste à une novélisation de la saga, avec un roman écrit par Makoto Fukami, consacré à l’Apôtre Grunbeld, intitulé "Le Chevalier du dragon des flammes", et accompagné d’une dizaine d’illustrations inédites de Kentaro Miura. Ce n’est pas le choix que j’aurais fait car les autres lieutenants du messie des ténèbres sont plus ambigus et plus mystérieux que Grunbeld qui est grosso modo Guts tel qu’il serait devenu si ce dernier était passé du Côté Obscur de la Force au lieu de partir en croisade contre ce dernier…





Entre le feu et la glace, le grand-duché de Grant partagé entre indigènes vikings et païens et nouveaux arrivants continentaux et chrétiens n’est pas sans rappeler l’Islande IRL, et ses ports libérés de la banquise grâce au volcanisme actif de l’île ont toujours attiré les convoitises de l’Empire Tudor (salauds d’Anglo-saxons impérialistes, on vous a tout de suite reconnu !). Tout commence avec le Général Kirsten enquêtant sur un serial killer qui aime torturer, mutiler et tuer les femmes pour satisfaire ses plus bas instincts. On aurait pu avoir la version médiévale-fantastique du film "La Nuit des généraux" : oui mais non, mais de toutes les façons on sait par avance que le monstre à visage humain est un énième membre de l’élite autoproclamée persuadé d’appartenir à la ploutocratie mondialisée (donc le seul suspens est de savoir son rang dans la hiérarchie des homines crevarices). S’il appartient à l’élite, Grunbeld Arqvist reste un indigène à la haute taille et aux cheveux roux qui serait resté solitaire s’il n’avait sympathisé avec la prêtresse aveugle Bénédicte et son loup blanc Ludovic. Tout bascule le jour où le chaos et la désolation s’abat sur sa communauté : les forces Tudor tuent les hommes, violent les femmes et envoient les mineurs dans des camps de rééducation pour servir de chair à canon (toute critique à charge des pratiques dégueulasses du Japon Impérial totalitariste et suprématiste ne sont absolument pas fortuites du tout). Désormais chaque instant de sa vie est dédié à la survie, et si Grunbeld persiste et signe là où tant d’autres meurent c’est qu’il peut compter sur le soutien de Sigur Johannsen la belle aux cheveux d’argent et d’Edvard Halvorsen le bâtard du roi… Pour s’amuser on les confronte à une bête étrange venue de l’Empire Kushan, un tigre mangeur d’hommes : les 3 adolescents font front commun, et si Edvard perd son visage Grunbeld gagne lui un « béhérit »… Le destin de chacun est d’ors et déjà tracé et scellé !



Après une sacrée ellipse (et non une éclipse impie), nous retrouvons le trio à la tête de la résistance à l’Empire Tudor : Grunbeld est devenu un géant (qui ne tremble que devant la faible et fragile Bénédicte, petite-fille du Général Kirsten), Sigur est devenue sa garde du corps experte en espionnage, Edvard est devenu son stratège expert en ravitaillement et les 3000 hommes du fort surnommé l’Antre du Dragon les suivent aveuglément pour mener la vie dure aux soldats de l’Empire Tudor ! Mais nous sommes dans la guerre d’usure : si les forces de l’Empire Tudor ne sont pas assez fortes pour envahir le pays, les forces du Grand-Duché de Grant ne sont pas assez nombreuses pour bouter les forces d’invasion hors de chez eux… Dans ces cas là vous savez comment cela se passe, n’est-ce pas ? La puissance la plus riche fait un gros chèque aux élites autoproclamées du pays le plus faible qui sont ravies de l’encaisser pour intéger la ploutocratie mondialisée du moment que leurs privilèges soient confirmés voire augmentés : Vendre leur pays ? Ils en ont rien à faire ! Trahir leur peuple ? Ils en ont rien à faire ? Ce ne sont pas pas des êtres humains, ce sont des insectes se faisant passer pour des mammifères… La phase complot et intrigue est donc assez rapide, dans laquelle on explore au pas de course tous les bons et tous les mauvais côtés de l’humanité, et cerné de tous les côtés notre antihéros n’a d’autre choix que de passer un pacte faustien avec les membres de la God Hand pour avoir une chance d’exercer sa vengeance : tout est mal qui finit mal (mais ça, on le savait déjà) ! Pleurs…





La franchise "Berserk" n’est pas galvaudée et la mention « pour public averti » n’est pas falsifiée : c’est de la Dark Fantasy pure et dure, non parce qu’on suit la mode grimdark de GRR Martin mais parce qu’on ne sait que trop bien que toutes les horreurs qu’on nous balance à la figure se sont déjà déroulées et se déroulent encore quelque part dans le monde actuellement… Mais cela reste un light-novel donc il y a un problème de ton et/ou de format (contrairement aux bobos-hipsters vophiles habituels, qui ici langues orientales obligent ne doivent pas être trop nombreux, je suis trop respectueux du travail effectué pour accuser de quoi que se soit la traductrice Anne-Sophie Thévenon) : l’ensemble fait 165 pages plutôt aérées et tout va trop vite alors qu’on aurait pu se poser pour tout développer ce qui aurait pu donner un roman déchirant. Les light novels sont des romans de gare conçus pour se lire dans l’aller et le retour des transports quotidiens, mais j’ai déjà lus des light novel plus abouti que celui-ci. Je pousse la comparaison avec les pulps conçus sur le même modèle pour le même public : plusieurs auteurs de pulps ont été nobélisés alors que de la même manière plusieurs auteurs de light novels ont été primés...
Lien : http://www.portesdumultivers..
Commenter  J’apprécie          370
Berserk - Le chevalier du dragon des flammes

Fan du manga Berserk, j’ai été intéressée par ce roman qui apporte sa pierre à l’édifice. Oeuvre créée par Kentaro Miura et culte dans les domaines du manga et de la Dark Fantasy, Berserk a été adapté en anime (autant en série d’épisodes courts qu’en longs-métrages), en jeux, en artbook et enfin sous format roman.



Le Chevalier du Dragon des Flammes, écrit par Makoto Fukami, s’intéresse à Grunbeld, un Apôtre au service du Faucon de Lumière. Il se passe tellement de choses dans le manga que je ne pas m’étais pas intéressée à Grunbeld. À vrai dire, je déteste tellement le fameux Faucon que je n’ai pas prêté particulièrement attention à ses partisans. Je préfère de loin suivre la quête de Guts.



Cependant, le passé de Grunbeld n’était pas dénué d’intérêt, ce qui a rendu la lecture agréable. J’ai quand même repéré des coquilles et j’ai trouvé les personnages moins approfondis que ceux du manga. Quelque part, celui-ci date des années 80, ça a laissé le temps de travailler tout l’univers et les protagonistes, mais c’était dommage que le roman ne soit pas un peu plus long pour que les personnages soient plus complexes.



À vrai dire, le roman sort des facilités scénaristiques pour coller au manga -violence, nudité, viol et même une femme guerrière qui ne parvient pas à égaler Casca- mais avec moins de subtilité. Et ce problème d’approfondissement des personnages fait que je n’ai pas autant compati pour Grunbeld, qui en a bavé, que pour Guts. J’avais aussi ce problème avec Jorg Ancrath de la trilogie de L’Empire Brisé : bien que son passé soit sombre et tragique, je n’ai pas réussi à m’y attacher autant que Guts.



Le roman a donc du potentiel, mais il est un peu trop survolé. Après, il s’agit d’une histoire annexe, le récit principal étant le manga, ce qui explique qu’il ne s’agisse pas d’un pavé de 1000 pages. Il vaut tout de même le coup d’être lu et cela permet de voir que les sbires du Faucon ont eux aussi un background.



Petit bonus appréciable : le livre possède quelques illustrations de Kentaro Miura, et elles sont toujours aussi magnifiques.
Commenter  J’apprécie          10
Berserk - Le chevalier du dragon des flammes

Nous voilà donc avec un spin-off de Berserk narrant l'histoire de Grunbeld, le chevalier du dragon des flammes, membre de la nouvelle troupe du faucon.



Déjà un premier point, je n'aurai pas choisi cet Apôtre en premier pour un spin-off. Dès le manga, on capte très bien les similitudes et les diffences entre Guts et lui et avant d'attaquer la lecture, on sait que son histoire sera plus ou moins la même. Et donc c'est plus ou moins le cas !

Cependant, l'histoire est quand même sympa. J'ai passé un bon moment. On a le droit à la jeunesse de Grunbeld, captif de l'empire Tudor puis l'histoire principale se déroule 14 ans après et se termine par sa transformation en Apôtre. J'ai trouvé ça cool tout de même.



Ensuite, on a me droit à des dessins !!! Et ça c'est génial. Même s'ils ne sont pas fait pour un manga, on a quand même le droit à un joli coup de crayon de Miura qui nous aide à rentrer dans l'histoire !



Enfin le dernier point... C'est pas très bien écrit et c'est dommage. Ça perd toute sa saveur. Alors je ne sais pas si ça vient des auteurs originaux qui n'ont peut être pas l'habitude d'écrire des romans (d'ailleurs je pense que c'est plus une novella vu la taille de ce dernier) ou si ça vient de la traductrice qui à l'habitude de traduire des mangas, mais c'est un point négatif.



Mais voilà, si vous aimez Berserk, vous allez passer un bon moment. C'est pas très long à lire et c'est quand même cool de connaître l'origine de ce personnage. L'avenir de Berserk étant incertain, je ne sais pas trop si on va avoir le droit à d'autre spin-off (j'ai un peu peur que non), mais je trouverai ça génial une petite série de spin-off avec l'origine de ces Apôtres.
Commenter  J’apprécie          10
Berserk - Official Guide Book

Un ouvrage très utile qui présente quasiment tous les personnages jusqu'au tome 38, ainsi que les événements qui se sont déroulé dans le manga. Il y a aussi des explications sur la sorcellerie, ainsi qu'un peu de géographie. Bref, un ouvrage bien pensé, rien d'exceptionnel pour ce genre de livre réservé aux meilleurs manga. À la fin, une longue interview de Kentaro Miura.

J'ai beaucoup aimé !
Commenter  J’apprécie          10
Berserk - Official Guide Book

Berserk, une légende du manga, une légende de la fantasy épique et sombre, peu importe le support choisi. Une légende qui tourne cela dit au ralenti depuis quelques années, dans tous les sens du terme.
Lien : http://www.elbakin.net/fanta..
Commenter  J’apprécie          00
Berserk Illustrations file

Un indispensable pour tous les amateurs du monument Berserk !
Commenter  J’apprécie          10
Berserk Illustrations file

Un ouvrage sympa. Tout d'abord une série d'illustrations en couleur des premiers tomes. Puis une sorte de résumé graphique où l'on présente les personnages et l'univers de Berserk. Et enfin une interview de Kentaro Miura.

C'est un petit plus de la série, mais un peu vieux. Il serait peut être temps d'en faire un autre plus étoffé vu qu'il y a desormais 40 tomes de sortie.
Commenter  J’apprécie          10
Berserk Illustrations file

Très violent, lugubre presque par moments, voilà un manga qui, comme son “héros”, ne fait pas dans la demi-mesure, mais peut se prévaloir d’être sans concession.
Lien : http://www.elbakin.net/fanta..
Commenter  J’apprécie          00
Berserk Illustrations file

A artiste artbook, à artiste d'exception artbook pas comme les autres ici surnommé « Illustrations Files » !

- la 1ère partie est un recueil d'illustrations, essentiellement en couleurs, qui recouvrent les 13 premiers tomes du manga (ben oui, on est dans la traduction d'un ouvrage publié en 1997)

- la 2e partie qui présente l'univers et les personnages est presque un résumé illustré du manga jusqu'à l'Eclipse / l'Occultation (les vrais savent et sont déjà dans un bunker avec un arsenal et une capsule de cyanure, quand aux autres fuyez pauvres fous si vous le pouvez encore…)

Pour finir une interview de 6 pages, un biographie et les mots de l'auteur.



La France est l'autre pays du manga, et on se demandera bien pourquoi un tel chef-d'oeuvre ne dispose pas comme ses grands frères d'une édition en grand format : la qualité et la précision des dessins de Kentaro Miura ne peut s'apprécier que dans ce cadre là (et je ne vais pas mentir dans la situation contraire, les dessins moches de "L'Attaque des titans" en grand format c'est encore plus moche hein) ! Et puis c'est pas comme si le manga ne disposait pas d'un lectorat fidèle prend à sacrifier financièrement pour une édition deluxe...

Après un passionné comme moi aura remarqué que l'artiste dessin toujours, et que tout ce qu'il a réalisé avant de travailler pour Tetsuo Hara (quand est-ce qu'un éditeur français va sortir son magnifique manga sur Oda Nobunaga ???), voire tout ce qu'il a réalisé avant son entrée aux Beaux Arts de l'Université Nihon est inspiré par les plus grandes mangakas des années 1980 : Jirō Taniguchi, Katsuhiro Ōtomo, Masamune Shirow, Takumi Nagayasu, Yukinobu Hoshino...



Un bel et bon ouvrage certes, indispensable pour les fans, mais qui accuse sont âge maintenant que la saga a dépassé 40 tomes, 3 films, 2 adaptations télévisée, et une flopée de produits dérivés : j'avoue ma hâte d'avoir entre les mains "Berserk : À l'encre des ténèbres" de Quentin « Alt236 » Boëton qui parle de « savante alchimie entre le Cycle d'Elric, les tableaux de Jérôme Bosch et les gravures de Gustave Doré », là où les inquisiteurs culturels habituels parlent de « japaniaiseries dégueulasses » (encore une fois il y a les populares qui essayent de reste calmes et polis et les optimates que se croient tout permis et qu'on peut légitimement vouer aux gémonies)...
Commenter  J’apprécie          300
Berserk, tome 1

Avec Berserk, le lecteur entre dans un univers féodal comprenant des créatures fantastiques. Dans ce monde évolue le personnage du guerrier noir qui se retrouve accompagné d'un elfe appelé Puck.



Mon avis : un classique dans l'histoire du manga que j'ai pris plaisir à découvrir ! Hormis les combats qui sont sanglants, l'histoire est captivante notamment par son personnage principal mystérieux.

Pour ceux qui connaissent, en termes d'univers, il m'a rappelé la série Claymore.
Commenter  J’apprécie          20
Berserk, tome 1

C'est le premier tome du chef d'oeuvre de Kentaro miura on y découvre le personnage de Guts qui est une personne dont la vie ne tient qu'à un fil depuis sa naissance et à travers sa vie ça ne s'améliore mais au contraire c'est de pire en pire on se comment il fait pour persévérer à travers ce monde qui ne souhaite que sa mort et lui qui combat et qui souhaite simplement vivre paisiblement.
Commenter  J’apprécie          00
Berserk, tome 1

Je me suis lancé dans cette série suite au conseil d'un libraire. Et je ne suis

pas déçu , les dessins sont magnifiques. Et ce personnage gutz est un personnage complexe loin d'être gentil. On pense aussi en lisant ce manga à

hokuto no ken. Hâte de lire la suite
Commenter  J’apprécie          10
Berserk, tome 1

Un premier volume plus qu'épique. J'avais eu des écho comme quoi c'était d'une violence folle, mais j'étais loin de me douter de voir à quel point c'était le cas. Violence inouïe mais qui ne m'a pas choqué. C'était assez brouillon dans les combats, et je n'arrive pas bien à cibler le fil directeur entre les chapitres. J'espère également qu'il y aura une vraie intrigue, car rien ne paraît ici. {16}
Commenter  J’apprécie          10
Berserk, tome 1

J'avais entendu de parler de Guts, l'indestructible homme à l'arbalète à répétition, le guerrier errant qui possède une épée aussi grande que lui. Je ne poursuivrai pas la lecture des autres tomes. Le scénario se déroule dans un âge sombre, médiéval peuplé d'êtres magiques bons et mauvais, nous sommes plongés au coeur de la Dark Fantasy. Le héros termine ses chapitres en combattant un Boss et bien sur il gagne toujours.
Commenter  J’apprécie          31
Berserk, tome 1

Berserk de Kentaro Miura éditions Glénât tome 1





41 volumes en cours





Type Seinen. (Destiné à des jeunes hommes adultes)





Guts guerrier Solitaire sauve l'elfe Puck. Solitaire, il combat les forces du mal. Il porte une marque au cou qui semble avoir une signification particulière. Ce premier tome se termine sur la découverte d'une Beherit (artefact magique donnant des pouvoirs)





Dans un graphisme magnifique l'auteur nous entraine dans un univers de fantasy médiéval. Le héros semble défendre les faibles. Cependant, il n'a pas de compassion particulière quand des quidams se font massacrer pour l'avoir aidé.  L'elfe Puck donne un ton caustique par ses interventions et dédramatise les scènes souvent très violentes, frisant l'horreur. 





Donc un manga de belle facture mais à ne pas donner avant 15/16 ans. 



Je tenais à lire ce livre donné parmi les 25 livres préférés des Français. (10e place). Le graphisme vaut vraiment le détour. Et l'histoire est plaisante.





#berserk #kentaromiura #glenat #editionsglenat #fantasy #manga #seinen #bd



#livres #bookstagram #bookstagramfrance #booktok #book #cbpt #cbptmarne #litterature







Commenter  J’apprécie          10
Berserk, tome 1

Tome 1) Marche à l'ombre



De nos jours on ne présente plus Berserk ; pour ceux qui s'intéressent de près comme de loin à la bande dessinée japonaise, désormais reconnue par tous, le manga de Kentaro Miura y figure comme un classique-incontournable de ce milieu.



La première chose que l'on relèvera de l'oeuvre du mangaka est son avertissement annoncé dès sa couverture «pour lecteurs avertis» présage d'une brutalité ambiante au récit. Augure qui se confirmera dès les premières pages(20-30 premières), Miura ne perd pas de temps à nous expliquer son histoire, il choisira en effet de nous exposer son univers de la façon la plus primaire possible, la sexualité et la nudité. Acte qui véhiculera tout le contraire de sa signification originelle d'amour et de procréation, ici il est synonyme de vulnérabilité et de mort, nous faisant comprendre que la joie n'a pas de place dans le récit de notre héros.



Ce qui frappe également le lecteur c'est la qualité de ces dessins tous plus détaillés et soignés les uns que les autres, le travail sur l'ombre notamment, celle des visages accentuant le ton sombre que veut prendre l'oeuvre. Ils permettront d'exprimer toute cette violence d'une extrême crudité et cette noirceur omniprésente. Les doubles pages sont d'ailleurs extrêmement plaisantes utilisant parfaitement la disproportionnalité de certains éléments ou personnages(l'épée de Guts, démons) rendant les combats plus épiques visuellement.



Sur son fond Miura nous dépeint un univers ultraviolent complètement déshumanisé voire diabolisé où règne une atmosphère d'apocalypse avant l'heure. Guts illustre très bien cette idée, se posant en anti-héros il nous est présenté comme étant un guerrier redoutable laissant derrière lui nulle autre chose que la mort. Véritable machine à tuer il est aguerri ; son corps endurci, ses cicatrices, c'est un borgne au bras mécanique(lui servant d'arbalète), une épée démesurément trop grande pour lui. Tout ceci nous laisse percevoir qu'il a déjà vécu bien des épreuves, surnaturellement fort il combat monstres et humains avec une agressivité déconcertante, il paraît presque immortel mais surtout démoniaque, ses sourires sadiques lorsqu'il fait souffrir ses ennemis, son visage masqué d'un teint très sombre, un regard noir laissant apercevoir une antipathie totale. En loup solitaire Guts marche à l'ombre se fondant parfaitement dans son environnement sombre et belliqueux, entre brutalité physique et morale, le Berserk est guidé par un sentiment vengeur laissant derrière lui un déluge de sang et une montagne de cadavres.



Car c'est de cette manière que nous sommes introduits dans l'histoire, sa quête n'est d'ailleurs pas explicitement dévoilée, Guts est rempli de haine, il semble être sur le chemin de la vengeance où ce qui semble en être à l'origine le poursuit, le mal. Nous ne saisissons par encore le Pourquoi du Comment renforçant le côté mystérieux et mystique, une chose qui dépasse notre personnage, une fatalité. Emprisonné par une marque dont la provenance n'est pas encore spécifiée Guts semble impuissant, son destin scellé par celle-ci le laissant dans un monde où il ne connaît que la douleur, tristesse et la guerre, maudit il apparaît condamné au malheur éternel. Il aspirerait alors simplement à la liberté et au bonheur de la tranquillité, lui étant si tourmenté et oppressé par ces ennemis. Son côté humain réapparait d'ailleurs quelques fois, faiblesse refoulée pour s'endurcir et survivre, elle ressurgit dans des moments d'horreurs (scène avec la petite fille) où la résistance de Guts ne peut transgresser sa nature d'Homme et à le laisser insensible à ce spectacle macabre.



Tout ceci est d'ailleurs très bien mis en scène, il y a ce sentiment constant d'être observé, plusieurs fois dans le tome apparaissent de simples yeux dans l'obscurité traquant sans relâche notre héros, s'invitant même dans son sommeil, ses peurs, le mal l'accule et l'entoure ne lui laissant pour unique choix l'affrontement.



Je veux d'ailleurs relever une case qui m'a vraiment plu se trouvant à la page 180 pour ceux qui auraient le tome pas très loin. La case en question est celle de Guts courant dans une ruelle fuyant les gardes. Je trouve cette scène particulièrement efficace et tristement belle car elle reflète parfaitement le ton fataliste et pessimiste que prend comme atmosphère ce premier tome. Guts est dans une impasse symbolisée par une sorte d'entrée voutée donnant sur lui et une ruelle trop étroite et sombre pour y accéder. le travail sur l'ombre et la noirceur évoqué plus haut est parfaitement caractérisé par cette scène, l'ombre projetée en opposition, dans le chemin-tunnel, inversée à la course de Guts laisse supposer que peu importe que Guts avance ou fasse demi-tour il n'y a pas d'issus, devant comme derrière se trouvent le malheur, la tristesse et la violence(encore le sentiment d'accablement). Et la case qui suit...ce regard vide comprenant ce qui l'attend, Guts fait face à quelque chose qui le dépasse, une divinité. Thème extrêmement présent, d'autant plus avec cette histoire des 5 "god hand".



Il est encore tôt pour le voir comme un véritable problème mais le personnage de Puck m'a particulièrement irrité. Arrivant au moment opportun (facilités scénaristiques) combinant un humour complètement inadapté avec le ton que prend Berserk et commentant tout ce que fait Guts ("Attention derrière toi !") en combat, il m'a paru particulièrement agaçant. Bien qu'utile à l'intrigue étant la faiblesse et la lumière dans un monde dénué de toute lueur symbolisé par Guts. L'idée développée n'est pas inintéressante mais pour le moment à l'état d'embryon. Il aura cependant une réplique très juste «C'est donc ça ton univers Guts» illustrant l'incompatibilité de ces deux êtres, et la souffrance et l'absence d'échappatoire, le perpétuel combat contre son destin pour notre héros.



Malgré un certain cynisme Guts ne semble pas résigné, bien au contraire il hurle sa rage dans un monde cruel où seuls les plus forts survivent. Dans sa résilience il avance et poursuit son objectif, ayant même délaissée une partie de son humanité pour accomplir sa vengeance et se libérer du mal qui ne le quitte pas.



Fresque cauchemardesque, le premier tome de Berserk réussit à captiver le lecteur par son univers médiéval de dark fantasy sublimé par des dessins magnifiques, par son personnage principal ainsi que sa violence viscérale et son intrigue voilée de mystères et d'enjeux sous jacents.
Commenter  J’apprécie          00
Berserk, tome 1

Berserk est pour moi un classique incontournable. Il s’agit d’un seinen de Dark

fantasy. Le manga va être analysé en trois parties : le dessin, les personnages et

la trame narrative.

LE DESSIN

Le dessin de Kentaro Miura est magnifique. La précision du trait et les détails

apportés sont une preuve de la qualité de son œuvre. Il est selon moi l’un des

mangaka à réaliser les meilleures doubles pages, avec un dessin plus réaliste,

plus ancré et plus cru. Les émotions sont parfaitement retranscrites, à tel point

qu’il est possible de rester un long moment devant une page vide de texte mais

chargée de signification et d’émotion.



Attention, à partir de maintenant l’analyse contient des spoilers, jusqu’au

chapitre 375 inclus (soit le tome 42).



TRAME NARRATIVE

Tout d’abord, et même si ça peut paraître bateau, je dois dire que la trame

narrative de Berserk est originale. En effet, il s’agit d’un des rares mangas à

débuter l’histoire avec la naissance du personnage principal et à le suivre tout au

long de sa vie.

Ensuite, il est important de noter que la structure du manga est unique. Dans les

premiers tomes, on comprend le grand potentiel que le manga détient. Une

polémique a également émergé autour de la structure car pour beaucoup de

lecteurs, le manga ne commence qu’à partir du troisième tome, c’est-à-dire au

moment du flashback de Guts à sa naissance. Cet argument est motivé par le fait

que selon eux, les trois premiers tomes ne vont pas avec la suite du manga.

Pour moi, on ne peut pas effacer ces derniers, qui servent à introduire le monde



dans lequel le protagoniste va évoluer et les bases fondamentales de la trame

narrative. Ce qui est vrai en revanche, c’est qu’on se demande quand les trois

premiers tomes vont revenir au niveau de l’histoire, ce qui n’arrivera jamais.

PERSONNAGES

Le premier personnage à analyser est bien évidemment Guts. Pendant les 3

premiers tomes, Guts est présenté comme un anti-héros. Mystérieux chevalier, il

est égoïste et ne fait preuve d’aucune amabilité particulière. Sa quête reste

inconnue du lecteur. Malgré cela, la mangaka dresse un monde périlleux pour

Guts et lui fait traverser de nombreuses épreuves. Cette vie difficile créé une

certaine empathie du lecteur envers le personnage principal. Il est clair que Guts

vit dans un monde qui ne l’aide pas, ce qui va avec l’esprit même du manga. Il

semble alors que le malheur s’abat toujours sur le protagonsite, peu importe ce

qu’il fait pour s’en sortir.

Ensuite, il est important de s’arrêter sur le personnage de Griffith. Il est selon

moi l’un des meilleurs antagonistes tout manga confondu. Il est extrêmement

bien écrit. Griffith est prêt à tout pour accomplir son rêve et va même jusqu’à

décimer sa propre troupe pour arriver à ses fins. Tout le long de l’histoire, le

lecteur assimile Griffith à un allié, qui a simplement un rêve à accomplir. Pour

moi qui ai commencé au tome 1, c’est un retournement de situation énorme

d’apprendre que le personnage tant détesté de Guts dans les trois premiers tomes

est en réalité l’ami qui l’a accompagné du tome 3 à 13 (pendant 10 tomes). Ce

personnage a un tel impact sur l’histoire qu’il est la raison pour laquelle le livre

est passé d’un manga médiéval à une réelle Dark Fantasy.

De manière générale, chaque personnage ajoute sa touche au manga. J’ai aussi

apprécié le fait que l’on sent que les personnages, même s’ils secondaires, ne

sont pas superficiels.

Commenter  J’apprécie          31
Berserk, tome 1

La dark fantasy a bon nombre d'ambassadeur, mais Berserk est peut être celui qui c'est illustré comme étant l'un des plus grands représentant.

L'histoire sombre nous plongeant dans un profond désespoir défilant le long d'un paysage bâtit d'une main de perfectionniste et dont l'immense bestiaire ne demande qu'à apparaître pour massacré notre anti héros déjà devenu culte.

Une série qui promet un voyage hors du commun et dont on ne sortira pas indemne.
Commenter  J’apprécie          40




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Kentaro Miura Voir plus

Quiz Voir plus

Morts subites

Empédocle, philosophe pré-socratique du Ve siècle, serait mort ...

par la chûte d'une météorite
en tombant dans un volcan
noyé dans un raz-de-marée
emporté par une avalanche

12 questions
36 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}