![Berserk - Intégrale (1-6) par Miura Berserk - Intégrale (1-6)](https://m.media-amazon.com/images/I/51R4692LBJL._SX95_.jpg)
Dans un univers médiéval fantastique, Guts, combattant hors pair reconnaissable à sa gigantesque lame et à ses multiples blessures, se bat contre des créatures monstrueuses tout droit sorties des enfers qui ne cessent de le traquer. D'où tient-il son acharnement à vivre et quel but poursuit-il ? Que signifie cette étrange marque qu'il porte à la nuque ?
Une saga très sombre et ultra-violente, qui ne manque ni d'action, ni de suspense ! Guts, héros solitaire, taciturne et colérique nimbé d'une aura de mystère, ne laisse pas indifférent. On souhaite rapidement en savoir plus sur ses motivations, qui se dessinent progressivement à mesure que le voile se lève sur son passé trouble. Les personnages dont il s'entoure malgré lui, Puck, Griffiths, Casca... ont également une réelle profondeur que l'on a envie d'explorer.
Le dessin, bien qu'inégal dans les premiers tomes, retranscrit très bien la dynamique des combats et l'atmosphère apocalyptique de cette épopée. Et il s'améliore beaucoup par la suite !
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Un light novel qui en apprend plus sur le passé tourmenté de Grunbeld! Nous sommes emporté dès les premières pages dans le destin funeste du personnage (qui possède beaucoup de similitudes avec Guts ). Les planches dessinés par Kentaro Miura stimulent l'immersion du lecteur dans le roman.
Pour le scénario, j'ai vraiment apprécié les nombreuses références au manga et les parallèles, notamment avec la fameuse Beherit ! Fan de berserk, vous allez être servis !
Commenter  J’apprécie         00 ![Berserk - Le chevalier du dragon des flammes par Miura Berserk - Le chevalier du dragon des flammes](https://images-eu.ssl-images-amazon.com/images/I/51mLSvSmOpL._SX95_.jpg)
Fan du manga Berserk, j’ai été intéressée par ce roman qui apporte sa pierre à l’édifice. Oeuvre créée par Kentaro Miura et culte dans les domaines du manga et de la Dark Fantasy, Berserk a été adapté en anime (autant en série d’épisodes courts qu’en longs-métrages), en jeux, en artbook et enfin sous format roman.
Le Chevalier du Dragon des Flammes, écrit par Makoto Fukami, s’intéresse à Grunbeld, un Apôtre au service du Faucon de Lumière. Il se passe tellement de choses dans le manga que je ne pas m’étais pas intéressée à Grunbeld. À vrai dire, je déteste tellement le fameux Faucon que je n’ai pas prêté particulièrement attention à ses partisans. Je préfère de loin suivre la quête de Guts.
Cependant, le passé de Grunbeld n’était pas dénué d’intérêt, ce qui a rendu la lecture agréable. J’ai quand même repéré des coquilles et j’ai trouvé les personnages moins approfondis que ceux du manga. Quelque part, celui-ci date des années 80, ça a laissé le temps de travailler tout l’univers et les protagonistes, mais c’était dommage que le roman ne soit pas un peu plus long pour que les personnages soient plus complexes.
À vrai dire, le roman sort des facilités scénaristiques pour coller au manga -violence, nudité, viol et même une femme guerrière qui ne parvient pas à égaler Casca- mais avec moins de subtilité. Et ce problème d’approfondissement des personnages fait que je n’ai pas autant compati pour Grunbeld, qui en a bavé, que pour Guts. J’avais aussi ce problème avec Jorg Ancrath de la trilogie de L’Empire Brisé : bien que son passé soit sombre et tragique, je n’ai pas réussi à m’y attacher autant que Guts.
Le roman a donc du potentiel, mais il est un peu trop survolé. Après, il s’agit d’une histoire annexe, le récit principal étant le manga, ce qui explique qu’il ne s’agisse pas d’un pavé de 1000 pages. Il vaut tout de même le coup d’être lu et cela permet de voir que les sbires du Faucon ont eux aussi un background.
Petit bonus appréciable : le livre possède quelques illustrations de Kentaro Miura, et elles sont toujours aussi magnifiques.
Commenter  J’apprécie         10 ![Berserk - Le chevalier du dragon des flammes par Miura Berserk - Le chevalier du dragon des flammes](https://images-eu.ssl-images-amazon.com/images/I/51mLSvSmOpL._SX95_.jpg)
Nous voilà donc avec un spin-off de Berserk narrant l'histoire de Grunbeld, le chevalier du dragon des flammes, membre de la nouvelle troupe du faucon.
Déjà un premier point, je n'aurai pas choisi cet Apôtre en premier pour un spin-off. Dès le manga, on capte très bien les similitudes et les diffences entre Guts et lui et avant d'attaquer la lecture, on sait que son histoire sera plus ou moins la même. Et donc c'est plus ou moins le cas !
Cependant, l'histoire est quand même sympa. J'ai passé un bon moment. On a le droit à la jeunesse de Grunbeld, captif de l'empire Tudor puis l'histoire principale se déroule 14 ans après et se termine par sa transformation en Apôtre. J'ai trouvé ça cool tout de même.
Ensuite, on a me droit à des dessins !!! Et ça c'est génial. Même s'ils ne sont pas fait pour un manga, on a quand même le droit à un joli coup de crayon de Miura qui nous aide à rentrer dans l'histoire !
Enfin le dernier point... C'est pas très bien écrit et c'est dommage. Ça perd toute sa saveur. Alors je ne sais pas si ça vient des auteurs originaux qui n'ont peut être pas l'habitude d'écrire des romans (d'ailleurs je pense que c'est plus une novella vu la taille de ce dernier) ou si ça vient de la traductrice qui à l'habitude de traduire des mangas, mais c'est un point négatif.
Mais voilà, si vous aimez Berserk, vous allez passer un bon moment. C'est pas très long à lire et c'est quand même cool de connaître l'origine de ce personnage. L'avenir de Berserk étant incertain, je ne sais pas trop si on va avoir le droit à d'autre spin-off (j'ai un peu peur que non), mais je trouverai ça génial une petite série de spin-off avec l'origine de ces Apôtres.
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Un ouvrage très utile qui présente quasiment tous les personnages jusqu'au tome 38, ainsi que les événements qui se sont déroulé dans le manga. Il y a aussi des explications sur la sorcellerie, ainsi qu'un peu de géographie. Bref, un ouvrage bien pensé, rien d'exceptionnel pour ce genre de livre réservé aux meilleurs manga. À la fin, une longue interview de Kentaro Miura.
J'ai beaucoup aimé !
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Un indispensable pour tous les amateurs du monument Berserk !
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Un ouvrage sympa. Tout d'abord une série d'illustrations en couleur des premiers tomes. Puis une sorte de résumé graphique où l'on présente les personnages et l'univers de Berserk. Et enfin une interview de Kentaro Miura.
C'est un petit plus de la série, mais un peu vieux. Il serait peut être temps d'en faire un autre plus étoffé vu qu'il y a desormais 40 tomes de sortie.
Commenter  J’apprécie         10 ![Berserk Illustrations file par Miura Berserk Illustrations file](https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/511eWJK75ZL._SX95_.jpg)
A artiste artbook, à artiste d'exception artbook pas comme les autres ici surnommé « Illustrations Files » !
- la 1ère partie est un recueil d'illustrations, essentiellement en couleurs, qui recouvrent les 13 premiers tomes du manga (ben oui, on est dans la traduction d'un ouvrage publié en 1997)
- la 2e partie qui présente l'univers et les personnages est presque un résumé illustré du manga jusqu'à l'Eclipse / l'Occultation (les vrais savent et sont déjà dans un bunker avec un arsenal et une capsule de cyanure, quand aux autres fuyez pauvres fous si vous le pouvez encore…)
Pour finir une interview de 6 pages, un biographie et les mots de l'auteur.
La France est l'autre pays du manga, et on se demandera bien pourquoi un tel chef-d'oeuvre ne dispose pas comme ses grands frères d'une édition en grand format : la qualité et la précision des dessins de Kentaro Miura ne peut s'apprécier que dans ce cadre là (et je ne vais pas mentir dans la situation contraire, les dessins moches de "L'Attaque des titans" en grand format c'est encore plus moche hein) ! Et puis c'est pas comme si le manga ne disposait pas d'un lectorat fidèle prend à sacrifier financièrement pour une édition deluxe...
Après un passionné comme moi aura remarqué que l'artiste dessin toujours, et que tout ce qu'il a réalisé avant de travailler pour Tetsuo Hara (quand est-ce qu'un éditeur français va sortir son magnifique manga sur Oda Nobunaga ???), voire tout ce qu'il a réalisé avant son entrée aux Beaux Arts de l'Université Nihon est inspiré par les plus grandes mangakas des années 1980 : Jirō Taniguchi, Katsuhiro Ōtomo, Masamune Shirow, Takumi Nagayasu, Yukinobu Hoshino...
Un bel et bon ouvrage certes, indispensable pour les fans, mais qui accuse sont âge maintenant que la saga a dépassé 40 tomes, 3 films, 2 adaptations télévisée, et une flopée de produits dérivés : j'avoue ma hâte d'avoir entre les mains "Berserk : À l'encre des ténèbres" de Quentin « Alt236 » Boëton qui parle de « savante alchimie entre le Cycle d'Elric, les tableaux de Jérôme Bosch et les gravures de Gustave Doré », là où les inquisiteurs culturels habituels parlent de « japaniaiseries dégueulasses » (encore une fois il y a les populares qui essayent de reste calmes et polis et les optimates que se croient tout permis et qu'on peut légitimement vouer aux gémonies)...
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Avec Berserk, le lecteur entre dans un univers féodal comprenant des créatures fantastiques. Dans ce monde évolue le personnage du guerrier noir qui se retrouve accompagné d'un elfe appelé Puck.
Mon avis : un classique dans l'histoire du manga que j'ai pris plaisir à découvrir ! Hormis les combats qui sont sanglants, l'histoire est captivante notamment par son personnage principal mystérieux.
Pour ceux qui connaissent, en termes d'univers, il m'a rappelé la série Claymore.
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C'est le premier tome du chef d'oeuvre de Kentaro miura on y découvre le personnage de Guts qui est une personne dont la vie ne tient qu'à un fil depuis sa naissance et à travers sa vie ça ne s'améliore mais au contraire c'est de pire en pire on se comment il fait pour persévérer à travers ce monde qui ne souhaite que sa mort et lui qui combat et qui souhaite simplement vivre paisiblement.
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Je me suis lancé dans cette série suite au conseil d'un libraire. Et je ne suis
pas déçu , les dessins sont magnifiques. Et ce personnage gutz est un personnage complexe loin d'être gentil. On pense aussi en lisant ce manga à
hokuto no ken. Hâte de lire la suite
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Un premier volume plus qu'épique. J'avais eu des écho comme quoi c'était d'une violence folle, mais j'étais loin de me douter de voir à quel point c'était le cas. Violence inouïe mais qui ne m'a pas choqué. C'était assez brouillon dans les combats, et je n'arrive pas bien à cibler le fil directeur entre les chapitres. J'espère également qu'il y aura une vraie intrigue, car rien ne paraît ici. {16}
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J'avais entendu de parler de Guts, l'indestructible homme à l'arbalète à répétition, le guerrier errant qui possède une épée aussi grande que lui. Je ne poursuivrai pas la lecture des autres tomes. Le scénario se déroule dans un âge sombre, médiéval peuplé d'êtres magiques bons et mauvais, nous sommes plongés au coeur de la Dark Fantasy. Le héros termine ses chapitres en combattant un Boss et bien sur il gagne toujours.
Commenter  J’apprécie         31 ![Berserk, tome 1 par Miura Berserk, tome 1](/couv/sm_cvt_Berserk-Tome-1-_5094.jpg)
Berserk de Kentaro Miura éditions Glénât tome 1
41 volumes en cours
Type Seinen. (Destiné à des jeunes hommes adultes)
Guts guerrier Solitaire sauve l'elfe Puck. Solitaire, il combat les forces du mal. Il porte une marque au cou qui semble avoir une signification particulière. Ce premier tome se termine sur la découverte d'une Beherit (artefact magique donnant des pouvoirs)
Dans un graphisme magnifique l'auteur nous entraine dans un univers de fantasy médiéval. Le héros semble défendre les faibles. Cependant, il n'a pas de compassion particulière quand des quidams se font massacrer pour l'avoir aidé. L'elfe Puck donne un ton caustique par ses interventions et dédramatise les scènes souvent très violentes, frisant l'horreur.
Donc un manga de belle facture mais à ne pas donner avant 15/16 ans.
Je tenais à lire ce livre donné parmi les 25 livres préférés des Français. (10e place). Le graphisme vaut vraiment le détour. Et l'histoire est plaisante.
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Commenter  J’apprécie         10 ![Berserk, tome 1 par Miura Berserk, tome 1](/couv/sm_cvt_Berserk-Tome-1-_5094.jpg)
Tome 1) Marche à l'ombre
De nos jours on ne présente plus Berserk ; pour ceux qui s'intéressent de près comme de loin à la bande dessinée japonaise, désormais reconnue par tous, le manga de Kentaro Miura y figure comme un classique-incontournable de ce milieu.
La première chose que l'on relèvera de l'oeuvre du mangaka est son avertissement annoncé dès sa couverture «pour lecteurs avertis» présage d'une brutalité ambiante au récit. Augure qui se confirmera dès les premières pages(20-30 premières), Miura ne perd pas de temps à nous expliquer son histoire, il choisira en effet de nous exposer son univers de la façon la plus primaire possible, la sexualité et la nudité. Acte qui véhiculera tout le contraire de sa signification originelle d'amour et de procréation, ici il est synonyme de vulnérabilité et de mort, nous faisant comprendre que la joie n'a pas de place dans le récit de notre héros.
Ce qui frappe également le lecteur c'est la qualité de ces dessins tous plus détaillés et soignés les uns que les autres, le travail sur l'ombre notamment, celle des visages accentuant le ton sombre que veut prendre l'oeuvre. Ils permettront d'exprimer toute cette violence d'une extrême crudité et cette noirceur omniprésente. Les doubles pages sont d'ailleurs extrêmement plaisantes utilisant parfaitement la disproportionnalité de certains éléments ou personnages(l'épée de Guts, démons) rendant les combats plus épiques visuellement.
Sur son fond Miura nous dépeint un univers ultraviolent complètement déshumanisé voire diabolisé où règne une atmosphère d'apocalypse avant l'heure. Guts illustre très bien cette idée, se posant en anti-héros il nous est présenté comme étant un guerrier redoutable laissant derrière lui nulle autre chose que la mort. Véritable machine à tuer il est aguerri ; son corps endurci, ses cicatrices, c'est un borgne au bras mécanique(lui servant d'arbalète), une épée démesurément trop grande pour lui. Tout ceci nous laisse percevoir qu'il a déjà vécu bien des épreuves, surnaturellement fort il combat monstres et humains avec une agressivité déconcertante, il paraît presque immortel mais surtout démoniaque, ses sourires sadiques lorsqu'il fait souffrir ses ennemis, son visage masqué d'un teint très sombre, un regard noir laissant apercevoir une antipathie totale. En loup solitaire Guts marche à l'ombre se fondant parfaitement dans son environnement sombre et belliqueux, entre brutalité physique et morale, le Berserk est guidé par un sentiment vengeur laissant derrière lui un déluge de sang et une montagne de cadavres.
Car c'est de cette manière que nous sommes introduits dans l'histoire, sa quête n'est d'ailleurs pas explicitement dévoilée, Guts est rempli de haine, il semble être sur le chemin de la vengeance où ce qui semble en être à l'origine le poursuit, le mal. Nous ne saisissons par encore le Pourquoi du Comment renforçant le côté mystérieux et mystique, une chose qui dépasse notre personnage, une fatalité. Emprisonné par une marque dont la provenance n'est pas encore spécifiée Guts semble impuissant, son destin scellé par celle-ci le laissant dans un monde où il ne connaît que la douleur, tristesse et la guerre, maudit il apparaît condamné au malheur éternel. Il aspirerait alors simplement à la liberté et au bonheur de la tranquillité, lui étant si tourmenté et oppressé par ces ennemis. Son côté humain réapparait d'ailleurs quelques fois, faiblesse refoulée pour s'endurcir et survivre, elle ressurgit dans des moments d'horreurs (scène avec la petite fille) où la résistance de Guts ne peut transgresser sa nature d'Homme et à le laisser insensible à ce spectacle macabre.
Tout ceci est d'ailleurs très bien mis en scène, il y a ce sentiment constant d'être observé, plusieurs fois dans le tome apparaissent de simples yeux dans l'obscurité traquant sans relâche notre héros, s'invitant même dans son sommeil, ses peurs, le mal l'accule et l'entoure ne lui laissant pour unique choix l'affrontement.
Je veux d'ailleurs relever une case qui m'a vraiment plu se trouvant à la page 180 pour ceux qui auraient le tome pas très loin. La case en question est celle de Guts courant dans une ruelle fuyant les gardes. Je trouve cette scène particulièrement efficace et tristement belle car elle reflète parfaitement le ton fataliste et pessimiste que prend comme atmosphère ce premier tome. Guts est dans une impasse symbolisée par une sorte d'entrée voutée donnant sur lui et une ruelle trop étroite et sombre pour y accéder. le travail sur l'ombre et la noirceur évoqué plus haut est parfaitement caractérisé par cette scène, l'ombre projetée en opposition, dans le chemin-tunnel, inversée à la course de Guts laisse supposer que peu importe que Guts avance ou fasse demi-tour il n'y a pas d'issus, devant comme derrière se trouvent le malheur, la tristesse et la violence(encore le sentiment d'accablement). Et la case qui suit...ce regard vide comprenant ce qui l'attend, Guts fait face à quelque chose qui le dépasse, une divinité. Thème extrêmement présent, d'autant plus avec cette histoire des 5 "god hand".
Il est encore tôt pour le voir comme un véritable problème mais le personnage de Puck m'a particulièrement irrité. Arrivant au moment opportun (facilités scénaristiques) combinant un humour complètement inadapté avec le ton que prend Berserk et commentant tout ce que fait Guts ("Attention derrière toi !") en combat, il m'a paru particulièrement agaçant. Bien qu'utile à l'intrigue étant la faiblesse et la lumière dans un monde dénué de toute lueur symbolisé par Guts. L'idée développée n'est pas inintéressante mais pour le moment à l'état d'embryon. Il aura cependant une réplique très juste «C'est donc ça ton univers Guts» illustrant l'incompatibilité de ces deux êtres, et la souffrance et l'absence d'échappatoire, le perpétuel combat contre son destin pour notre héros.
Malgré un certain cynisme Guts ne semble pas résigné, bien au contraire il hurle sa rage dans un monde cruel où seuls les plus forts survivent. Dans sa résilience il avance et poursuit son objectif, ayant même délaissée une partie de son humanité pour accomplir sa vengeance et se libérer du mal qui ne le quitte pas.
Fresque cauchemardesque, le premier tome de Berserk réussit à captiver le lecteur par son univers médiéval de dark fantasy sublimé par des dessins magnifiques, par son personnage principal ainsi que sa violence viscérale et son intrigue voilée de mystères et d'enjeux sous jacents.
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Berserk est pour moi un classique incontournable. Il s’agit d’un seinen de Dark
fantasy. Le manga va être analysé en trois parties : le dessin, les personnages et
la trame narrative.
LE DESSIN
Le dessin de Kentaro Miura est magnifique. La précision du trait et les détails
apportés sont une preuve de la qualité de son œuvre. Il est selon moi l’un des
mangaka à réaliser les meilleures doubles pages, avec un dessin plus réaliste,
plus ancré et plus cru. Les émotions sont parfaitement retranscrites, à tel point
qu’il est possible de rester un long moment devant une page vide de texte mais
chargée de signification et d’émotion.
Attention, à partir de maintenant l’analyse contient des spoilers, jusqu’au
chapitre 375 inclus (soit le tome 42).
TRAME NARRATIVE
Tout d’abord, et même si ça peut paraître bateau, je dois dire que la trame
narrative de Berserk est originale. En effet, il s’agit d’un des rares mangas à
débuter l’histoire avec la naissance du personnage principal et à le suivre tout au
long de sa vie.
Ensuite, il est important de noter que la structure du manga est unique. Dans les
premiers tomes, on comprend le grand potentiel que le manga détient. Une
polémique a également émergé autour de la structure car pour beaucoup de
lecteurs, le manga ne commence qu’à partir du troisième tome, c’est-à-dire au
moment du flashback de Guts à sa naissance. Cet argument est motivé par le fait
que selon eux, les trois premiers tomes ne vont pas avec la suite du manga.
Pour moi, on ne peut pas effacer ces derniers, qui servent à introduire le monde
dans lequel le protagoniste va évoluer et les bases fondamentales de la trame
narrative. Ce qui est vrai en revanche, c’est qu’on se demande quand les trois
premiers tomes vont revenir au niveau de l’histoire, ce qui n’arrivera jamais.
PERSONNAGES
Le premier personnage à analyser est bien évidemment Guts. Pendant les 3
premiers tomes, Guts est présenté comme un anti-héros. Mystérieux chevalier, il
est égoïste et ne fait preuve d’aucune amabilité particulière. Sa quête reste
inconnue du lecteur. Malgré cela, la mangaka dresse un monde périlleux pour
Guts et lui fait traverser de nombreuses épreuves. Cette vie difficile créé une
certaine empathie du lecteur envers le personnage principal. Il est clair que Guts
vit dans un monde qui ne l’aide pas, ce qui va avec l’esprit même du manga. Il
semble alors que le malheur s’abat toujours sur le protagonsite, peu importe ce
qu’il fait pour s’en sortir.
Ensuite, il est important de s’arrêter sur le personnage de Griffith. Il est selon
moi l’un des meilleurs antagonistes tout manga confondu. Il est extrêmement
bien écrit. Griffith est prêt à tout pour accomplir son rêve et va même jusqu’à
décimer sa propre troupe pour arriver à ses fins. Tout le long de l’histoire, le
lecteur assimile Griffith à un allié, qui a simplement un rêve à accomplir. Pour
moi qui ai commencé au tome 1, c’est un retournement de situation énorme
d’apprendre que le personnage tant détesté de Guts dans les trois premiers tomes
est en réalité l’ami qui l’a accompagné du tome 3 à 13 (pendant 10 tomes). Ce
personnage a un tel impact sur l’histoire qu’il est la raison pour laquelle le livre
est passé d’un manga médiéval à une réelle Dark Fantasy.
De manière générale, chaque personnage ajoute sa touche au manga. J’ai aussi
apprécié le fait que l’on sent que les personnages, même s’ils secondaires, ne
sont pas superficiels.
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La dark fantasy a bon nombre d'ambassadeur, mais Berserk est peut être celui qui c'est illustré comme étant l'un des plus grands représentant.
L'histoire sombre nous plongeant dans un profond désespoir défilant le long d'un paysage bâtit d'une main de perfectionniste et dont l'immense bestiaire ne demande qu'à apparaître pour massacré notre anti héros déjà devenu culte.
Une série qui promet un voyage hors du commun et dont on ne sortira pas indemne.
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