Citations de Khaled Hosseini (765)
L’Horizon a jamais fermé. Les espoirs anéantis.
Nul ne pourrait compter les lunes qui luisent sur ses toits, ni les milles soleils splendides qui se cachent derrière ses murs.
Mourrir une fois n’est donc pas suffisant pour eux.
...Les gens se trompent souvent complètement. Ils pensent vivre en fonction de ce qu'ils veulent. Mais ce qui les guide, en fait, c'est ce dont ils ont peur.
Elle considérait aussi qu'il était toujours préférable de dire la vérité, franchement, sans fioritures, et de la dire d'autant plus vite qu'elle était désagréable. elle n'avait pas de patience avec les chiffes molles.
En refermant la porte, je me demandai si c'était ainsi que naissait le pardon - non en fanfare à l'occasion d'une épiphanie, mais à partir du moment où la douleur rassemblait ses affaires et pliait discrètement bagage au milieu de la nuit.
Garder le sens de la mesure se révèle utopique quand un essaim de démons bourdonne continuellement en vous.
Je sens tous les regards converger dans ma direction, mais je m'en moque et me prosterne encore. Et je prie. Je prie pour que mon passé ne m'ait pas rattrapé, comme je l'ai toujours redouté.
Avec les hommes, c'est facile, nous assena-t-il en pianotant sur son bureau en acajou. Leur plomberie est à l'image de leur esprit : simple et sans surprises.
Mais avant toute chose je crois que je me moquais du passé de Soraya parce que le mien n'était pas non plus irréprochable. Je savais ce qu'était le remords.
Pour moi, les États-Unis représentaient un pays où enterrer mes souvenirs. Pour Baba, un endroit où pleurer les siens.
Il tourna juste légèrement la tête, si bien que j'entrevis un bref instant son visage. J'y lus la résignation. Cette expression, je l'avais déjà vue par le passé. Dans le regard de l'agneau sur le point de mourir.
La scène date d'il y a longtemps mais, je le sais maintenant, c'est une erreur d'affirmer que l'on peut enterrer le passé : il s'accroche tant et si bien qu'il remonte toujours à la surface.
C'est dur à admettre, avait-il ajouté, mais il vaut mieux être blessé par la vérité que réconforté par un mensonge.
Nul ne pourrait compter les lunes qui luisent sur ses toits.
Ni les milles soleils splendides qui se cachent derrière ses murs.
[...] J'ai peur. - Pourquoi ? - Parce que je suis follement heureuse, Professeur Rasul. Une telle joie a un côté effrayant. La vie ne vous accorde un bonheur aussi intense que lorsqu'elle s'apprête à vous retirer quelque chose [...]
De Sofia Akrami, mère d'Amir, au professeur Rasul.
Mais le jeu ne concerne que des noms de garçons. Parce que si c’est une fille, Laila sait déjà comment elle s’appellera.
Révèle ton secret au vent, mais ne lui reproche pas de le répéter aux arbres.
Elle avait du mal à accepter qu'il lui parle sur ce ton, qu'il la traite avec mépris, qu'il la ridiculise, qu'il l'insulte, qu'il passe devant elle comme si elle n'était qu’un animal domestique. Mais, après quatre ans de mariage, elle savait ce qu'une femme était capable d'endurer sous l'emprise de la peur. Et le fait est qu'elle avait peur.
Qu'y avait-il de si enchanteur dans la première neige de l'hiver ? s'interrogea Mariam. Était-ce le fait d'apercevoir quelque chose qui n'avait pas encore été souillé, à la pureté intacte ? De saisir la grâce éphémère d'une nouvelle saison, le charme d'un nouveau début, avant qu'ils ne soient foulés aux pieds et corrompus?