Citations de Kim Wilkins (37)
Quelle injustice de devoir vieillir ! Elle se fichait pas mal de son entreprise, de sa richesse, de l'hôtel particulier qu'ils avaient construit sur le port. Elle aurait volontiers échangé tout cela contre un retour dans le temps, pour revivre cette année 1939, pour toujours .
Je venais de comprendre que je cherchais quelque chose dans tous ces cartons. Je voulais connaître la raison pour laquelle ma grand-mère avait hérité gratuitement de cette ferme, l'dentité de cette petite fille sur la photo, le passé de ma grand-mère ...avant qu'elle ne devienne cette femme d'affaires accomplie...
Quelque part, dans le monde, une guerre faisait rage. Quelque part, dans le monde, une autre femme elevait sa fille.
Elle n'avait pas voulu faire de son passé un secret sombre, enfoui et honteux,mais il l'était devenu malgré tout.
Soudain, Beattie eut l'impression d'avoir perdu quelque chose de précieux. Sa fille grandissait ailleurs. Avec une autre mère.
Il y a deux sortes de femmes sur Terre, Beattie : celles qui font les choses et celles qui se laissent faire.
Tout ce qu' elle voulait, c'était un travail décent, sûr et bien payé, mais ils étaient des milliers à vouloir la même chose. Elle faisait partie de cette foule de gens pour qui il était impossible de monter en grade.
Beattie se sentit lasse, tellement lasse. De nouveau, il allait falloir batailler. De nouveau, Lucy et elle allaient plonger dans l'incertitude.
La morale ne remplit pas le ventre d'un enfant.
Vingt shillings ! Pour Beattie, qui n'avait rien eu en poche depuis des semaines, c'était une véritable fortune. Le soleil qui perçait à travers la fenêtre venait lui chauffer la peau, et cette chaleur se fraya un chemin jusque dans son coeur.
Elle se trouvait là, sur le point de mettre un enfant au monde, alors qu' elle avait toujours l'impression d'en être un elle même.
Elle ne connaissait pas encore de mot adéquat pour décrire ce qu'elle éprouvait pour la danse. Ce n'était pas de l'amour, mais quelque chose de bien plus grand.
Il y a deux sortes de femmes sur Terre : celles qui font les choses et celles qui se laissent faire.
Je crois que je pourrais bien en mourir si vous ne m'embrassez pas.
J ai apprécié ce roman qui met en avant des histoires de femmes, de mères à plusieurs époques.
Les différentes façons d aimer.
La volonté d être respectée dans ses choix.
Un livre à lire absolument.
- Tout le monde est égoïste, affirma-t-il. Tout le monde. Qui servir sinon la personne que nous sommes et serons toujours ?
Deux jours se sont écoulés et aucun de mes anciens amis ne m’a rappelée. J’en ai déduit qu’il ne s’agissait pas vraiment d’amis. Je ne leur en ai pas voulu. C’était ma faute et aussi la faute du monde du spectacle. Nous essayions juste d’avancer, nous prétendions nous apprécier alors qu’en vérité nous aurions été capables de nous passer sur le corps les uns des autres pour atteindre des succès plus grands et plus importants. Ces gens n’avaient jamais été mes amis et je n’avais jamais été la leur.
- Vous pensez qu'ils l'ont tué ? demanda-t-elle d'un ton incertain.
- S'ils l'ont tué, je les tuerai, affirma Bluebell, qui avait envie d'occire quelqu'un.
Elle commençait à apprécier Lang, comme elle finissait par apprécier tout le monde. Rowan avait ce charme particulier qui faisait que les gens avaient envie de faire des choses pour elle. Depuis quelques semaines qu'il était arrivé, Lang lui avait déjà sculpté des poupées, l'avait aidée à remettre un oisillon dans son nid et s'était mis à quatre pattes pour qu'elle le chevauche comme un poney.
- Après votre dernière visite, je l'ai trouvé triste. C'était à cause de vous ?
- J'ignore ce que Snowy a dans le coeur, marmonna Bluebell.
Cela arrivait parfois lorsqu'elle baisait un type : il tombait amoureux d'elle. Et pourtant, elle était moche comme une meule avec son nez cassé et recassé. Elle ne s'attendait pas à pareille réaction de la part de Snowy. Merde, il avait été son favori.