Kouji Seo

Ainsi s’achève Hitman qui nous aura proposé de suivre la vie des magazines de prépublication et de leurs fameux éditeurs, les "tantôs", dont nous avons pu découvrir l’étendue des tâches : du lancement des séries aux épreuves à surpasser pour rester dans le top du classement du magazine, en passant par les différents types de buzz, les sollicitations de partenariat, mais aussi l’annulation d’un titre.
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Kouji Seo nous propose un volume sympathique dans l'ensemble, toujours un peu trop lisse sur l'aspect "coulisses du manga", mais globalement bien rythmé et assez fort dans ses enjeux principaux.
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Kouji Seo parvient à proposer un volume globalement intéressant, et qui ouvre encore de nouvelles perspectives pour la suite.
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Plus qu’un seul tome avant la conclusion de cette sympathique série. Nous restons toujours un peu dubitatifs sur les ambitions démesurées des personnages à révolutionner l’industrie du manga...
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Kouji Seo s’inspire de son expérience et de son vécu pour nous livrer les dessous d’un monde exigeant et sans pitié : celui de l’édition manga. L’auteur nous offre toute une galerie de personnages hauts en couleur et en caractère.
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On regrettera que Seo offre à ses épreuves des issues toujours aussi grosses et faciles la plupart du temps, et qu'il ne rentre pas forcément dans les détails, mais dans l'ensemble son immersion dans cet univers reste assez honnête et continue de plutôt bien nous accrocher.
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L'auteur entame un travail plutôt honnête, en évoquant vite et bien les coulisses sur l'équipe de production et ses exigences, sur l'importance qu'ont les seiyû-stars de nos jours... le mangaka se permettant même, à travers le nouveau personnage qu'est Tateishi, un côté plus critique sur la façon dont les animés, depuis désormais plusieurs années, peuvent être produits à la chaîne sans la moindre prise de risque ou vision.
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Pendant la majeure partie du volume, nous éloigne du sujet principal de la série... mais fort heureusement, les derniers chapitres nous le rappellent avec beaucoup d'intérêt, car certaines avancées y sont très prometteuses.
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On a une grosse première partie de volume très bien menée, et des dernières dizaines de pages moins inspirées, où l'auteur menace de retomber dans certains de ses travers. En attendant de voir ce que la suite donnera...
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Kouji Seo ne fait pas les choses à moitié en poursuivant son travail d'introspection de ses propres œuvres, avec cette fois-ci la très controversée "Fûka".
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C'est clairement une petite série émouvante qui vaut le coup!

L'histoire est originale et particulièrement prenante. Nous ne pouvons savoir comment cela va finir, nous n'avons qu'une envie lire la fin au plus vite.

Côté personnages je me suis beaucoup attachée aux personnages qui nous font rire autant qu'on sait que la fin risque de nous briser le cœur, on espère d'ailleurs jusqu'au dernier moment qu'ils arriveront à déjouer cette malédiction qui s'est abattue sur eux.

Concernant la fin elle n'est pas décevante, ni précipitée bien au contraire. nous nous retrouvons devant un épilogue qui ne laisse aucune interrogation, dans ce final émouvant nous savons ce qu'il se passe exactement pour nos personnages.



En revanche il y a beaucoup de fan service et un peu trop de scènes inutiles. Je n'ai pas trouvé que c'était lourd, cela ne m'a pas gênée dans ma lecture mais si l'auteur avait pris un peu moins de pages pour ce genre de passage il aurait pu développer un peu plus cette histoire pour notre plus grand plaisir.

Seo Kouji brosse un portrait (presque) sans fard d’un univers (presque) impitoyable où le désir de tous est de publier le meilleur manga ! Une vraie bataille de tous les instants pour faire de leurs jeunes auteurs le futur mangaka numéro 1 de demain !
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Hitman, le manga qui parle du derrière des choses, de comment cela se passe dans l’édition du manga au Japon. Un titre qui me plaît beaucoup, malgré ses quelques longueurs à certains moments.



Le rédacteur va changer et le futur veut que les choses se passent parfaitement. Il ne veut faire aucune erreur. De ce fait, il ne veut plus publier Tsubasa. Mais Ryûnosuke est prêt à tout pour faire en sorte qu’elle soit publiée et pour cela il a un plan !



Le manga reste toujours aussi intéressant, même si j’ai trouvé le tome 3 un peu plus plat que les autres. Par contre, j’adore la nouvelle rivalité, peut-être amoureuse ;), qui apparaît entre la nouvelle mangaka que Ryûnosuke à sous son aile et Tsubasa. Une rivalité qui promet de bien vous faire rire !



Par contre, le tome 5 était vraiment très prenant et surtout cette fin ! De quoi me faire regretter de ne pas déjà avoir la suite !



En bref, les tomes restent fidèles à eux-mêmes, prenant, même si certains passages sont un peu plus plats que d’autres. L’histoire avance et j’aime vraiment beaucoup découvrir les coulisses du manga au travers des yeux de Ryûnosuke.


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Ce quatrième volume est riche en rebondissements et en histoires nous offrant un bon moment de lecture carrément passionnant. J’ai adoré la mini guerre que Kenzaki va se livrer, un peu contre son gré, avec le manager d’Asuka Mishima, une sportive professionnelle. On voit là un des aspects de la société japonaise que je trouve très archaïque. Se faire humilier publiquement pour se faire pardonner un emportement… Je dois dire que ça me choque toujours. Mais bref.



Quant à la fin, là encore, je suis curieuse de découvrir le cinquième volume, car l’un des derniers rebondissements me parait un peu suspect. Encore une chose qui risque de mettre Kenzaki à mal. Mais affaire à suivre.



Dans l’ensemble, j’ai très fortement apprécié cette suite. Pour le moment, je ne vois pas trop de longueurs dans cette histoire. Elle ne s’essouffle pas et au contraire, elle me donne envie d’en lire plus.
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Pas de repos pour notre héros qui enchaîne les tâches et les obstacles. Et entre deux réunions de travail, n'oublions pas un peu de romance !
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Seo Kouji brosse un portrait (presque) sans fard d’un univers (presque) impitoyable où le désir de tous est de publier le meilleur manga !
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Ce troisième tome est donc celui que j’ai préféré pour le moment, dans cette série que je trouve excellente depuis le début. Nous allons voir pourquoi, sachant que la première grosse qualité est que les choses s’intensifient sur tous les aspects. Pour rappel, nous sommes dans une comédie romantique à la Kouji Seo, mais dont la petite originalité est qu’elle se déroule dans les coulisses du Weekly Shonen Magazine, comme une sorte de Bakuman chez le concurrent. La spécificité étant qu’ici, le personnage principal n’est pas mangaka, mais éditeur.



En effet, Ryunosuke Kensaki est responsable d’une petite nouvelle, Tsubasa Takanashi, en laquelle il croit énormément et qu’il souhaite amener au sommet. Les deux s’entendent comme chien et chat de prime abord, mais leur collaboration semble quand même bien fonctionner et des rapprochements sont à envisager, comédie romantique oblige. Sauf que dans le tome 2, on a confié à Kensaki la responsabilité de la jeune Shimakaze, lycéenne et mangaka en herbe de grand talent. Vous le voyez venir comme moi le triangle amoureux ?



Car c’est un élément récurrent chez Seo, qui était déjà bien présent dans Fuka. Pour une raison qu’on ignore, le personnage principal masculin semble doté d’un charme assez irrésistible pour ses homologues femmes. Si cela est assez gros, on l’accepte volontiers du fait d’une vraie maîtrise narrative de la part de l’auteur. Mais cela peut être une des limites du style Seo, qui s’adresse très clairement à un lectorat masculin, d’où ce fantasme de plaire à énormément de femmes toutes plus séduisantes les unes que les autres. Me concernant, je dois avouer que le charme opère dans toutes les séries de l’auteur que j’ai pu lire jusqu’à présent.



Et cela se couple avec un regard très masculin sur les personnages féminins, que j’ai déjà eu l’occasion d’évoquer à plusieurs reprises, et qu’on retrouve une fois de plus dans ce volume, au détour d’un plan culotte pas des plus fins, visant à émoustiller le lectorat masculin adolescent, la cible principale du magazine où la série est prépubliée. Cependant, le fait que l’on soit face à des personnages adultes dans un monde totalement adulte permet de rendre le titre plus adulte justement, malgré les tics habituels de la comédie romantique pour jeune garçon.



Quoi qu’il en soit, si on peut pester contre certains des automatismes de l’auteur, chose que je comprends sans soucis, je suis bien obligé d’admettre que pour moi, le charme opère à tous les niveaux. Ce début de rivalité entre les deux mangakas pour le cœur du héros est clichée au possible, mais fonctionne très bien. D’autant plus que tout cela agit de concert avec l’évolution du récit, centré sur la publication de manga. Ainsi, les deux niveaux de récit se nourrissent mutuellement, et aucun n’empiète sur l’autre, ce qui est un très gros point fort.



Enfin, Seo continue de distiller certaines informations et réflexions personnelles sur le monde du manga et son fonctionnement. Si il reste dans une vision assez positive des choses, il touche quand même du doigts certaines problématiques intéressantes, que ce soit concernant l’utilisation des réseaux sociaux, ou le fait que chaque mangaka et éditeur soit sur un siège éjectable.



De ce fait, vous l’aurez compris, j’ai été vraiment conquis par ce troisième tome riche en rebondissements, à l’humour efficace et à l’aspect romantique qui me parle, en dépit de son côté cliché, fort heureusement totalement assumé et maîtrisé par l’auteur. Et alors qu’on a récemment apprit que la série s’achèverai avec son 13e tome, on est en droit de rester confiant sur la bonne tenue du titre. Quoi qu’il en soit, c’est encore et toujours un régal de comédie romantique, avec ce petit quelque chose en plus grâce au cadre de l’histoire !
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Kouji Seo est de retour en France avec son manga et pour cette fois, on quitte les tranches de vie romantico-tragiques classiques auxquelles il nous a habitué. On visite les coulisses de l'univers du manga, des maisons d'édition aux concours en passant par la relation éditeur-mangaka, mais ce qui innove, c'est que le protagoniste est l'éditeur pour changer. La mode lancée par Bakuman a eu beaucoup d'héritiers et là on s'en éloigne un peu.

Ryûnosuke Kenzaki est un grand amoureux des mangas et c'est son rêve que de travailler pour Shônen Magazine. Coup de bol ultime après avoir échouer à son entretien, il obtient le poste mais à quel prix ! Il est totalement maltraiter par ses collègues qui le regardent de haut et ne l'aident absolument pas. Sa passion et sa bonne humeur vont lui permettre de tenir le coup et devenir l'éditeur d'une perle rare mangaka en devenir : Tsubasa.

Tsubasa est une jeune femme magnifique que l'on prend souvent une mannequin et qui décide de devenir mangaka sur un coup de tête et surtout un plaidoyer convainquant de Kenzaki. Très mauvaise mais avec un certain talent pour l'écriture, elle va évoluer en même temps que l'éditeur en herbe.

Bien que ce qui m'a le plus passionné soit les secrets des grandes maisons d'édition qui nous révèlent peu à peu, la relation entre les deux jeunes gens est tout aussi intéressante. Entre amitié et confiance professionnelle, on flirte parfois avec une romance naissante, se répercutant dans leurs carrières respectives et le manga qu'ils sont en train de créer ensemble.

Hitman est pour le moment une lecture agréable avec du potentiel pour la suite, le rythme est assez lent mais normal pour la mise en place de l'intrigue. On retrouve le style de l'auteure de part le chara design des personnages que la touche humoristique qui peut se mélanger à des scènes plus tristes et lourdes. Cette série plaira probablement aux fans de Kouji Seo mais aussi à bien d'autres !

Sublime couverture qui met en avant la dernière venue de la série Hitman : Shimakaze. Bien que les couleurs donnent envie, on a vraiment du mal à deviner qu'il s'agit d'une jeune fille tellement elle semble androgyne ici, tout le contraire de celle qu'elle est dans le manga. Toujours est-il que ce troisième tome était passionnant, surtout concernant les coulisses du monde de l'édition !

Tsukasa est au pied du mur puisque sa série a été annulée avant même qu'elle ne soit publiée, elle qui se faisait une joie de faire ses preuves. Heureusement pour elle, Kenzaki a une idée de génie pour faire pression sur le magazine de prépublication. L'éditeur en herbe se retrouve d'ailleurs avec de plus en plus d'auteures sous son aile, des femmes bien différentes les unes des autres, mais on ne peut pas s'empêcher d'entrevoir un possible harem.

Cet opus est très intéressant dans sa construction avec le choix de mettre en scène trois auteures passionnées qui vivent la publication différemment. L'une est une autrice à succès qui doit se battre pour rester au sommet, la seconde est un petit génie qui porte les espoirs du magazine et la dernière se bat afin d'obtenir une chance, maintenant le chef d'édition à changer et que le nouveau ne l'apprécie pas. Et ce n'est pas uniquement un combat de femmes ou de mangakas, mais aussi d'éditeurs et visions.

La romance commence enfin à prendre une place plus importante, bien que je trouve que cela reste encore secondaire pour le moment, ce qui plait. Kouji Seo me convainc de plus en plus à chaque nouveau tome, rendant les personnages très attachants et surtout l'univers sur lequel il se base est très réaliste, on ressent son vécu !

On a assurément, dans l'ensemble, un volume prenant, où Kouji Seo maintient le cap en ne s'égarant jamais ou presque.
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