Les Boston Belles - L.J. Shen
Tout a commencé avec une limonade et s’est terminé avec mon cœur. Ça,ma belle ennemie intrépide, c’est le début de notre histoire foireuse.
Aimer Cruz Costello, cétait comme avoir un poster de Brad Pitt ou de Tom Cruise sur son mur dans les années 1990.
-Là où il veut en venir, mon cher frère, dit Hunter avec un sourire, avant de se lever en attrapant son café posé sur mon bureau, c’est que tu vas te prendre un gros coup en plein dans tes émotions. Enveloppe ton cœur noir de papier-bulles, parce que les choses vont se corser, et je serai aux premières loges quand tu te rendras compte que tu n’es pas l’enfoiré sans âme que tu penses être.
-Garde-moi une place à côté de toi, dit Devon en faisant un check à mon frère.
Je les mis tous les deux à la porte.
Crétins.
-Tu n’es pas la petite demoiselle naïve pour laquelle tout le monde te prend.
Belle arrêta le moteur, et je me rendis compte que nous étions garées devant chez elle.
-Tu as des griffes, et du cran. Perséphone n’était pas seulement une cueilleuse de fleurs. Elle était aussi la reine de la mort. Ton fiancé ne va pas comprendre ce qui lui arrive. Mais sache ceci : si un jour, Kill essaie de se prendre pour Hadès, je descendrai aux enfers pour lui arracher les couilles.
-Soumets-toi, proie, grogna-t-il d’une voix grave.
-Bats-toi plus fort pour moi, chasseur.
-Je t’avalerai toute crue.
-… Considère-moi comme Bambi : grave mignon mais méga stupide et en besoin constant qu’on le surveille.
Être parfait, c'était épuisant. Surtout quand, à l'intérieur, je me sentais tout sauf parfait.
Le désir, c’est quand on veut qu’une personne vous fasse du bien. L’amour, c’est quand on veut lui faire du bien.
- Ton patron. Est. Là ! hurle-t-il dans mon oreille. Et il est cinquante nuances de beau.
Je n’avais jamais parlé à personne de mes insomnies. Mes failles, je les gardais pour moi. Comme mes sentiments. Car contrairement à ma réputation, je n’étais ni un monstre ni un psychopathe indifférent à tout. J’aimais des tas de choses. Mes amis. Les Raiders. Mon métier d’avocat. Conclure des affaires lucratives. Voyager. Faire de l’exercice. Et baiser. Oh oui, baiser, j’aimais vraiment ça. J’ai jeté un regard du côté d’Emilia qui continuait à dormir profondément dans son fauteuil. Merde… Ce qu’elle pouvait être belle… J’ai profité de ce qu’elle dormait pour l’observer tranquillement. J’adorais ses lèvres. Et son corps.