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3.79/5 (sur 241 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) : Seatle
Biographie :

L. A. Witt est une auteure de romance gay.

Après avoir fait différents métiers du service client, dans la bijouterie, la location de voiture et dans la production de films pour adultes, elle se consacre à l'écriture à plein temps.

Elle écrit sous plusieurs pseudonymes suivant le genre, notamment Lori A. Witt (science-fiction, fantasy), Lauren Gallagher (romance érotique) et Ann Gallagher (Young Adult/New Adult, romance).

Après avoir vécu à Omaha, dans le Nebraska, elle réside désormais sur la côte sud-ouest de l’Espagne.

son site : http://www.gallagherwitt.com/
son blog : http://gallagherwitt.blogspot.com/
page Facebook : https://www.facebook.com/authorloriawitt/
Twitter : https://twitter.com/GallagherWitt

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Bibliographie de L.A. Witt   (65)Voir plus

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Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
J’avais plaisanté avec Michael pendant ces dernières semaines sur les voisins de cauchemar que je pourrais récolter à la place de Robyn. Des ivrognes qui rentreraient de beuveries en vomissant dans les escaliers communs, des obsédés sexuels inconscients de la finesse des murs. Des squatteurs. Des tueurs en série. Des batteurs atteints d’insomnie.

Mais qu’avais-je omis ? Le pire voisin possible.

Un putain de canon !

Avec un foutu petit copain.

Je ne savais pas lequel était le voisin potentiel, lequel était le petit copain, ni s’ils emménageaient tous les deux. Sans importance, ils étaient tous les deux foutrement sexy.

Surtout le plus petit. Les deux étaient tellement baisables que c’était ridicule, genre « pas la peine de me payer un verre, je me fous de ton nom, désape-toi et en avant ! » Mais le second, qui tendait le cou pour regarder les dessins sur le mur, aurait mérité quelques séances penché sur mon lit… Même à cette distance, son sourire fit accélérer ma respiration et les battements de mon cœur. Des yeux sombres, intenses. Une barbe courte parfaitement taillée encadrait ses lèvres. Des pommettes et une mâchoire bien dessinées. S’il avait quelque chose dans le crâne et un peu d’humour, je ne donnais pas cher de sa peau !
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— Seigneur ! soupirai-je en laissant tomber le classeur sur une pile de ses congénères qui attendaient sur le comptoir. Je n’ai pas fait autant de préparatifs la première fois où j’ai été passif.

Jesse s’étrangla sur son café.

— Désolé, dis-je.

— Non, tu ne l’es pas du tout, fit-il remarquer en toussant.

— Tu as raison.

Je réprimai un sourire. En quelque sorte.

— Ça va ?

Il m’adressa un doigt d’honneur, alors je pris ça pour un oui.
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Ce n’était pas l’homme que j’avais connu. Il avait l’air plus vieux que nous deux réunis. Pas dans le sens où il avait physiquement vieilli, car ses yeux et sa posture ne lui donnaient pas vingt-sept ans. Ses traits pouvaient toujours facilement le faire passer pour quelqu’un de vingt et un ans, et même un peu plus jeune. Cela ne m’aurait pas surpris qu’on lui demande toujours sa carte d’identité quand il achetait de la bière et peut-être même ses cigarettes. Mais il avait ce regard lointain et inquiet qui demandait, des années à accumuler à un homme. Ce n’était pas à cause de moi non plus. Il avait déjà ce regard dans les yeux quand il avait remonté le trottoir. C’était d’ailleurs pour cela qu’il avait fallu qu’il soit près d’entrer dans l’immeuble avant que je réalise qu’il s’agissait bien de lui.
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Chaque mouvement que nous esquissions était lent et contrôlé, comme les dernières foulées d’un chat sauvage juste avant qu’il ne se jette sur sa proie. Qui était le chasseur et qui était chassé, je n’en étais pas sûr, mais je ne doutais pas que le frisson était réciproque
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Shane
« …
— Tu viens souvent ici ?
Je me mis à rire.
— Au risque de te paraître comme un parfait gigolo, je viens probablement plus que je ne le devrais.
Une expression indéchiffrable passa dans les yeux d’Eric, et un coin de sa bouche se releva.
— Alors, tu connais probablement tous les petits jeux auxquels les gens jouent entre offrir le premier verre et se mettre au lit, n’est-ce pas ?
Je déglutis difficilement. Il était certainement… direct.
— Je, hum, oui. Tu peux dire que je les ai joués plusieurs fois.
Je pris ma bière parce que ma bouche était soudainement devenue sèche. Après que j‘eus assez bu pour humidifier ma langue desséchée, je posai mon verre sur la petite table. Ces banquettes étaient plus des sièges qu’une table ; je me demandai si des designers avaient eu la même idée que moi sur la manière de les utiliser à bon escient. Je me demandais si Eric avait eu la même idée.
Croisant ses yeux, je déclarai :
— Tu connais très bien ces jeux, alors ?
— Oui.
Il fit tourbillonner sa boisson d’un air absent, des glaçons tintant contre le verre.
— Et pour être honnête, je déteste les jouer.
Et voilà pour ma bouche sèche, je toussai dans mon poing.
— Vraiment ? Articulai-je.
Il hocha la tête et me regarda d’un air ferme et inébranlable en déclarant :
— Disons juste qu’en ce qui concerne ces choses, je suis plus un homme qui prend le plus court trajet entre deux points.
Un petit rire fit entrouvrir ses lèvres et battre mon pouls. Encore plus quand il ajouta :
— Ça me laisse plus de temps et d’énergie pour profiter de la destination, ne penses-tu pas ?
…»
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Rien. Il ne s'est rien passé.
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Les lèvres de Scott se posèrent sur les miennes, et je fermai les yeux. Pour la première fois depuis longtemps, tout allait bien. Parfaitement bien.
Ses lèvres étaient douces, et insistantes sans être agressives. Je sentais sa barbe de trois jours contre mon menton, et un frisson parcourut mon corps entier. Je glissai ma main derrière sa nuque, l’autre caressant sa joue. Sentir sa courte barbe sous mes doigts me donnait la chair de poule. Je ne savais pas trop comment j’étais encore capable de respirer, mais son parfum me rendait fou
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Nous évitâmes de nous regarder ou même de nous parler en nous préparant à manger. Notre cuisine était si grande qu’elle aurait pu avoir son propre code postal, mais ce soir elle me semblait beaucoup trop petite. Je me retrouvai devant le tiroir où se trouvait quelque chose dont il avait besoin. Nous essayâmes en même temps de prendre la planche à découper. Peu importe à quel point cette pièce était grande, nous ne pouvions pas échapper à l’autre.
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— Je n’ai pas envie de toi pour me distraire. Tu me distrais parce que j’ai envie de toi, susurra-t-il en s’approchant toujours plus près.
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« Et de nouveau, ce contact visuel qui s’établissait, s’éternisait, paraissait m’attirer vers lui. Je ne savais pas quoi dire, rien ne me venait à l’esprit à part des choses qui augmenteraient encore davantage le malaise, ou qui laisseraient supposer qu’il aurait été le petit ami idéal mais que j’emmerdais sa foi. Parce que finalement, il n’était pas le genre de chrétien qui m’effrayait. Il était Darren un homme incroyable, que je regardais fixement.
Je toussotai et je détournai le regard le temps de trouver mes repères, mais mes yeux ne pouvaient s’empêcher de revenir à lui.
— Cela se produit chaque fois, murmura-t-il.
Je déglutis.
— Quoi ?
— Chaque fois que nous sommes ici, reprit-il en désignant l’espace étroit, entre nos appartements, nous sommes incapables de nous séparer facilement. »
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