L.A. Witt

Une énorme surprise pour ce livre ! « Dé/Connexion » de L.A. Witt. Je ne m’attendais pas à ce genre de lecture. Et je ne pensais pas apprécier autant cet univers du futur bien original …



Je vous explique. Un monde où tout contact physique soit interdit. Un monde où le sexe est un crime et où les gens doivent passer par un simulateur pour un orgasme. Un monde où il faut une prescription pour pouvoir procréer. Tout cela pour éradiquer la propagation d’une quelconque épidémie. Telle est la vie de Keith Borden, qui travaille dans l’un de ces centres de simulation.



Mais l’un de ses patients Aiden Maxwell veut le faire découvrir un nouveau monde. Un monde secret totalement différent de sa vie si terne où il pourra découvrir de nouvelles sensations qu’il n’a jamais connu. Bien qu’il soit attiré par son patient, Keith ne sait s’il se sent capable de braver cet interdit. C’est un défi très risqué car il pourrait tout perdre et aller en prison. Mais Aiden est déterminé à prouver à Keith qu’il fut un temps où le sexe et le contact peau contre peau étaient un besoin indispensable.



Avec une plume fluide, créative et addictive, l’auteur nous offre là un univers futuriste voir une dystopie très intéressante. Une intrigue bien originale et magnifiquement construite. Je n’ai jamais rien lu de tel. Il n’y a pas place à l’ennuie bien au contraire. On se laisse happer par toutes ces sensations, ces émotions interdites dans des salles sombres et illégales où le toucher, la luxure et le plaisir sont illimités. C’est Somptueux ! Ce qui est fascinant dans ce livre, c’est le goût de l’interdit et la peur de se faire prendre. La tentation à l’état brute.



Que dire de nos héros ? Ils vont vous surprendre par bien des manières. Keith va devoir mener une lutte intérieure pour savoir ce qui est bon et ce qui est néfaste. Mais sa curiosité l’emporte mais ressentir ce trop plein d’effervescence est assez perturbant. Mais heureusement que le délicieux Aiden est là pour le rassurer. Il va vite comprendre que le contact peau contre peau ce n’est pas quelque chose de malsain, de non hygiénique ou infectieux comme semble prétendre le gouvernement. Non c’est Incroyable, Intense et Fantastique. Et si tout cela, il ne peut que le ressentir dans les bras d’Aiden



« Dé/connexion » de L.A Witt est une Dystopie M/M unique dans son genre. Un concept novateur qui nous donne une nouvelle perception de l’Amour au travers de la Passion, de l’Audace et de la Sensualité.
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Iskander Ayhan décide de changer de voie, après 15 ans passés en tant que flic sur les bâtiments de la marine. Il décide que la protection rapprochée des gradés lui permettra de se faire des relations capables de l'aider à faire progresser sa carrière.



Sa première mission l'amène à Norfolk, en Virginie, chez l'amiral Dalton. Il fera partie de l'équipe chargée de la sécurité du fils de l'amiral, Troy, un étudiant de 20 ans, harcelé et menacé à l'université à cause de son homosexualité.



Très vite, il s'aperçoit que quelque chose cloche... l'université ne semble pas abriter de bandes homophobes et surtout, Troy semble être la proie d'une terreur que n'explique pas quelques messages haineux laissés sur son pare-brise. Forcés de se côtoyer toute la journée, Iskander va briser les murs érigés par le jeune homme et apprendre la vérité... et surtout, se rapprocher un peu trop de Troy.



Une histoire sympathique, plutôt bien écrite, où l'auteur nous fait mariner un long moment dans l'ignorance de l'histoire de Troy. Elle laisse des indices, des pistes, et j'avoue que quand on apprend la vérité, j'ai été finalement un peu déçue, je m'attendais à plus compliqué. Le rapprochement entre les deux hommes est mignon mais les atermoiements d'Iskander finissent par être un peu lassants et répétitifs, entre "il mérite quelqu'un de plus jeune", "je suis trop vieux", "je le mets en danger", "je ne suis pas assez bien pour lui" et les séances "allons étudier - non, sautons nous dessus et n'étudions pas - mais non ce n'est pas raisonnable, étudions", Troy étant plus déterminé à obtenir ce qu'il veut. Le final est assez rapide et l'auteur nous offre un petit épilogue très très très (trop ?) happy end.



Bref, une romance légère et agréable, sans doute pas assez approfondie pour moi, mais avec un gros coup de cœur pour Talos et ses potes :-))

Keith est simulateur.

Son petit monde bien rangé vole en éclat quand Aiden, un de ses clients, l’entraine dans un côté de la ville dont il ignorait tout et où les humains prennent tous les risques pour quelques instants de liberté.



Dé/connexion prend le temps de mettre en place un monde futuriste et j’ai beaucoup aimé ce contexte, moi qui ne lit que peu de romans de ce genre.



Malgré un manque initial dans les explications, l’univers est peu à peu expliqué et on le découvre à travers les yeux de Keith, un technicien en simulation pour lequel j’ai eu beaucoup d’attachement.

C’est un solide bonhomme et, même si il pose déjà beaucoup de questions, on peut comprendre son bouleversement quand il découvre qu’il existe une autre façon de vivre que celle qu’il a toujours cru inévitable.

Sa détermination est énorme et il sait ce qu’il veut.



A ses côtés, j’ai eu un peu plus de mal avec Aiden.

Il est drôle et impertinent mais je l’ai aussi trouvé parfois assez égoïste.

Il a beau multiplier les mises en garde, il sait pertinemment qu’il bouleverse la vie des gens et se soucie peu des conséquences.



Même s’il est seulement effleuré et que j’aurai aimé en apprendre plus (sur les raisons des tremblements de terre ou de la volonté du gouvernement à interdire les contacts par exemple), j’ai apprécié cet univers.

Les romances M/M dystopiques ne courent pas les rues. Le concept est assez innovant et réussit à bien mettre en avant l’intensité des rapports humains, à travers tous leurs aspects.
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Voici un livre peu courant autant sur le fait qu’il traite d’une romance gay mais aussi sur la différence entre les deux personnages. Un livre où il est question de religion et des méfaits que celle-ci a pu faire aux deux personnages même si ils n’ont pas eu les mêmes réactions.



Darren et Seth forme une combinaison intéressante. Je trouve toujours que les différences entre les personnages dans les livres sont souvent l'une des meilleures parties de l’histoire. C’est un peu comme dans la vraie vie pour être honnête.



Les opposés s’attirent, mais finalement nous verrons que Seth et Darren ne sont pas aussi opposés que l’on aurait pu le présumer.



J’ai bien aimé la construction du personnage de Seth même quand il était dur, je l'aimais bien. Il était intéressant de lire son point de vue en tant qu’athée. J’ai toujours aimé entendre des points de vue différents, où la religion est contestée et pas seulement prêchée.



J’ai bien aimé le couple qu’ils commencent à former, l’histoire est vraiment chaude,à la fois rien ne m’a choqué et l’alchimie qui se met en place entre eux est rendue possible grâce au fait qu’ils sont capables de bien parler ensemble, assez vite les problèmes sont dits et solutionnés, si seulement cela pouvait être ainsi dans la vraie vie. Je ma suis surprise à apprécier Darren surtout dans sa façon de savoir prendre du recul lors des échanges qu’il a avec Seth et qui sont souvent remplis d’émotions. L’histoire est racontée par Seth, on se sent proche de lui. Le passage de son intervention auprès d’une adolescente dans les coulisses de l’église est très émouvant. C’est une de mes scènes préférées. J’ai aimé l'intervention de Seth et la façon pleine de justesse dont il a aidé la jeune fille c’était très beau. Il a même réussi à impressionner Darren ce qui était inattendu. Je suis certaine que tout le monde ne va pas aimer ce livre, qui peut être gênant autant sur le sujet de l’homosexualité que sur celui de la religion. Personnellement il m’a bien plu, qui ne sait jamais posé des questions sur la religion ? Avons-nous seulement des réponses ? Ce livre est une représentation réaliste et concrète de la question de la foi, de la sexualité et de la romance. C’était chouette de voir un pasteur gay parce que oui, il y en a, ils existent. Les arguments théologiques de Darren sont bienvenus. J’ai aussi apprécié les scènes de passions et de luxures qui ne sont pas si nombreuses que cela et laissent la place à l’histoire entre eux. On peut voir toutes les autres émotions que peuvent vivre une personne quand elle en rencontre une autre et que la relation amoureuse se met en place. Les doutes, l’amour, la passion naissante et les peurs. Seth arrive à explorer les blessures du passé et à les dépasser c’est très encourageant. Tout ce qui se passe dans le salon de tatouage est aussi très intéressant, les descriptions de son travail d’artiste et la scène où il pratique sont art sur Darren est très intense.



Voici un livre simple qui aborde des sujets complexes et qui ne laissera personnes indifférents. Je vous en souhaite bonne lecture.
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Dustin, coach sportif fraîchement divorcé, rencontre Brandon dans un bar en jouant contre lui une partie de billard.

Le premier est hétéro, le second est bi mais une alchimie brûlante s’installe très vite entre eux.



Leur premier baiser est juste incroyable ! Il est raconté et décrit avec une telle intensité que cela nous laisse frustré au plus haut point. Jamais, dans un livre, un simple baiser ne m’a fait un tel effet.



Dustin rencontre quelques (gros) problèmes face à sa famille (majoritairement homophobe) et sa conscience, étant persuadé qu’il est avec Brandon parce que cet homme n’a rien à voir, dans tous les sens du terme, avec son ex-femme.



Leur relation est fusionnelle, la présence de l’autre devient vite un besoin vital, mais seul Dustin ne s’en rend pas compte immédiatement.



Brandon est un amour, il est patient, attentionné, marrant, beau, intelligent, compréhensif, bref on en voudrait tous(tes) un comme ça !



Tous les sentiments sont détaillés de telle façon qu’on se croirait connecté directement au cerveau (et pas seulement) de Dustin.



Certains trouveront peut-être un peu trop de sexe, pour moi, c’est juste parfait !



Je ne raconterai pas la fin mais ce n’est pas par manque d’envie !
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Je ne vais pas résumer le roman, déjà très (trop) largement fait en quatrième de couverture, dommage.



Ce roman m'a fait vaguement penser au film Nos cœurs meurtris, vu assez récemment (et assez agréable d'ailleurs, les deux acteurs matchant assez bien, mais ce n'est pas le propos ici), avec la pandémie qui vient jouer les trouble-fête.



C'est plutôt bien écrit, L.A. Witt connait son boulot, assez fluide, l'alternance des points de vue nous permet de suivre le cheminement de chacun des deux hommes, même si c'est malgré tout un tantinet longuet et poussif, trop de questionnements et d'introspection, déjà qu'on est en plein confinement.



J'ai compris le questionnement de Tristan à un moment, totalement dépendant de Casey, qui finit par se demander s'il n'est finalement qu'une opportunité, que ce qui finit par se passer entre eux ne se passe que parce qu'ils n'ont pas vraiment d'autres solutions... par contre, y a un truc assez simple qui existe, ça s'appelle la communication les gars. Heureusement que Casey a un sursaut et apprend à se servir de sa langue (oui, bon, okay, il sait s'en servir quand il veut) et qu'il met tout sur la table sinon, ça partait sacrément en sucette.



J'ai eu toutefois un sentiment d'inachevé, j'aurais vraiment voulu un épilogue, au moins pour en savoir plus sur les conséquences de la rébellion de Casey auprès de sa hiérarchie, là, je trouve que la fin est assez brusque, dommage.

Le fils cadet d'un magnat du cinéma américain recrute un mari par petite annonce pour dénoncer les idées homophobes et racistes de son père, et stopper ainsi ses ambitions politiques. Celui-ci supporte déjà difficilement que l'un de ses fils soit gay et il l'a menacé de le renier s'il se mariait....



Ok, sur le papier, c'est du déjà vu, c'est du cliché, principalement dans les romances MF d'ailleurs, où le playboy richissime s'achète une jeune innocente dans un but plus ou moins louable... mais j'avoue que j'ai été embarquée et que ça a marché pour moi.



Tout d'abord, les deux hommes sont vraiment très touchants et attachants. Jesse, petit garçon riche, dont nous découvrons petit à petit combien son père est cruel et manipulateur... cette famille Ambrose est vraiment gangrénée par l'esprit malfaisant du patriarche tout puissant. Et on ne peut que comprendre la croisade entreprise par le jeune homme pour faire tomber le magnat hollywoodien, même si les moments où il se lamente sur ses non-relations avec son père sont parfois un poil longuettes et redondantes...



Hayden est un rayon de soleil, équilibré et bien dans ses baskets. Avec ses deux colocataires, ils ont des fins de mois qui commencent le 5 et chaque jour est une bataille, mais ils sont unis comme les doigts de la main et il vient d'une famille aimante et soudée (sauf une brouille avec son jumeau dont je n'ai pas saisi tous les tenants et aboutissants). Quand il voit passer l'annonce, il répond, tout en étant persuadé que c'est soit une blague, soit une annonce passée par un "prince nigérian, clown tueur en série et amateur de porno".



Mais non, l'homme est sublime et nonobstant le chèque avec un montant dont il n'aurait jamais osé rêver, la cause est juste et le touche.



Tout est en place, la partie peut commencer. La cohabitation se passe plutôt bien, les deux hommes s'entendent plutôt bien, la présentation à la famille Ambrose est à la hauteur des personnages, la famille de Hayden ayant été mise au courant de la supercherie, contre accord de confidentialité... Jesse et Hayden se rapprochent, se confient l'un à l'autre, apprennent à vivre ensemble, Jesse apprend la franchise et l'honnêteté et Hayden apprend à vivre sans compter chaque jour, tout en restant raisonnable : il refuse la voiture de luxe que veut lui offrir son fiancé pour s'acheter une petite voiture d'occasion avec le premier chèque de Jesse...



Mais tout bascule après le mariage, quand les deux hommes se retrouvent en lune de miel sur un paquebot de luxe... après tout, ils sont adules, consentants, et mariés... mais Hayden est perdu quand il voit le virement de Jesse sur son compte bancaire, et il a l'impression de se prostituer... Les deux hommes décident alors de revenir à leur relation initiale, platonique, tant que le but n'est pas atteint : après tout, le patriarche n'a toujours pas mis sa menace à exécution. Mais c'est difficile quand les sentiments entrent en jeu de continuer à feindre ... et quand le père de Jesse tente un coup de poker pour gagner, Hayden va devoir faire un choix...



Je n'accroche pas à tout ce que propose l'auteur, plutôt prolifique, mais j'ai passé un joli moment avec Jesse et Hayden et je suis vraiment ravie de ma lecture.

Dès que Seth voit son nouveau voisin Darren, il craque et ils se grimpent l'un sur l'autre dès le premier soir, mais Darren est pasteur et Seth a de gros problèmes avec les religions, sauront ils laisser la religion de côté pour vivre leurs désirs ?



Tout de suite on est dans l'action, et ça se passe dans le lit. Darren n'est censé être intéressé que par des plans d'un soir, et surtout pas avec des croyants, c'est la base de ce roman, les problèmes du sexe et de l'homosexualité avec les religions, cependant c'est traité de manière trop manichéenne, et finalement à la manière conventionnelle Américaine la religion est bonne pour tout le monde, chacun sait que Dieu est au côté des Américains …

Au final un roman correctement écrit et facile à lire mais assez conventionnel. C'est gentillet mais ce n'est pas une lecture "incontournable".

Une plume qui n'est plus à présenter dans la romance M-M. L.A. Witt. Une nouvelle série qui a de quoi plaire aux lecteurs. Une lecture agréable et ultra sexy. Une très belle combinaison pour "Les derniers en lice" premier opus de la série La guerre des moteurs.



Avec une plume fluide, attrayante et entraînante, l'auteure nous offre une nouvelle très impressionnante. Une intrigue un peu commune qui est bien trouvée, qui est menée avec agilité et qui est intense en sensations. C'est ce qui a attisé ma curiosité. L'auteur aborde le sujet de la télé réalité sur les mécaniciens. Et on découvre avec stupeur jusqu'où les gens sont capable de faire pour avoir de l'audimat. Mais elle ne s'arrête pas là. Le ton est donné dès le début. Le rythme est soutenu. On accroche dès le début, on ne s'ennuie pas un seul instant mais la fin arrive bien trop vite à mon goût. J'aurai voulu quelques pages supplémentaires. Des sentiments sincères qui sont retranscrits avec adresse comme d'habitude. On se laisse happer par ce torrent émotionnel. Colère face à tant d'injustice. Haine face à ce genre de propos. Sourire face à ses moments pleins de douceurs et de tendresse. Admiration face à ce sacrifice et à courage.



Le gros point fort de cette nouvelle ? Des scènes qui sont exquisément torrides. De quoi vous faire rougir de plaisir. C'est l'extase totale.



Que dire des personnages ? On s'attache facilement à notre duo qui vous réserve bien des surprises. Deux amants ultra hot. L'un est un mécanicien hors pair mais au fort tempérament. L'autre n'est qu'autre que le fils (dans le placard) du patron aux préjugés homophobes. Une relation secrète qui va prendre une toute autre tournure le jour où l'un devra prendre une décision contre son gré si tous deux ne veulent pas que ce secret soit révélé au grand jour...



Les personnages secondaires quand à eux sont également intéressants. Beaucoup vont faire sortir de vos gonds. Mais fort heureusement quelques uns sortent du lot et vont tout de même vous plaire.



En bref, un début très prometteur pour cette série la guerre des moteurs. Le plus surprenant ? Bien que cela soit une nouvelle, en à peine une centaine de pages L.A. Witt a encore une fois fait du très bon boulot. Tout est réunis pour que l'on passe un excellent moment. Et il me tarde de lire la suite à venir. Le tome écrit par Marie Sexton.
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J’ai adoré ce livre. La première fois que je l’ai lu, j’ai vécu tous les sentiments de Dustin, sa passion dévorante, aussi déroutante que puissante. Et j’ai ressenti. Oui j’ai ressenti le livre finalement. Et j’ai rarement vécu ce genre de chose dans mes lectures! Et même après un deuxième passage, je suis toujours subjugué par tout ce déferlement d’émotions.



Pendant tout le livre, j’ai été transporté. Les émotions que ressent Dustin sont incontestablement puissantes, et ravageuses. Du début à la fin, les émotions y sont très fortes, et c’est un euphémisme. A aucun moment nous n’avons de pause, d’essoufflement ou de temps mort.

Pour moi, c’est comme si il y avait deux parties distinctes ; la première celle de la découverte, les affres de la passion et des questions. Et la deuxième, qui nous tombe dessus sans crier gare, qui nous transporte tout à coup dans une autre dimension. Dans cette deuxième partie, le rêve se brise, et c’est l’heure de l’introspection. Nous tombons dans le désespoir avec Dustin. Et toutes ses questions, doivent trouver une réponse. Si il veut vraiment avoir un avenir avec celui qu’il aime !



En dehors de ça, il y a quand même quelques point négatifs (si si) qui se glissent parfois, mais qui ne ruine pas l’ambiance générale. Ce sont des petites scènes qui sont minimes mais qui peuvent avoir de grandes conséquences. Mais dans l’ensemble, c’est chercher la petite bête tant tout le reste est intense.



Je met donc un 5 étoile pour ce livre qui m’a remué de l’intérieur et m’a fait vivre quelque chose d’unique, et rare. En tout cas un énorme coup de coeur pour moi que je recommande à tout le monde, vraiment.

Deux auteures qui ne sont plus à présenter dans la romance M/M. L.A. Witt et Marie Sexton. Appréciant énormément leurs écrits et avec un résumé aussi tentant je me suis lancée sans risque à lire "Dans ses cordes". Mais cette fois, la magie n'a pas totalement agit…



Une histoire qui avait beaucoup de potentiel. Une plume pourtant fluide, captivante et exaltante. Une intrigue qui a de quoi attiser l'attention. Des personnages attachants et très intéressants. Un cowboy qui découvre de nouvelles sensations avec un jeune manifestant. L'alchimie est bien là. On sent bien toute cette tension palpable. De magnifiques scènes BDSM soft mais torrides à souhait pour notre plus grand plaisir. Il y a même des sentiments qui entrent en conflit.



Et pourtant il m'a manqué cette petite étincelle pour connaître l'extase total. Car à la fin de ma lecture j'ai eu cette sensation d'être restée sur ma faim. L'histoire en elle même est bien. Mais, je pense qu'il aurait fallut une bonne centaine de pages supplémentaires pour que l'on puisse avoir encore plus d'intensité. En effet, tout se passe un peu trop vite à mon goût. Et malheureusement, parfois cela peut arriver avec les petits romans.



Mais attention, je ne dis pas qu'il ne faut pas lire cette histoire ou qu'elle est totalement nulle. Non en effet, il n'en est rien de cela. Car, j'ai beaucoup apprécié les personnages principaux comme secondaires. Et il faut l'avouer j'ai malgré tout passé un bon moment de lecture.
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J'adore les histoires de seconde chance. En voilà une que j'aime relire chaque année et mon coeur se serre pour eux à chaque fois.



On trouve rarement ce type de développement et c'est bien dommage car les thèmes abordés sont forts et la manière de raconter l'histoire fait que l'on s'attache aux personnages et qu'on leur souhaite le meilleur.

Un livre qui ne m’a pas convaincue. D’autant que l’intrigue liée à la découverte de la relation entre Jon & Rick est traitée beaucoup trop rapidement vers le dernier quart du roman et de manière bâclée. Quant aux personnages par eux même, je n’ai pas vraiment réussi à accrocher, l’histoire souffre de longueurs. Bref, je suis déçue.

L.A. Witt est une auteur que j’apprécie beaucoup. Elle a son style bien à elle. De plus, on est rarement déçu par ses ouvrages. Et c’est à nouveau le cas avec ce premier opus de Cover Me, « Protéger ».



Nick Swain aime son métier de secouriste médical. Sauver des vies est pour lui une mission importante. Mais un appel d’urgence va l’entraîner dans un cauchemar sans fin, bouleversant sa vie d’une manière qu’il n’aurait jamais cru possible. Mais cela lui a permis de croiser le chemin de l’inspecteur Andrew Carmichael…



Avec une plume fluide, captivante et addictive, l’auteur nous offre un excellent Érotico Romantic Suspens. Une intrigue finement ficelée et menée qui est intense en sensations et riche en rebondissements. Des sentiments qui sont parfaitement retranscrits. Des scènes à couper le souffler. Des scènes torrides à souhait qui vous fera rougir pour votre plus grand plaisir. Un ton vif. Un rythme soutenu où l’on se laisse emporter dans ce cauchemar infernal…



Le petit plus ? L’auteur aborde cette fois-ci un sujet très particulier. L’impact des médias sur la population lors d’un indicent. Et je peux vous dire que c’est très réaliste. Certaines réactions m’ont ébranlée tandis que d’autres m’ont redonné espoir…



Nick & Andrew... Un duo fascinant et attachant.



Nick un personnage très complexe. À cause des blessures du passé qui sont difficiles à oublier et qui sont encrées en lui comme une seconde peau, il est trop fier pour admettre qu’il a besoin de soutien, d’aide ou d’être protégé. C’est pourquoi en période de stress, il se renferme sur lui-même et garde à distance son entourage. Et le seul remède qu’il ait pu trouver pour le faire tout oublier la laideur de son métier c’est le sexe.



Et avec Andrew c’est l’extase totale. Un personnage qui est moins complexe. Lui aussi, a ses propres démons. Mais son côté confiant, doux et protecteur vont faire craquer plus d’une. Il sera d’un grand soutien à Nick puisqu’il subit la même chose que lui dans son métier.



Une indéniable attraction dès leur première rencontre. Une connexion spectaculaire. Une relation qui va faire des étincelles mais qui va vitre prendre une autre tournure lorsque les sentiments entrent en jeu et lorsque tout autour de vous, vous plonge dans une grande paranoïa….



En bref, un très bon début pour la trilogie Cover Me. Tout est bien équilibré. Le suspens ne prime pas sur la romance et vis versa. Et au final, on passe un excellent moment.
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Une auteur que j’apprécie énormément. L.A. Witt. Elle arrive toujours à offrir à ses lecteurs un extraordinaire moment de lecture. Et avec "Pour ceux qui restent", elle réussit encore une fois à m'émouvoir…



La mort accidentelle de sa femme est plus qu’un fardeau pour Jay. Il doit non seulement faire face à son chagrin, mais il doit surtout faire face à sa culpabilité pour ne pas lui avoir révélé son secret. Mais sa rencontre avec Scott le jour des funérailles de sa femme va en quelque sorte le réconforter et apaiser son état dévasté. Une relation qui débute par une simple amitié. Mais très vite les sentiments et une attirance sexuelle entrent en jeu. Et bientôt leur amitié se transforme en quelque chose de plus fort… Mais Jay arrivera-t-il a surmonté ses démons ?



Avec un résumé de ce style, on sait automatiquement que nous allons nous retrouvons avec une certaine angoisse, une remise en question de soit même et de fortes émotions. Alors si vous cherchez une histoire mielleuse passez votre chemin. Car ici nos nerfs vont être mis à rude épreuve tout en assistant à des situations à la fois douloureuses, frustrantes et enrageantes avant d’avoir le fin mot de l’histoire.



Et s’il y a bien une auteur qui puisse nous faire vibrer au plus haut point, c’est bien L.A. Witt. Une plume fluide, saisissante et addictive. Une intrigue habilement menée intense en sensations et riche en rebondissements. Un ton fort. Un excellent rythme où l’on se laisse happer par cet émoi qui nous anime jusque dans nos tripes. On ne peut que passer un fantastique moment tout en se sentant très proche de nos protagonistes.



Un duo très complexe qui va vivre une relation pesante voir même pénible. Une alchimie des plus électrisantes. Des sentiments bruts et sincères. Et pourtant bien que l’on comprenne son état mental et que l’on soit affecté par sa culpabilité, le comportement insupportable de Jay va vous faire sortir de vos gonds plus d’une fois. Vous allez même vous demander plus d’une fois comment Scott a pu supporter tout cela. Ah Scott, un personnage fascinant par son métier, son vécu et sa personnalité. Mais lorsque la limite est franchie et que votre cœur est meurtri, il est dur de revenir en arrière… car il faut assumer les conséquences…



En bref, L.A. Witt m'a une nouvelle fois conquise avec "Pour ceux qui restent". Elle aborde un sujet bien réel qui ne vous laissera pas indifférent et qui vous donnera à réfléchir. Je ne peux que vous recommander cette bouleversante histoire…
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Un superbe roman, futuriste, prenant, qui vous happe dès la première page.



Keith vit dans un monde sous contrôle, surveillé. Il y trouve son compte, et adore son travail. Un travail très particulier mais pour lequel il s'accorde une rigueur sans faille. Cependant, sa rencontre avec Aiden, un "patient", va tout bouleverser et remettre en cause tout ce en quoi il croyait.



Ce texte est vraiment intéressant, car au-delà de l'histoire qui se tisse entre nos deux personnages principaux, ce sont toutes ces petites choses pour lesquels nous ne prêtons pas forcement attention qui prennent ici toutes leurs valeurs.

En effet, la rencontre et les révélations de Aiden vont amener Keith dans une réflexion intense, il va se poser beaucoup de questions, et surtout, il va découvrir un autre monde, un monde où le toucher, le sexe, les échanges sont rois. Un monde où il est vierge de toutes connaissances. Aiden, petit à petit, va l’entraîner avec lui dans cette sensation de plaisir, de caresses, il va lui expliquer les choses et son point de vue.



Keith est un homme passionnant, son caractère est réservé et affirmé en même temps, c'est une personne qui n'hésite pas à remettre en cause tout ce qu'on lui a inculqué. Mais sa conscience ne le laisse pas souvent tranquille....



Aiden est un homme plus mystérieux, intriguant. Il est posé, calme. J'ai trouvé que cette part de mystère qui l'entoure rajoutait à son charme. Avec Keith il est entreprenant sans rien imposer, et malgré ses quelques non-dits, nous sentons bien son attirance pour Keith et cet amour qui naît, rencontres après rencontres.



J'ai apprécié que l'évolution de leur relation se fasse toute en douceur, tout en apprentissage, du moins pour Keith. Les scènes de sexe sont pleines de charmes, tantôt pudiques, tantôt érotiques, et reflètent à merveille cet éveil à la sensualité et au plaisir de la chair.



La plume de l'auteur est fluide, addictive, elle vous berce et vous entraîne dans un récit palpitant où le danger et la surveillance sont omniprésents. Une plume qui sait jouer avec nos émotions, nous menant d'un sentiment de tendresse à un sentiment de peur en un clin d’œil.

A travers ses mots, l'auteur vous dépeins combien ce sens du toucher est important, et nous prouve avec l'histoire de Keith comment cette connexion de deux corps, ces caresses, ces effleurements, rendent votre monde plus beau et le rempli de couleurs. D'ailleurs, Keith, dans ses retranchements, se rend compte que son monde est d'une pauvreté d'échanges affligeante, lisse, monochrome.



Au final, je dirai que j'ai été surprise par ce roman, qu'il m'a conquise et que j'ai trouvé beau dans son intégralité et dans son originalité. Un récit qui vous fait réfléchir sur la justesse des interdits, de l’illégalité, qui vous montre toute l'importance de la chaleur humaine, du contact et tout ce que le droit ou pas de l'exercer peut provoquer. L'histoire d'amour entre Keith et Aiden est belle. Page après page, elle évolue, se transforme, et cette excitation des sens se termine en sentiments vrais, en quelque chose pour lequel chacun fera un choix, ce qui bouleversera leur futur et leur vie.



Le titre du roman est magnifiquement trouvé, et à la lecture du texte, prend toute son importance. Un titre intelligent.
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Doux-amer



Encore une romance superbe !



Bien que le contexte de l’histoire soit très dur, les sentiments qui nous sont montrés sont tellement doux. Et j’ai trouvé ce mélange captivant.



Nous partageons le point de vue à la première personne de Keith, découvrant en même temps que lui ses émotions. Commençant par sa vie bien rangée, nous allons découvrir au fur et à mesure toutes ses facettes. Il va s’émanciper, élargir son horizon et connaître un sentiment que personne ne connait vraiment : l’amour. Dans tous les sens du terme d’ailleurs.



Ce sujet m’a profondément touché. Pendant ma lecture, je me suis imaginée à leur place : ne pas avoir le « droit » de toucher les gens, que ce soit n’importe qui. Même avec les gants qu’ils doivent porter. L.A. Witt a vraiment trouvé un thème original. Car elle à trouvé LE moyen qui pourrait totalement faire perdre à l’humanité son… humanité. Et elle l’exprime en plus superbement. Dans ce livre, j’ai eu la nette impression d’avoir deux sortes de population : les hors la loi, ces humains qui ont décidés, à leurs risques et périls, de se toucher, et ceux que j’appellerais des robots (ou des moutons), qui ont comme des visières à cause du gouvernement, qui leur empêche de pleinement vivre, tout simplement.



Et j’ai trouvé ça génial ! Dans sa manière de placer les choses, on se retrouve toujours à devoir choisir un cap. Celui de l’amour, la chaleur et le bonheur, ou celui de la « normalité », où l’on suit les règles, et où l’on ne risque rien, bien propre sur soi et en sécurité. Un choix plus que difficile. Pourtant, comment résister, une fois que l’on a gouté à ce bonheur ? Impossible.



Ca a été donc pour moi un moment très intense. Et même si je veux absolument une suite, il me faut un peu de temps pour assimilé toute cette histoire et souffler un peu. Car une fois refermé, j’ai du me laisser le temps de me remettre de ce livre. Car même si nous avons notre happy end, nos héros ont dû se battre pour l’avoir. Et je pense que c’est ce qui fait toute la beauté de ce livre.



4/5

Je ne sais pas si, sans la proposition de Babelio et sa masse critique imaginaire, j'aurais arrêté mon choix sur ce livre. J'aime les dystopies mais je dois dire que la romance gay n'est pas mon credo habituel de lecture. Toutefois, ce roman a été une véritable bonne surprise; en premier lieu parce qu'il aborde un thème tout à fait original: l'interdiction de tout contact physique entre deux personnes. L'acte sexuel est remplacé par un système de simulations, prescrite par un médecin et sensé respecté tout besoin physiologique sans le risque de maladies. Dans une société hyper aseptisée et contrôlée, chacun doit se soumettre à ce régime et rare sont ceux qui le remettent en cause. Toutefois,un certain nombre de dissidents pratiquent le sexe dit "déconnecté" et sont, pour cette raison, passibles d'emprisonnement. Ayden fait partie de ces hommes. Lorsqu'il rencontre Keith, opérateur dans un centre de simulation, il ne pense qu'à une chose: l'entraîner dans son sillage.

La deuxième bonne surprise de ce roman, réservé à des lecteurs avertis, c'est que les scènes purement sexuelles et largement décrites restent un support à une autre interrogation. Dans ce monde où tout est contrôlé, surveillé (même chez soi), quelle place reste-t-il au sentiment amoureux? Bannir tout contact physique, même le simple fait de prendre son enfant dans les bras, n'est-il pas un ersatz de vie ? Pour assurer la survie de son espèce, l'homme doit-il se résoudre à ne plus rien ressentir?

Ce qui est certain, c'est que ce que Keith va découvrir au contact d'Ayden, va changer radicalement son rapport à ce monde dans lequel il évolue et lui donner la force de le remettre en cause.

Loin des Montaigus et des Capulets en apparence, ce roman pourrait toutefois s'en approcher dans une vision plus que moderne: deux amoureux face à une société qui les condamne d'avance pour le simple fait de revendiquer leur droit d'exister en tant qu'humain et de vivre leur amour au grand jour.

Alors, si vous êtes curieux de nature, que vous souhaitez sortir des sentiers battus et que la lecture de scènes de sexe explicites ne vous dérangent pas, ce livre est fortement susceptible de vous plaire.

Pour ma part, je ne peux que remercier Babelio et les éditions MxM Bookmark pour cette très intéressante découverte.

Comment ne pas tomber sous le charme de la plume de L.A Witt ? J’avais déjà succombée pour la série « Règles d’engagement » et je dois dire que ce nouvel opus ne déroge pas a la règle … C’est une véritable merveille.



L’auteure nous offre avec beaucoup de pudeur, une romance douce-amère entre deux hommes bien esquintés par la vie.



Neil souffre en silence depuis qu’il à perdu il y a environ un an et demi, l’homme de sa vie dans des circonstances atroces. Il essai tant bien que mal de survivre. Chaque année, à la même période, c’est inexorablement une descente aux enfers, faite de douleur, de cauchemars, de flash back, d’angoisse, de honte d’être vivants …Encore plus quand les principes familiaux de ses parents l’oblige à taire le mal qui le ronge de l’intérieur.



Jérémy n’en pouvant plus de subir et faire subir tant de souffrance et d’atrocités, vient de quitter l’armée. Il doit affronter le rejet de sa famille qui n’accepte pas qui il est, mais aussi ses cauchemars, ses démons, ses flash back (tous émanant d’un syndrome post traumatique) et se retrouve totalement démuni, sans soutien, sans toit … Ne lui reste qu’une seule option, demander de l’aide à l’homme qui occupe toujours son cœur et son âme.



C’est dans ces circonstances exceptionnelles que les deux hommes sont amenés à se revoir et passer les vacances de fin d’année ensemble. Tout en douceur, d’abord par amitié, ces deux hommes vont réapprendre à se connaitre, se redécouvrir, partager leurs angoisses, apprivoiser leurs peurs, leurs tourments, dompter leurs flash back, apprendre à vivre malgré les manques, panser leurs souffrances. Ils vont ensemble réapprendre à se faire confiance, et quand l’amour est plus fort que tout, ils vont doucement se laisser submerger par ces sentiments présents entre eux depuis le lycée et se laisser une chance de construire un avenir ensemble.



J’ai beaucoup aimé le fait que l’auteure nous offre un roman à deux voix. Cela ajoute énormément de profondeur et d’intensité au récit, mais aussi toute une palette d’émotions plus fortes les unes que les autres. J’ai été captivée, émue, troublée, touchée par ces deux êtres qui s’aiment depuis tellement longtemps mais que la jeunesse et le manque d’expériences à malheureusement séparé. Leur façon de se réapprendre, de se redécouvrir et de se livrer dans leurs gestes d’amour, m’a littéralement faite succomber.

J’ai envie de lire cette romance depuis très longtemps mais il y a toujours des livres qui passent devant !! Et je dois dire que je regrette de ne pas m’être penchée sur cette saga avant. C’était vraiment une super lecture. C’était lent, profond, tendre, doux et aussi affreux par ce qu’on vécut les personnages principaux.



Dans ce premier tome, nous suivons un jeune hockeyeur, Asher, qui vient de rompre avec son petit-ami violent. Les flics sont obligés d’intervenir car l’ex se montre assez violent et énervé. C’est comme cela que nos deux protagonistes se rencontrent. Asher est un jeune homme adorable qui est malheureusement tombé sur la mauvaise personne. Il ne veut pas parler de se qu’il subit, à personne. Cela doit rester caché. J’ai eu beaucoup de peine pour lui car vraiment, personne ne mérite de vivre cet enfer. Et lui, il est tellement chou… Sa rencontre avec Geoff, le policier, va l’aider à surmonter cette rupture car il n’y a pas seulement la rupture dans ce genre de situation. Il y a tous les abus auxquels il faut se détacher. C’est un peu comme s’il devait réapprendre à vivre seul.



Geoff n’est pas mieux loti. C’est un homme d’une quarantaine d’année qui a vécu lui aussi de la violence dans son couple. Violence différente des coups, plus psychologiqu. Cela fait 2 ans qu’il a eu le courage de quitter son ex et il est encore entrain d’essayer de se reconstruire. J’ai bien aimé Geoff. Il est d’une grande gentillesse, doux, patient, compréhensif !!! Bref, il a beaucoup de qualité. C’est un ancien soldat devenu policier. Et il rencontre Asher comme cela.



Leur rencontre va scellé leur destin et c’était génial de les voir évoluer ensemble. Ils vont devoir affronter leurs peurs, leurs angoisses. Ils vont devoir s’ouvrir pour communiquer et se faire confiance. Cela ne sera pas facile, bien au contraire. Et j’ai trouvé que l’autrice avait hyper bien mené sa barque. Dans l’ensemble, il ne se passe pas beaucoup de choses. On suit seulement deux hommes sur le chemin de la reconstruction. Cela prend son temps et c’est très crédible. Je n’ai jamais vécu de relation toxique donc peut-être que je parle de ce dont je ne sais pas mais, pour moi, je trouvais que leur histoire pouvait vraiment se retranscrire à la réalité.



C’était beau et triste à la fois. Les relations humains ne sont pas faciles, que ce soit leurs histoires d’amour passées ou avec les enfants de Geoff mais ils vont se battre pour avoir leur happy end et j’ai vraiment passé un super moment en leur compagnie. L’autrice a su me plonger dans leur romance et je ne voulais pas lâcher avant d’avant le fin mot de leur histoire. Les scènes coquines étaient bien amenées (et la compréhension de Geoff !!!!!! Incroyable !!). Les sentiments des personnages, bien traités. Bref, un premier tome à lire. Je lirais surement la suite, même si je ne suis pas très fan des trouples. On verra bien.