Je ne vais pas résumer le roman, déjà très (trop) largement fait en quatrième de couverture, dommage.
Ce roman m'a fait vaguement penser au film Nos coeurs meurtris, vu assez récemment (et assez agréable d'ailleurs, les deux acteurs matchant assez bien, mais ce n'est pas le propos ici), avec la pandémie qui vient jouer les trouble-fête.
C'est plutôt bien écrit,
L.A. Witt connait son boulot, assez fluide, l'alternance des points de vue nous permet de suivre le cheminement de chacun des deux hommes, même si c'est malgré tout un tantinet longuet et poussif, trop de questionnements et d'introspection, déjà qu'on est en plein confinement.
J'ai compris le questionnement de Tristan à un moment, totalement dépendant de Casey, qui finit par se demander s'il n'est finalement qu'une opportunité, que ce qui finit par se passer entre eux ne se passe que parce qu'ils n'ont pas vraiment d'autres solutions... par contre, y a un truc assez simple qui existe, ça s'appelle la communication les gars. Heureusement que Casey a un sursaut et apprend à se servir de sa langue (oui, bon, okay, il sait s'en servir quand il veut) et qu'il met tout sur la table sinon, ça partait sacrément en sucette.
J'ai eu toutefois un sentiment d'inachevé, j'aurais vraiment voulu un épilogue, au moins pour en savoir plus sur les conséquences de la rébellion de Casey auprès de sa hiérarchie, là, je trouve que la fin est assez brusque, dommage.