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Critiques de Ladislav Klíma (7)
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Némésis la glorieuse

"Tout ce qui est vraiment beau est terrifiant, tout ce qui est terrifiant est beau."

(L. Klíma)



Faire un portrait de Ladislav Klíma et de ses écrits n'est pas un exercice facile.

Quoi qu'on dise de ce "philosophe-clochard" tchèque laissera l'impression qu'on voudrait faire de la publicité bon-marché, afin d'accrocher l'attention des ados rebelles ou des esthètes décadents en mal de vivre. Mais loin de moi cette idée...

Je voudrais seulement prévenir qu'un lecteur non-averti de "Némésis" pourrait être perdu, horrifié, ou même (dans le pire des cas) totalement ennuyé dès le premier chapitre. Mais aussi souligner que tout ce qui pourrait paraître au premier regard comme intentionnellement sensationnel était écrit sérieusement, avec conviction, et surtout... avant les années 20 du siècle dernier.

Certains considèrent Klíma comme un "joyau de la littérature tchèque" (lui, qui disait : "Ce n'est pas une grosse perte que la littérature tchèque ne soit pas "mondiale", cela épargne une grande honte à toute la nation" !), d'autres le détestent cordialement... en tout cas, il est certain qu'il est toujours resté en dehors de tout ce qui était écrit et publié à son époque.

Combien de fois, en lisant un livre, vous arrive-t-il de vous sentir à la fois gênés, horrifiés, amusés et enchantés par un style délibérément archaïsant ? D'avoir l'impression que cette fois, vous êtes en face de quelque chose de complètement "différent"... ?



Ladislav Klíma était avant tout un philosophe, adepte du solipsisme et un homme totalement excentrique, qui pouvait difficilement compter sur la compréhension ou sur l'estime de ses contemporains. Il n'y a qu'une petite poignée de littéraires tchèques (avec, en tête, le grand poète symboliste Otokar Březina) qui le considérait comme un phénomène unique et fascinant, qu'il faut écouter avec attention. Tandis que Nietzsche ou Schopenhauer dispensaient leur philosophie en vivant dans le confort relatif, Klíma la mettait en pratique : il voulait se débarrasser une fois pour toutes de tout l'"humain, trop humain", l'empêchant de s'élever vers des hauteurs divines.

Ses textes se rebellent contre le lecteur au point de se demander, effectivement, si leur auteur était tout à fait "de ce monde".

Avez vous déjà entendu parler d'un écrivain qui passait ses nuits allongé (nu) dans la neige ? Qui s'abreuvait d'éthanol pur en se nourrissant de citrons, de farine, et de viande de cheval crue ? Qui a partagé une souris avec son chat ? D'ailleurs, Klíma aimait les chats... et aussi "les montagnes et les nuages"... et peut-être, à sa façon, aussi les femmes.



"Némésis la Glorieuse" est une fantasmagorie absolue, imbibée d'alcool, et pleine d'aberrations, divagations, folie et mysticisme. Un texte intraduisible, à cause des libertés syntactiques et du style enlevé, mélangé avec des expressions crues qui lui ajoutent une inimitable dimension grotesque.

Mais c'est aussi, si on le veut bien, une histoire d'amour. Je ne sais pas si Klíma était capable d'aimer comme tout un chacun, mais il affirmait que "la plus grande invention pour transformer la boue en or a été faite, et elle s'appelle Amour". Hmm... c'est joli !

L'histoire de Sider et de ses deux "femmes fatales", Orea et Errata, est simple, presque banale : une femme envoûte un homme, et celui-ci veut l'avoir, ou du moins la revoir, si rien d'autre. Mais elle est écrite d'une façon qui vous pousse à douter si le monde qui nous entoure est réel ; si tout cela n'est pas plutôt qu'un rêve, une hallucination, ou accessoirement de la sorcellerie. Ou alors une suite de réminiscences des vies passées, comme la fin de l'histoire et le titre l'insinuent.

Klima ne faisait pas grand cas de ses proses, il laissait ses personnages vivre ce qu'il ne pouvait pas vivre lui-même. Mais la force de son écriture attire et inquiète à la fois : il vous met dans sa poche, et peu vous importe si cette poche est pleine d'immondices visqueux, où qu'elle ne soit qu'un gros trou noir qui mène dans... je ne sais pas exactement où, mais certainement pas vers de vertigineuses hauteurs.



"Némésis" est un ouvrage qui est, depuis sa création, incompris, refusé, passé sous silence. Mais les écrivains comme Klíma le sont à n'importe quelle époque ; quelques tomes de ses "oeuvres complètes" attendent toujours leur éditeur tchèque.

En tout cas, le célèbre groupe controversé d'underground tchèque, The Plastic People of the Universe (leur procès est à l'origine des signatures de la Charte 77, et pendant le régime totalitaire, Václav Havel les aidait à organiser des concerts "au noir") était ravi par la "Némésis", au point de lui consacrer un album du même nom ; une rencontre choc, pour l'année 1979... et en quelque sorte encore de nos jours. Klíma reste une curiosité littéraire dont j'arrive à me délecter, mais cet album des Plastic People est sans doute réservé uniquement aux surhommes. J'ai tenu exactement quatre minutes, ce qui me paraît être aussi une bonne note pour ce livre, alors 4/5.
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La marche du serpent aveugle vers la vérité

"Retiens plutôt ceci : du début à la fin, le roman que voici ne fera que te mystifier, de même que Dieu alias le monde alias ta propre Déoessence la plus intime ne fut, n'est et ne sera à tout jamais qu'une mystification sans fond."



Si le monde est vraiment comparable à une pièce de cuivre en plomb, alors, cher lecteur bête, tu remarqueras souvent que même ce que tu considères comme impossible peut devenir tout à fait possible. Si cette sensation t'est familière, sache que tu as raison, nigaud, malgré ce tas de bouse qui te sert habituellement de cervelle.

Pièce de cuivre en plomb - voici un artéfact réellement exquis, forgé par le philosophe tchèque Ladislav Klíma, cette tête de chien suprême. Son livre "La marche du serpent aveugle vers la vérité" est tout à fait digne d'être lu avant de courir signaler ces lignes irrespectueuses aux administrateurs. Tu comprendras alors que l'intelligence est un concept vide de tout sens, à l'instar d'autres foutaises comme "vérité objective" ou "pouvoir absolu" ; que tout n'est, en vérité, rien, interprété par ta propre conscience imbécile. Si tu ne te sens toujours pas convaincu, cruchon, tu peux parcourir "Le monde comme conscience et comme rien", ce manifeste du solipsisme sorti de la plume de ce même auteur, trempée dans son propre sang mélangé 50 : 50 à l'éthanol pur. Et si ce n'est toujours pas assez, alors il n'y a plus rien qui puisse t'aider, misérable balourd, car la substance grise de ton ciboulot s'est déjà irrémédiablement transformée en galantine de volaille.

Mais toi, cher lecteur, tu es forcément une exception parmi tous ces étrons humains qui ne font que souiller les pentes montant vers l'Absolu. Comme Klíma lui-même, tu affectionnes Nietzsche, Schopenhauer et Soloviev, et tu sais que pour embrasser le Tout, il faut d'abord devenir Rien.



Ladislav Klíma, une personnalité très forte avec une façon de penser originale, ne se contentait pas de mots vides. Il a vraiment vécu selon sa philosophie egodéiste. Il était pourtant suffisamment perspicace pour comprendre la différence entre sa "vérité" et l'inutilité de lutter pour la prouver, afin que le monde - et par extension lui-même - l'accepte réellement. L'évolution de sa pensée était soumise au déclin progressif de sa fortune, et influencée par l'échec de la preuve ultime de sa "divinité" - le suicide méticuleusement planifié après le refus de son ouvrage-clé par des cercles académiques. Il a brûlé la plupart de ses écrits et de ses journaux intimes, c'est pourquoi il ne nous reste aujourd'hui qu'un fragment de son oeuvre. Il ne s'est jamais remis de sa "faiblesse" qui l'empêcha de quitter ce monde en esprit libre.



Les livres de Klíma sont donc une denrée rare, et comme d'habitude, j'étais ravie par cette lecture, unique en son genre. Je dirais même "unique dans la bibliographie de Klíma", car on a ici une satire presque dadaïste, voire "post-moderne", dans la mesure où l'auteur s'y auto-cite en se moquant de ses propres opinions philosophiques, que ses personnages s'interrogent sur le monde dans lequel ils évoluent (fiction ? réalité ?) et qu'il nargue souvent son lecteur en s'adressant directement à lui d'une manière peu tendre. C'est aussi son seul livre écrit en allemand, et sa genèse mérite un mot.

Klíma a hérité de son père de biens qui, avec une gestion raisonnable, lui auraient suffi pour le reste de sa vie. Mais il dilapida sa fortune délibérément, pour se distancier du pingre Schopenhauer. Il a vécu la majeure partie de sa vie grâce au soutien de ses (rares) amis, mais il a néanmoins travaillé à plusieurs reprises quand il était financièrement au plus bas. Au cours d'une de ces brèves aventures, alors que Klíma garde un entrepôt à Libeň à la fin de 1917, commence son amitié avec Franz Böhler. Ensemble, ils décident de se lancer dans la production d'un substitut de tabac à base de feuilles de fraisier et de hêtre. Malgré la pénurie de tabac pendant la guerre, leur entreprise fait rapidement faillite, mais les six mois que Klíma et Böhler ont passé à consommer activement "l'urine du Dragon Ardent" (c'est à dire le rhum) en respirant le douteux fumet de leur marchandise ont donné naissance à cette mémorable oeuvre commune.



"La Marche" se lit sur plusieurs niveaux. Il y a une évidente autodérision représentée par Sa Majesté Všislav Ier (aucune idée de quelle manière E. Abrams s'en est sortie en français ; je propose "Pouillon Ier": mélange entre pou, Napoléon et couillon), roi des fourmis, persuadé d'être un surhomme. Mais ce n'est qu'un ivrogne notoire battu par sa femme Kordula, une mégère grotesque qui le trompe sans vergogne. Aveuglé par son complexe napoléonien il veut conquérir le monde, mais personne ne le prend au sérieux, et on ne le tolère que pour des raisons politiques. Au moment de sa destitution il n'hésite pas à ramper devant son ennemi, qui n'a pour lui que le dédain le plus profond.

Il y a aussi le serpent aveugle qui cherche la Vérité. Pour ceci, il faut consulter au préalable la muqueuse bivaginale, qui le dirigera ensuite vers le chien bleu, qui permet d'accéder enfin à l'artéfact convoité : la pièce de cuivre en plomb.

La pièce dévoile l'inutilité des efforts humains pour chercher le bonheur dans le monde matériel.

Dans sa quête, le serpent mourant croise le chemin de Sa Majesté, qui l'enrôle en tant qu'arme de destruction massive, en lui promettant en retour son soutien.

Mais l'histoire n'est pas seulement une suite hilarante de péripéties de cette improbable collaboration, c'est aussi une caricature des grands conquérants, politiciens calculateurs et régimes corrompus.

Un pamphlet qui montre l'absurdité des efforts des puissants pour dominer le monde, car au fond ils ne sont que de pauvres esclaves du pouvoir, et ne seront tolérés que dans la mesure où leur règne reste avantageux pour le système.

L'écho des idées de Klíma sur la conscience subjective résonne dans tous les dialogues, et je me suis vraiment bien amusée, même si je crains que si quelqu'un ouvre ce roman (jamais achevé, hélas...) au hasard, il le jettera probablement contre le mur au bout de quatre pages.

Mais à présent vous voilà prêts pour l'apprécier à sa juste valeur, chers serpents épuisés à ramper vers l'Absolu... donc, bonne lecture ! 4,5/5



"On transformera les théâtres en arènes, les imprimeries en distilleries, je vais vous en donner de la culture, fourmis merdeuses !"
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Les souffrances du prince Sternenhoch

" Le lecteur sait déjà que je suis fou... "



Au moins, Hellmut Sternenhoch ne sous-estime pas son lecteur.

Et le lecteur ne devrait pas sous-estimer Ladislav Klima. Certains appellent cet auteur décadent "le seul véritable philosophe tchèque" - hmm... il y a bien quelque chose ! En tout cas, c'est le seul qui a essayé de mettre la philosophie nietzschéenne en pratique; mais contrairement à Nietzsche, Klima n'avait pas les moyens nécessaires, et il a souvent géré les obstacles dans sa quête de l'absolu par des litres de rhum et d'alcool à 100%.



Le sous-titre des "Souffrances" est "Romaneto gotesque". Le terme "romaneto" était inventé à la "belle époque" par un autre écrivain tchèque qui tombe lentement dans les oubliettes - Jakub Arbes - et il désigne une courte nouvelle avec des éléments fantastiques et mystérieux, qui sont expliqués à la fin d'une façon tout à fait naturelle.

Mais je pense que Klima se fichait éperdument que l'on qualifie son roman d'un romaneto ou d'autre chose. Je pense qu'il s'en fichait, si cette histoire aberrante, hilarante, immonde et terrifiante - sur un fond pesant de la philosophie nihiliste de Nietzsche et de Schopenhauer - choque le lecteur bourgeois, et le fait recracher son petit cognac après son oie rôtie dominicale.



Certes, c'est monstrueux et ça sent la putréfaction; mais c'est aussi monstrueusement drôle...

"Les souffrances..." sont un journal fictif d'Hellmut Sternenhoch, l'un des nobles les plus puissants du pays, qui aurait pu "sans doute devenir le successeur de Bismarck"... si le destin n'avait pas placé sur son chemin le personnage démoniaque d'Helga, la Reine des Enfers.

Helga, moche et bête, est l'un des caractères féminins les plus répugnants qui existent dans le monde littéraire. Elle réussit à envoûter Hellmut, et après leur mariage elle se transforme en magnifique et cruelle créature empreinte de la doctrine nihiliste. Devenir d'abord Rien pour devenir le Tout ! La vie devient alors une suite des débauches, de la haine mutuelle et d'abhorration totale de ce qui est humain.



Mais Hellmut craque, et il La tue... du moins, il pense de l'avoir tuée, parce que couard comme il est, il manque de courage pour aller vérifier dans le cachot où il a jeté le corps.

Et Helga revient pour le hanter - la nuit, assise sur l'armoire, au milieu d'une fête, lors des promenades dans le parc - elle raconte à Hellmut les mille souffrances qu'elle est en train de subir en Enfer, et qui ne font que la rendre encore plus forte.

Hellmut donnerait tout pour se débarrasser des ces hallucinations; mais sont-ce les symptômes de la folie, ou Helga a-t-elle vraiment réussi à sortir de son cachot, comme elle l'affirme ?

Les doutes sont infernaux !



Klima distille l'humour noir à petites doses, mais les consultations des éminents médecins de Vienne, ou sa visite chez la voyante Kuhmist qui lui confie une "noix magique", le bien nommé "Podex Romanus" accompagné d'une formule (et quelle formule !) pour conjurer ses visions - tout ça arrive à l'improviste, et vous arrache le diaphragme ! Tout comme la visite d'Hellmut chez l'Empereur Wilhelm.

Jusqu'au bout, on n'a pas la moindre idée ce qui se passe vraiment - hallucinations ou réalité ?

Vous ne devinerez jamais ce qui est arrivé dans ce cachot du sombre et gothique château de Rattentempl; et je mets quiconque au défi de me dire ce qui contenait vraiment le "Podex Romanus" !



Malheureusement, je ne sais pas ce qui vaut la traduction française. J'ai lu le livre dans sa version originale, qui reprend pieusement la syntaxe spéciale de Klima et ses participes archaïsants, ce qui fait en grosse partie le charme du roman. Les grossièretés résolument modernes ponctuent ce "noble langage", et l'ensemble en devient d'autant plus... comique ?

Un peu de folie de ce gabarit ne peut faire que du bien.

J'enlève cependant une étoile; je n'ai jamais pu m'identifier aux longues logorrhées nihilistes d'Helga, j'ai toujours trouvé ça fatigant...

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Les souffrances du prince Sternenhoch

Je dois avouer qu'il était difficile d'écrire un résumé qui n'en dévoile pas trop mais qui tente de donner envie. Je suis pas sur d'avoir réussi .

C'est le premier livre de Klima que j'ai lu malgré le fait que j'ai l'intégralité de son oeuvre, je ne sais pourquoi celui-là mais après lecture et relecture et re-re-lecture je suis toujours scotché au point de me demander si un livre m'a déjà laissé pareille impression.

C'est un roman tout simplement génial mais je préviens tout de suite assez dérangeant. Klima instille petit à petit une atmosphère malsaine, supplantant un humour noir tout de même croustillant. Les personnages sont complexes, extrêmement bien décrits et la "belle" si je puis dire est angoissante à souhait. A notre époque c'est un livre qu'on peut accepter, à l'époque de Klima certaines "images" sont tout bonnement monstrueuses d'immoralité.

Ce n'est pas Sade, il n'y a pas de vulgarité à proprement parler et le sexe n'est pas mis en avant de la même manière. Il s'agit plutôt d'un récit de domination psychologique.

Le style est complexe mais pas déroutant et le récit est facile à suivre. C'est un mélange entre langage soutenu et langage familier qui créé un rythme assez singulier puisqu'ils s'enchevêtrent avec une égale importance.

Toute l'intention de Klima est de nous déséquilibrer en créant un récit dérangeant, anarchique par moment, harmonieux par d'autres en nous laissant au final totalement soumis au récit sans même pouvoir se poser la moindre question sur le comment du pourquoi. A nous lecteurs d'être soumis au récit comme les personnages se dominent mutuellement. J'ai adoré, peu de livres me donnent le sentiment d'être totalement ailleurs, d'être surpris à ce point.

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Ce qu'il y aura après la mort : Et autres tex..

Le sujet de ces nouvelles est la mort. L'onirisme, l'irrationnel de ces textes donnent à ce recueil une dimension fantastique particulière "centre-européenne". L'auteur, taxé de fou littéraire, d'écrivain inclassable, de solipsiste et de marginal absolu, n'atteint cependant pas, la profondeur anticipatrice de Kafka.
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Les souffrances du prince Sternenhoch

Pour qui ne connaît pas Ladislav Klima, voilà un livre qui peut être une bonne introduction. Il n’est pas trop touffu et l’histoire est un pied de nez au livre de Goethe, les souffrances du jeune Werther.

On peut y découvrir le solipsisme de l’auteur et les théories qu’il a pu dévoiler dans ses essais.

L’histoire est tordante, les épanchements baroques et la folie permanente.

A lire en une soirée avant de se pencher sur les œuvres plus consistantes de l’auteur.

Ps : A noter, que la traduction est excellente (je n’ai pas lu dans le texte mais le français de Erika Abrams est stupéfiant)

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Les souffrances du prince Sternenhoch

Un roman et sans doute le seul roman "GOTHESQUE" (qualifié comme tel par l'auteur)

Un roman GOTHIQUE avec ses revenants, ses tueries barbares, ses paillardises et Picaresque dont le "héro" n'est pas un gueux mais un prince dégénéré qui donnera également au roman sa part GROTESQUE de par sa couardise, ses mensonges, sa veulerie..........

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