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Citations de Lara Dearman (43)


Il devait avoir au moins soixante ans, mais il faisait bien plus jeune avec ses cheveux épais, luisants, et sa peau dorée, comme caressée par le soleil. Jenny soupçonnait fortement le double miracle de la teinture et de l'autobronzant.
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Pour un policier, tout le monde est suspect jusqu'à ce qu'on ait prouvé son innocence. Ce n'est qu'au tribunal que c'est tout le contraire.
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À un certain âge, on a l'impression de ne plus avoir grand chose à découvrir chez les autres. Ou du moins, rien qu'on ait envie de savoir.
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Jenny adorait l'odeur du papier journal fraîchement imprimé. L'odeur métallique, propre, de l'encre sur le papier doux, odeur qui s'estompait, comme les nouvelles, au fur et à mesure que la journée avançait.
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Au-dessus de la Manche, le ciel était sans nuage. de maigres rais de soleil promettaient une belle journée de début de novembre. Une brise soutenue cinglait la mer, projetant par dessus le parapet un fin crachin sur le pare-brise de sa voiture.
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— L’Église m’a sauvé de bien des choses. Mais on ne peut apprécier la foi que si on connaît le doute, Jennifer. De temps en temps, je doute. Et quand je doute, je bois.
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Cela faisait partie du charme si particulier de l'île : tout le monde était au courant de tout. Vous trompiez votre conjoint ? Oubliez le dîner romantique au restaurant. vous seriez immédiatement repéré. Vous étiez ado et vous vouliez faire le mur ? Bonne chance ! Vous pouviez être sûr qu'un voisin, un professeur ou un parent d’élève allait vous voir et aussitôt prévenir votre famille. Vous étiez mineur et vous vouliez picoler ? Essayez donc d'entrer dans un bar avec une fausse carte d'identité quand le videur était un ami de votre père et savait pertinemment que vous n'aviez pas dix-huit ans ! Qu'on le veuille ou non Guernesey était un tout petit monde. On ne pouvait absolument rien faire discrètement.
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C'était Sheila. On a divorcé il y a, oh, ça doit bien faire treize ans maintenant. Elle s'est remariée et elle vit à Jersey. Elle m'a quitté pour un crapaud, pour ne rien arranger ! dit-il en utilisant le terme péjoratif dont les habitants de Guernesey se servaient souvent pour parler de leurs voisins de Jersey, mais il n'y avait pas d'amertume dans son rire.
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Les cicatrices courent du pli de son coude jusqu'à son poignet. Elle en suit une du bout du doigt. Elle est d'un rose très pâle, maintenant. Presque argentée. Et très, très fine. Parce qu'elle ne s'entaille jamais profondément. Juste souvent.
Elle a les cheveux longs, bouclés, et elle aurait bien besoin d'un shampoing, alors elle se donne un bon coup de brosse et se fait une tresse qui descend sur son épaule. C'est mignon. Une coiffure de petite fille. Les garçons aiment bien ce genre de chose. Elle a lu ça dans un magazine. Il faut être assez jeune pour se le permettre. Jeune. Mince. Et jolie. Elle a la chance d'être les trois.
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Les gens du coin ont bonne mémoire. Surtout les morts. Ils ne laissent rien en paix. Croyez-moi, il faudra beaucoup de temps pour que tout cela disparaisse dans l’oubli.
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Au loin, le crachement d’un tracteur. Et quelque part au-delà, le silence d’un homme défunt.
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Il se demandait quel genre d’histoires ils se racontaient entre eux, quel genre de croquemitaine il était à leurs yeux. Il sourit. rien n’avait changé. Chaque génération avait ses monstres.
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Elle devait accepter d’être une vraie Guernesiaise, mâchonnée puis recrachée par la grande ville.
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Apparemment, l'alcool affectaient les gens de différentes façons. On disait que certains avaient le vin gai, d'autres le vin triste, ou mauvais. Il n'y croyait pas. La méchanceté et la violence étaient là depuis toujours, tapies sous la surface. L'alcool libérait la vérité.
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Satanées coupes budgétaires. Avec le fric qui se déversait sur cette île, il aurait dû se trouver dans un commissariat du vingt-et-unième siècle. Les écoles auraient dû être bien meilleures que celles du continent, leur hôpital à la pointe de la technologie. mais quelqu'un quelque part avait merdé , et les seuls bénéficiaires des millions apportés par les réfugiés fiscaux semblaient être ces saloperies d'établissements fiscaux. pas qu'il fût réac, ou alors il n'était pas le seul ; ils étaient nombreux dans le coin à penser que la finance avait tout foutu en l'air, que c'était mieux dans les années cinquante quand leur survie à tous dépendait des tomates , des fleurs et du lait plutôt que des fonds de pension et des multinationales.
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Mais il était trop tard. Le feu l'avait déjà entièrement dévoré.
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Quelqu'un était allongé sur le dos, les bras et les jambes écartés. Matt arrivait à peine à respirer. Une remontée de bile lui brûla l'arrière-gorge et il toussa avant de mettre sa main sur sa bouche, tâchant désespérément d'étouffer le son. Il aurait voulu courir, mais s'obligea à avancer, à se rapprocher, se pencher et abaisser la flamme pour en avoir le cœur net.
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l y avait un tunnel quelque part dans le coin, aussi. Pas un vrai, ou du moins pas à sa connaissance, mais d'après la légende, tous les acolytes du diable utilisaient ce tunnel pour se déplacer. Les entrées étaient des grottes dans les falaises, qui conduisaient dans les profondeurs souterraines. Des conneries, tout ça.
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Des histoires de sorcières. Et du diable. Le diable venait ici, déguisé en chèvre, en loup ou en un grand chien noir, et dansait avec les sorcières.
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La Table des Pions, ou le Cercle des Fées, comme tout le monde l'appelait, était une vague table plantée dans un plateau herbeux, au milieu d'un cercle de pierres. Sur un côté, un fourré épais, de fougères et d'ajoncs, formait un coupe-vent naturel, et de l'autre, un cap plat menait à des falaises.
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