AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Larry McMurtry (478)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Le saloon des derniers mots doux

A la fin du XIXème siècle, à Long Grass, petite bourgade du bout du monde située entre le Kansas et le Nouveau-Mexique. Wyatt Earp et Doc Holliday traînent leur carcasse en regardant d'un oeil désabusé le monde qui les entoure. Le temps des cow boys et des indiens s'efface, à leur grand damne et ils se voient réduits à se donner en spectacle dans des foires. Ils regrettent les bisons qui arpentaient les plaines, le temps du Pony Express, et surtout les saloons peuplés de cow-boys prêts à se tirer dessus au moindre prétexte. Ainsi, ils se promènent avec leur enseigne de saloon à la recherche d'un endroit idéal pour l'accrocher, pour recréer un bon vieux bar pour cow-boys qui aiment le whiskey et les putains.







"Le saloon des derniers mots doux est une ballade en prose dont les personnages flottent dans le temps ; leur légende et leur vie réelle correspondent rarement. En écrivant cet ouvrage, j'avais en tête le grand réalisateur John Ford : il est connu pour avoir déclaré qu'à choisir entre la légende et la réalité, mieux vaut écrire la légende. C'est donc ce que j'ai fait." (Larry McMurtry)



Le monde ne tourne plus très rond dans cette Amérique de carton dans laquelle les femmes prennent peu à peu le pouvoir. Cette "comédie postmoderne", comme le dit très bien Joyce Carol Oates, dégage un charme mélancolique indéfinissable...



Mes réticences : Dans cet univers comme figé, l'engourdissement a tendance à gagner le lecteur. Le manque de souffle prégnant entraîne une certaine frustration...




Lien : http://www.lecturissime.com/..
Commenter  J’apprécie          40
Le saloon des derniers mots doux

Fan de western et des éditions Gallmeister, aimant bien les héros décalés, je suis resté sur ma faim avec ce roman au style trop laconique. Cela manque de liant. Les personnages ne m'ont pas entraîné dans leur histoire.



Après une relecture en novembre 2018 je dirais que c'est un fabuleux western où l’ironie fait jeu égal avec la mélancolie.

De 2 étoiles, je passerais à 5 si c'était possible.
Commenter  J’apprécie          10
Le saloon des derniers mots doux

Avant toute chose, je dois vous avouer que je suis une fan inconditionnelle de western. De John Ford, John Sturges (les 7 mercenaires), Clint Eastwood, Howard Hawks (Rio Bravo) et Sergio Léone, je les aime Tous.

Aussi, lorsque j'ai vu ce titre alléchant "le saloon des derniers mots doux", je me suis dit "ça, c'est pour moi". Jamais lu de McMurtry, aussi, une raison de plus pour emprunter ce livre.

Dès les premières lignes, le ton est donné. Deux cow-boys désabusés, observe leur monde qui s' échappe. C'est la fin d'une grande époque, et eux sont restés sur le tapis. Il y a toujours les éleveurs de bétail (pas très organisés), les shérifs (pas très vaillants), les saloons (avec son poker et ses filles) mais il y a le train qui amène avec lui, civilisation et modernisme, sans oublier le télégraphe. Plus d'indiens ?

Si, heureusement. Un petit groupe maintient la tradition car "torturer des blancs était une excellente façon de passer l'après-midi". Les femmes ? Insatisfaites dans leurs amours !

Cette lecture procure un sentiment mitigé. Une écriture limpide, des dialogues truculents, des personnages haut en couleurs mais qui ne m'a pas empêché d'être envahie d'une certaine langueur. Et en refermant ce livre, j'ai pensé au poème de Verlaine :

Les sanglots longs

Des violons

De l'automne

Blessent mon coeur

D'une langueur

Monotone

La magie n'a pas opéré cette fois-ci mais promis, je reviendrais vous lire, Monsieur Mcmurtry.
Commenter  J’apprécie          130
Le saloon des derniers mots doux

« Le Saloon des derniers mots doux est une ballade en prose dont les personnages flottent dans le temps ; leur légende et leur vie réelle correspondent rarement. En écrivant cet ouvrage, j’avais en tête le grand réalisateur John Ford : il est connu pour avoir déclaré qu’à choisir entre la légende et la réalité, mieux vaut écrire la légende. C’est donc ce que j’ai fait. »

Ainsi Larry McMurtry pose-t-il les choses d’emblée, en ouverture de son roman. De légende il sera donc question et l’on croisera là Wyatt Earp et Doc Holliday devisant devant le Saloon des derniers mots doux tenu par Morgan Earp, puis s’essayant au spectacle avec William Cody avant de rejoindre Tombstone et d’affronter les Clanton. On s’attachera aussi aux pas du rancher Charles Goodnight et de sa femme, Mary, et de la sublime San Saba venue du harem d’un sultan ottoman.

Il y a donc dans ce roman de McMurtry une réelle aura légendaire, mais aussi et surtout une réflexion sur ce qui fait la légende. On se trouve d’ailleurs dans un Ouest difficilement définissable où, pour reprendre les mots de l’auteur, on sent les personnages flotter quelque part entre ce qui est et ce qui pourrait être :

« On est à Long Grass, presque dans le Kansas mais pas tout à fait. C’est presque aussi dans le Nouveau-Mexique, mais pas tout à fait. Certains ont même suggéré qu’on se trouvait peut-être au Texas.

-Tout dépend d’où s’arrête le Texas selon vous, ajouta Doc pour clarifier les choses. »

Les légendes – Earp, Holliday, Goodnight, Buffalo Bill – côtoient ici des personnages imaginaires – Lord Ernle, San Saba, Nellie Courtright – qui sont presque plus dotés de chair qu’elles. Surtout, ces légendes, même si Larry McMurtry dit vouloir suivre le précepte de John Ford, se révèlent très humaines et même, par certains côtés, décevantes. Wyatt Earp, pour ne parler que de lui, bat sa femme et n’apprend à tirer qu’au moment où il se fait embaucher par le Wild West Show de Buffalo Bill Cody et ne sort vivant de la fusillade du O.K. Corral que par le plus grand des hasards. Pas de quoi s’emballer.

On est donc bien là, même si le récit est rythmé par les clichés du genre – bagarres, troupeaux de vaches en furie, tempêtes de sable et autres serpents à sonnettes – dans la déconstruction de la légende. L’Ouest mythique est ici vidé en partie de sa substance et est avant tout un lieu où les personnages regardent le temps passer en essayant d’y trouver un nouvel intérêt. Le roman vaut aussi par ailleurs pour la place qu’il laisse aux femmes : fortes, bien moins attachées à un quelconque statut légendair , ce sont elles qui font avancer les choses.

Western contemplatif plus que naturaliste, Le Saloon des derniers mots doux, est un récit mélancolique teinté d’onirisme, porté par la toujours belle plume de Larry McMurtry et de beaux moments de bravoure et d’ironie.


Lien : http://www.encoredunoir.com/..
Commenter  J’apprécie          120
Le saloon des derniers mots doux

Nos héros sont fatigués, ils sont là; assis sur des pneus devant le saloon à boire du whisky et à fumer des cigarillos, le regard dans le vide, les bisons et les indiens ont été décimés, les voleurs de chevaux ont été pendus alors pour s’occuper, on tire sur des boîtes de conserve ou sur des cailles ou on perd son argent au poker. Quelquefois, après avoir bien bu, on tape sur sa femme.

Des troupeaux de bétail passent parfois dans un nuage de poussière, ils s’arrêtent deux jours à Long Grass, cela fait une animation, quelques coups de feu sont tirés puis le silence et l’ennui reprennent leur cours. L’ouest agonise lentement et du Saloon des derniers mots doux, ne reste que l’enseigne, posée sur une pile de pneus dans un terrain vague. Quant à Buffalo Bill, il n’est plus que l’ombre de lui-même.



Après avoir vibré avec les deux tomes de Lonesome Dove, je retrouvais Larry McMurtry avec enthousiasme. Mais celui-ci fut de courte durée, la psychologie des personnages comme le scénario ne sont pas aussi fouillés. Notre Larry n’est-il pas lui aussi fatigué, désabusé voire légèrement dépressif ? A moins que son intention soit justement de montrer la fin d’une épopée…



Challenge Multi-Défis 2023.

Commenter  J’apprécie          172
Le saloon des derniers mots doux

Une parodie plutôt drôle et mélancolique des récits de western dans laquelle les légendes occupent une belle place et où le lecteur se retrouve plongé dans un Grand Ouest ayant quelque peu perdu de son panache, de sa superbe, un Ouest sauvage en voie de disparition. On y retrouve les troupeaux agités de bisons, les altercations, une terre et un climat inhospitaliers, mais les célèbres gâchettes ne sont plus en verve et passent leur temps à s'enfiler des coups et à rechercher la compagnie des femmes. Des femmes au caractère bien trempé qui le leur rendent bien.

Un court récit servi par une belle plume. J'en ai aimé la fin, un règlement de compte à O.K Coral en bonne et due forme, plutôt amusante, mais moins le rythme de ce récit, qui m'a un peu perturbée.

A contempler je dirais ...
Lien : https://seriallectrice.blogs..
Commenter  J’apprécie          90
Le saloon des derniers mots doux

Des figures et évènements légendaires de l'Ouest revisités par la plume désabusée et amusée de Larry McMurtry.

Doc Holliday et Wyatt Earp trainent leurs carcasses de bagarres en désœuvrements jusqu'au fameux Rendez-Vous d'OK Corral totalement revisité.



Pour qui chérit ces grands noms de l'ouest pionner : Prière de s'écarter de ce livre. Les héros y sont fortement égratignés. Pourtant il y a beaucoup d'amour dans ce drôle de roman. Amour pour des temps disparus, pour des hommes héros malgré eux.



Un McMurtry plus décalé que les autres même s'il surfe comme d'habitude entre nostalgie et humour.
Commenter  J’apprécie          30
Le saloon des derniers mots doux

Larry McMurtry nous envoie dans le Wild West à la rencontre de deux piliers indéboulonnables du mythe américain, fondateur de la Nation, quasiment. Quand la légende se fond dans la réalité.



En l'occurrence, Wyatt Eart et Doc Holiday sont les deux personnages principaux de cette plongée vers le sable et les buissons de tumbleweed qui s'invitent au gré des vents chauds porteurs de duels à mort. L'auteur y ajoute Buffalo Bill. Et Tombstone, bourgade ô combien céllèbre... Ces noms résonnent en effet aux oreilles des amateurs de westerns. Moi qui me suis construit une cinémathèque à grands coups de Dernière Séance de Monsieur Eddy (le mardi soir sur FR3).



Pendant tout le livre, jusqu'à une grosse vingtaine de pages du terme, je me suis murumuré OK Corral... Et bingo ! bien sûr. Tout le roman doit déboucher sur le règlement de comptes à OK Corral. En tout cas, la vision de ce haut moment par Marry McMurtry. Autant dire que ce n'est pas tout à fait le film de John Sturges.



La vision de Larry McMurtry est empreinte d'une forme de nostalgie, d'atmosphère de fin de siècle, de passage de flambeau. Wyatt Earp et Doc Holiday sont deux dinosaures. Deux gars décalés, pathétiques, qui n'ont plus leur place dans l'Ouest tel qu'il évolue vers plus de modernité. Ils vivent sur leur gloire passée, sur le fait que l'on règle les choses à coups de bottes, de poings ou de crosses, quand ce n'est pas à coup de plomb dans le corps.



Le duo est comme pris dans un puzzle où ils ont du mal à retrouver la place des pièces, où rien ne s'emboîte, où certaines pièces n'appartiennent peut-être même pas au même puzzle. D'ailleurs, ma chronique passe sous silence les autres personnages, importants eux aussi, comme un lord anglais, un éleveur texan un peu mafieux, des journalistes, quelques filles de saloon, une courtisane orientale, etc. Les courts chapitres passent d'un personnage à un autre, mais on revient toujours à Earp et Holiday. Comme s'ils aimantaient l'action. Cela peut donner un aspect décousu à l'ensemble.



J'ai pas mal pensé à ce que les Frères Coen pourraient faire d'un tel synopsis. Et je me suis régalé lors de la lecture. Jeff Bridges en Wyatt Earp. Pour Doc Holiday, c'est moins clair. Mais Cloney sous la caméra des Frères Coen, cela donne plutôt bien si mes souvenirs sont bons. Voire un Turturo...



Cela dit, je dithyrambe mais il faut aussi bien avouer que le livre est perturbant. On a l'impression qu'il s'agit d'un squelette, d'un projet, d'un synopsis comme je le note plus haut, d'une maquette... Bref, il y a un quelque chose d'inachevé dans le roman qui pose problème quand même, en rapport avec l'aspect puzzle évoqué plus haut.



Je retiens ce côté doux amer, cocasse mais triste de deux être qui ont été mais qui n'ont plus d'avenir. Et même le titre est en décalage avec le propos... Ce saloon est un bordel. Et les derniers mots doux, ce sont des invectives que se lancent à la tête Wyatt Earp et sa femme. Ou ce sont les balles qui semblent être la seule façon de régler un conflit pour ces nostalgiques has-been...
Commenter  J’apprécie          110
Le saloon des derniers mots doux

Le saloon des deniers mots doux n’est autre que le dernier roman de Larry McMurtry – plus connu pour Lonesome Dove, La Dernière Séance ou Tendres Passions. Né en 1936 au Texas, Larry McMurtry signe ici une roman totalement décalé, à la fois un western qui chante ici les dernières heures du Far West avec Wyatt Earp (photo du beau gosse en une), Doc Holliday et Buffalo Bill et une comédie drôle et subversive où chaque héros en prend pour son grade.



Fin du 19ème Siècle – Long Grass. Presque dans le Kansas mais pas tout à fait (ni au Nouveau-Mexique, au Texas, ni en Arizona.. au lecteur de dénicher l’endroit!). Wyatt Earp et Doc Holliday ont bien changé. Les célèbres gâchettes voient le temps filer, Doc est embarrassé d’une toux incessante (la tuberculose) et Wyatt passe son temps à s’engueuler avec sa femme, Jessie. Cette dernière travaille au Saloon des derniers mots doux, tenu par Warren, l’un des cinq frères Earp (Virgil, Morgan et Newton complètent la fratrie). Les deux héros ont bien vieilli et ne savent plus se servir d’une arme. Cette petite ville voit alors débarquer un éleveur célèbre, Charlie Goodnight, avec son épouse Marie, dite Molly et un Lord anglais, accompagné d’une femme noire amazone, San Saba et de sa demoiselle de compagnie, Flo, la créole. Les deux hommes ont décidé de faire affaire et de posséder le plus grand troupeau au monde de bovins. Tout ce petit monde ne cesse de se croiser. Ajoutez-y un autre éleveur filou, Clanton et vous voilà en bonne compagnie.



(..)

McMurtry m’a quelque peu perturbé avec son dernier roman- celui-ci ressemble à un chant du cygne. McMurtry disant ses adieux au western une fois pour toutes. Roman quelque peu déjanté, où les héros ont tous très mal vieilli, parfois drôle et même très drôle (gros fou rire avant Tombstone) – il m’a laissé un goût doux-amer lorsque j’ai eu fini de le lire. Comme si je disais au revoir une nouvelle fois à un genre que j’aime tant, le western. Si Glen Swarthout proposait une fin plus lyrique et plus sérieuse à sa fine gâchette de l’Ouest dans le Tireur, McMurtry choisit ici une fin plus amusante mais toute aussi émouvante avec ce dernier combat à Tombstone – entré depuis longtemps dans la légende. Ici, il démonte le mythe de l’Ouest – Doc Holliday ou Earp ne portaient presque jamais d’armes et passaient leurs journées à boire ou à embêter les femmes.



Ces dernières sont des enquiquineuses – un peu comme Jim Harrison qui vieillit, McMurtry leur laisse enfin la parole. Elles rendent fous les hommes, souvent prêts à se ridiculiser pour elles mais leur offrent un point d’ancrage dans ces Badlands. Warren Earp suit ses frères avec sa pancarte sous le bras au nom atypique et très émouvant – le Saloon des derniers mots doux, cherchant toujours l’endroit parfait où l’accrocher. Mais comme le Far West, son bar ne cesse d’être repoussé plus loin pour finir au fond d’un jardin, au milieu d’objets rouillés au bord du Pacifique.



(...) suite et fin sur mon blog !
Lien : http://www.tombeeduciel.com/..
Commenter  J’apprécie          20
Le saloon des derniers mots doux

"On veut des légendes." chantait Eddy, nostalgique de sa dernière séance... Eh bien en voici, et sans faux col.



Dans Le saloon des derniers mots doux, Larry McMurtry convoque le gratin des cadors du Far West : à Long Grass et alentours, se croisent Wyatt Earp, Doc Holliday, William Cody, mais aussi Charlie Goodnight. La vie y est aussi paisible que peut l'être l'époque, entre bagarres, bordel, saloon, troupeaux, indiens...



Mais ça, c'est pour la légende et les clichés. Car McMurtry a choisi de mettre tout ce petit monde en scène loin de leur image d'Épinal : Earp est irascible et ne doit son salut - y compris à OK Corral - qu'aux circonstances. Holliday est malade et crache ses poumons. Les spectacles de Cody sont loin des légendaires et triomphales tournées de Buffalo Bill, et touchent à leur fin. Les éleveurs, aussi important soient-ils, ne sont pas très fins, parfois ridicules jusque dans leur mort. Bref, il nous livre une autre vision, moins officielle (et plus réaliste ?) mais plus drôle et enlevée, d'une tranche de cette grande histoire de l'Ouest. Et peut-être n'est-elle pas si éloignée que cela de la réalité...



C'est confrontés à la difficulté que ces personnages légendaires - mais aussi tous les autres, issus de la fiction, qui les accompagnent - montrent le plus leur vulnérabilité et tombent le masque. Il suffit d'un mouvement de troupeau, d'une tempête de sable, d'un proche qui meurt et les failles sont là : Earp et Holliday ne touchent plus une canette au tir, au propre comme au figuré. Loin de la grande explosion démographique de l'Ouest, Long Grass se vide et meurt. Ailleurs, à Tombstone, le shérif ne fait plus vraiment la loi. On est loin des légendes...



Heureusement, les femmes sont là. Comme dans la légende (épouses, serveuse au saloon, tenancière de bordel ou putain) mais pas que. À l'image de San Saba, elles sont belles, racées et fières. À l'image de Mary-Molly, elles "tiennent" leurs hommes à bout de bras, mais ils ne le savent pas. À l'image de Nelly, la journaliste, elles sont cultivées et indépendantes. Et si c'était elles, les légendes de l'Ouest ?



Le Saloon des derniers mots doux est un bijou remarquablement décalé et, pour moi, la découverte sur le tard d'un auteur que j'ignorais. L'écriture y est élégante, accessible, empreinte d'une nostalgie recherchée et travaillée, au service d'une histoire s'égarant volontiers dans des détours inutiles à la compréhension générale, mais tellement indispensables pour poser ces décors et cette ambiance qui font tout le charme et l'intérêt du livre.



Une chose est sûre : je vais m'empresser de combler très rapidement mon retard dans l'oeuvre de McMurtry !
Commenter  J’apprécie          140
Le saloon des derniers mots doux

Larry McMurtry dessine un Far West en train de changer en cette fin du XIXe siècle. On ne chasse plus vraiment les Indiens, on ne vise plus vraiment juste, les bisons ont disparu depuis longtemps…

C'est dans ce triste décor que l'on retrouve des légendes comment les frères Earp – Wyatt, Virgil, Morgan, Warren et Newton –, mais aussi Doc Holliday et ceux qui les affrontèrent au cours de la fusillade de O.K. Corral : Ike et Billy Clanton ainsi que les frères McLaury. Bill Cody, dit Buffalo Bill, ou les généraux Sherman et Mackenzie font également une brève apparition.

Et tout ce petit monde se balade de Long Grass à Tombstone, en passant par Denver et Mobetie.



Larry McMurtry ne nous présente pas des héros. Entre un Wyatt Earp peu sympathique et pas si fin tireur, un lord anglais qui tombe d'une falaise par inattention ou encore les spectacles un peu minables de Buffalo Bill, le Far West présenté n'est pas très glorieux.

Le ton est désabusé et on sent beaucoup de mélancolie dans ce roman, une mélancolie vis-à-vis d'une époque passée.

Finalement, heureusement que les femmes sont là pour relever un peu le niveau même si elles peuvent être casse-pieds par moments. San Saba, Mary Goodnight, Jessie Earp, Nellie Courtright… Elles sont cultivées ou aspirent à l'être, elles travaillent, se mesurent aux hommes et les dépassent. Elles ont du caractère et, dans ce monde machiste, n'hésitent pas à moucher leurs maris et à les remettre à leur place s'il le faut.



Toutefois, je n'ai pas réussi à accrocher à ce roman (qui se lit cependant très vite). Les personnages ne m'ont pas intéressée, je les ai trouvé un peu trop bouffons, un peu trop caricaturaux.

Les chapitres sont parfois trop brefs, avec un seul dialogue ou une seule petite action, et il y en a certains dont je n'ai pas compris l'intérêt, notamment ceux avec les Indiens Satank et Satanta, puis l'apparition des généraux Sherman et Mackenzie : ils viennent faire un petit coucou, puis disparaissent.

Quant au célèbre règlement de comptes à O.K. Corral, il est expédié en quelques lignes (même si, finalement, il n'y a réellement eu que quelques tirs ce jour-là), ce qui m'a un peu déçue, d'autant plus que cela offre une fin très brutale et assez déstabilisante au roman.



J'attendais davantage de ce roman au titre poétique, le saloon des derniers mots doux. de l'humour, des mythes déconstruits et la fin du Far West, de ces terres sauvages, de ce monde de cowboys et de shérifs, cela aurait pu faire un roman très réussi. Malheureusement, je n'ai pas été convaincue. C'est, je crois, la première fois que je n'apprécie pas trop un roman des éditions Gallmeister (éditions que j'aime beaucoup).
Lien : https://oursebibliophile.wor..
Commenter  J’apprécie          30
Le saloon des derniers mots doux

Le Far West, ma p'tite dame, c'est plus ce que c'était ! Au lieu de traquer les hors-la-loi, les prétendus tireurs d'élite baillent aux corneilles, avachis sous le porche d'un saloon, et tirent sur les chapeaux soufflés par le vent – en les ratant la plupart du temps. Les femmes enquiquinent les hommes, les hommes cognent les femmes, les éleveurs dégringolent des falaises, les cowboys boivent comme des trous, les indiens torturent les péquenauds et les vaches s'emmerdent sec. Décors en carton-pâte, fusils chargés à blanc, desperados de pacotille, villes désertées, saloons gris de crasse, ranchs industrialisés, putains fatiguées, comanches faméliques… Voilà tout ce qui reste de la glorieuse Conquête de l'Ouest. Alors, puisque plus rien ne tourne rond, puisque tout part à vau-l'eau, pourquoi s'en faire ? C'est ce que semblent penser Doc Holiday et son pote Wyatt Earp alors qu'ils zyeutent d'un regard las l'arrivée du cirque de Buffalo Bill à la petite ville de Long Grass. Posons nos fesses un moment au sol, débouchons une bouteille de bière et installons-nous un moment près d'eux pour regarder, dans un nuage de poussière, les derniers vestiges de la Légende de l'Ouest s'envoler…



Dernier roman de Larry McMurty, « le saloon des derniers mots doux » sonne comme un adieu au western. Malgré toute son amertume et sa dérision, « Lonesome Dove », le roman le plus connu de McMurty et mon gros coup de coeur de 2014, conservait des accents épiques, à présent tout à fait disparus. Tout semble submerger par un sentiment de négligence général : on pourchasse les indiens négligemment, on conduit des troupeaux négligemment, on pend des voleurs de chevaux négligemment… Même le lecteur n'échappe pas à ce climat de je-m'en-foutisme ambiant. C'est un peu le problème : malgré toute ma bonne volonté et l'affection que je porte à McMurty, je n'ai pas pu m'empêcher de bailler un peu à la lecture de ce – pourtant – très court roman. L'humour est toujours là et arrache de temps à temps un sourire amusé au lecteur, mais les personnages sont trop nombreux et trop sobrement esquissés pour attirer réellement l'intérêt. du charme, de la mélancolie, un brin de poésie, mais trop peu de consistance pour être mémorable. Dommage, mais, pour me consoler, la préquelle de « Lonesome Dove », « La marche du mort », sortira en juin. Inutile de dire que j'en attends énormément !

Commenter  J’apprécie          162
Lonesome Dove - Intégrale

Lorsque vient la saison des étrennes, il arrive que l'on soit en panne d'inspiration. Ce coffret Gallmeister est une idée judicieuse de cadeau. En plus des livres, on trouve des bonus : une carte retraçant les lieux décrits dans les cinq tomes et des cartes postales qui n'ont pas vocation à rester « sur le vieux buffet sous la poussière grise » même si la country made in Lot-et-Garonne peut constituer une excellente B.O.

Le coffret est donc beau mais surtout, rappelons ici que Lonesome Dove est davantage qu'un simple western. C'est une épopée qui, grâce au talent de conteur de McMurtry nous plonge dans les Etats-Unis de la fin du XIXème siècle. Lonesome Dove est une page d'histoire racontée en s'appuyant sur les destins de nombreux personnages. Si Gus McRay et Woodrow Call sont les deux personnages phares, il est réducteur de résumer cette saga à ce duo. Drames, romances et autres intrigues romanesques se succèdent avec pour cadre les paysages du Texas et des états voisins. Lorsque l'on se plonge dans Lonesome Dove, on pense que l'on a déjà tout lu ou tout vu sur le sujet… Et pourtant, un souffle inédit parcourt ces milliers de pages.

Si vous sautez le pas, vous devrez seulement opérer un choix cornélien : faut-il privilégier l'ordre chronologique (La marche du mort / Lune Comanche / Lonesome Dove I et II / Les rues de Laredo) ou bien l'ordre d'écriture de McMurtry (Lonesome Dove I et II / Les rues de Laredo / La marche du mort / Lune Comanche) ? La première option paraît la plus logique. Pourtant, n'ayant pas eu le choix et ayant découvert la série au tome 3, je n'ai pas éprouvé la moindre frustation. Alors, à vous de voir ! Et excellente lecture !
Commenter  J’apprécie          220
Lonesome Dove - Les origines : La Marche du..

Ouh la la, qu'est ce qu'elle a été longue cette traversée du sud des Etats-Unis ! Je crois que j'ai autant peiné que les personnages du livre...

Je n'avais entendu que du bien de cette série mais pour moi, cela ne l'a pas fait. Une 1ere partie bien longue, qui je pense, doit servir à la mise en place des personnages. Ouf, voilà la 2e partie. Eh bien non, c'est toujours aussi lent. Et ainsi de suite. En fait, je n'ai jamais réussi à rentrer dans cette histoire.

La lecture a été laborieuse d'autant plus qu'il s'agit quand même d'un petit pavé.

Donc je referme ce livre avec une pointe de déception.
Commenter  J’apprécie          206
Lonesome Dove - Les origines : La Marche du..

Bon OK, je ne vais pas revenir sur le fait que " La marche du mort" est un roman écrit après Lonesome Dove , mais qui se passe bien avant.

Soit on se focalise dessus , et le plaisir de lecture est altéré, car oui, on sait que nos deux protagonistes ne vont pas mourir.

Soit on oublie Lonesome Dove, et on considère ce roman, comme une oeuvre à part.

J'avoue, qu'au début, j'était plutôt dans la première option.

Puis au fil de ma lecture, j'ai tellement été impressionné par les rebondissements, que j'ai presque oublié qu'il s'agissait d'une suite antéchronologique.

Certes nos deux héros ne vont pas mourir, et ça on le sait très bien, mais qu'est ce qu'ils vont souffrir.

Et puis, il y a d'autres personnages que je vous conseil de ne pas prendre en affection, car eux ,Larry McMurtry pourra vous les éliminer façon Georges RR Martin .

Maintenant, il me reste à lire la suite : "Lune comanche".

D'ailleurs j'avais comme première objectif, de ne faire la critique de ce livre qu'une fois les deux tommes lus .
Commenter  J’apprécie          10
Lonesome Dove - Les origines : La Marche du..

Bien que paru dans un troisième temps, et comme indiqué en sous-titre, la Marche du mort ouvre la suite romanesque Lonesome Dove, titre du premier roman publié, récompensé par le prix Pulitzer. Et c'est aussi dans cet ordre que le scripteur s'est attaqué à cette fresque western qui s'est vu adaptée en série télévisée, ultime consécration, pour ce qui fait figure comme l'un des derniers grands chefs-d'œuvre de ce genre littéraire.



Ce roman qui se déroule vers 1840 s'inscrit dans un arrière-plan historique, alors que les frontières des États-Unis ne sont pas encore bien définies et que la souveraineté mexicaine théorique est plus étendue qu'actuellement, remontant loin vers le nord. Le Mexique a laissé s'implanter au Texas des colons anglo-saxons dans l'optique de mettre en valeur le territoire et de lutter contre les Indiens. Mais les nouveaux arrivants n'ont pas tardé à se soustraire à l'autorité mexicaine et a créer une milice qui deviendra les Texas Rangers. Débute alors des tensions, exacerbées lors de batailles, jusqu'à la victoire finale nord-américaine soldée par le rattachement du Texas aux États-Unis.



C'est au cœur de cette période que s'ouvre le présent roman, alors qu'Augustus Mc Crae, friand de prostituées et volontiers tricheur aux cartes, et Woodrow Call, courageux mais de tempérament irréfléchi, s'engagent dans une escouade qui a pour mission de traverser le Texas et voir s'il n'y a pas moyen de pousser jusqu'au Nouveau-Mexique et d'y établir quelque avant-poste américain. La tâche s'annonce fort délicate pour nos bleus, les ambitions n'étant clairement pas en adéquation avec le manque de préparation, la pauvreté de l'équipage et la piètre réputation du commandement. Traqués par des Comanches et des Apaches sans merci et connaissant bien mieux le terrain qu'eux, malmenés par les forces de la nature et finalement fait prisonniers par des Mexicains en plus grand nombre, ce qui devait être une aventure devient une véritable tribulation, qui culmine avec la traversée de la Marche du mort, donnant le nom à ce premier opus, un territoire, de sinistre réputation dont personne ne revient indemne.



Très souvent dans les cycles littéraires, le plaisir du lecteur varie de volume en volume, parfois au gré des fluctuations du souffle littéraire du prosateur, soit tout bonnement en fonction de l'influx nerveux qui est demandé au lecteur dans une œuvre de longue haleine. Ayant opté pour la chronologie diégétique, ce premier roman étant en fait le troisième dans le vécu de l'auteur, il est difficile d'avoir dès à présent une opinion définitive, mais la fatigue du lecteur n'est pas à incriminer. Disons que c'est un roman dur, où sauf quelques exceptions, les Américains n'ont pas le mauvais rôle. Les Indiens sont en revanche dépeints comme des êtres sanguinaires et absolument impitoyables, ne faisant pas de quartier, torturant volontiers et avec un grand raffinement dans la cruauté, emportant les femmes et les enfants en esclavage. Les paysages, les rigueurs et les fluctuations du climat, la noblesse de la faune sont décrits avec maestria et les dialogues sont percutants. Le cap des 500 pages à peine passé, le massif littéraire culminant à un total de près de 3300 pages, difficile de dire si ce qui est pour l'instant une œuvre d'aventures va tenir le scripteur en haleine, bien que comme il a été indiqué précédemment, le meilleur reste sans doute à venir avec l'épisode Lonesome Dove, édité en deux volumes, dans la traduction française.
Commenter  J’apprécie          60
Lonesome Dove - Les origines : La Marche du..

C'est fini, adieu Gus et Call, quelle tristesse, quel crève cœur (et je pèse mes mots). Avec La Marche du Mort, je termine les aventures de nos deux Texans et une nouvelle fois je n'ai pas été déçue. Tout y est, les chevaux, le courage, les indiens, les batailles, les mexicains, le cruchon de whisky, les femmes, l’orgueil, l'honneur ... comme un bon western, une bonne histoire de Texas Ranger.

Ce sont les débuts des aventures de nos deux amis, on les découvrent jeunes (car oui j'ai commencé par la fin de l'histoire avec Lonesome Dove Tome I et Tome II), remplis d'illusions mais déjà très drôles. On rencontre et retrouve certains personnages cités dans les deux tomes mais également dans Lune Commanche.

C'est pour moi un chef d’œuvre, un très bon moment de lecture mais qui passe beaucoup trop rapidement.
Commenter  J’apprécie          20
Lonesome Dove - Les origines : La Marche du..

Ayant craqué pour le coffret de Lonesome Dove il était temps que je me lance et voici le 1er tome d'une saga incroyable. J'ai découvert une réelle passion pour les westerns, petite j'adorais les films et aujourd'hui j'aime toujours autant mais les livres sont encore mieux ! Je découvre notre duo de choc Gus et Call qui décident de devenir rangers et autant vous dire, c'est une vraie équipe de bras cassés qui vous attend mais des personnages tellement attachants avec un chef qui est nul part et une équipe clairement sous-équipés. Les voilà partis à travers le Texas et le Nouveau Mexique. J'avais l'impression d'être avec eux pendant cette traversée, les descriptions des paysages et l'ambiance sont juste dingues. J'avais mal rien qu'en imaginant les indiens arrachant le scalp de leurs ennemis. Un récit incroyable avec tout ce qu'il y a de plus brut mais aussi énormément d'humour, on rigole beaucoup ! Les femmes aussi sont mises en avant, de véritables personnages qu'on oublie pas. Bref c'est un parfait western et j'ai hâte de découvrir les prochaines aventures de Gus et Call.

Commenter  J’apprécie          01
Lonesome Dove - Les origines : La Marche du..

A l’ouest de l’Achéron.

Comme dans « l’Enfer » de Dante, « La marche du mort » est introduite par un chant préliminaire, une expédition de reconnaissance visant à ouvrir une route sûre pour les diligences, à l’ouest du Pecos, jusqu’à El Paso. De nombreux personnages apparaissent, s’entrecroisent et s’activent à de multiples tâches : seller une jument, pécher une tortue, exposer des scalps, etc. De cette troupe hétéroclite et vivante émergent les diverses figures qui vont lier leurs destins tout au long d’une chevauchée hallucinée. Gus et Call, pauvres, désœuvrés et inexpérimentés mais jeunes et pleins d’allant vont rejoindre la patrouille alors inorganisée des Texas Rangers. Cet épisode introductif est un peu déstabilisant par l’ampleur de la fresque qui se met en place avec la multiplicité des protagonistes lestés d’une histoire propre et par la mission même qui ne paraît être qu’un simple prétexte pour aller tenter le diable et l’aventure. Le lecteur peut peiner à s’y retrouver à l’instar des rangers, se demandant si c’est du lard ou du cochon jusqu’à ce que les Comanches surgissent. Buffalo Hump, chef de guerre indien, s’impose alors, redoutable et inoubliable. La 2e partie du roman relate l’expédition de Santa Fe et occupe les quatre cents pages restantes. Deux cents hommes cornaqués par le colonel autoproclamé Caleb Cobb partent avec l’intention de s’enrichir et d’occuper Sant Fe au détriment des Mexicains mais la concrétisation des rêves devra passer à la moulinette de l’âpre et rugueuse réalité du terrain et du contexte : la nature déchaînée, les redoutables Comanches, les Mexicains intraitables, les féroces Apaches et le désert de la mort à traverser, autant de cercles infernaux à franchir et un éden toujours insaisissable, en éternelle ligne de fuite. Le dépouillement est total. Les troupes sont décimées, les hommes sont éperdus mais l’avancée perdure au-delà des forces et de l’espoir.

Prémices de Lonesome Dove (1985) ancré en 1870, western littéraire majeur, « La marche du mort » (1995) écrit dix ans après le chef-d’œuvre de Larry McMurtry se situe chronologiquement en 1840. Suivront « Lune Comanche » (1997) paru seulement en 2017 en français toujours aux éditions Gallmeister et développant les aventures dans les années 1850-1860 puis « Streets of Laredo » (1993) concernant le début des années 1890 et encore inédit en France. L’écriture vivante, les dialogues nerveux, les situations surprenantes et la mécanique implacable de la tragédie en marche accrochent, surprennent et entraînent le lecteur lui aussi dépassé par l’ampleur de la nature et la geste des hommes du désert. Les Texans débarqués dans ces confins ne sont jamais à leur place, étrangers sans cesse ballottés, meurtris et ruinés par les forces de la nature, des bêtes, du désert et des Amérindiens.
Commenter  J’apprécie          50
Lonesome Dove - Les origines : La Marche du..

D'abord un peu dérouté par ce bouquin choisi pour moi par mon libraire, je me suis demandé ce que pouvait bien être un roman du genre "western".

Honnêtement, je n'en avais jamais lu ni même imaginé que ce genre puisse exister.

Je l'ai donc abordé avec une certaine circonspection mais elle a disparu dès la première page lue et c'est avec le sourire et parfois même en me marrant que je me suis régalé des plus de 500 pages suivantes.

La Marche du mort m'a procuré un plaisir de lecture tout à fait inédit et je me réjouis à l'idée de lire les quatre tomes qui complètent la saga.

C'est tellement drôle.

Et pourtant cela n'a rien d'une parodie de genre, c'est simplement que Larry McMurtry est hilarant. Mais ce n'est pas son seul talent : les descriptions sont concises mais suffisantes, les personnages sont truculents et la tension narrative excellente.

Mon libraire est épatant.
Lien : https://christophegele.com
Commenter  J’apprécie          94




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Larry McMurtry Voir plus


{* *}