AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Latifa Ibn Ziaten (11)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Dis-nous Latifa, c'est quoi la tolérance ?

Un essai basé sur des échanges que Latifa Ibn Ziaten a eu avec des élèves de tous niveaux (primaire, collège, lycée) mais aussi des enseignants et des parents. Les réponses de Latifa Ibn Ziaten touchent par leur sincérité et leur simplicité , sans la moindre accusation ni le moindre misérabilisme. Elle parle aussi bien des valeurs de la République, que des problèmes d'identité, de l'amalgame entre terrorisme et islam, de la laïcité, du djihad, des problèmes identitaires que rencontrent certains jeunes aujourd'hui.

Derrière ces témoignages, on sent la fameuse "fracture sociale" dont parlent les sociologues, ici rendue palpable et pas si loin de nous.

On ne cherche pas de coupable (en dehors de Mohammed Mehra, l'assassin de son fils, Imad) à la situation dans laquelle les citoyens de ce pays se trouvent aujourd'hui. Chacun est mis face à ses responsabilités.

Cet ouvrage, en plus d'être émouvant mériterait d'être bien plus largement lu par la communauté éducative mais aussi par tous les gens qui espèrent encore qu'on est pas "tous pourris".

Un petit livre qui rassure sur la nature humaine et sa capacité à réfléchir.
Commenter  J’apprécie          260
Dis-nous Latifa, c'est quoi la tolérance ?

Qui est Latifa Ibn Ziaten ? Une mère dont le fils militaire a été tué à Toulouse par Mohammed Merah en 2012. Mais surtout une citoyenne qui va essayer de comprendre comment cet homme en est arrivé là et essayer d'apporter sa pierre pour que cela ne reproduise plus. Parce que quoi profitent les endoctrineurs ? De failles dans l'estime de soi, du manque d'amour et de reconnaissance.

Finalement, le message est simple, presque biblique : aimez-vous les uns les autres. Vous parents, vous avez cette mission primordiale d'éduquer en aimant et de pas tout déléguer à la société ; vous enseignants, de respecter et d'aider tous les enfants et adolescents qui passent dans vos classes ; vous jeunes générations, de vous aimer et de vous sentir Français avant d'être autre chose (défini par la religion ou la seconde culture). A tous, d'accepter que chacun soi différent, de ne pas renier ses autres appartenances, tout en se construisant une identité multiple. Evidemment, ce n'est pas simple, et dans notre climat de méfiance généralisée, encore moins. Mais si chacun fait un peu... Cette femme est un exemple à suivre : visite de prison, d'écoles, de centres sociaux ; par sa grande douceur (il faut voir des vidéos où elle s'adresse au public ; une voix calme, douce, qui souvent fait pleurer des jeunes et sans doute des parents en manque d'affection) et une grande franchise.

J'ai beaucoup pensé au Plaidoyer pour la Fraternité d'Abdennour Bidar paru peu après les attentats du 7/01/2015 en lisant ce titre là. Lui aussi plaide pour une acceptation par chacun de la diversité culturelle de la France. Parce que quoiqu'en disent certains, c'est une force et une richesse si cela est valorisé et parce qu'on ne reviendra pas en arrière : il va falloir se rentrer dans le crâne que ces "étrangers" sont très très souvent nés en France de parents Français et que le reste, c'est du détail. C'est la non acceptation qui fait la violence et le racisme.

La France est plurielle et c'est très bien comme ça.

Merci à Babelio et aux Éditions de l'Atelier/Canopé pour l'envoi de ce livre.
Commenter  J’apprécie          140
Dis-nous Latifa, c'est quoi la tolérance ?

Latifa Ibn Ziaten est la mère d’Imad Ibn Ziaten, assassiné par Mohammed Merah en 2012. Elle a fondé une association au nom de son fils pour porter un message de paix, et passe dans les classes ou les associations pour dialoguer avec les jeunes sur les valeurs de la République et le vivre-ensemble.



Cet ouvrage est le fruit de ses rencontres avec des jeunes dans toute la France. Il reprend ses réponses à leurs questions et à leurs doutes. Ses paroles et réponses ont été regroupées en 3 parties : l’une sur la violence et le terrorisme, la seconde sur la citoyenneté, la troisième sur le vivre-ensemble et la réussite.



J’ai trouvé cet ouvrage très percutant, Latifa Ibn Ziaten répondant de façon simple aux questions des jeunes, mettant en avant les valeurs essentielles comme le respect, la liberté d’expression, la tolérance. Dans son dialogue avec les jeunes, elle ne nie pas les difficultés qu’ils peuvent rencontrer face aux préjugés racistes de certains, elle explique que l’Islam n’incite pas à la violence, que la laïcité garantit le droit de vivre personnellement sa foi, que le respect doit être mutuel, que l’éducation des parents est un formidable levier pour apprendre à vivre ensemble, que les peurs ou les incertitudes identitaires peuvent mener à une fragilité psychologique dont d’autres profitent. De par son expérience et son vécu, elle montre que la vie n’est pas forcément facile, mais elle prouve qu’on peut dépasser ses peurs et ses souffrances pour s’en sortir dans la vie.



Un beau message de paix et d’espoir porté avec conviction.



Un ouvrage à avoir au CDI. Un webdocumentaire et des pistes pédagogiques sont aussi disponibles pour aller plus loin.



Merci à Babelio et à son opération Masse critique pour m'avoir envoyé ce livre !
Lien : http://docbird.over-blog.com..
Commenter  J’apprécie          30
Mort pour la France

Pourquoi cette famille parfaitement intégrée dans la région de Rouen a un jour basculé dans l’horreur ? Parce qu’un des fils, Imad, a été abattu à Toulouse par un garçon gavé de haine sous son grand sourire. Haine folle qui le mènera à assassiner sept personnes en huit jours.

Imad Ibn Ziaten, première victime de Mohamed Merah.

Latifa Ibn Ziaten, mère d’Imad, nous explique en des mots très clairs son remarquable chemin d’intégration en France : « J’ai essayé d’offrir à mes enfants une harmonie entre deux cultures, deux richesses. »

En des mots très vrais et très sobres, elle nous dit le calvaire vécu à la mort d’Imad, la souffrance toujours présente au quotidien.

En des mots bouleversants, elle nous explique comment elle a changé son regard : « Celui qui a tué mon fils est un assassin, certes, mais il se peut qu’il soit une victime aussi. »

En des mots très forts, elle nous dit ce qui la pousse à vivre aujourd’hui : « Je me suis souvenue des regards froids de ces jeunes, de leurs réponses tranchées, du désespoir qui les avait gagnés. Je me suis dit : si on ne les aide pas maintenant, ce sera trop tard. J’ai décidé d’aller en face, de l’autre côté. Là où se trouvent les mal-aimés, les mal-logés, les caractères faibles qui risquent de mal tourner et de tirer un jour sur un autre gamin. »

En des mots exigeants, elle nous appelle à nous mettre à l’œuvre : « Il ne sert à rien de faire semblant de ne pas comprendre et de passer son chemin. L’urgence est, justement, de s’arrêter et de s’interroger vraiment sur les raisons de cette désespérance. Le travail de compréhension tient parfois à peu de choses. Il suffit de regarder ces jeunes gentiment, de leur dire bonjour avec le sourire, de leur donner un laissez-passer pour nos cœurs. »

Par-delà une indicible souffrance, Latifa Ibn Ziaten a retrouvé la vie. Elle nous invite à la rejoindre sur son chemin en des formules qu’on ne peut oublier : Donner un laissez-passer pour nos cœurs ; Traquer la désespérance ; Reformuler l’avenir. Quel programme…

Un livre qui se résume très simplement : Au boulot !

Commenter  J’apprécie          30
Mort pour la France

Ce livre est ultra-émouvant. L'auteure amène le lecteur à réfléchir sur la haine, la discrimination, ... J'admire Latifa Ibn Ziaten pour sa démarche, écrire un livre, rendre visite aux jeunes de quartiers défavorisés pour essayer de les faire sortir de la délinquance, je trouve ça très courageux.

J' ai eu quelques fois les larmes aux yeux et j'ai beaucoup réfléchi suite à cette lecture.



Livre à recommander !
Commenter  J’apprécie          30
Mort pour la France

J'ai eu l'opportunité d'écouter une conférence de Mme Ibn Ziaten (avec des élèves de 3e), et même si ce témoignage écrit n'est pas aussi émouvant que de vive voix, j'y ai retrouvé les grandes lignes de son discours de tolérance et de paix qui m'a tant touchée.



Dès la première partie, où Latifa raconte son parcours de son enfance au Maroc à son installation en France, on décèle le caractère volontaire et sociable de cette femme courageuse qui prône l'entente et le partage, la solidarité familiale et l'acceptation de l'autre : "Vous n'arriverez à rien avec la colère et la haine". Des valeurs qu'elle a transmises à ses cinq enfants à travers une éducation basée sur le dialogue ("C'est à table qu'on parle, qu'on débat, qu'on vit. Si chacun se mettait à manger de son côté, il n'y aurait plus de vie familiale possible") et surtout qui implique "une harmonie entre deux cultures, deux richesses". Il semble évident que Latifa tient à démontrer qu'elle a tout mis en oeuvre pour s'intégrer en France : "Je leur ai inculqué les valeurs de la République, le respect de la loi", allant jusqu'à fêter Noël pour éviter l'enfermement culturel. Quant à la religion, elle a toujours considéré que c'était "une affaire privée et qu'on n'avait pas besoin de l'imposer aux autres".



On comprend dès lors sa douleur (et son humiliation), en tant que mère et citoyenne, au moment du drame : "J'ai bataillé pendant plus de trente ans pour construire ma vie. Merah l'a brisée en quelques jours. J'ai élevé mes enfants pour en faire de bons citoyens. Il a jeté la honte sur eux et sur l'Islam de France". Car dans un premier temps, non seulement la famille Ibn Ziaten se heurte à l'indifférence générale mais de plus "on nous interrogeait comme si nous étions coupables"... Une fois établi que "Imad avait été visé parce qu'il était militaire", sa mère s'évertuera à ce que lui soient donnés les honneurs dus à son statut : en soldat digne de son pays qui a refusé de se résigner face à la menace d'un terroriste, le jeune homme est bel et bien "mort pour la France".



Mais le combat de Latifa Ibn Ziaten ne s'arrête pas là : "Mon moteur et la raison de ma survie : soutenir une cause ou un projet pour perpétuer la mémoire d'Imad". Il est en effet essentiel pour elle de traiter le problème à la source "pour qu'il n'y ait plus jamais de Mohamed Merah". Autrement dit de s'atteler au sentiment d'abandon des jeunes des cités, trop souvent livrés à eux-mêmes et sans perspective d'avenir, ce qui les conduit à la haine et la violence. Femme de terrain et de dialogue (comme j'ai pu en être témoin), Latifa consacre désormais ses journées à rencontrer les gens qui en expriment le besoin afin de les apaiser et de leur venir en aide de manière concrète à travers son association. La plupart de ces jeunes sont en souffrance, ghettoïsés : "Depuis que je suis né, je connais que ce quartier ! J'ai jamais vu la tour Eiffel de mes yeux, jamais ! Nous, on voit la France à la télé". Ainsi, Latifa insiste sur l'importance de l'éducation parentale (souvent déficitaire) et du "vivre-ensemble", et ses actions concilient les échanges inter-religieux avec le respect de la laïcité.



Aujourd'hui son discours est beaucoup plus abouti que dans ce livre écrit dans la foulée des événements. Je vous encourage vivement à l'écouter car il donne l'espoir et l'envie de croire à la possibilité d'un monde meilleur !
Lien : https://www.takalirsa.fr/mor..
Commenter  J’apprécie          20
Dis-nous Latifa, c'est quoi la tolérance ?

Les Editions de l'Atelier et CANOPE proposent deux ouvrages à destination des jeunes suite aux attentats qui ont frappé la France. Le premier L'Après-Charlie, 20 questions pour en débattre sans tabou paru en septembre 2015 reprenait les questions posées à une quinzaine de lycéens contactés par l'association Coexister. Dans le cadre d'un débat citoyen, les jeunes proposaient des pistes de réponse reprises ensuite par Jean-Louis Bianco, Lylia Bouzar et Samuel Grzybowski, personnalités engagées.

Latifa Ibn Ziaten, mère d'Imad Ibn Ziaten, militaire de 30 ans assassiné par Mohammed Merah le 11 mars 2012 à Toulouse, a créé l'association Imad pour la jeunesse et la paix et intervient auprès des élèves, jeunes adultes de différents milieux sociaux et détenus afin de mettre en place un dialogue interculturel et interreligieux et prévenir les dérives sectaires et extrémistes. Alors qu'Après-Charlie s'adresse plus particulièrement aux adolescents, l'ouvrage Dis-nous Latifa, c'est quoi la tolérance? écrit en collaboration avec Anne Jouve touche un public plus large car les questions sont posées par des élèves de 8 à 18 ans, des parents et personnels de l'Education nationale. Latifa Ibn Ziaten répond aux questions de manière simple délivrant un message de paix et de tolérance. Dans ce petit ouvrage sont abordés plusieurs thèmes comme la liberté d'expression, les valeurs républicaines et la laïcité, la religion, les origines, le vivre-ensemble, le terrorisme, etc. Latifa Ibn Ziaten invite les jeunes à avoir confiance en eux, à accepter la différence et respecter les autres. Cet ouvrage, outil de dialogue et de résistance, a été écrit avant les attentats du 13 novembre 2015. Ses paroles sont plus que jamais un message d'espoir pour tous en ces temps troublés.

A mettre dans tous les CDI des établissements scolaires, bibliothèques et médiathèques.



Je remercie les éditeurs, l'opération Masse Critique et le site Babelio pour l'envoi de cet ouvrage.
Lien : http://roxane-feuilledeblog...
Commenter  J’apprécie          20
Mort pour la France

Il y a un an, Mohamed Merah a fait parler de lui en assassinant trois militaires à Montauban puis des enfants dans une école juive à Toulouse. Le militaire Imad Ibn Ziaten a été sa première victime.



À travers ce témoignage, sa mère, Latifa Ibn Ziaten nous livre son combat pour qu'il soit reconnu "Mort pour la France" au même titre qu'un soldat mort sur le front. Car Merah l'a abattu parce qu'il était militaire au service de la France.



Mais ce témoignage n'est pas seulement le cri de douleur d'une mère mais c'est aussi un cri d'alarme. Latifa Ibn Ziaten est allée à la rencontre des jeunes des cités pour qui Merah est un héros. Elle leur a parlé et rapporte leurs souffrances dans ce livre. Mais si elle est à l'écoute, elle reste ferme dans ses convictions et ne craint pas de leur démontrer qu'ils se trompent, que les valeurs prônées par Merah ne sont pas celles de l'Islam, qu'il est possible de vivre sa foi en France tout en respectant les lois de la République, que la France n'est pas leur ennemie, bien au contraire, qu'ils doivent saisir les opportunités qu'elle a à offrir. Quant à la République, elle lui demande de ne pas tourner le dos à ces jeunes en manque de repères.



J'ai été beaucoup touchée par la lecture de ce témoignage et par la vie de cette femme pour qui "le Maroc est [sa] mère et la France est [son] père". Latifa Ibn Ziaten est un modèle d'intégration réussie (je n'aime pas ce mot "intégration" qui souligne paradoxalement l'existence d'une différence d'origine mais il n'y en a malheureusement pas d'autre). Elle nous raconte son enfance et son arrivée en France, son apprentissage de la langue et des us et coutumes françaises, la façon dont elle a élevé ses enfants dans l'amour et le respect de leur double culture.



Ce qui m'a particulièrement bouleversée, ça a été la façon dont elle a été traitée par les autorités à la mort de son fils, sans aucun ménagement, j'en ai ressenti de la honte. Suspicion, froideur, indélicatesse et toujours ces courriers administratifs impersonnels refusant le titre demandé.

Ce n'est qu'après un long combat que Latifa Ibn Ziaten a obtenu pour son fils le titre crée spécialement pour lui, "Mort pour le service de la Nation".

Tout ceci est très révélateur de la façon dont les autorités ont traité l'affaire Merah. Il aura fallu que le tueur s'en prenne à des enfants pour qu'on s'en émeuve. La mort des trois militaires, pourtant symboliquement forte car démontre une attaque directe contre la France, est passée pour un simple fait divers.



Latifa Ibn Ziaten, très engagée auprès de la jeunesse en détresse depuis le drame, est une grande dame. Il est toutefois horrible que sa grandeur d'âme ait été révélée par un si grand malheur et au prix d'une si grande souffrance.

Afin de poursuivre son combat, elle a crée l'association "Imad Ibn Ziaten Pour la Jeunesse et pour la Paix" afin qu'il n'y ait plus d'autres Merah. Cette association est également un hommage à la mémoire de son fils Imad, qui, en dépit de tous ces bureaucrates épris de sémantique, est bien "mort pour la France".
Lien : http://unmondedelivres.xooit..
Commenter  J’apprécie          20
Mort pour la France

Cela faisait bien longtemps que je voulais lire ce livre. Je suis Latifa Ibn Ziaten sur Twitter et j’ai toujours trouvé cette femme très courageuse et touchante, la lecture de son livre ne fait que renforcer mon opinion. J’ai beaucoup pensé à ma propre maman en lisant certaines phrases que madame Ibn Ziaten disait à ses enfants, car j’ai entendu les mêmes.
Commenter  J’apprécie          10
Mort pour la France

Mort pour la France de Latifa IBN ZIATEN



Latifa est la maman d’Imad, ce militaire exécuté en pleine rue à Toulouse par Mohamed Merah.

Il était venu vendre sa moto, il y a laissé sa vie parce qu’étant militaire il représentait un symbole de la République Française.

Latifa raconte ici sa vie : son arrivée en France, son intégration, la naissance de ses enfants, l’éducation qu’elle leur a donné, sa pratique de sa religion dans la sphère privée.

Puis la vie d’Imad : sa personnalité, son parcours de vie, ses objectifs.

Et pour finir son combat auprès des hautes instances pour que son fils soit reconnu « Mort pour la France » et puisse bénéficier d’une inscription sur une plaque commémorative.



Un témoignage très intéressant et émouvant.

J’ai apprécié les efforts fournis par cette femme pour apprendre la culture française, sa détermination et sa façon bien à elle d’élever ses enfants.

En revanche le côté religieux m’a ennuyée car je ne crois pas à tout ça.

Ça reste fort car il s’agit d’une maman qui a perdu son enfant à cause d’un terroriste...
Commenter  J’apprécie          00
Mort pour la France

Le fils, militaire, a été tué parce qu'il était soldat de l'armée française. Sa mère, l'auteur, veut comprendre pourquoi. Elle se rend dans le quartier qui a vu grandir Mohamed Merah, l'assassin. Un de ces quartiers "populaires" où les jeunes, issus des migrations, perçoivent avec aigreur leur place, ou plutôt leur non-place, dans la société française. Devant cette femme, immigrée comme eux (je schématise, 1000 excuses), ils prennent conscience que Merah a tué l'un des leurs. Ils sont alors capables de comprendre la douleur de cette mère. Je retiens de ce livre ce moment remarquable où Latifa Ibn Ziaten, qui cherchait les motivations d'un assassin, découvre l'immense indifférence dans laquelle sont abandonnés les jeunes des quartiers populaires (quasi "sont abandonnés les jeunes issus des anciens pays colonisés". Elle décidera de combattre pour eux.
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Latifa Ibn Ziaten (45)Voir plus

Quiz Voir plus

Quel auteur inventa ces mots ?

On dit qu'il a introduit le mot spleen dans la littérature française Indice : Trop Fastoche

François Rabelais
Louis-Ferdinand Céline
Eugène Ionesco
Hervé Bazin
Henri Michaux
Marguerite Yourcenar
Arthur Rimbaud
Henri Troyat
Charles Baudelaire
Boris Vian

10 questions
21 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}