Laure Margerand

" Parfois, les proches sont plus néfastes qu'on ne veut l'admettre quand on tente de refaire surface. Et une fois les défauts pointés par un regard professionnel externe, il est difficile de fermer les yeux et de faire avec." p.154

Parce que l’amitié n’a de sens que si on est là, toujours, que ce soit plaisant ou inconfortable.
Être là.
Voilà tout.

-Et pour finir du chocolat !
-Du chocolat ?
-Oui, enfin, une note cacao...Vous vouliez qu'elle craque et vous croque comme une tablette, non ? Mais c'est un peu raté....Alors, disons un chocolat...fondu ?

Je plie mon rêve, le range parmi d'autres dans ma pile déjà très haute, comme des pulls dont on ne peut se débarrasser parce qu'on les adore, mais dont on sait aussi qu'on ne les portera plus jamais.

Quand on perd l'odorat, on perd le goût qui va avec. Anosmie et agueusie,c'est livré en pack !
Ce n'est pas un sens qui disparaît, mais bien deux en même temps, qui se volatilisent. Ça fait une sacrée différence, quand même ! On passe de cinq à trois.
(page 33)

" - L'idée m'est venue du fait que ... depuis qu'Agathe est partie, c'est comme si ma vie n'avait plus d'odeur ... " p.95

Après tout, l'interprétation des odeurs, c'est quelque chose de très personnel… C'est du ressenti, lié à son propre vécu, ses goûts, ses dégoûts…
D'ailleurs, est-ce qu'on sent tous la même chose ?

Bertrand attrapa sa tête entre ses mains, la secouant, essayant de chasser ses tourments. Il devenait dingue. Inès le hantait, l'habitait, l'envoûtait, elle avait pris possession de sa raison et de son âme. Rien n'avait plus d'importance.

" Depuis cette époque, Charlotte cherche, espère des odeurs dans son nez, même des mauvaises, peu importe, elle veut sentir. Retrouver ce truc tout simple. Cet instinct. Parce que sentir, c'est l'instinct. Le sens le plus primaire, celui de la survie des espèces." p.33

Sentir, c’est l’instinct. Le sens le plus primaire, celui de la survie des espèces.

J’avançais en équilibriste, privée de deux instincts sur cinq depuis tout ce temps.

Mais l’odorat et la mémoire sont des sœurs jumelles.

Parce que l amitié n a de sens que si on est là, toujours, que ce soit plaisant ou inconfortable.
Être là
Voilà tout

On n'imagine pas à quel point les odeurs nous sont indispensables pour vivre et comprendre ce qui nous entoure.

Être condamnée à sentir de l'eau partout, constamment, manger du fade, respirer du vide, avaler du rien !

Parce que sentir, c'est l'instinct. Le sens le plus primaire, celui de la survie des espèces.