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Critiques de Laurence Campa (18)
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Colombe sous la lune

Un grand merci aux Editions Stock et à Babelio pour cette masse critique.

Voilà un premier roman qui mérite l’attention, La première guerre mondiale et ses tranchées de l’horreur. Thomas jeune soldat et narrateur décrit la peur, les conditions atroces, les moments d’accalmie entre deux feux terrifiants avec un sens aigu du détail, le quotidien de ces hommes sacrifiés pour une parcelle de no man’s land. L’échappatoire par le rêve pour ne pas sombrer dans la folie et le désespoir. Le souvenir de la belle Colombe, source de douceur et de joliesse, pour effacer le champ de bataille ne serait-ce que quelques minutes. L’écriture de Laurence Campa fait merveille, elle capte ces moments de terreur ou tout bascule, génération massacrée dans d’horribles conditions.

Laurence Campa signe un premier roman à l’écriture poétique et imagée pour tenter de gommer les blessures béantes laissées par la guerre. A découvrir.



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Apollinaire : La poésie perpétuelle

Le sous titre- "la poésie perpétuelle"- , invite à mettre très vite le livre tout en haut de la PAL.

Premier plaisir à la découverte des premières pages qui reprennent des photographies de manuscrits: promesse d'une lecture différente.

Promesse tenu par les nombreuses insertions pertinentes (au sens de "en rapport avec le texte" et pas seulement comme "décoration") de photographies, caricatures, dessins, tableaux , fac-similés, particulièrement adaptées à la poésie "graphique" de Guillaume Apollinaire.



Et le fond? Développement chronologique de la vie de Guillaume Apollinaire, influences croisées avec d'autres auteurs, peintres ... sont attendus et présents.

Mais un autre intérêt majeur de cet ouvrage est l'invitation à un voyage plus vaste, permettant de "humer" l'air de l'époque, en évitant les stéréotypes ou simplifications outrancières, en donnant à voir les tendances contradictoires, leurs avancées ou évanouissement, parfois liés à des événements très prosaïques!

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Guillaume Apollinaire

«Hommes de l’avenir souvenez-vous de moi

Je vivais à l’époque où finissaient les rois.» (G. A.)



800 pages de bonheur de lecture en compagnie d’Apollinaire.

Ce n’est pas rien, ça ne se refuse pas.



Wilhelm de Kostrowitzky, né de père inconnu et d’Angelica de Kostrowitzky, sombre et vénéneuse, poursuivie par ses rêves et ses créanciers.

Une belle errante qui travaillait «à la mue des jeunes gens en les dispensant de promesses en mariage ou épargnait aux hommes respectables les risques du jupon fangeux.»



«Ton père fut un sphynx et ta mère une nuit.» (G. A.)



Le poète dut s’inventer comme il inventa la poésie.

Apollinaire, l’enchanteur du réel, né à la poésie dans le symbolisme finissant, héritier de Villon et Nerval.



«Je voudrais qu’aimassent mes vers un boxeur nègre américain, une impératrice de Chine, un journaliste boche, un peintre espagnol, une jeune femme de bonne race française, une jeune paysanne italienne et un officier anglais des Indes.»



Apollinaire, français depuis huit jours, quand un obus lui troua la tête en mars 1916 dans les tranchées de Champagne.



Des amours : Annie l’inaccessible anglaise, l’excentrique Marie, la perverse Lou, la prude Madeleine, la dévouée Jacqueline.



«Je me croyais mal aimé, tandis que c’est moi qui aimais mal.»

(G. A.)



Des amis : Alfred Jarry et Arthur Cravan, deux fous à lier, le fidèle Max Jacob, Cendrars le vagabond…



Des petits boulots alimentaires comme celui, éloquent, de rédacteur anonyme au «Guide du rentier pour la défense des petits capitalistes». Tout un programme pour Guillaume le poète libertaire.



«Non au lieu de travailler, j’ai fait des vers, j’ai eu des rêves, je me suis occupé de littérature, merde, merde.» (G. A.)



Apollinaire, l’ami des peintres : Picasso, Braque, le Douanier Rousseau, Delaunay, Picabia…



Montmartre, Montparnasse, la vie de bohème avec plumes et pinceaux, caprices de Fortunes, ateliers et soupantes, scandales et soucoupes volantes, gros rouge qui tache et noir opium qui fâche.

Le Paris des fauvistes, cubistes, futuristes et autres…fumistes !



Puis vint la guerre.

Obus-Roi plus tragique qu’un Ubu-Roi.



«Le soleil est là c’est un cou tranché.» écrit le poète poilu.



Puis le trou dans la tête…vision du peintre De Chirico.

L’éclat d’obus le laissera affaibli pour toujours.

Trépané, en convalescence, il reçoit une lettre d’un certain Hugo Ball, signée Dada.

La page se tourne, déjà…

Breton, Soupault, Char trinquent leurs vers automatiques en buvant les oracles d’Apollinaire.

Les nouveaux insolents.

Ils sentent déjà la prochaine guerre…

Tout près couve la révolution russe.



Le 9 novembre 1918, le Kaiser vient d’abdiquer.

Tête blessée, poumons gazés, grippe espagnole.

Il est cinq heures du soir.

Dehors le peuple français chante la victoire.

L’entend-il ?

Max Jacob, Cocteau et Jacqueline veillent.

Le poète va mourir.



Quand Cendrars arriva au Père-Lachaise, la cérémonie était terminée.

«Regardez, dit-il à Raymonde et Léger, regardez, c’est prodigieux ! On dirait la tête d’Apollinaire.»

Une motte de terre «avait exactement la forme de la tête d’Appollinaire. C’est bien lui. Nou l’avons vu. Apollinaire n’est pas mort. Bientôt il va se manifester. N’oubliez pas ce que je vous annonce.»



Ce livre est remarquable.

Ce livre est aussi notre mémoire.

Ne l’oublions pas.



«Sous le pont Mirabeau coule la Seine

Et nos amours, faut-il qu’il m’en souvienne ?

La joie venait toujours après la peine. (G. A.)



Ne l’oublions pas.
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Colombe sous la lune

Lu dans le cadre de la Rentrée Littéraire Cultura.

D’emblée le lecteur se retrouve dans les tranchées, dans ce qui est la vie des poilus de première guerre mondiale entre deux attaques.

Mais si vous croyez avoir tout lu ou vu sur cette période le livre de Pierre Lemaître notamment il n’y a pas si longtemps, et plus anciennement le magnifique « Un long dimanche de fiançailles » de Sébastien Japrisot et sa belle adaptation cinématographique, ainsi que le film « Joyeux Noël », je peux vous assurer que vous serez surpris.

C’est Thomas qui raconte et il est vraiment très jeune, il a devancé l’appel, la tête pleine d’aventures qu’auraient vécues ses ancêtres, il est l’ordonnance du capitaine Dupray.

Ce jeune homme est rempli de rêves et de chagrins, il s’est jeté dans la guerre comme on se jette à l’eau. Il se retrouve dans un monde d’hommes, il est apprécié, mais c’est la vie des tranchées où la réalité ne laisse pas de place aux rêves et peu à l’espoir.

C’est avant tout la boue des tranchées que l’auteur appelle « l’étoile de mer », les tactiques, les morts, et l’attente longue très longue pour savoir ce qui va ressortir du no man’s land. Ce sont des ombres, des bruits et surtout des odeurs, celle de la mort qui rode.

C’est l’histoire d’une jeunesse perdue, des femmes qui ont fait rêver et de celles qui seront là si l’on revient de l’enfer.

C’est aussi cette vie qui se fait dans ces tranchées, celle du compagnonnage, de la fraternité « compter les morts et guetter les vivants ».

C’est cette vie d’une densité extraordinaire sous ces « orages d’acier ».

Un roman court et compact où l’auteur a fait un remarquable travail de reconstitution en sachant garder une plume littéraire et poétique.

Les métaphores sont à ce roman ce que les rimes sont au poème, une respiration.

Une belle émotion.

Chantal Lafon-Litteratum Amor 22 août 2017

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Mémoires de nos mères

Au moment où certains, à commencer par un gouvernement français tout occupé à satisfaire la droite, voire à séduire les électeurs d'extrême-droite, s'apprêtent à relever encore plus haut les frontières, au moment où tant de propos odieux et xénophobes s'entendent, jusque sur les bancs de l'assemblée, pour condamner les immigrés et les rejeter à la mer, un livre magnifique en hommage aux mères migrantes, à ces nomades arrivées des quatre coins du monde et qui ont élevé, parfois dans de grandes difficultés, leurs filles en territoire étranger... Les textes illustrés de documents retrouvés dans les tiroirs familiaux sont souvent très émouvants, quand on retrouve toute la poésie du coeur, sous les plumes sensibles d'Ananda Devi, d'Hélène Frappat, de Laurence Campa, de Leïla Sebbar ou de Véronique Tadjo. Il n'y manque, peut-être, dans ce recueil de femmes exaltant la fierté de leurs mères voyageuses, que la voix des filles de l'exil républicain espagnol...
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Colombe sous la lune

Merci à Net Galley et aux éditions Stock de m'avoir permis de découvrir ce roman en avant première :)

Colombe sous la lune est un très bon roman sur la première guerre mondiale, un ouvrage très bien écrit et vraiment touchant.

Je connais mal cette première guerre, j'ai bien sur lu des romans dessus, mais beaucoup moins que sur la seconde guerre mondiale.

Et j'ai aimé ce roman, on a vraiment l'impression d'être dans les tranchées avec le narrateur, Eugène.

C'est bien écrit (je sais, je l'ai déjà dit ;) ), et on sent que l'auteur s'est beaucoup documenté pour livrer ici un roman qui peut ressembler quelque part à un témoignage de ce que les jeunes gens de l'époque ont vécus dans les tranchées.

J'ai trouvé le narrateur très touchant, j'ai par moment frissonné avec lui car j'avais vraiment l'impression de vivre moi aussi cette guerre.

Certains passages sont assez durs, ce qu'il a vécu n'est pas une partie de plaisir.

C'est un livre sur ce qui c'est passé pendant la guerre mais aussi sur l'après blessure, car le jeune garçon blessé va devoir s'en sortir... Et c'est pas si facile que ça quand on a vécu tant d'horreur.

Nous même nous attachons à certains de ces camarades en nous doutons bien que certains ne survivront pas... mais qui ?

On se doute que le narrateur survivra.. à moins que...

Colombe sous la lune est un roman très bien ficelé, très prenant, touchant, et que je recommande chaudement.

Je mets quatre étoiles et demie, et décidément cette rentrée littéraire est très prometteuse, avec de jolies découvertes :)

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Apollinaire : La poésie perpétuelle

Lecture Jeune, n°132 - décembre 2009 - Apollinaire, dont la vie fut si brève, a fasciné ses contemporains et continue de nous émerveiller par sa singularité et sa liberté créatrice. Laurence Campa restitue la trajectoire de celui qui se « savait fils du mystère et du hasard ». Le livre est riche d'une abondante documentation qui plonge le lecteur au coeur même de la genèse et de l'oeuvre de celui qui, né « Guglielmo Alberto Wladimiro Alessandro Apollinare de Kostrowitzky » en 1880, meurt en 1918, emporté par la grippe espagnole. C'est un vrai bonheur que de découvrir les facsimilés de ses poèmes manuscrits, tel « Acousmate » où le jeune homme de vingt ans s'essaie à signer du nom qu'il s'est inventé.

Tout un univers est ainsi offert par ses portraits, les photos de celles qu'il a aimées, de ses nombreux amis artistes et de leurs oeuvres, le contexte d'une époque tumultueuse et d'une créativité exceptionnelle. On y lit son goût pour « les images et les associations d'idées, qui disent mieux sa vérité personnelle et poétique » que des discours théoriques. En fin de volume, des témoignages et documents sont autant d'éclairages sur l'homme et le poète qu'il fut, suivis d'une bibliographie sélective, d'une table des illustrations et d'un index. Il faut absolument lire et relire ce livre tout en se plongeant dans l'oeuvre de Guillaume Apollinaire ! Colette Broutin
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Colombe sous la lune

Eugène Thomas est un jeune soldat qui s’est enrôlé durant la Grande Guerre. Laurence Campa va nous faire vivre, à travers ce roman, l’enfer du quotidien de cet homme dans les tranchées.



Au cœur du chaos, les hommes se terrent dans les boyaux. Affronter la peur, surmonter l’attente, l’ennui et voir ses camarades mourir sous les obus, telle est la terrible réalité de la vie de ces poilus. Le narrateur va se raccrocher à la femme dont il est amoureux, Colombe. Un souvenir qui va lui permettre de tenir.



Mais la guerre, c’est également les liens muets et pourtant très forts qui se tissent entre les hommes. Ce récit évoque également l’après. Quand on a connu l’horreur, comment se reconstruire?



Les mots de l’auteure sont magnifiques malgré les atrocités qui règnent sur le front. On côtoie le vécu de ces soldats avec beaucoup de réalisme et on découvre les pensées qui les assaillent durant ces longs mois passés dans la boue.



Un premier roman qui est pour moi une jolie découverte. La plume poétique de Laurence Campa m’a touchée avec ce récit qui immerge le lecteur dans l’enfer des tranchées.
Lien : https://mesechappeeslivresqu..
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Poètes de la grande guerre

Peut-on faire de la poésie avec la Grande Guerre ? C’est là la question centrale de cet essai de Laurence Campa, qui en outre nous invite à redécouvrir des poètes oubliés.
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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Colombe sous la lune

Durant la première guerre mondiale, un jeune officier Eugène Thomas, tente de survivre sur le front. C'est lui qui raconte ; il nous décrit l'ennui qui s'empare des hommes entre deux attaques ennemies, les terres qui éclatent sous les obus, le sifflement des explosions, les corps déchiquetés, les cris et les gémissements des blessés qu'on n'a pu ramener dans les tranchées et qui agonisent entre les lignes. Comment survivre à de pareilles horreurs ? Certains de ses camarades noient leurs angoisses dans un mauvais alcool, d'autres foncent, bravant le danger. Eugène, lui, rêve. Surtout la nuit en regardant les étoiles. Il est amoureux de Colombe, une jeune fille rencontrée avant son départ, mais la belle a déjà promis sa main à un autre homme. Il en parle avec son ami Dupray qui lui aussi pense à une femme, Séléné. L'image de Colombe va hanter Eugène tout au long de la guerre, tour à tour rêve, promesse ou fantasme.

Dans ce roman sur la guerre de 14/18, Laurence Campa raconte les mêmes horreurs que beaucoup d'autres avant elle, mais elle en parle différement. Elle a une écriture très visuelle, presque cinématographique, ce qui fait qu'on se retrouve facilement plongé dans le cadre et l'action. Elle bouleverse la chronologie, mêle le rêve à la réalité, l'horreur à la beauté. Dans les pensées d'Emile et de tous ces hommes épris d'aventures et de liberté, on ne sait pas toujours ce qui relève du fantasme ou du souvenir.

J'ai beaucoup aimé ce roman à la fois réaliste et poétique servi par une belle écriture où l'auteure évoque quelques mois de la vie d'un jeune soldat pendant et après la guerre, mais aussi la fidélité, l'amitié virile et la folie.
Lien : http://memoiredelivres.canal..
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Guillaume Apollinaire

Par Laurence Campa, une magistrale biographie du poète mort à 38 ans. Qui fut avec Blaise Cendrars l’un des pionniers de la modernité.
Lien : http://www.lalibre.be/cultur..
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La littérature française de A à Z

Intéressant si on adore la littérature, comme nous le sommes tous a priori sur Babelio.

Le classement par ordre alphabétique peut être pratique pour des études de lettres, le lycée ou sa curiosité personnelle, les biographies des auteurs sont bien faites ainsi que l'explication des mouvements littéraires.
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Guillaume Apollinaire

Laurence Campa retrace la vie de Guillaume Apollinaire dans ses détails les plus intimes qui en s'assemblant nous permettent de lire entre les lignes des écrits du poète. Guillaume Apollinaire avait une capacité à enchanter le réel par l'écriture, éternel rêveur, y compris de sa propre vie, ses poèmes lui ressemblent et me touchent toujours autant. Ils m'accompagnent dans les moments de tristesse tout comme dans les instants de bonheur car Apollinaire ne sait à nul autre pareil mettre des mots sur ces fulgurances de la vie. On comprend après cette lecture pourquoi la fragilité de l'instant et une mélancolie heureuse irradient ses textes.

Mais ce n'est pas tout: d'une curiosité insatiable, précurseur et à l'écoute de ses intuitions Apollinaire est aussi l'inventeur du terme "surréalisme". En réalité si cet essai est aussi passionnant, c'est que Laurence Campa nous embarque dans la fabuleuse histoire de l'art du début du vingtième siècle, quand la concurrence de la photographie encourage une disruption dans la création artistique. Picasso, Delaunay, Laurencin, Rouveyre, Dufy et tant d'autres: ils sont le Paris d'Apolllinaire, quand les cubistes font scandale aux Salons des Indépendants et que la presse écrite est l'unique moyen de diffusion d'information. On comprend alors le cheminement jusqu'aux Calligrammes d'Apollinaire.

Mais encore: voilà que la Première Guerre mondiale fait irruption. Et toujours cette façon de rêver sa vie par l'écriture qui caractérise Apollinaire: voici Lou, puis Madeleine, et aussi l'horreur des tranchées qui donnent naissance à des textes lumineux.

Mais enfin: cette grippe espagnole, encore aujourd'hui expédiée en deux lignes dans les livres d'histoire et à laquelle le poète succombe, quelques heures avant l'armistice.
Lien : https://yaourtlivres.canalbl..
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Mémoires de nos mères

Vietnam, Côte d’Ivoire, Corse… Laurence Campa a réuni les récits de neuf autrices sur les parcours d’exil de leurs mères, tantes ou grands-mères. Un ouvrage collectif qui explore la transmission entre générations et la richesse du métissage pour une société.
Lien : https://www.telerama.fr/deba..
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Guillaume Apollinaire

Comment Wilhelm de Kostrowitzky, né en 1880 d'une mère issue de la petite noblesse polonaise et de père inconnu, devint-il Guillaume Apollinaire, célébré encore cent ans après sa mort comme un des plus grands inventeurs de la poésie française ? Pour le savoir, lisez la passionnante biographie de Laurence Campa ! De l'enfance sur les bords de la Méditerranée à la guerre des tranchées en passant par les légendaires années de Bohème à Paris, Londres et Stavelot, ces 800 pages d'une qualité d'écriture rare déploient un lyrisme léger mais sans fioritures qui témoigne du tendre attachement qu'elle porte au poète. Par-delà la documentation, Laurence Campa y revient sans cesse à l'essentiel : les textes d'Apollinaire, dans lesquels infuse la matière biographique, et que l'on comprend encore un peu mieux après avoir lu cette somme magistrale.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Colombe sous la lune

Je tiens à remercier les Editions Stock et l'action Masse Critique de Babelio pour m'avoir envoyé et permis de lire ce livre!



Que dire, nous suivons le point de vue d'un jeune homme enrôlé de plein gré dans les troupes françaises pendant la première guerre mondiale.C'est un roman très bien écrit, sur la guerre, et l'après-guerre.

En commençant ce livre, on se retrouve directement dans les tranchées, sans aucun préambule.

On y découvre l'horreur des ripostes entre les deux camps ainsi que l'horrible attente lorsque les ordres sont donnés et qu'il faut attendre.

Parfois, on ne sait pas si ce qu'on raconte est la réalité ou un rêve, car notre protagoniste oscille souvent entre les deux, ce qui est pour moi un témoignage poignant de ce qui peut se passer dans la tête d'un soldat quand il est confronté au danger permanent.

Pendant la période après-guerre, on peut avoir un aperçut de comment les soldats peuvent se reconstruire (ou non), on suit leurs pensées et on se rend compte de la guerre qui les hantent encore longtemps.

On apprend pas mal de choses sur les poilus et on sent vraiment que l'auteur a fait des recherches au préalable.

J'ai passé un très bon moment de lecture, malgré le thème difficile. Je le recommande à tous.



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Apollinaire : La poésie perpétuelle

Ce n'est pas la première biographie d'Appolinaire que je lis mais j'ai un faible pour cette collection que je trouve très ludique. Tous les documents qui sont intégrés permettent de rentrer dans l'époque et dans la vie de l'auteur. Un livre riche d'info sur la vie d'artiste d'Appolinaire, ses rencontres, ses amis. Moins sur sa vie privée hélàs ...car je pense que c'est ce qui est à la base de tout oeuvre. Mais comme j'ai aussi acheté le "gros bouquin " ( dédicacé herself ) de Campa sur Appolinaire, je pense que j'en saurais un peu plus.

Un bon petit bouquin à avoir.
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Guillaume Apollinaire

Plongez dans l'univers de Guillaume Apollinaire avec un magnifique portrait de l'auteur d'Alcools, publié il y a tout juste cent ans.
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