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Citations de Laurent Loison (119)


« Quiconque lutte contre les monstres devraient prendre garde, dans le combat, à ne pas devenir monstre lui-même.
Et quant à celui qui scrute le fond de l'abysse, l'abysse le scrute à son tour.»

[Friedrich Nietzsche]
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Florent fut sur le point de se retirer, mais une question l’insupporta :
- Monsieur le commissaire, des détails sur la mort de ces jeunes femmes pour nos lecteurs, s’il vous plaît !
Florent Bargamont, le commissaire dédié aux œuvres abjectes, marqua un temps d’arrêt. Tourna sur ses talons, lentement, fusillant l’individu d’un regard brûlant et menaçant. Ses yeux verts se rapprochaient en cet instant du noir profond. Les journalistes s’écartèrent laissant le vautour, seul, isolé.
- Qui croyez-vous être pour vous gargariser et vous repaître de la mort atroce de deux jeunes femmes ? Quand considérerez-vous les victimes plus que le goût du sulfureux, du scandaleux, du voyeurisme ?
Un froid glacial s’engouffra dans les rangs des journalistes honteux et gênés par celui qui ne garderait de confrère que le titre.
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Une angoisse sourde l’envahissait petit à petit, un sentiment de malaise alimenté par le moindre bruit suspect et néanmoins naturel. Le bruissement des feuilles, le craquement des branches n’avaient rien de bucolique ce soir et la remplissaient d’effroi.
Elle sursauta, manquant de peu de s’écrouler sur le sol mouillé par la bruine fine de ce milieu de nuit.
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La noirceur humaine ! Sujet inépuisable, abyssal. Les faits divers le nourrissent insatiablement. Les auteurs s’en inspirent pour procurer des sensations, pour sortir de la banalité, mais aussi et surtout pour expulser leurs démons, leurs peurs et leurs pires cauchemars.
Ainsi, la littérature regorge de criminels et de monstres assoiffés de sang. Certains d’entre eux préfèrent martyriser leurs victimes psychologiquement au quotidien, et ce pendant de longues années. Ceux-là défrayent moins la chronique, bien qu’ils soient plus nombreux.
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Autant de misère sur un seul et même visage. Fantine et les Thénardierd n'obtiendraient péniblement que le diplôme d'apprentis du désespoir
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L'acte empreint de folie de tuer par violence extrême ne s'explique que par la jouissance qu'elle peut engendrer. Les tueurs en série procèdent avec un mode opératoire particulier et personnel et lui seul peut les amener à cette jouissance recherchée, après avoir libéré la rage qui les submerge et les étouffe.
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Toujours très étonné de cette année 2016, j'ai lu pas mal de premier roman de certains auteurs et c'est souvent une claque....Pour "Charade" c'est du très bon pour ce thriller français avec son histoire addictive, ces personnages attachants et son histoire sanglante normal c'est un thriller et on ne s'ennuie pas une seconde et je conseille vraiment et vivement le prochain .
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"La Grey Goose faisait son oeuvre avec une application maléfique.
Le verre se vida doucement et le fond apparut, affichant toute la cruauté de sa solitude.
L'impérieuse nécessité de le remplir fut exaucée machinalement. Florent, comme un automate ridicule, avait actionné ses membres et ses muscles agirent sans connaissance des incidences.
Le verre rempli, les réflexions de Florent perdirent en lucidité, en cohérence.
Le but recherché était atteint.
L'alcool puissant étanchait la douleur du coeur.
La vodka riante le transportait vers le champs des braves tombés au combat.
La chaleur incandescente annihilait de son impitoyable efficacité sa mémoire délétère. Florent avait quitté la pièce, le monde, les gens.
Son esprit flottait au-dessus des toits moussus, des immeubles crasseux et voguait en direction de la mer amère et de ses vagues meurtrières.
Carole le retrouverait.
Il le sentait.
Et l'espérait."
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stupéfiant!, je pense que l'auteur a du faire beaucoup de recherches concernant les serial killer afin de rédiger son oeuvre. beaucoup de détails dans les crimes sordides et violents de ces victimes,bravo! ame sensible s'abstenir. je conseille vivement ce livre,l'épilogue concernant le pervers narcissique, description parfaite. D'ailleurs qui n'a jamais rencontrer ce type d'individu au cour de sa vie, je souhaite à cet auteur qu'il poursuive son écriture et hâte de découvrir son prochain livre
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Le pouvoir est une drogue puissante, et celle-là, elle est légale.
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Toutes ces énigmes n’ont probablement qu’un but. Nous perdre dans des méandres d’informations et nous écarter du bon chemin.
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Dans tous vos doutes, dans toutes vos angoisses ou incertitudes sur une enquête, cet homme détient la vérité. Il ne se trompe jamais ! Souvenez-vous toujours, si le capitaine vous dit, « j’ignore » cela veut dire qu’il est sur une piste, « je ne sais pas trop » qu’il a une hypothèse solide non vérifiée, et « je pense que » qu’il est blindé et qu’il a tout le matos pour vous prouver qu’il a raison.
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On ne peut bâtir que des hypothèses pour l’instant. La seule chose certaine est qu’il joue avec nous. Il veut nous tester, nous éprouver, nous défier, nous montrer sa supériorité. Il est imbu de sa personne, supérieur aux autres. C’est ce qui le perdra ! Ça, j’en suis convaincu.
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Le seul moyen de parvenir à un résultat était d’attaquer avec des angles différents. Inattendus. Inexploités encore. Et même paraissant inutiles au premier abord.
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Tout de même, il n’y a pas de mal à se faire du bien avant de se mettre à l’ouvrage.
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Fantasmer n’était pas un crime. Sauf qu’il s’agissait d’un patient…
La déontologie et ses foutaises !
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...je n’aime pas ceux qui court-circuitent la hiérarchie. Je n’aime pas que l’on me force la main. Et ce n’est pas votre joli minois qui me fera changer d’avis.
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Il semblait bon, généreux et attentionné. Tout ce qu’une femme désire. Mais aucune n’est prête à l’admettre et à en faire son leitmotiv. Pas plus que sa façon de vivre. Elle ferait comme ses congénères, feindre et rêver en secret du « mauvais garçon » qui la ferait s’évader.
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