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Critiques de Laurie Frankel (27)
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Adieu ! Ou presque...

Et bien je peux dire que la couverture m'a bien eue, et le titre aussi. En trouvant ce roman chez mon libraire, je pensais partir dans une lecture feel good, mais alors feel good de chez feel good. Et ce ne fut pas vraiment le cas.



Sam est un mathématicien-informaticien de génie, un peu-beaucoup geek sur les bords, qui crée une application d'enfer pour trouver l'amour. Lui-même le trouve en la personne de Meredith. Quand cette dernière perd sa grand-mère adorée, Sam invente un programme permettant à sa belle de continuer à converser avec son aïeule, comme si, finalement, la mort n'avait rien de définitif. Mais à jouer ainsi à Dieu, ne risque-t-on pas de se brûler les ailes ou de provoquer l'ire de l'au-delà ?



Sincèrement, en lisant la quatrième de couverture, je pensais m'embarquer dans une historiette sympathique sans être transcendante, un moment agréable, une lecture facile en ces semaines qui sont pour moi actuellement compliquées. Et bien je ne peux pas dire avoir été gâtée à ce niveau.



Le roman se tient, l'histoire aussi, l'écriture n'est pas désagréable mais j'ai eu la douloureuse impression de rester à la surface. À un moment je croyais me trouver en plein milieu d'un épisode de Black Mirror, la page suivante dans une histoire à deux francs six sous, celle d'après avec le docteur Ross de la série Urgences. À aucun moment je ne me suis sentie en empathie avec les personnages, et cela m'a véritablement manqué ici, surtout que c'est avant tout ce que je recherche dans mes lectures. Ou alors ce n'était pas la bonne lecture pour moi à l'heure actuelle.



J'avais avant tout acheté ce roman car il me permettait de valider un des items du challenge multi-défis, de ce côté-là c'est gagné.



En résumé, une histoire d'amour particulière qui me laisse tout de même un goût amer en bouche.





Challenge multi-défis 2019

Trivial Reading IV
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Poppy et les métamorphoses

Le sujet m'intéressant fortement, j'ai été tout de suite attirée par ce roman et je n'en suis pas du tout déçue ! Quelques passages sont un peu longs à lire mais il se lit rapidement malgré tout et avec une bonne dose de réflexions en prime !



Penn et Rosie ont quatre garçons et ont bien envie d'un cinquième enfant, histoire d'avoir une fille. Ils font tout (surtout pour Rosie) pour y parvenir mais rien ne marche, c'est encore une fois un garçon qui voit le jour, Claude. Quoi qu'avec les années qui passent, rien n'est moins sûr. Claude ne se comporte pas comme tous les garçons de son âge, préférant ce que préfèrent habituellement les filles, dont porter des robes, sacs, etc. Et pourquoi pas ?



Je ne suis pas habituée à lire ce genre de roman, je n'en lis que très peu et c'est peut-être pour ça que j'ai un peu peiné car, malgré tout, les pages ont défilé toute seule, il se lit vraiment rapidement malgré le nombre de page, sans être redondant.

On fait donc la connaissance de la famille Walsh-Adams composée de Rosie et Penn, les parents, ainsi que leur quatre garçons : Roo, Ben et les jumeaux Rigel et Orion. Une famille assez atypique de par leur nombre et leur façon de vivre, le père travaillant à la maison. Du moins, c'est comme cela qu'on les voit. Puis vient le cinquième enfant, Claude, qui va rendre la famille bien plus atypique... En effet, dès le plus jeune âge, Claude ne s'intéresse qu'aux trucs de filles. Rien d'inquiétant pour les parents, c'est surtout l'entourage qui se pose des questions, notamment l'école. Les parents, mais aussi les frères, l'acceptent tel qu'il est à la maison mais ont tous des inquiétudes pour lui à l'extérieur. À la maternelle, Claude voudrait déjà changer de nom et voudrait qu'on l'appelle Poppy, au grand bonheur de sa mère... Ils doivent donc tous composer avec cette différence, l'encourager sans toutefois aller trop loin, à cause des autres.



Ce qui m'a énormément plu dans ce roman c'est tout d'abord la famille en elle-même. Ils sont tellement ouverts, tellement proches de leurs enfants et frères, tellement solidaires, tellement tolérants et patients ! Mais c'est également la façon dont ils abordent la différence de Claude qui m'a touchée. Ils se remettent sans cesse en question, se demandent constamment ce qu'il pourra advenir de leur enfant si unique au lendemain ; des questions sur la vie, sur les choix, sur ce qui rend heureux, sur le rôle de parents... Ce qui nous pousse nous aussi à la réflexion et cette histoire apporte une réelle bouffée d'air frais. On voit les choses différemment, autant du point de vue de Claude, le personnage directement concerné, que par celui de l'entourage proche.



Ce roman peut convenir à tout le monde, même sans que l'on accroche au thème car ce qui en ressort beaucoup, c'est principalement l'amour de la famille, celui que l'on a pour ses enfants. C'est juste magnifique à lire. Autant j'ai pris plaisir à découvrir l'évolution de Claude, à voir comment tout le monde fait (ou pas) avec, autant j'ai adoré le lien qui les unit tous. Un roman que je recommande vivement !
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Poppy et les métamorphoses

La famille de Rosie et de Penn se compose de 4 garçons et demi. En effet, la petite Poppy - prénommée dans un premier temps Claude - s'est vue attribuer le mauvais corps, le mauvais genre.



Vous l'aurez compris, ce roman, inspiré d'un certain vécu, évoque la vie d'une famille dont l'un des enfants est transgenre. L'auteur décrit les bouleversements que cela engendre dans la vie de chacun, les non-dits, la malveillance de certains, les préjugés, les questionnements multiples d'une telle situation. C'est très touchant de suivre cette enfant et sa famille. Même si il y a quelques répétitions, j'aime la narration de Laurie Frankel, l'émotion sincère qu'elle transmet, les réflexions qu'elle soulève.

Faut-il vraiment se présenter comme une fille ou comme un garçon ? Est-ce vraiment notre anatomie qui nous définie ? La vraie question ne serait-elle pas : comment être soi-même dans un monde d'adultes conformistes ?



Tout en sensibilité, en bienveillance et en ouverture d'esprit : ce livre est une petite pépite.
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Adieu ! Ou presque...

"Le dimanche, on lit au lit".



Avant de commencer ma lecture, je craquais pour la couverture de cet ouvrage… bah, je sais, une couverture n'est rien, mais on a beau dire, la couverture fait beaucoup, c'est comme l'emballage d'un bonbon, comme un kinder surprise plein de promesses…



Ensuite, je l'ouvre, et je déguste, en l'occurrence, je lis.



Et je découvre Sam, un informaticien de génie, qui, un beau jour, conçoit un logiciel capable de trouver l'âme sœur (euh, je peux tester ?). Et pour lui, l'amour est au rendez-vous, avec Meredith. L'amour fou. Lorsque Livvie, la grand-mère chérie de Meredith meurt brutalement, il crée alors un nouveau logiciel, capable, via les archives de mails et de tchat, de '"ressusciter" Livvie, virtuellement s'entend. Etrange, mais réconfortant pour Meredith. C'est ainsi que nait RePose, et le succès est au rendez-vous, tous les endeuillés se bousculant au portillon.



Mais peut-on ainsi jouer avec la mort et les défunts, en toute impunité ?



Sur un thème grave, Laurie Frankel offre un roman plein d'originalité et de bons sentiments, d'humour aussi, avec des personnages très attachants. Une réflexion sur notre société aseptisée et la conception qu'elle a du deuil qui, comme tout, doit aller vite, très vite. Plus le temps de mourir, plus le temps d'être malade, plus le temps d'être triste, il faut paraître, plutôt qu'être. Je regrette cependant certaines longueurs, surtout quand les événements deviennent un chouia plus dramatiques. Mais, en refermant l'ouvrage, je me suis surprise à rêver : et si Repose existait vraiment, me précipiterais-je pour acheter le logiciel ? Et vous ?






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Adieu ! Ou presque...

Alors, alors... Je ne sais pas trop comment écrire cette critique. Le sujet, le titre, la couverture, je pensais que tous les ingrédients étaient réunis pour que je passe un agréable moment de lecture.



Pourtant, après avoir tourné la dernière page, je peux dire que j'étais finalement loin d'imaginer la tournure qu'allait prendre cette lecture lorsque je l'ai commencé.



Tout d'abord l'histoire. Il est question d'un homme, Sam, petit génie de l'informatique, capable de créer des algorithmes inédits et innovants permettant par exemple de rencontrer l'âme sœur à coup sûr. Après avoir, grâce à ses dons, rencontré Meredith, Sam, par amour, décide de créer, avec sa dulcinée, l'entreprise RePose. Le concept? Pouvoir (re)prendre contact avec des personnes récemment décédées...



Alors oui, la quatrième de couverture laisse entrevoir le fait que la mort sera le thème principal de ce livre, cependant, rien ne laissait présagé la déprime qui allait avec... car il faut bien le dire, ce livre ne m'a pas forcément donné le moral. Je pense qu'il n'a pas été écrit dans ce but non plus.



L'auteure propose, à mon humble avis, de raconter la démarche folle d'une personne pour reprendre pied suite à la perte de l'un de ses proches. D'une manière générale, il est question de ce que les vivants, ceux qui restent, éprouvent suite à un décès, la manière que l'on a de se raccrocher à tout ce que l'on peut pour pouvoir remonter la pente, avoir, encore un peu, la personne à ses côtés.



L'auteure, si elle tend a prouver cela, a été quelque peu maladroite... Certains personnages manquent de reliefs, certains passages sont un peu long ou encore un peu subversifs. Je me suis souvent surprises à faire des réflexions sur « les contraintes » d'un tel projet, et puis, quelques pages plus tard, l'auteure apportait les réponses à mes questions. Cela laisse à prouver que l'auteure a vraiment réfléchi au sujet de son livre.



Il est vrai que l'idée de créer un avatar d'une personne défunte à partir de conversations virtuelles préexistantes est un concept incongru, mais peut-être n'est-il pas si fou lorsque l'on éprouve une vive douleur, que l'on ressent un profond vide suite à la disparition d'un être aimé et que l'on pense que cela peut faire perdurer la présence de celui-ci.



Pourtant malgré cela, j'ai trouvé cette lecture perturbante et assez déprimante en fait... Cela nous renvoie à la manière que l'on a de gérer le deuil, et nous rappelle donc fatalement des moments assez difficiles. Je ne déconseille pas cette lecture, mais il faut savoir on l'on va lorsque l'on commence ce livre, et comprendre que, contrairement à ce que laisse présager la couverture avec ces couleurs funky, ce n'est pas une lecture légère et anodine.
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Poppy et les métamorphoses

Après quatre garçons, Rosie et Penn, couple aussi atypique que chaleureux, rêvent d'avoir une fille. Ils décident de tenter leur chance une dernière fois et c'est Claude qui arrive. Un garçon oui, mais qui très vite va préférer les vêtements de filles aux vêtements de garçon.

Nous allons grandir avec Claude. Comment va réagir sa famille ? Quels regards les autres enfants ou adultes vont avoir avec lui ? Que va t-il ressentir face aux réactions des autres ?

Ce livre est une pépite qui nous incite à réfléchir, à se poser des questions ou encore à se remettre en question.

Comment réagir face à la différence ? Doit on tous entrer dans un moule que la société nous impose ?

Lisez ce livre c'est une merveille
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Poppy et les métamorphoses

Le roman va vous permettre de suivre la vie de Poppy, un petit garçon qui dès l’âge de 3 ans exprime l’envie d’être une fille. Cette fille c’est Poppy. L’histoire va suivre ce personnage sur plusieurs années, de la petite enfance à l’adolescence. Poppy va traverser beaucoup d’épreuves et on va les traverser avec elle. Mais on va aussi la voir prendre des décisions, faire des choix, évoluer et grandir. C’est tout ce cheminement que représente le roman Poppy et les métamorphoses. Mais ce roman ne s’arrête pas à l’histoire de Poppy, loin de là. Cette histoire c’est aussi celle de ses parents, et de ses frères. Même si Poppy reste le personnage principal et central à l’histoire, nous allons suivre tout le reste de la famille. Comment chacun gère les soucis qu’elle a à affronter. Mais chacun aura également ses propres problèmes et c’est ce qui me fait penser que c’est aussi une sacrée fresque familiale. L’intrigue du roman est assez étalée dans le temps (des 3 ans aux 12 ans de Poppy environ) et nous permet de vraiment bien nous attacher aux personnages.



En plus de Poppy, dont nous suivons les états d’âmes, nous allons apprendre à connaître chacun des membres de sa famille. Ses parents d’abord, qui sont extrêmement attachants. Ils nous livrent leurs réflexions et toutes leurs recherches sur le genre. Leurs discussions sont vraiment intéressantes et soulèvent beaucoup de thématiques. Les frères de Poppy vont être aussi importants dans l’histoire, chacun d’entre eux vit les choses de manières différentes tout en gérant ses propres problèmes.



La plume de l’autrice est accrocheuse et je ne me suis jamais ennuyée. Elle décrit avec énormément de justesse et de bonté les émotions de Poppy et de ses proches. Je me suis sentie happée par son discours. C’est toujours juste, donc parfois cruel, mais ça ne tombe jamais dans le pathos ou dans la moralisation. Et surtout, son message est plein de positivité tout en nous amenant à nous poser des questions. Pourquoi le regard des autres est si important ? Même si nous ne sommes pas concerné.e.s directement par la thématique, elle nous amène quand même à nous poser des questions sur nous-mêmes et sur l’acceptation de soi. Comme je disais, c’est plein d’espoir et j’adore ça.











En bref, une famille qui ne peut pas laisser indifférent, tous autour de Poppy et de sa découverte d’elle-même et de comment l’accepter et le faire accepter aux autres. Un roman plein d’espoir !
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Adieu ! Ou presque...

Beaucoup d’émotion et d’humour dans ce joli roman qui nous amène à réfléchir sur l’Amour, la Mort, l’Absence, la Morale et la Religion, le pouvoir des scientifiques, les limites de la Science… Quelques heures de lecture-plaisir et de réflexion.

Le super logiciel que Sam vient de mettre au point pour sa boîte, une agence de rencontres en ligne, fonctionne trop bien et il se retrouve au chômage.

Meredith, l’amour de sa vie, vient de perdre sa grand-mère et supporte mal son absence définitive. Pour adoucir sa peine, il en profite pour travailler sur une autre idée : un programme qui permet de « communiquer » avec les défunts. Pour cela, il compile toutes les traces qu’il peut trouver sur internet, les e-mails, les vidéos, les chats, et de cette façon, grâce à lui, Meredith retrouve Livvie et son chagrin s’en trouve atténué. Il fonde alors RePose, et ceux qui viennent de perdre un être cher le retrouvent sur l’ordinateur et peuvent continuer à converser avec ce clone presque parfait.

Le but du jeune homme était d’aider les gens en souffrance à faire leur deuil en douceur. Mais ceux qui pleurent, qui viennent et reviennent dans le salon de RePose pour discuter avec leurs CD (Chers Disparus), peuvent-ils vraiment tourner la page, dans ces conditions ? Les défunts semblent si vivants !

Si les clients de Sam sont très satisfaits, en revanche, d’autres montent au créneau pour lui adresser de virulents reproches. Quelques ligues chrétiennes n’admettent pas l’idée qu’il donne de la Mort, et trouvent détestables voire dangereux, ces dialogues entre vrais-vivants en souffrance et ces clones-faux absents. RePose brouille la vue du Paradis et de l’Enfer.

Des médecins également s’insurgent devant la publicité faite à ce programme et les faux espoirs qu’il fait naître chez certains parents désespérés, confrontés à la mort prochaine de leurs enfants.

Sam et ses amis se posent la question : si un produit est mal utilisé par certains et détourné de son but premier, doit-on le supprimer ?

Aujourd’hui, à ma connaissance, un tel logiciel n’existe pas, mais compte tenu des possibilités actuelles et des progrès rapides en matière d’informatique et d’Intelligence Artificielle, je suis persuadée que demain (ou après-demain) RePose pourrait être lancé sur le marché.

En 1966 Eliza était célèbre : « ce programme se contentait de relancer son interlocuteur mais il était si convaincant que certains utilisateurs sont devenus de plus en plus dépendants de leur relation avec Eliza, émotionnellement. - Wikipédia».

En 1968 sortait sur nos écrans « 2001 Odyssée de l’Espace » et HAL 9000 alimentait nos fantasmes : un ordinateur capable de penser et de prendre des décisions !

En 1980, sur nos premiers ordinateurs individuels on jouait à Pac-Man, ce petit personnage en forme de camembert qu’on faisait se déplacer à l’intérieur d’un labyrinthe. Quel chemin parcouru depuis ! Et qu’en sera-t-il demain ?



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Adieu ! Ou presque...

Je viens de finir ce livre et comment dire ????

Il me laisse une impression bizarre. Je l'ai autant adoré que détesté...



Tout d'abord, je suis tombée dessus par hasard à la médiathèque. En lisant la 4ème de couverture, j'ai été emballée, l'histoire m'a intriguée.



Je commence donc ce récit avec plein d'espoir.

J'ai bien aimé la 1ére partie mais je me suis un peu ennuyée dans la 2ème. Puis tout à coup, tout bascule, tout s'accélère dans la dernière partie. Dernière partie où j'ai vraiment plongé dans la souffrance du héro. La fin est vraiment belle et émouvante!



Ce livre est une belle leçon mais il est malgré tout assez "déprimant" lol

Pour conclure, je dirais que ce roman ne peut pas laisser le lecteur indifférent. Je vous le conseille .
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Adieu ! Ou presque...

Le résumé d'Adieu ! ou presque m'a tout de suite intriguée, j'étais donc très curieuse de le découvrir, de plus la couverture est très jolie.



Sam, un informaticien trouve pour son employeur un logiciel qui permet de trouver son âme sœur. Justement, ce logiciel permet à Sam de rencontrer Meredith une employée de cette même entreprise. Le logiciel est tellement efficace que Sam se fait virer car cela fait perdre de l'argent au site de rencontre qui l'emploi. Meredith et Sam filent le parfait amour jusqu'à ce que Livie, la grand-mère de Meredith décède. Celle-ci est si triste que Sam décide de lui créer un logiciel pour qu'elle reste en « contact » avec sa grand-mère.



Sam est un personnage qu'on peut qualifier de peu sûr de lui, mais qui prend vite un comportement vantard, se prend pour un génie. Meredith est un personnage joyeux, positif. J'ai été assez contente que leur histoire ne se déroule pas trop rapidement, même si cette histoire reste un peu simpliste. Meredith est obsédée par sa grand-mère, et j'ai trouvé ça vraiment lourd à la longue. Dash, le cousin de Meredith m'a fait rire au début, et je me suis demandé à de nombreuses reprises ce que c'était cette obsession pour le fromage. Ai-je loupé quelques choses d'important ?



L'idée principale est bien trouvée. Un sujet original certes, mais mal exploité à mon gout, j'ai trouvé l'écriture plate, et l'absence d'action est intenable. La lecture m'a paru interminable, j'ai même eu plusieurs fois envie d'abandonner ce livre.



J'ai été touché par certains personnages secondaires, notamment Josh. Je me suis sentie plus proche de ces personnages que de Meredith ou Sam. J'ai l'impression d'avoir mal compris ce livre. L'auteur avait-il un but avec ce livre ?



Vous l'aurez compris, ce n'est pas une lecture que j'ai appréciée, j'ai trouvé le temps très long, une histoire plus que déprimante, et je n'avais qu'une hâte : finir ce livre et ne plus en entendre parler. La présence de la mort, de cette tristesse est vraiment trop présente à mon point de vue.
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Poppy et les métamorphoses

Une lecture touchante sur la découverte de soi dès l’enfance et la difficulté de faire face aux jugements des autres, autant les remarques méchantes que l’hypocrisie.



J’ai eu de la peine pour Poppy qui est née dans un corps de garçon, qui doit rester dans cette petite case à cause des autres, mais qui souhaite assumer sa féminité. J’ai aussi trouvé sa famille vraiment admirable, surtout ses parents, dotés d’une grande compréhension et de beaucoup d’amour à son égard.



Et la dernière partie du roman est également touchante par le recul que prend Poppy par rapport à d’autres personnes.



Sans être un coup de cœur, j’ai trouvé cette lecture vraiment agréable.
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Poppy et les métamorphoses

Penn et Rosie ont 4 garçons. Leur cinquième enfant sera, bien sûr, également un garçon nommé Claude. Pourtant, les choses ne sont pas si simples, car Claude ne s'identifie pas au genre masculin. Il se sent plus fille que garçon et décide de se rebaptiser Poppy. Son parcours sera bien entendu semé d'embûches mais l'amour de ses proches l'aidera à traverser les épreuves.



Dans le roman 'Poppy et les métamorphoses', Laurie Frankel aborde un thème qui lui est familier car son enfant a aussi connu un trouble de l'identité de genre. Je n'ose imaginer ce que l'on peut ressentir en étant née dans le mauvais corps. L'auteur nous fait ici ressentir le tumulte qu'un enfant transgenre peut entraîner. La joyeuse et exubérante famille nombreuse de Poppy passera par de nombreuses émotions : la jalousie, l'amour, la tristesse, l'incompréhension, la compassion... La dysphorie de genre n'est pas une thématique fréquemment abordée dans la littérature et j'ai trouvé ce roman extrêmement rafraîchissant. J'ai ri et j'ai pleuré. J'ai accompagné les membres de cette tribu de drôles de zouaves et je me suis émerveillée en les voyant grandir. Les personnages de ce roman sont tous aussi attachants les uns que les autres. A mon grand bonheur, j'ai également voyagé avec ce livre et j'ai revécu les sensations éprouvées lors de mon voyage en Thaïlande comme si j'y étais à nouveau. Cet ouvrage ouvre l'esprit et nous rappelle que tout n'est pas noir ou blanc : de nombreuses autres couleurs existent.

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Claude rêve d'être Poppy

Cette petite fille si jolie

Qui a tant d'amis



Mais Claude est un garçon

Il aura du poil au menton

Et ça, c'est hors de question



Pourtant, cet enfant a de la chance

Sa famille accepte sa différence

Ils l'accompagnent dans sa renaissance



Poppy et Claude ne seront jamais seuls



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Poppy et les métamorphoses

Ce roman est une pépite.



J'y ai découvert les interrogations de Poppy, celles de ses parents, de ses frères qui veulent la protéger, de ses amis, de l'école. C'est tout un monde qu'on suit année après année, de la naissance à l'adolescence de Poppy. J'ai aimé comprendre tous les ressorts de chaque décision, me poser des questions, apprendre en même temps que Rosie et Penn. Je me suis demandé comment l'annoncer aux autres, comment aider mon enfant à l'accepter, quelles toilettes utiliser, quel sac à goûter prendre, quelle tenue mettre à la rentrée, comment éviter les maladresses de langage... J'ai trouvé les personnages touchants, admirables, parfois désespérants. J'ai eu droit à l'éventail des bêtises qu'une fratrie peut faire, aux problèmes de boulot des parents, à la grand-mère un peu bizarre, qui mettent du piquant au sujet principal.



Le roman est écrit par une femme qui connaît ce sujet puisqu'elle est elle-même passée par là en tant que mère d'un enfant transgenre. Je trouve ça d'autant plus intéressant.



J'ai dévoré les 580 pages en moins de quatre jours et je recommande fortement cette lecture ! C'était la première que je faisais sur le sujet et j'ai trouvé le format roman (mais bien documenté) assez digeste du coup !
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Poppy et les métamorphoses

Rosie et Penn, un couple excentrique et aimant, espère une petite fille pour agrandir leur joyeuse tribu de quatre garçons. Ils ne sont pour autant pas si surpris de revenir de la maternité accompagnés du petit Claude. La vie reprend son cours dans cette famille nombreuse et chaleureuse ! Penn tente d'écrire son "foutu roman" tandis que Rosie, médecin, travaille de nuit aux urgences. Ils gèrent tant bien que mal le quotidien et regardent pousser leurs garçons avec bienveillance, humour et amour.



Assez vite, le petit Claude marque sa préférence pour les robes, les jolis bikinis et les ailes de fée. Ce qui pour ses parents n'est au départ qu'une fantaisie de plus dans cette famille d'originaux devient vite une question problématique avec l'entrée à la maternelle et la confrontation au regard extérieur. Car il faut choisir, l'école peut accepter une petite fille transgenre, mais pas un garçon déguisé en fille. Claude décide alors de se renommer Poppy et devenir une fille. Mais le parcours de Poppy-Claude sera, à l'image du conte de fée inventé par son père au fil des soirs, semés de difficultés et de métamorphoses.



Ce roman a été déposé entre mes mains par une amie, et ne les a pas quitté jusqu'à la dernière page ! J'ai d'emblée été séduite par le ton de l'auteur, par cette famille drôle et foutraque avec laquelle on aimerait passer des soirées entières, par l'amour un peu fou qu'entretiennent Rosie et Penn et par chacun de leurs enfants.



Si le sujet d'identité de genre chez l'enfant si jeune me paraissait difficile à aborder sans tomber dans le sentimentalisme ou la manichéisme, l'auteur y parvient parfaitement. Et c'est une belle réflexion sur la question de l'identité qu'elle nous invite à mener, loin des clichés simplistes sur le fait de se sentir fille ou garçon. L'on se rend compte aussi à quel point le genre est une des premières données qui définit notre identité sociale en occident, la première question que l'on pose à la naissance d'un enfant et que cette vision binaire n'est pas partagée par toutes les cultures.



Et puis surtout, la force de ce roman réside dans le fait que l'histoire de Poppy devient celle de n'importe quel enfant qui grandit et cherche sa place en ce monde. Penn et Rosie sont confrontés aux mêmes peurs et aux mêmes questionnements que tous les parents : comment rendre mon enfant heureux ? Comment le protéger des dangers du monde extérieur ? Peut-on faire un choix pour un seul de nos enfants qui a des conséquences sur la vie de tous les autres ?



"Mais elle était habituée à ressentir des émotions contradictoires, car, en tant que mère, elle savait que chaque jour, à chaque instant, personne au monde n'était capable d'aimer, d'estimer et d'élever ses enfants comme elle, et pourtant il fallait se résoudre un jour ou l'autre à les mettre en contact avec le monde extérieur."



Une très belle histoire familiale, drôle, bienveillante et humaniste, et j’ai quitté à regret ces pages si chaleureuses.



Merci à Christelle pour cette superbe découverte !



Céline
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Adieu ! Ou presque...

J'avais peur que ce livre soit niais, mais l'éditeur français étant Fleuve, et Fleuve éditant très rarement des livres sirupeux, je me suis lancée dans cette lecture. C'est un roman bien pensé. Au départ, je me suis dit que si l'idée était dangereuse et pouvait rendre fou ou accro celui qui converserait trop avec un proche disparu, elle était également fascinante et attrayante. Bien sûr, elle effraie, car il ne faut pas oublier qu'on ne discute pas vraiment avec la personne, mais avec la mémoire de ce qu'on s'est dit. On peut encore «tricher», en apprenant de nouvelles choses par mail à la «mémoire électronique» de la personne... L'homme pervertissant tout, des choses auxquelles Sam n'avait pas pensées se produisent.

[...]

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Adieu ! Ou presque...

Je suis tombée par hasard sur ce roman la semaine dernière, quand j’étais dans une petite librairie où j’allais souvent ado, cette fois pour acheter des livres pour un swap. Je m’étais dit que je n’achèterais plus de livres avant la fin du mois, mais ma volonté a cédé ce jour-là, et encore deux fois cette semaine, je suis irrattrapable ! Tout d’abord, c’est la couverture, pleine de couleurs, puis le titre, qui m’ont attirée. Ensuite j’ai lu le résumé, et dès ce moment-là j’ai su que je devais rentrer chez moi avec ce livre dans mon sac ! J’ai donc craqué malgré son prix – 19€90, c’est une sortie récente – et j’ai vite eu peur en ajoutant ce livre à ma PAL sur Livraddict, car il avait seulement 8/20 de moyenne avec trois notes… Ni une ni deux, j’ai mis en pause ma lecture du moment pour me forger mon propre avis le plus vite possible, sinon je sens que je l’aurais laissé dans ma PAL un long moment, découragée par les mauvaises notes qui lui étaient attribuées. Et je ne le regrette pas !



Cette lecture n’est pas un coup de cœur, mais je l’ai néanmoins beaucoup aimée. Il y a deux petits défauts notables qui expliquent cela : le rythme, très voire trop rapide dans la première partie, tout s’enchaîne à la vitesse de l’éclair, les bases de l’histoire sont à peine posées que le sujet principal part au quart de tour, ce qui le rend assez improbable ; mais également l’affluence de personnages secondaires, il y en a tellement, que plusieurs fois je ne savais plus qui était qui. Mais malgré cela, l’histoire en reste très belle, bien qu’altérée du coup.



Dans un premier temps, l’histoire d’amour entre Sam et Meredith est touchante, on les trouve mignons ensemble ; puis dès que le drame surgit, dès que la grand-mère de Meredith meurt, le récit devient une véritable interrogation pour le lecteur, sur comment vivre le deuil de la meilleure façon possible. Faut-il, comme tout un chacun, se morfondre dans la douleur, pleurer jusqu’à ce que les larmes se tarissent et que le vide se remplisse petit à petit, de nouveau, grâce à la vie autour de nous ? Ou au contraire, comme les utilisateurs de RePose, faut-il se raccrocher au souvenir de l’être cher, à tel point que de correspondre avec son double virtuel nous le rendrait en quelque sorte, atténuerait sa perte ? Je pense que pour bien être touché par ce roman, se sentir concerné et ainsi s’attacher aux personnages, à leurs réflexions, à leur manière d’appréhender le deuil, il faut que le lecteur ait aussi, malheureusement, connu ce genre d’épreuve.



Les personnages sont tous plus ou moins attachants, et malgré que la tristesse soit omniprésente avec eux, soit parce qu’ils ont perdus un être cher, soit parce qu’ils sont à l’aube de la mort, pour cause de vieillesse ou de cancer, jamais le pathos ne s’insinue vraiment. On souffre et on est triste pour eux, mais jamais ils ne se plaignent, et malgré que la mort et le deuil soient les sujets principaux de ce roman, celui-ci est une véritable ode à la vie, il nous permet de réaliser que l’existence ne tient qu’à un fil, que la fatalité se cache à chaque coin de rue, et qu’il ne faut jamais oublier de côtoyer des personnes réelles pour vivre réellement.
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Adieu ! Ou presque...

Ce roman n'est pas à la portée de tous. En tout cas, les deux précédentes critiques prouvent bel et bien que les lecteurs ne sont pas tous aptes à comprendre le message d'un tel roman.



Je n'ai jamais lu ce genre de livre auparavant me contentant des bons romans à suspense et très peu attiré par un roman sur la mort. Mais j'ai sauté le pas car seuls les imbéciles ne changent pas d'avis.



Surprise, un roman rempli d'émotions très fortes et ne pouvant être comprises que par ceux ayant perdu un être cher (et je n'entends pas par cher votre grand-mère décédée à 110 ans mais plus le douleur de la perte de l'être aimé d'un amour véritable).



Ne lisez pas ce roman si vous vous attendez à ce que la vie soit belle et joyeuse et que tout se passe bien pour le meilleur des mondes.



Lisez ce roman si vous avez envie de découvrir ce qu'est la vie une fois la mort survenue dans votre vie.



Ps : La fin du roman est extraordinaire et parfaite, rien d'autre n'aurait convenu.
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Adieu ! Ou presque...

J'ai trouvé ce roman au hasard d'une visite dans ma librairie préférée. En plein deuil récent et plutôt avide de roman feel good de façon général, je me suis jetée sur ce livre avec confiance au vue de la couverture joyeuse, du titre a apparence humoristique et au résumé engageant. Malheureusement, si ça commençait plutôt bien, on c'est vite enfoncé dans le drame. Ça m'a ébranlé voir carrément déprimé (le contexte personnel aidant il faut quand même l'admettre). C'est plutôt dommage parceque c'est très bien écrit : les personnages sont développés avec beaucoup de talent, l histoire est bien ficelée... on sent que l'autrice est excellente. on regrette juste qu'il n'y ai pas un petit disclaimer (comme pour les livres dont on ne soupçonne pas la violence de prime abord) " pour un public averties et non déprimé"
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Adieu ! Ou presque...

« Adieu…Ou presque ! » est un roman contemporain, écrit par Laurie Frankel, qui mêle histoire d’amour et science-fiction (si, un peu quand même!) Le début de l’histoire est un peu lent, mais le lecteur est finalement embarqué au bout d’une centaine de pages. Il faut dire que « RePose » pèse son pesant de cacahuètes. Pouvoir parler à des proches disparus, on a déjà tous rêvé de le faire. Et si la technologie rendait cela possible ? Ici, le système est addictif, et on s’imagine très bien à la place des personnages. Ce qui est d’autant plus plaisant dans ce roman, c’est la tournure que prennent les événements. La communication avec les morts (même s’il s’agit en fait d’un algorithme particulier), ne permet pas si facilement de faire le deuil. Pire, le système en question va avoir des conséquences irréversibles sur la vie actuelle des personnages. Ce roman permet donc de s’interroger, non seulement sur l’usage quotidien que nous avons des nouvelles technologies, mais également sur le rapport que nous entretenons avec la mort.
Lien : https://commedansunlivre.fr/..
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This Is How It Always Is

Claude est un enfant transgenre. Il est né garçon mais veut se faire appeler Poppy dès l'âge de 3 ans et porter des robes. Ce livre raconte les angoisses des parents et des épreuves qu'ils traversent. Ils veulent avant tout que leur enfant soit heureux et qu'il soit accepté par son entourage, ses amis et à l'école. L'auteur raconte les doutes, les erreurs, les décisions que les parents de Claude alias Poppy ont dû prendre pour l'accompagner dans son évolution.
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