Léa Murawiec

Plus belle sera la chute !



Vertigineux ! Dans un monde où l'on n'existe que grâce à son image, la jeune Mahel Naher a du mal à gagner en popularité, mettant ainsi sa vie en danger.



Ce roman graphique aux illustrations foisonnantes et au scénario bien rythmé dénonce notre société du paraître et notre quête constante de visibilité à travers les réseaux sociaux. Puissant !

époustouflant je trouve car on ne comprends pas de suite vers quelle histoire cela nous mène… et la suite devient terrifiante ! je ne mets pas 5 étoiles car même si je trouve le graphisme très beau le scénario n’est pas facile à suivre !

belle découverte !

Vous allez suivre le destin de Manel Naher dans une mégalopole futuriste, où seule la présence compte ! Mais Manel qui n’en a que faire d’être présente aux yeux du monde, découvre qu’une autre Manel Naher, une chanteuse émérite, lui vole le peu de présence qui lui reste. Elle subit alors une crise cardiaque. Mais que va-t-elle devoir faire pour éviter de mourrir ?



Cette histoire est complètement déroutante, mais vous allez l’adorer pour son discours très critique de notre monde actuel. Léa Murawiec, dresse une fable intelligente sur notre volonté, toujours plus forte, de présence dans le monde irréel.



Tandis que la vraie Manel Naher rêve avec son meilleur ami, d’aller voir « le grand vide ». Elle va apprendre à ses dépens que si elle veut vivre ; elle va devoir tout mettre en oeuvre pour être présente aux yeux des autres. Dans cette histoire elle va devoir faire des choix, mais est-ce réellement les choix dictés par ses envies ou par la société ? 

L’histoire est sublimée par un travail de typographie, et surtout de dynamisme dans le dessin. On sent que l’autrice a beaucoup travaillé ses planches pour donner du rythme à son histoire, et nous happer dans cette autre réalité.

 D’ailleurs, la trichromie est un procédé que Léa maîtrise parfaitement grâce à ses débuts dans le monde du fanzine.
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Un roman graphique que je ne suis pas près d'oublier !

Il peut se lire assez facilement grâce aux nombreuses images. J'ai bien aimé les graphismes avec du rouge, du blanc et du bleu.

La BD nous fait réfléchir puisque les personnes vivent seulement si tu penses à eux. Cette BD pose la question de l'immortalité.

Si vous aimez réfléchir je vous conseille vivement de la lire.

En 2024, dans une grande ville, une jeune fille se bat contre le système qui impose aux habitants d’être reconnus s’ils veulent survivre. La mort attend les inconnus et les solitaires.

Elle rêve de sortir de la ville, dans le Grand Vide, mais qu’y trouverait-elle ?



Un regard acerbe sur les réseaux sociaux et le besoin de reconnaissance. Et si on plongeait aussi dans le Grand Vide ?

C'est une dystopie située dans une gigantesque ville futuriste. Être connu et reconnu est au sens propre vital. Une jeune femme homonyme d'une célébrité, refuse cet ordre social et veut quitter la ville pour le grand vide.

Cette histoire autour de la quête de reconnaissance et de célébrité m'a beaucoup plu. J'y ai trouvé entre autres, une critique du fonctionnement des réseaux sociaux numériques. Le dessin très original et affirmé m'a moins convaincu. Je me suis perdu dans certaines pages complexes à lire. En revanche certaines sont magnifiques avec les répétitions des noms de celles et ceux qui veulent être connus.

Au final une histoire intéressante et qui fait réfléchir mais qui aurait à mons sens, mérité un rendu plus ramassé et parfois plus explicite.

Un scénario inventif, un super scénar de SF !

Les dessins, très originaux, font partie intégrante de l'histoire : on ressent particulièrement l'effet de vitesse, la tension des personnage et l'oppression de la ville (surabondance de panneaux & de bâtiments).

On se sent tendus dans cette ambiance où la notoriété/la réputation de ses pairs n'est plus un objectif mais une question de survie ! Tout est fait pour que l'on rentre parfaitement dans l'intrigue.



Excellent !

Même si le thème peut sembler un peu convenu maintenant (Black Mirror est passé par là), j'ai bien accroché à l'idée sinistre à la base du scénario ainsi qu'au cynisme de l'autrice. Le style graphique m'a paru original et son côté perturbant va bien avec l'histoire racontée.

Encore une BD coup de cœur ! Je devrais écouter plus souvent les avis de mes proches ! J'ai adoré l'univers de cette BD, son côté dystopique et terriblement cruel. On ne sait pas si on veut faire en sorte d'être la plus visible possible ou alors disparaître complètement avec son meilleur ami pour une vie meilleure.

Une bande dessinée imposante qui se lit assez rapidement en définitive. Des sentiments mitigés après lecture, avec pour le meilleur le dessin énergique et original, le début intrigant du scénario et une héroïne touchante. Je suis par contre plus déçu du côté prévisible de l'histoire et de sa progression parfois décousue.



Au final voici une bd plaisante, dynamique, à mettre entre les mains des ados et jeunes adultes hyper-connectés. C'est aussi la découverte d'une dessinatrice que j'espère bien relire un jour.

Gros traits bleu nuit sur blanc, irruption d'une palette réduite à l'orange, au bleuet et au bordeaux, style qui puise autant dans le manga, l'aube des cartoons, la ligne claire et le dessin d'architecture, subjuguant jeu avec les dimensions, maîtrise du mouvement et du découpage, petit manuel de lettrage...: graphiquement, "Le Grand Vide" réussit plutôt le carton plein.



Ce dessin à l'expressionnisme exacerbé et à la cinématographie frappante n'est évidemment pas gratuit: il sert un scénar ambitieux, finement amené, hyperbole de notre XXIe siècle hyperconnecté, exhibitionniste et nombriliste. Jusqu'à ce que notre obsession boursoufflée de la reconnaissance devienne littéralement une question de vie ou de mort.



Une BD absolument atypique, syncrétique, jouissive, cynique, et dont l'humain ne sort pas grandi.



Ah et n'oublions pas la grand classe de Léa Murawiec pour dessiner les voitures d'inspiration 80ies. Très chic.

J’ai trouvé cette BD à la bibliothèque et j’ai voulu tenter.

J’ai beaucoup aimé ce livre dystopique.

On est dans une ville qui a des limites et au-delà, c’est le grand vide. Dans cet univers, on survit grâce à un certain système. Si cela s’enraye, c’est mal barré pour vous.

C’est un peu ce qui arrive à la protagoniste.

Comment va-t-elle faire pour que la tendance s’inverse?

Je vous laisse le découvrir avec les dessins de Léa Murawiec.

Je vais certainement me laisser tenter si je trouve d’autres bd d’elle à la bibliothèque.

Une bande dessinée étonnante et originale.

Manel Naher est une jeune femme sans grande ambition sociale qui passe son temps à traîner dans une petite librairie. La ville dans laquelle elle évolue est intégralement placardée de noms de gens ou de leurs visages : dans cette société dystopique c’est la renommée qui permet de vivre. Vivre, dans le sens premier du terme. Celui à qui personne ne pense est destiné à perdre sa Présence et donc à mourir. Manel s’en fiche un peu de tout ça, elle n’a que deux amis et se dit que de toutes façons elle va partir hors de la ville, dans « le grand vide » où personne n’est jamais allé.

Les soucis arrivent lorsqu’une homonyme de Manel Naher devient une célèbre star de la chanson. Plus la chanteuse va gagner en popularité et plus Manel va dépérir. Il y a donc urgence et afin qu’elle survive les médecins vont lui prescrire des séances où des groupes de gens prononcent en chœur les noms de chacun afin de regonfler la Présence de tous. Si elle veut pouvoir découvrir ce que cache le grand vide, Manel va devoir rapidement se ressaisir…



J’ai mis du temps à lire cette bande dessinée car je trouvais le dessin de couverture assez étrange mais en réalité il représente vraiment bien ce qu’elle est : un ovni graphique. L’histoire est un savant mélange de dystopie glaçante et d’humour, portée par une urbanité tricolore où la publicité est reine.

Une expérience graphique unique qui pousse à réfléchir sur les travers de notre société.

Très bel ouvrage, l'expérience est d'abord visuelle, le dessin joue constamment sur le mouvement, la plongée, la contre-plongée, ce qui sert intelligemment le propos et le fond ; le vertige de l'existence est traduit ici par la volonté de présence et la nécessité d'exister au travers des autres. C'est ce vertige et cette verticalité qu'on retrouve sous le crayon de l'autrice, ce qui donne au lecteur une satisfaisante impression de complétude de l'œuvre.

C'est vrai que ce super roman graphique me fait penser énormément à un épisode de "black mirror" dans lequel l' héroïne tombait dans un état dépressif au fur et à mesure que sa popularité s'amoindrissait sur les réseaux dits sociaux comme ailleurs..... allégorie du paraître et de la futilité... le grand vide nous y sommes quasiment non?
Lien : https://www.babelio.com/livr..

En ouvrant cette bande-dessinée, ce qui frappe d’entrée de jeu, ce sont les couleurs qui pètent dans tous les sens sur la page. Vient ensuite ces dessins aux formes étranges, singulières tout du moins, qui attirent l’attention et qui emportent les lecteurs dans un chef d'œuvre de science-fiction…

Si je vous la présente aujourd’hui, c’est que cette BD a été pour moi une véritable claque. Tous les ingrédients sont réunis pour nous proposer une histoire qui se tient, des personnages réalistes auxquels on s’attache et en même temps, toute une réflexion sur notre société actuelle ; besoin de reconnaissance, la volonté de se distinguer, la popularité et bien d’autres points qui sont traités si intelligemment ! Et que dire également de l’esthétique ? Léa Murawiec nous en met littéralement plein les yeux et nous offre ici une petite pépite de qualité, qui se dévore rapidement tant les actions s’enchaînent à un rythme effréné.

Énorme coup de cœur.

Manel Naher passe ses journées dans une petite librairie. Un jour, elle découvre qu’on parle de plus en plus d’une chanteuse qui s’appelle… Manel Naher ! Le problème, c’est que là où elle vit, on mesure l’importance des gens à leur Présence. Pour avoir de la Présence, il faut que les gens pensent à vous. Si plus personne ne pense à vous, vous perdez votre Présence et la vie par la même occasion. Pour notre héroïne qui se fichait ça et rêvait de partir vers Le Grand Vide au delà de la ville (d’où personne n’est jamais revenu), il va vite falloir réagir avant qu’il ne soit trop tard !



Pour sa première bd publiée, Léa Murawiec fait très fort et propose une œuvre ambitieuse à tous points de vue. Mais s’il s’agit de son premier album édité, l’autrice n’en est pas à son coup d’essai. Elle a commencé à faire des bd de 250 pages à l’âge de 8 ans ! Et même si elle présente ses premiers pas d’enfant en bd comme du recopiage de ses lectures, ça reste impressionnant !



C’est au sein des éditions Flutiste, collectif de micro-édition de bd dans l’esprit de l’OuBaPo, que Léa Murawiec sévit aujourd’hui en tant qu’autrice et éditrice avec un style affirmé.



Son style, c’est un dessin au parti pris graphique très marqué à la fois influencé par le manga mais aussi par l’univers de Jérôme Dubois par exemple. Mais ne nous y trompons pas, Léa Murawiec ne se contente pas de proposer une copie digérée de ses influences mais un univers à part entière au travers d’une première œuvre audacieuse graphiquement et ambitieuse dans le scénario et la construction de son monde.



Ce monde, c’est une mégalopole étouffante qui s’étend à perte de vue. Une ville d’immeubles avec un nombre d’étages interminable et recouverts de noms inscrits sur des panneaux. Cette représentation d’une mégalopole où les noms sont flagrants mais dans laquelle les personnes sont insignifiantes est vertigineuse.



Une histoire qui traite de l’identité, de la culture du paraître et de la course à la célébrité dans une société du spectacle. Ce n’est pas un futur hypothétique ici mais les travers de notre société actuelle poussés à l’extrême.

Bon, le livre est top! Il vaut l’achat et mérite de rester dans une bibliothèque sélective.



Maintenant, je voudrais quand même pour la suite, que l’auteure s’applique plus sur le dessin. En effet, on voit clairement que ce n’est pas une question de talent car certaines cases sont magnifiques et toutes les recherches de couvertures également. Je pense juste qu’il y a un peu de flemme, ou un peu de manque de motivation sur les cases de moindres impacts.

Bref vous l’aurez compris, j’aime regarder les dessins et ils m’importent presque autant qu’une bonne narration.

Le Grand Vide de Léa Murawiec (2024). Il me tentait depuis un moment, j’en avais entendu du bon voir du très bon mais aussi du moins bon et bien pour ma part j’ai vraiment bien accroché ! Graphiquement déjà, c’est du grand art. Un style singulier assez impressionnant.



Côté scénario : Nous sommes dans une mégalopole où si personne ne pense à vous et bien vous mourez. Manel Naher est une ado qui porte le même nom d’une chanteuse dont tout le monde parle au point où la santé de Manel est menacée par l’omniprésence de son homonyme.



Manel va être contrainte de faire parler d’elle, de se faire voir afin de ne pas tomber dans l’oubli et mourir. Une histoire originale qui ne manque vraiment pas de rythme ! Je recommande !

Si on ne pense plus à vous, cesserez-vous d'exister? Dans le monde de Manel Naher, la réponse est littéralement oui. Et la jeune femme va en subir la douloureuse expérience quand une star de la chanson portant le même nom émerge... Il lui reste deux options : essayer de rejoindre le grand vide ou faire une cure de réputation.

Dans ce roman graphique Black Mirroresque, Léa Murawiec interroge notre société et surtout l'importance que l'on donne à notre présence (physique ou en ligne). Si je pense que ce pavé aurait largement pu être amputé de quelques pages répétitives, le travail graphique et le propos valent largement la peine.