AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Léa Wiazemsky (188)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Le bruit du silence

Le bruit du silence. Ce roman porte très bien son titre. Il y a de ces silences qui crient et vous hurlent à l’âme tous les non-dits retenus dans la gorge.

Laure en fait les frais depuis toute petite. Sa mère, qui savait changer le regard de ceux qui la croisaient est partie trop vite. Son père, lui, s’est terré dans un silence et un désamour qui a martyrisé à jamais Laure.



Lors d’un week-end enneigé dans la maison de son père, les souvenirs de l’un et l’autre refont surface. Pour tisser la toile de ce lien père et fille. Une toile coriace où l’enfance s’est empêtrée, grignotant la confiance et la sécurité affective.



La neige en toile de fond, ce roman m’a beaucoup plu pour l’espoir qu’il véhicule. Briser le cercle vicieux du silence n’est pas une mince affaire mais ouvrir son cœur pour que cesse la malédiction, c’est possible à qui veut se donner une seconde chance. L’écriture est tendre à souhait, très sensible et émouvante. C’est vrai néanmoins que ça pleure énormément de part et d’autre, ça souffre aussi beaucoup mais ce n’est pas dérangeant avec la plume de l’auteure qui jongle avec intelligence sur des thèmes qui font mouche.



« Le pardon n’est pas au bout du chemin; il est le chemin. »

Françoise Chandernagor.

Commenter  J’apprécie          788
Le vieux qui déjeunait seul

Tout est déjà dans le titre : le vieux qui déjeunait seul.



J’imaginais, je rêvais, à cette place chaque lundi ou chaque dimanche, peu importe, au café, ou restaurant du coin. Un rendez-vous pour quitter sa solitude, la démarche pour sortir de sa caverne et aller manger un bout. Un rituel où je regarderai les couples s’aimer, les amis rigoler, les enfants se disputer pour un dessert. Un serveur, un autre client solitaire, commencerait à s’intéresser à moi. Une blague, une question anodine. De fil en aiguille, deux solitudes à la rencontre de l’autre. Avec de beaux échanges, des sourires, des émotions, une envie d’avoir tous les jours vingt ans. Je rêvais d’amitié, d’espoir, de lumière, de complicité, de complémentarité, de résilience, de poésie, de couleurs sur les maux. En prose, en images, en verve, en conviction, tel un virus contagieux du bonheur. Ce n’était qu’un rêve quand j’ai acheté ce roman.



Dans le vieux qui déjeunait seul, c’est un homme avec son dos très lourd (la guerre, le bien lourd) qui vient s’asseoir tous les lundis à la taverne et c’est une serveuse très jeune et très mièvre qui le regarde comme on regarde son amant. Elle déprime quand le vieux ne vient pas déjeuner, et son patron attend que cela passe. Bien sûr.

Puis le vieux réapparaît et la vie devient magique.



Trop mièvre, trop naïf, trop cliché, le style si on peut appeler cela un style ne m’a pas plu, c’est plat, creux, pas de dialogue.

Visiblement difficile pour moi de trouver un peu de feelgood élaboré sans me faire avoir dans le trop facile.
Commenter  J’apprécie          7822
Le vieux qui déjeunait seul

Une superbe découverte que ce roman qui ressemble à un conte des temps modernes. De belles rencontres et un amour puissant entre deux personnes que tout pouvait séparer, une jeune fille et un vieil homme, qui tous les deux se cherchaient et voulaient donner un sens à leur vie... Des pages captivantes, une belle lecture.
Commenter  J’apprécie          543
Le vieux qui déjeunait seul

Un joli roman, touchant, émouvant, sur deux solitudes qui se rencontrent. Pas un scénario très original, même si la jeune Clara semble appartenir à une autre époque. Elle qui à 27 ans, adore Trenet et les livres anciens, elle qui sait mieux que personne cacher sa honte et sa culpabilité derrière un sourire lumineux, va rencontrer le vieux client du lundi, cet homme mystérieux qui pour elle s'appelle Henri. Un jour, il semble lire ou plutôt relire un livre qu'elle a tant aimé, et elle ose lui en parler ... Elle va découvrir Clément, et lui redonner une seconde jeunesse. Lui va découvrir son secret, et lui redonner confiance en elle. Elle n'a pas à porter le poids du passé, du secret. Elle est la petite-fille que Clément rêvait d'avoir, lui qui a vécu le grand amour avec Marie ... quand la guerre a éclaté, la sale guerre, les camps ... Une fin émouvante pour ce roman qu'on lit avec plaisir, malgré des thèmes difficiles. A lire
Commenter  J’apprécie          473
Le vieux qui déjeunait seul

Clément est un vieil homme dont les habitudes culinaires le poussent à croiser la belle et jeune Clara qui a un vide immense à combler.

Je ne vous en dis pas plus, de peur d'en dire trop... si ce n'est que je vous envie de ne pas l'avoir encore lu car ce petit roman m'a tellement émue...

Il m'a fait verser tant de larmes que je ne suis pas certaine de pouvoir en ouvrir un autre avant plusieurs jours.

L'histoire est magnifique et les personnages sont si touchants que j'ai été emportée dès les premières pages. Il n'y a pas assez d'étoiles pour le noter, c'est un petit bijou!

J'ai tant aimé Clément que je ne veux plus le quitter, je serais prête à le relire immédiatement pour retrouver un peu de cet homme dont on a tant à apprendre...

Je regrette déjà de l'avoir terminé si vite!

Indéniablement, mon plus gros coup de coeur depuis le début de cette année.  A lire et à relire

Commenter  J’apprécie          442
Le vieux qui déjeunait seul

Je n'ajouterai pas grand- chose.

Voici la rencontre bienvenue entre deux êtres marquées par la vie, hantés par les fantômes du passé.

Clara , la jeune et jolie serveuse , âgée de vingt - six ans, porte un douloureux secret familial qui l'isole malgré elle.

Clément, un vieux monsieur, ancien résistant et déporté, revenu de tout, traîne sa douleur , obnubilé par ses cauchemars, ses souvenirs , ses deuils et cette odeur de mort et de poussière dans les narines et dans la bouche!

Ces deux -là se cherchaient afin de donner un sens à leur vie, ils se reconnaissent dans leurs meurtrissures et leur solitude.

Un premier roman touchant, émouvant, attendrissant qui nous parle de culpabilité, de peine, de colère , de regrets mais aussi de bonheurs simples, d'amitié, de tendresse, d'espoir et de pardon!

Un bel hommage!

Vite lu, l'écriture est simple, légére, efficace, sensible.

Une bien jolie histoire !

Une fin idyllique.......magique qui s'apparente à un conte de fées moderne.

Ce n'est que mon avis !

C'est le nom de l'auteur : arrière petite- fille de François Mauriac qui a retenu mon attention lors de l'achat de cet ouvrage !La Fille de Régine Deforges .
Commenter  J’apprécie          392
Le vieux qui déjeunait seul

Très belle et touchante histoire d'Amitié entre une jeune serveuse de 27 ans et un vieil homme de 80 ans qui vient déjeuner tous les lundis dans le restaurant où elle travaille.

Tous deux ont une histoire qui leur colle à la peau, un fardeau à porter. Leur rencontre va être La rencontre, celle qu'on aimerait tous connaître. de là va naitre une belle histoire d'amitié qui va les réconcilier à la vie. Pour Clara, cette rencontre va l'aider à se révéler, à s'épanouir et à découvrir l'amour, et pour Clément, cette rencontre va adoucir ses derniers jours et lui donner une petite fille qu'il n'a jamais eu.

Cette rencontre va leur apporter le bonheur et apaiser leur souffrance, leur blessure.

Ce livre est apaisant, la fin n'apporte pas de surprise mais de grandes émotions, les larmes coulent mais c'est une très belle fin.

Un très beau roman qui nous montre une fois de plus l'importance de la mémoire familiale.
Commenter  J’apprécie          361
Le bruit du silence

La chaleur a ceci de bien,la seule activité intéressante et supportable,c'est la lecture,accompagnée d'une bonne boisson bien fraîche, bien entendu.

Le roman"le bruit du silence " se lit très rapidement.D'abord,il est simplement mais bien écrit ,les chapitres sont courts,sans fioritures ,sans détails inutiles.Il y a peu de personnages et l'action se déroule sur une nuit.

François ne se remet pas de la mort,il y a cinq ans de son épouse idéalisée. Il se laisse porter par l'alcool,malgré l'étroite surveillance de la fidèle gouvernante Simone. Sa fille,Laure,ne lui inspire aucun amour,seul le silence les unit.Justement,Laure se trouve chez son père au début du roman mais ne s'attarde pas dans une maison bien hostile et en repart très vite.Quelques kilomètres,la neige,l'accident et Laure revient. ...La "rencontre "avec son père aura bien lieu et,au matin....

Beaucoup de bons sentiments,de regrets,de remords,la vie quoi...

Ce roman a toutefois le mérite de poser des questions sur des sujets bien connus,dont le silence,le non-dit,l'incompréhension. La fin est convenue mais...rassurante.Une belle lecture d'été quand on a envie d'être bien,tout simplement.
Commenter  J’apprécie          330
Le bruit du silence

Un peu comme devant un tableau d'Escher, mon regard sur ce roman a pu être fluctuant,ne sachant pas si je l'aimais ou pas. Ceci du fait des beaux sentiments qui palpitent à chaque page. Et finalement, j'ai laissé tomber mon critique intérieur et mes jugements pour seulement me laisser porter par une belle histoire.

Il y est question du poids du secret familial même lorsqu'il est nourrit des meilleures intentions. Il y est question du deuil parfois impossible d'un enfant,d'un amour et de la souffrance qui se traduit en désamour pour ceux qui reste...et enfin, il est question du pardon et de la réconciliation.

Si la jolie plume de Léa Wiazemsky semble être au service des happy end (c'était déjà le cas avec Le vieux qui déjeunait seul) ,cela ne l'empêche pas d'aborder avec justesse les maux de notre condition humaine...et un peu de sentimentalisme ne peut pas faire de mal de temps en temps !
Commenter  J’apprécie          301
Le vieux qui déjeunait seul

Une lecture rapide mais dont les pages se tournent toute seule. On suit ici l'histoire d'une jeune serveuse qui croise tout les lundis à la même heure un vieux monsieur qui déjeuner seul. Elle a tant envie de lui parler qu'un jour le voyant lire un bouquin elle lui dit qu'elle a tellement aimé cette lecture. Ce monsieur touché par cette attention décide de rompre ces habitudes et de venir un mardi midi déjeuner mais la jeune serveuse Clara n'est pas présente ce jour la car elle est malade. Lorsque Clara reprend le travail l mercredi elle a hâte d'arriver au lundi et de retrouver le monsieur de la table 10 du lundi. Celui-ci ne se présente pas le lundi suivant car il est hospitalisé.



Dès lors lorsqu'il vont se croiser à nouveau le lundi suivant une belle amitié va en découler, Clément le vieux monsieur qui va raconter son vécu à Clara et celle-ci va peu à peu se soigner de la culpabilité qu'elle portait en elle. Clément étant un ancien résistant et le grand-père de Clara étant un nazi.



Ces deux personnages vont retourner dans le Sud à Toulon pour revoir les lieux ou Clément a passé des jours heureux avec Marie sa femme. Ce voyage va également métamorphosé Clara. En rentrant de ce voyage celle-ci va tombé amoureuse de Bastien le jeune homme qui travaille en face de la brasserie ou travaille Clara.



Une belle histoire à 3 voix car à chaque chapitre on alterne de personnages le plus souvent entre Clara et Clément. La fin est pour moi un peu convenu et abrupte mais sinon ce fut une jolie petite lecture.
Commenter  J’apprécie          300
Le vieux qui déjeunait seul

Clara est serveuse dans un petit restaurant, Clément vient y déjeuner seul les lundis. L'un et l'autre s'observent en silence et ressentent une tendresse dont ils ne comprennent pas vraiment la raison. Elle au printemps lui en hiver, rien ne laisserait,en effet, présager qu'ils aient beaucoup à partager. Clara porte la culpabilité d'une histoire familiale dont elle n'est pourtant pas responsable. Clément a le cœur lourd d'une histoire qui lui a arraché ce qu'il avait de plus cher. Finalement,ainsi que le découvre Clément "Elle est là pour éclairer de sa jeunesse mes derniers élans de vie,et moi pour lui permettre de se pardonner et de s'aimer enfin!".

Sans être mièvre, ce roman dégage une très belle émotion. La découverte tout en délicatesse de l'histoire respective de Clara et Clément donne une réelle profondeur au roman . Un joli coup de coeur pour ce roman et ses deux beaux personnages.
Commenter  J’apprécie          261
Le vieux qui déjeunait seul

En flânant dans ma librairie préférée, ce petit livre a attiré mon regard. Ce n'est pas son titre - qui rappelle certains ouvrages humoristiques (Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire...) - ni sa couverture fluorescente un peu kitch qui m'ont attirée. C'est le petit mot du libraire qui annonçait un coup de coeur. Intriguée, j'ai lu la quatrième de couverture qui a achevé de titiller ma curiosité. Malgré ma pàl indécente, j'ai craqué. Et j'ai bien fait !

Ce premier recueil à priori sans prétention est une source illimitée de douces émotions. L'histoire peut paraître un peu niaise (la rencontre entre une jeune femme mal dans sa peau et un vieillard au seuil de la mort), les événements un peu téléguidés, mais c'est bien écrit, c'est simple, c'est beau et ça touche ma corde sensible, sans pathos, sans en faire trop.

L'Histoire et ses souvenirs douloureux rencontrent et embrassent le présent des personnages pour apaiser leurs douleurs. Clara et Clément retrouvent la joie profonde d'être pleinement vivants. Et cette lumière qui émanent d'eux a contaminé la lectrice que je suis.

Ce roman est une ode à l'amitié, à la rencontre intergénérationnelle, à l'Amour qui relève, redonne goût et réchauffe. Léa Wiazemsky m'a permis de suspendre le temps et de goûter à la douceur apaisante d'une belle histoire humaine. Et cela fait du bien !





Commenter  J’apprécie          230
Le vieux qui déjeunait seul

Il y a beaucoup de tendresse dans ce roman malgré l'horreur du vécu des personnages...De l'amour, de la sincérité et une grande lucidité ..



Ce roman parle de deux, non, trois personnages.



Clément, notre vieux, solitaire, 85 ans, amoureux des livres, de musique et ancien déporté. Il va tous les lundi manger dans le restaurant où travaille Clara.



Clara, serveuse donc, mal dans sa peau, avec le passé de son grand-père qui lui pèse et la détruit, seule, autodestructrice. A une tendresse particulière pour le petit veux du lundi. Courtisé par Bastien.



Bastien, un play-boy, barman, festif qui collectionne les femmes.

Comme tous les lundis, je l'attends. Comme tous les lundis, à midi trente précise, il pousse la porte du restaurant pour aller s'installer à sa place habituelle. Il n'a plus besoin de réserver, sa table est toujours prête. Je sais d'avance ce qu'il va commander, mais je devine que, malgré tout, il aime consulter la carte, peut-être pour se surprendre lui-même.

Vous l'aurez compris ce roman ne déroge pas à la règle de la femme seule qui se trouve un homme qui change pour elle, une femme qui se cherche et qui arrive à rééquilibrer sa vie. Ce roman n'est pas un roman qui va vous surprendre. Mais il est bien écrit, les chapitres sont courts ce qui vous donne un dynamisme de lecture.



D'ailleurs parlons des chapitres, écrit à la première personne, vous vous retrouvez à chacun d'entre eux à la place d'un des protagonistes. Vous êtes donc vite immergé dans leur monde.



Un roman court qui traite de lourds sujets avec facilité comme la déportation, la honte des familles de collabo, l'isolement, la vieillesse ...



Un très bon roman, qui se glisse facilement entre deux, une petite gourmandise au café, une petite sucrerie pour le quatre-heure...Bref faites vous plaisir, lisez-le !


Lien : http://lesciblesdunelectrice..
Commenter  J’apprécie          190
Le vieux qui déjeunait seul

Léa WIAZEMSKY signe, avec "Le vieux qui déjeunait seul" un petit roman qui n'étonne pas, ne renouvelle ni le genre, ni le style et qui, cependant, reste plaisant à lire, tout du moins à survoler. Car les pages tournent d'elles-mêmes. Chacune confirmant ce qui était attendu par la précédente et conduisant, sans surprise, à une fin heureuse et paisible.



Alors, qu'apporte cette rencontre entre Clément, ce vieux qui déjeune seul et Clara, jeune femme de 27 ans? Lui est marqué au fer dans son corps, et plus encore, dans son âme, par ses souvenirs de guerre et la perte de sa bien-aimée. Elle, elle fuit depuis trop longtemps le monde et les autres en raison d'une honte accablante qu'elle porte par procuration. Deux vies manquées, sans plus d'espoir, sans joie de vivre. Et c'est là tout l'intérêt du livre, redire avec simplicité, naïveté peut-être, que quand un coeur cabossé s'oublie au profit d'une attention à l'autre, la vie peut reprendre ses droits, la joie peut renaître.



Mais tout cela, chacun le sait déjà. N'empêche, ce n'est pas inutile de se le rappeler et de réensemencer nos vies d'un peu d'espérance... On ne sait jamais, on peut un jour en avoir besoin!
Commenter  J’apprécie          181
Le bruit du silence

Un titre qui me plaît beaucoup, une couverture absolument sublime et une auteure que j'ai déjà lue et que j'attendais de retrouver avec impatience... Tout était réuni dans ce livre pour me faire craquer !



Laure est une femme très mystérieuse pour nous lecteurs mais aussi pour elle-même. Elle a grandi auprès d'une mère aimante et attentive (on n'en saura pas beaucoup plus sur cette femme puisqu'elle est décédée avant que Laure n'atteigne l'âge adulte) et d'un papa distant et froid. Cette relation lui pèse énormément ce qui lui vaut de se rendre chez son père la boule au ventre.

Une fois de plus, la visite de Laure à François n'a pas été constructive et c'est sous la neige que cette dernière décide de reprendre la route, mais un petit peu comme un coup du destin, la voiture atterrit malencontreusement dans un fossé ce qui oblige la jeune femme à se réfugier dans la maison familiale auprès de ce père qu'elle ne comprend pas.



L'histoire démarre comme ceci puis se développe doucement. D'un côté, nous apprenons à connaître François, son passé, ses relations avec ses parents et plus particulièrement celles qu'il partage avec sa mère, mais aussi son amour pour sa femme et sa vie de père. LA suite sur mon blog www.leslecturesdelily.com
Lien : http://www.leslecturesdelily..
Commenter  J’apprécie          183
Le vieux qui déjeunait seul

Un livre émouvant et attachant. C’est l’histoire d’une rencontre entre une jeune serveuse de 27 ans et un vieux qui déjeune, chaque lundi, à la table 10 du restaurant où elle travaille.

Ils ont attirance inexpliquée l’un envers l’autre mais aucun n’ose franchir le pas, ne serait-ce que pour converser. C’est grâce à un changement d’habitude et à un livre qu’elle va finir par réussir à lui adresser la parole. Cela commencera par des échanges timides et gênés mais portés par un lien toujours aussi mystérieux.

Au fur et à mesure de leurs discussions, ils vont se livrer sur leur passé respectif plus que pesant qui explique leur solitude et surtout ce qui les attire mutuellement.

En se libérant de leur lourd secret, ils vont soulager leur esprit et une nouvelle tranche de vie, plus sereine et légère, s’ouvre à eux.

Un roman très plaisant à dévorer sans plus attendre !

Commenter  J’apprécie          180
Le bruit du silence

Laure doit se rendre chez son père avec lequel elle n'a jamais réussi à tisser des liens. Au retour, de fortes chutes de neige la poussent à rebrousser chemin et affronter son père et les lourds secrets de famille !

C'est la nuit de tous les possibles... un huis-clos qui permettra à tout le monde de se découvrir... Chaque personnage clé de l'histoire a la parole pour exprimer ses sentiments et régler ses comptes avec sa propre vie.

Une belle évolution des caractères que l'on découvre petit à petit au cours de paragraphes courts mais tellement denses.

Peut-être un peu rapide dans le dénouement ?

Un livre qui se lit d'une traite !
Commenter  J’apprécie          170
Le vieux qui déjeunait seul

Le vieux qui déjeunait seul c'est Monsieur Henri selon Clara, serveuse qui se prend d'affection pour celui qui viens déjeuner tous les lundis.

Clara et Monsieur Henri, Clément de son vrai prénom, se regardent et s'observent.

Ils ne se connaissent que dans ce moment futile.

Au fil des pages, l'un et l'autre se dévoilent comme un échange.

Et il y a Bastien avec qui c'est différent...

Un doux trio d'amour entre des personnages blessés dans leurs vies. 3 jolies rencontres.

Au fil des pages, l'histoire se révèle comme une douce valse.

C'est délicat, touchant, triste.

Un tendre roman que l'on a envie de lire en chuchotant.
Commenter  J’apprécie          170
Le vieux qui déjeunait seul

Clara est une jeune femme qui semble avoir perdu ses illusions ; le vieux monsieur, client habituel du restaurant où elle travaille, est toujours tout seul à sa table.

Tous deux semblent s’intriguer l’un l’autre.



Peut-être que se tendre la main va leur apporter de quoi sourire enfin à la vie.

Partager des moments précieux, peines et confidences, pour s’autoriser quelques instants de joie et trouver la paix en soi.



Blessures enfouies, trop longues à oublier, culpabilité, pénibles secrets, mémoire gravée à jamais, solitude ; sous la tristesse c’est la tendresse qui va poindre, et lever les ombres qui empêchent l’espoir et le bonheur possible.



Une affection mutuelle pour un peu de lumière et de chaleur afin d’éclairer l’avenir et réchauffer les cœurs.



La douceur azur du rivage avant l’autre rive chez ce grand-père de cœur éprouvé par la vie, ébranlé par la guerre.

*

Une atmosphère nostalgique et touchante pour un premier roman.

*

Une lecture détente apaisante pleine de douceur et de bienveillance.

Un style simple pour une jolie histoire, c'est rapide à lire et attendrissant.

Commenter  J’apprécie          162
Le vieux qui déjeunait seul

L'auteure fait vivre ici deux êtres que tout sépare a priori, un vieux monsieur et une jeune fille qui n'ont aucun lien à l'origine. Clément et Clara se côtoient depuis longtemps dans un restaurant, lui en tant que client du lundi midi, elle en tant que serveuse; ils ne se parlent que pour les formalités d'usage, mais il y a entre entre eux comme une connivence qui leur donne l'impression d'avoir en commun une solitude, une tristesse, une blessure du passé. Un livre va être pour eux le déclic pour qu'ils se rapprochent.

C'est une belle histoire que raconte Lea Wiazemsky. Elle illuminera la fin de vie de Clément et elle permettra à la jeune femme de partir enfin vers la vie.

C'est un roman optimiste qui fera écrire à Clément que "dans la vie, quelle qu'elle soit, il y a toujours de belles surprises."

C'est aussi un roman qui offre au lecteur de belles pages d'écriture où l'émotion est immédiatement perceptible.
Commenter  J’apprécie          160




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Léa Wiazemsky (650)Voir plus

Quiz Voir plus

La culture manga, niveau difficile

"Manga" est un mot japonais, ça veut dire quoi en français?

'Dessin sublime'
'Image dérisoire'
'Bande dessinée'
'Le Japon vaincra'

7 questions
147 lecteurs ont répondu
Thèmes : manga , japon , bande dessinéeCréer un quiz sur cet auteur

{* *}