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3.67/5 (sur 26 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Stockton , 1933
Biographie :

Leonard Gardner est un romancier, nouvelliste et scénariste américain.
Ses écrits ont été publiés, entre autres, dans la Paris Review, Esquire et The Southwest Review. Son roman Fat City (1969), l'histoire d'un ancien boxeur devenu alcoolique qui décide de remonter sur le ring, est devenu un classique de la littérature américaine. Fat City a été adapté au cinéma en 1972 par John Huston.
Leonard Gardner fait quelques apparitions au cinéma, notamment dans le film de Francis Ford Coppola, Tucker : l'homme et son rêve (1988). Il écrit également plusieurs scénarii pour la télévision, dont certains pour NYPD Blue dont il a produit plusieurs saisons.






Source : Christian Bourgois éditeur
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
"Personne n'était digne d'un tel don : la vie."
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Il se rendit alors à l'hôtel des Açores, en bas, près du chenal, où un vieil homme au visage empourpré par la couperose le précéda en soufflant dans les escaliers pour lui ouvrir une chambre étroite et glaciale. Il y avait au plafond, là où s'arrêtait le papier peint des murs, de larges taches de couleur de jus de tabac.
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"Tully, déprimé par l'énumération de tous ces Mexicains inconnus battus à plate couture, comprit dans un éclair de terrible lucidité que le sport était l'apanage des fous."
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_"Je ne suis pas si jeune. J'ai une femme et un bébé.
_Mais non. Je ne vous crois pas !
_V'est pourtant vrai.
_Vraiment ? Vous semblez si jeune !
_Pas besoin d'être vieux pour avoir des bébés"
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- Tu veux savoir ce qui fait un grand boxeur ?
- C'est quoi ?
- La confiance en soi. La volonté de vaincre. Une bonne forme physique. Si tu as tout ça, tu peux mettre une tannée à n'importe qui.
- J'espère que tu as raison.
- Si tu n'as pas envie de lui en mettre plein la gueule, c'est ta gueule à toi qui prendras.
- T'en fais pas, j'en ai envie.
- Sinon, c'est même pas la peine d'y aller.
- Je te dis que j'en ai envie tout autant que toi.
- Il faut que tu en aies vachement envie. Il n'y a pas de manager, d'entraîneur, il n'y a pas de pilule qui puisse faire ça pour toi.
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Il restait immobile au fond de son lit , déprimé, sentant sa vie et sa jeunesse s'enfuir tandis qu'il était là, aux côtés d'une femme qu'il n'aurait jamais dû connaître, si loin du chemin qu'il aurait dû suivre, si loin, déjà, qu'il se demandait s'il était égaré à jamais. Il n'était plus capable d'amour, et l'idée d'une vie sans amour le jetait dans une angoisse plus forte que celle qu'il avait connue lorsqu'il vivait en solitaire.
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"_Tu veux savoir ce qui fait un bon boxeur ?
_C'est quoi ?
_La confiance en soi. La volonté de vaincre. Une bonne forme physique. Si tu as tout ça, tu peux mettre une tannée à n'importe qui."
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Certains venaient un jour à l'entraînement, pour disparaître les deux jours suivants, combattaient une fois pour abandonner ensuite, perdaient leur timing, réapparaissaient, se donnaient un mal de chien pour retrouver la forme, s'essoufflaient, flanchaient et se faisaient battre, ou encore gagnaient une série de combat puis décidaient de se marier, allaient vivre ailleurs, étaient obligés de partir faire leur service militaire, s'engageaient dans la Marine, allaient en prison, souffraient d'hémorragies, de migraines, de diplopie, ou se fracturaient les mains.
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"Ça ne sert à rien d'espérer. L'important, c'est de vouloir."
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Il se savait assuré de durer. Mais ses boxeurs n'autorisaient pas la même confiance. Certains venaient un jour à l'entraînement, pour disparaître les deux jours suivants, combattaient une fois pour abandonner ensuite, perdaient leur timing, réapparaissaient, se donnaient un mal de chien pour retrouver la forme, s'essoufflaient, flanchaient et se faisaient battre, ou encore gagnaient une série de combats puis décidaient de se marier, allaient vivre ailleurs, étaient obligés de partir faire leur service militaire, s'engageaient dans la Marine, allaient en prison, souffraient d'hémorragies, de migraines, de diplopie, ou se fracturaient les mains. Ils étaient nombreux, ceux qui finissaient par s'apercevoir qu'ils n'avaient rien de ce qui fait un boxeur, et ceux qui, sans explication, cessaient un beau jour de paraître au gymnase et dont Ruben n'entendait plus jamais parler !

(P78)
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