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Citations de Lincoln Child (163)


Il se sentait bien. Très bien même. A l'opposé de ce qu'il ressentait encore deux heures plus tôt. Il n'en revenait pas qu'un excellent repas arrosé d'un simple martini ait suffi à bouleverser de la sorte son regard sur l'existence. P 37
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Le cœur de Felder battait furieusement dans sa poitrine. Reprenant ses esprits, il regagna la maison de gardien aussi vite que possible sans risquer d'être vu.
Une étincelle d'espoir fit brusquement taire sa peur. Il venait de comprendre.
Adams, Bierstadt, Goethe... La bibliothèque de la famille Wintour était rangée par ordre alphabétique.
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Il referma la porte derrière eux. Ils s'enlacèrent en silence et s'embrassèrent à nouveau. Alex entreprit de déboutonner la chemise de Gideon tandis qu'il faisait de même avec son chemisier , résistant à l'envie de lui arracher ses vêtements. P 88
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Il fallait être complètement dingue pour travailler sur une plate-forme pétrolière. Plus le temps passait, et plus Kevin Lindengood en était convaincu.
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— L’interprétation de Copenhague repose sur le constat que l’avenir n’est rien d’autre qu’un champ de probabilités, une multiplicité de possibles qui se concrétisent dans le réel au fur et à mesure des observations que l’on peut réaliser. Il s’agit de l’interprétation habituelle de la mécanique quantique telle qu’on l’enseigne dans les universités.

— Il semble que ton esprit soit désormais capable de maîtriser ce phénomène et de prévoir l’avenir proche à partir de l’ensemble de ces possibilités.
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- Alors, de quoi s'agit-il ?
- Je suis désolé, Peter, je ne peux pas vous le dire.
- Non ? Et pourquoi ?
- Parce que si je vous le disais, Spartan serait obligé de vous tuer, je le crains.
Crane se mit à rire. Mais le rire s'éteignit dans sa gorge. Le chef des scientifiques, qui avait d'ordinaire la plaisanterie si facile, ne souriait même pas.
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Revenue ? dit-il enfin. Nul ne sait ce qui est vraiment revenu.
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- Où se trouve votre dope ? Je ne partirai pas d'ici tant que vous ne me l'aurez pas donnée! Espèce de triple con !
- Vos expressions prolétaires manquent singulièrement de charme.
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Un tableau digne de la famille Addams, se corrigea-t-il de lui même en s'éloignant, l'ombre d'un sourire aux lèvres.
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Le navire, il est vrai, prenait des allures de bourgade. Gideon n'en revenait pas que des individus si instruits puissent se transformer en pipelettes, au point de rapporter le moindre ragot en l'exagérant, de se lancer dans des disputes mesquines, de prêter le flanc aux controverses les plus absurdes.
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La perfection constituait à ses yeux une imposture. Non seulement la perfection n'était pas de ce monde, mais il la considérait comme l'ennemie de la réussite. La clé du succès tenait à la capacité d'adaptation en présence de l'inattendu. Ce qu'un penseur quelconque avait baptisé " la certitude de l'incertitude ".
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"Arrivé de l’autre côté de l’éboulement, il hissa son sac sur ses épaules en vérifiant que les sangles de compression étaient bien serrées. À cette heure avancée de la journée, le poids commençait à se faire sentir et il voulait s’assurer que son contenu restait stable.

Il passa quelques secondes à agiter les épaules dans tous les sens pour remettre son barda en place. De nos jours, la plupart des randonneurs utilisaient des sacs à cadre intégré, mais Palmer leur préférait un cadre extérieur – dans son cas, un sac de randonnée Kelty Tioga. Il avait tendance à ne pas voyager léger et il trouvait les cadres extérieurs plus simples à ranger, à porter et à équilibrer.

Le soleil avait disparu et le paysage s’assombrissait de minute en minute. La différence était sensible, comme si quelque divinité de la nature baissait lentement un variateur de lumière. La pleine lune se hissait dans le ciel noir, prêtant au paysage une luminescence étrange, tachetée, presque spectrale. Pourtant, il n’allait pas s’en remettre au clair de lune, qui avait tendance à camoufler les dolines et les rigoles. Il avait appris à la dure à ne pas se fier au hasard. Il retira la lampe torche accrochée à sa ceinture et l’alluma.

Il était à présent plus de vingt et une heures. Il se remit en route et calcula mentalement que sa vitesse était tombée aux alentours de huit cents mètres par heure. Bien évidemment, il pouvait poursuivre jusqu’à Desolation Lake et camper sur les rives. Mais il n’y arriverait pas avant minuit au bas mot, auquel cas il serait trop laminé pour profiter de sa journée de marche le lendemain. Non : il y avait forcément un endroit, dans cette maudite contrée sauvage, une espèce d’emplacement suffisamment plat et nu pour qu’il puisse y planter sa tente et étaler ses ustensiles de cuisine. Un repas chaud et un sac de couchage douillet commençaient à prendre des atours d’opulence inaccessible.

Une fois de plus, tandis qu’il avançait avec précaution, orientant de-ci de-là le faisceau lumineux de sa lampe, il songea qu’il aurait préféré se trouver dans la région des High Peaks du parc. Certes, les sentiers y étaient souvent de la largeur d’une autoroute et on butait sans cesse sur des randonneurs, mais au moins on pouvait compter sur une foutue forêt qui soit normale, avec son lot de clairières et pas cette espèce de profusion exotique de…

Il s’immobilisa à hauteur d’un bouquet de viornes à feuilles d’aulne. Il était à tel point absorbé dans ses pensées et dans l’examen attentif du terrain semé d’embûches qu’il n’avait pas fait attention à l’étrange odeur qui flottait autour de lui. Il huma l’air. L’odeur était légère, mais perceptible : aigre, un peu musquée, pas tout à fait comme celle d’une moufette, mais résolument désagréable.

Palmer balaya la pénombre du faisceau lumineux. Comme il n’y avait rien, il se contenta de hausser les épaules et se remit en marche.

La lune montait de plus en plus haut dans le ciel, baignant Desolation Mountain de sa lueur vacillante. Encore cinq kilomètres. Merde alors, il ferait peut-être bien de rebrousser chemin jusqu’au lac, après tout. Mais dans ce cas, il fallait penser au trajet retour, et il allait…

L’odeur était revenue. Elle était plus forte, à présent, et plus fétide : nauséabonde et animale.

Il s’immobilisa une fois encore et fouilla les alentours de sa lampe torche. Cette fois-ci, il ressentait un picotement d’angoisse. De menus arbrisseaux et un treillis de branches d’arbres aplaties lui renvoyèrent le faisceau de sa lampe. Son halo lumineux plongeait tout le reste dans les ténèbres.

Palmer secoua la tête. La désolation surnaturelle de ce lieu était en train de lui jouer des tours. De toute la journée, il avait à peine croisé un raton laveur et deux jeunes renards. Et encore, quand il se trouvait dans la forêt ancienne. Aucun animal plus gros qu’une souris n’aurait l’idée saugrenue de vivre dans ce merdier. Ce périple frustrant allait bien finir par s’arrêter à un moment ou à un autre. Et une fois qu’il aurait l’estomac rempli de chili et son matelas gonflable de prédilection sous son sac de couchage, il serait…

L’odeur était de retour, plus infecte que jamais, et cette fois-ci accompagnée d’un son – un bruit guttural, à mi-chemin entre un grognement et un rugissement. À la fois furieux et affamé.

Sans réfléchir, Palmer se mit à courir. Il fonça aussi rapidement que le permettait le poids de son sac à dos, râlant sous le coup de l’effort, le faisceau de sa lampe zébrant frénétiquement devant lui, haletant, le souffle court, bondissant par-dessus les arbres tombés et les kettles tandis que les grognements et les bruits de respiration se faisaient de plus en plus forts derrière lui.

C’est alors que son pied tapa contre une racine saillante ; il chuta lourdement sur le sol ; un poids accablant, qui n’avait rien à voir avec son sac, pesa soudain sur son dos – une douleur atroce, sans aucune mesure avec ce qu’il avait pu connaître au cours de sa vie, lui lacéra le visage et le cou tandis que la puanteur le submergeait telle une vague, suivie d’une autre déflagration de douleur, puis une autre encore… jusqu’à ce que les ténèbres, d’abord rouges, puis noires, se referment sur lui."
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"Les êtres humains ont une façon toute personnelle de se mentir à eux-mêmes au prétexte de rationaliser leurs actes. Les vers se contentent d'en profiter."
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"_Inutile d'attendre plus longtemps, déclara-t-il. Nous risquerions d'être trahis, les nouvelles circulent toujours plus vite qu'on ne le croit."
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"_Tu bois du café avant de plonger ? s'étonna Alex? Tu as du courage.
_Pourquoi donc ?
_Le café a des vertus diurétiques.
En dépit de ses deux plongées précédentes, Gideon n'y avait pas pensé.
_Euh...comment fait-on en cas de besoin urgent ?
_Tu te pisses dessus.
Gideon s'empressa de reposer sa tasse."
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Putain , quel con. Jamais je n'aurais dû accepter de m'aventurer à l'intérieur de cette carcasse , à trois mille mètres de profondeur. Je savais bien que je n'avais pas les compétences requises , et voilà je me retrouve coincé , sans aucun moyen d'appeler à l'aide. P 99-100
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La vraie tragédie est que les rares films qui existent sur de tels désastres sont rudimentaires et terre-à-terre.
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Il avait sans doute le sentiment qu’il ne suffisait pas de cacher ses notes : il fallait également les cryptographier. C’étaient les années cinquante, ne l’oubliez pas ; la guerre froide chauffait tout le monde à blanc. On ne plaisantait pas avec la sécurité.
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C’est un espèce d’abruti, on ne va pas le nier. Comme la plupart des réalisateurs avec qui j’ai travaillé. Il faut un ego surdimensionné pour imprimer son style personnel sur quelque chose d’aussi conséquent et complexe qu’un documentaire en prime time.
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Le savoir était une chose : le constater par soi-même était une autre paire de manches.
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