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Citations de Lincoln Child (163)


Le Dr Felder ne s’était jamais rendu à Southport, aussi fut-il surpris de découvrir un charmant petit port endormi au cœur du comté de Fairfield, un coin du Connecticut habituellement connu pour son dynamisme. Il quitta Pequot Avenue et s’engagea sur Center Street en direction du centre historique.
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Pendergast resta longtemps planté dans le salon rose, puis il retraça son chemin d’un pas lent jusqu’à son bureau. Il se laissa tomber dans son fauteuil et contempla la fiole, la seringue et la coupelle remplie de poudre alignées devant lui, ainsi qu’il l’avait fait des heures durant au cours des jours précédents.
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Pendergast se glissa sur la bande d’arrêt d’urgence en multipliant les appels de phares et doubla les autres véhicules jusqu’à se retrouver juste derrière le camion de gauche. Celui-ci ignorait sciemment les coups de klaxon et les appels de phares de l’inspecteur, donnant même l’impression de ralentir exprès.
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Au moment où Weber s’y attendait le moins, Pendergast sauta par-dessus le bureau avec la rapidité de l’éclair et saisit son adversaire à la gorge. Il le poussa en arrière avec une force ahurissante, releva le châssis de la fenêtre la plus proche et fit basculer en arrière son prisonnier qui se débattait. Terrorisé, Weber s’agrippa des deux mains aux montants. Le bruit de la circulation dans Peachtree Street, vingt étages plus bas, lui parvenait, apporté par les courants d’air montant le long de la façade.
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Cela faisait une éternité qu’on l’entraînait vers une destination inconnue, un bandeau sur les yeux. On l’avait déposée comme un vulgaire paquet dans un coffre de voiture, enfermée à l’arrière d’un camion, emprisonnée dans ce qu’elle croyait être la cale d’un navire. À force d’être ainsi trimbalée, elle avait perdu toute notion des distances et du temps. Elle avait froid, elle avait faim, elle avait soif, et mal à la tête à cause du coup reçu à l’arrière du taxi. On ne lui avait rien donné à manger, elle avait dû se contenter de la bouteille d’eau qu’on lui avait fournie quelques heures auparavant.
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- Où se trouve votre dope ? Je ne partirai pas d'ici tant que vous ne me l'aurez pas donnée! Espèce de triple con !
- Vos expressions prolétaires manquent singulièrement de charme.
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Un tableau digne de la famille Addams, se corrigea-t-il de lui même en s'éloignant, l'ombre d'un sourire aux lèvres.
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Le navire, il est vrai, prenait des allures de bourgade. Gideon n'en revenait pas que des individus si instruits puissent se transformer en pipelettes, au point de rapporter le moindre ragot en l'exagérant, de se lancer dans des disputes mesquines, de prêter le flanc aux controverses les plus absurdes.
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La perfection constituait à ses yeux une imposture. Non seulement la perfection n'était pas de ce monde, mais il la considérait comme l'ennemie de la réussite. La clé du succès tenait à la capacité d'adaptation en présence de l'inattendu. Ce qu'un penseur quelconque avait baptisé " la certitude de l'incertitude ".
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- Vous dites qu'on y cultivait du tabac ?
- Oui, le tabac est l'une des principales ressources locales, expliqua fièrement Mendonça, qui sortit aussitôt deux cigares de sa poche.
Il en tendit un au naturaliste.
- Non merci. Je n'ai pas l'habitude de fumer les clous de mon cercueil.
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La théorie selon laquelle la lune, notamment lorsqu'elle est pleine, exerce une influence inhabituelle sur les êtres vivants. Chez les humains, par exemple, elle est censée engendrer un pic du taux de criminalité, une hausse des grossesses, une mortalité plus élevée au cours des interventions chirurgicales, ce genre de choses.
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— L’interprétation de Copenhague repose sur le constat que l’avenir n’est rien d’autre qu’un champ de probabilités, une multiplicité de possibles qui se concrétisent dans le réel au fur et à mesure des observations que l’on peut réaliser. Il s’agit de l’interprétation habituelle de la mécanique quantique telle qu’on l’enseigne dans les universités.

— Il semble que ton esprit soit désormais capable de maîtriser ce phénomène et de prévoir l’avenir proche à partir de l’ensemble de ces possibilités.
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Planté devant le bastingage, les cheveux caressé par une légère brise de printemps, il scruta longuement l'horizon en direction du sud. Les lumières du navire lui permettaient de distinguer les icebergs dominant les eaux noires de toute leur hauteur, tels des châteaux en ruines dont les tourelles brisées se dressaient vers le ciel. Le manteau sombre de la mer, à la surface duquel se reflétaient les étoiles et les icebergs, offrait à l'immensité du cosmos un miroir irréel.
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"Arrivé de l’autre côté de l’éboulement, il hissa son sac sur ses épaules en vérifiant que les sangles de compression étaient bien serrées. À cette heure avancée de la journée, le poids commençait à se faire sentir et il voulait s’assurer que son contenu restait stable.

Il passa quelques secondes à agiter les épaules dans tous les sens pour remettre son barda en place. De nos jours, la plupart des randonneurs utilisaient des sacs à cadre intégré, mais Palmer leur préférait un cadre extérieur – dans son cas, un sac de randonnée Kelty Tioga. Il avait tendance à ne pas voyager léger et il trouvait les cadres extérieurs plus simples à ranger, à porter et à équilibrer.

Le soleil avait disparu et le paysage s’assombrissait de minute en minute. La différence était sensible, comme si quelque divinité de la nature baissait lentement un variateur de lumière. La pleine lune se hissait dans le ciel noir, prêtant au paysage une luminescence étrange, tachetée, presque spectrale. Pourtant, il n’allait pas s’en remettre au clair de lune, qui avait tendance à camoufler les dolines et les rigoles. Il avait appris à la dure à ne pas se fier au hasard. Il retira la lampe torche accrochée à sa ceinture et l’alluma.

Il était à présent plus de vingt et une heures. Il se remit en route et calcula mentalement que sa vitesse était tombée aux alentours de huit cents mètres par heure. Bien évidemment, il pouvait poursuivre jusqu’à Desolation Lake et camper sur les rives. Mais il n’y arriverait pas avant minuit au bas mot, auquel cas il serait trop laminé pour profiter de sa journée de marche le lendemain. Non : il y avait forcément un endroit, dans cette maudite contrée sauvage, une espèce d’emplacement suffisamment plat et nu pour qu’il puisse y planter sa tente et étaler ses ustensiles de cuisine. Un repas chaud et un sac de couchage douillet commençaient à prendre des atours d’opulence inaccessible.

Une fois de plus, tandis qu’il avançait avec précaution, orientant de-ci de-là le faisceau lumineux de sa lampe, il songea qu’il aurait préféré se trouver dans la région des High Peaks du parc. Certes, les sentiers y étaient souvent de la largeur d’une autoroute et on butait sans cesse sur des randonneurs, mais au moins on pouvait compter sur une foutue forêt qui soit normale, avec son lot de clairières et pas cette espèce de profusion exotique de…

Il s’immobilisa à hauteur d’un bouquet de viornes à feuilles d’aulne. Il était à tel point absorbé dans ses pensées et dans l’examen attentif du terrain semé d’embûches qu’il n’avait pas fait attention à l’étrange odeur qui flottait autour de lui. Il huma l’air. L’odeur était légère, mais perceptible : aigre, un peu musquée, pas tout à fait comme celle d’une moufette, mais résolument désagréable.

Palmer balaya la pénombre du faisceau lumineux. Comme il n’y avait rien, il se contenta de hausser les épaules et se remit en marche.

La lune montait de plus en plus haut dans le ciel, baignant Desolation Mountain de sa lueur vacillante. Encore cinq kilomètres. Merde alors, il ferait peut-être bien de rebrousser chemin jusqu’au lac, après tout. Mais dans ce cas, il fallait penser au trajet retour, et il allait…

L’odeur était revenue. Elle était plus forte, à présent, et plus fétide : nauséabonde et animale.

Il s’immobilisa une fois encore et fouilla les alentours de sa lampe torche. Cette fois-ci, il ressentait un picotement d’angoisse. De menus arbrisseaux et un treillis de branches d’arbres aplaties lui renvoyèrent le faisceau de sa lampe. Son halo lumineux plongeait tout le reste dans les ténèbres.

Palmer secoua la tête. La désolation surnaturelle de ce lieu était en train de lui jouer des tours. De toute la journée, il avait à peine croisé un raton laveur et deux jeunes renards. Et encore, quand il se trouvait dans la forêt ancienne. Aucun animal plus gros qu’une souris n’aurait l’idée saugrenue de vivre dans ce merdier. Ce périple frustrant allait bien finir par s’arrêter à un moment ou à un autre. Et une fois qu’il aurait l’estomac rempli de chili et son matelas gonflable de prédilection sous son sac de couchage, il serait…

L’odeur était de retour, plus infecte que jamais, et cette fois-ci accompagnée d’un son – un bruit guttural, à mi-chemin entre un grognement et un rugissement. À la fois furieux et affamé.

Sans réfléchir, Palmer se mit à courir. Il fonça aussi rapidement que le permettait le poids de son sac à dos, râlant sous le coup de l’effort, le faisceau de sa lampe zébrant frénétiquement devant lui, haletant, le souffle court, bondissant par-dessus les arbres tombés et les kettles tandis que les grognements et les bruits de respiration se faisaient de plus en plus forts derrière lui.

C’est alors que son pied tapa contre une racine saillante ; il chuta lourdement sur le sol ; un poids accablant, qui n’avait rien à voir avec son sac, pesa soudain sur son dos – une douleur atroce, sans aucune mesure avec ce qu’il avait pu connaître au cours de sa vie, lui lacéra le visage et le cou tandis que la puanteur le submergeait telle une vague, suivie d’une autre déflagration de douleur, puis une autre encore… jusqu’à ce que les ténèbres, d’abord rouges, puis noires, se referment sur lui."
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Page 213 du biomimetisme
Les concepteurs de la « Bille » avaient imité la nature. Cet enchevêtrement incroyablement complexe prenait modèle sur les pics-verts.
Le crâne du pic-vert possédait une double enveloppe, avec une multitude de minuscules traverses entre les deux.
La cervelle de n.importe quel autre oiseau martelant des arbres, jour après jour, se liquéfierait en un rien de temps sous l.impact.
Tout ça à cause de la pression de l’eau.
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"Les personnages de fiction possèdent ce don mystérieux d'exister en dehors de ceux qui les ont inventés."

(Extrait de la "Note à l'intention des lecteurs")
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"Les êtres humains ont une façon toute personnelle de se mentir à eux-mêmes au prétexte de rationaliser leurs actes. Les vers se contentent d'en profiter."
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"L'individu qui affronte la mort possède des dons uniques, insista-t-il. Il est capable de réaliser des miracles."
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"_Inutile d'attendre plus longtemps, déclara-t-il. Nous risquerions d'être trahis, les nouvelles circulent toujours plus vite qu'on ne le croit."
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"On prétend souvent que le souvenir des événements les plus traumatiques finit par s'estomper avec le temps, et il pouvait en témoigner, sans être certain pour autant qu'enfouir ses angoisses était le moyen le plus sain de les guérir."
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