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Citations de Linda Green (86)


Un jour, tout sera fini et nous pourrons bâtir une nouvelle vie, toi et moi. Nous fonderons une famille à nous. Bien sûr, je vais un peu vite en besogne, mais s’il est une chose que la guerre nous a apprise, c’est que la vie est courte et qu’il faut saisir sa chance tant qu’on le peut. Ce sont ces rêves qui m’aident à tenir le coup quand c’est vraiment dur, quand je me demande si nous allons en réchapper.
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Je sais que tu es timide. J’ai l’impression que tu n’es pas habituée à parler aux hommes. Ta mère t’a sûrement appris à t’en méfier. Mais Betty, crois-moi, je ne suis pas comme ces types contre lesquels elle t’a mise en garde. Tout ce qui m’importe, c’est te traiter avec respect.
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Les gens me demandaient souvent si c’était bizarre de travailler dans l’école de mes filles. Non, leur répondais-je invariablement, pas du tout. Au contraire, cela me paraissait normal. J’avais adoré avoir Ruby dans ma classe pour sa dernière année de primaire.
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Ça ne s’oublie pas, la première fois qu’un homme vous regarde de cette manière. J’avais l’impression que quelque chose avait changé en moi, comme si on avait appuyé sur un interrupteur, et qu’à présent tout était différent. J’entrais dans un nouvel univers. Un univers dont je ne connaissais pas les règles, sans parler de les comprendre.
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J’étais juste une gamine à ses yeux. Une ado bizarre aux dents de travers et aux jambes beaucoup trop longues. Une foule de filles plus âgées et plus sophistiquées gravitaient autour de lui. Des filles au rouge à lèvres parfait, couleur cerise, qui riaient en rejetant en arrière leurs cheveux soyeux.
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Je n’avais guère d’espoir de trouver le sommeil. Ce n’était pas la maison qui m’empêchait de dormir, c’étaient les dernières paroles de Nana, qui résonnaient dans les ténèbres.
Veille sur mes bébés .
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La vie est si courte, nous en sommes tous conscients, alors je ne vois pas pourquoi on n’en profiterait pas.
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J’avais toujours pensé que, lorsqu’on disparaissait, on n’était plus tout à fait soi-même. Et en effet, son visage affichait une expression légèrement différente. Une forme de soulagement. Comme si elle était enfin en paix.
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Les souvenirs, les expériences et les histoires s’étaient évanouis avec elle. Notre famille se voyait réduite à trois générations au lieu de quatre.
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Ce n’était pas bien de se quereller avec une vieille dame sur son lit de mort. Si telles étaient ses dernières volontés, je me devais de l’écouter religieusement et de me plier à ses désirs.
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Les gens qui prétendent que le passé doit rester où il est, en réalité, n’ont pas la force de l’affronter. Ils ont peur du pouvoir des secrets, susceptibles de détruire des vies. Mais garder un secret peut vous anéantir de l’intérieur. Croyez-moi, j’en sais quelque chose. Et les secrets les mieux gardés ont la mauvaise habitude de finir par refaire surface.
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Parfois, il est plus facile de refuser d’y croire plutôt que d’accepter une réalité si innommable. Voilà pourquoi les gens enfouissent les histoires troubles. Dans les profondeurs, loin des yeux, loin du cœur. La honte et la culpabilité ne disparaissent pas. Pire, elles pèsent encore plus lourd sur moi aujourd’hui.
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tous ces posts continuent à m’être adressés depuis le futur, à dix-huit mois de là. L’individu qui me fait subir ça cherche-t-il à me convaincre que ce sera là mon avenir ? Une sorte de voyant démoniaque qui saurait par avance qu’il ne me reste que dix-huit mois à vivre ? En termes de médias sociaux, c’est l’équivalent d’une poupée vaudoue à son effigie piquée d’une centaine d’épingles – tout à côté d’un carillon qui s’égrène. Pas étonnant que je pète les plombs dans ces conditions. Je veux que ça s’arrête, mais je ne sais pas comment je dois m’y prendre pour y parvenir
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À un moment donné de notre existence, tous autant que nous sommes, nous perdons notre mère. Mais lorsque ce jour arrive, elle est censée être vieille et ridée, voûtée et frêle.
Personne ne conçoit qu’elle puisse être fauchée dans la fleur de l’âge. Alors qu’elle continue à avoir ses règles chaque mois et n’a toujours pas reçu de carte pour ses quarante ans lui recommandant avec humour de « calmer ses ardeurs », alors même que, pour l’amour du ciel, elle n’a pas encore commencé à utiliser de crème antirides.
Lorsque la vie s’arrête de façon si brutale, elle perd tout son sens, la terre cesse de tourner et le monde avec elle. On vous a enlevé vos fondations et, chaque instant, le sol pourrait céder sous vos pieds. À l’image d’un jeu de labyrinthe sur ordinateur, dont vous savez que la bille risque de disparaître dans un trou à tout moment.
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’ai droit à son fameux regard, celui qu’elle m’adressait jadis quand plus rien ne tournait rond. Celui qui dit : je ne tiens pas à te blesser mais je crois bien que tu as perdu la boule.
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Je ne sais plus si je serai à même de maîtriser mon propre avenir ou si je dois juste me contenter de l'accepter tel quel. Je commence à me sentir comme une simple passagère dans ma propre existence et je ne suis pas certaine de pouvoir arrêter le train et en descendre, même si je le désire.
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Comme il m'avait vue perdre complètement les pédales une fois, il savait que cela pouvait se reproduire. Et depuis, c'est la vérité qui reste suspendue au-dessus de nos têtes. La santé mentale est un continuum. Je me souviens qu'on nous l'avait expliqué à tous les deux quand on avait finalement arrêté mes médicaments. Dans ce domaine, il n'existe pas plus d'amélioration que de guérison. A un instant donné, nous sommes tous à un point sur une ligne et, quelques mois plus tard, nous pouvons nous situer à un point différent - pour le meilleur ou pour le pire. C'est la seule vérité qui soit. La folie est présente en moi de manière permanente et il s'agit simplement de savoir si je choisis de la laisser trouver un ancrage.
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M'man m'avait dit un jour que sa plus grande douleur n'était pas physique, c'était de voir la nôtre, nous, les témoins impuissants de sa lente et intolérable agonie.
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Je ne suis pas adepte d’une différenciation entre les sexes à un si jeune âge. Il n’y a pas urgence. Garçon ou fille, ce ne sont que des enfants qui devraient être traités comme tels et certainement pas déguisés en princesses roses ou en footballeurs de première division.
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Avant même votre cerveau, c’est votre corps qui se rend compte que vous avez perdu votre enfant. Chaque matin, il réinscrit en lui ce sentiment de vacuité et d’impuissance désespérée, cette douleur infinie, et envoie un signal au cerveau avant même que vous soyez réveillée. On ne se remet jamais de la perte d’un enfant. C’est la première chose qui vous vient à l’esprit quand vous ouvrez les yeux le matin et la dernière à laquelle vous pensez avant de les fermer le soir. Nous sommes nombreuses à ne plus savoir à quoi ressemble le vrai sommeil. Même le simple fait de clore les paupières est douloureux. Parce que vous perdez toute maîtrise si vous le faites.
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