Ses derniers mots

C'est au cours de l'été 2021 que j'ai découvert Linda Green. J'avais apprécié ses deux romans : Quand je ne serai plus là et Une seconde de trop. Aussi, quand j'ai vu que Ses derniers mots était sorti, avec cette petite paire de chaussures sur la couverture, je me suis empressée de me le procurer.
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Nicola est au chevet de sa grand-mère mourante quand celle-ci lui confie qu'elle lui lègue sa maison et lui demande de s'occuper de ses bébés au fond du jardin. Notre héroïne pense qu'il s'agit de deux statues de fées qui trônent en cet endroit et va voir sa mère pour avoir des éclaircissements. Mais la réaction d'Irène, qui était brouillée avec Nana (la mamie) depuis des années, se révèle des plus surprenantes...
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Nicola découvre que pendant toutes ces années, le roman se déroulant entre la Seconde Guerre mondiale et nos jours, une multitude de secrets et de non-dits ont pesé et pèsent encore sur les membres de sa famille.
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Elle va donc se mettre à déterrer tout ce qui était enfoui jusqu'au décès de sa grand-mère. On ne peut pas dire qu'elle ait été beaucoup aidée, la conspiration du silence continuant à régner en maître autour d'elle.
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Nous accompagnons donc Nicola dans sa recherche de la vérité, et l'auteure brouillant parfaitement les pistes, le voyage est passionnant.
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Voyez-vous, le choix de ce prénom était de circonstance, puisque dans ma famille c'était comme ça aussi. On ne parlait pas, il ne fallait surtout pas dire les choses, et continuer à mentir même quand la vérité explosait, preuves à l'appui.
Et moi qui ai toujours eu une sainte horreur du mensonge, inutile de préciser le nombre de coups de pied que j'ai balancés dans la fourmilière.
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Mais ce n'est pas de moi qu'il est question. J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman et la façon dont Linda Green a narré l'histoire de cette famille.
Tout sonne très réel, aussi bien quand elle relate la vie de Nana, sa grand-mère que le quotidien de Nicola, son mari, ses deux filles, sa mère... en passant par les courriers qui émaillent le récit, émanant d'un homme qui est sur le front d'une part et d'une femme dont on ignore l'identité d'autre part.
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Des chapitres très courts, une plume alerte et addictive, une histoire poignante. Tous les ingrédients sont réunis pour dire que ce livre est une réussite.

Voici mon retour de lecture sur le thriller psychologique Ses derniers mots de Linda Green.
Sur son lit de mort, Nana fait une confidence étrange à sa petite-fille Nicola : elle lui demande de veiller sur ses bébés au fond du jardin…
Irène, la mère de Nicola, soutient que la mourante avait certainement perdu la raison au moment de son dernier souffle, mais semble très perturbée par cette révélation. Elle somme même sa fille de se taire pour le bien de tous. Tandis que les proches pleurent la disparue, la petite Maisie, en jouant, fait une macabre découverte dans le jardin : un minuscule os… humain ? Voilà qui jette le trouble.
Pour Nicola commence alors une enquête difficile et éprouvante sur sa propre famille.
Ses derniers mots est un roman avec une intrigue très bien conçue.
Nicola est maman de deux filles, de père différent. Elle est heureuse en couple, elle a tout pour elle.
Quand Nana, sa grand-mère, est sur son lit de mort, elle lui fait une demande étrange : veiller sur ses bébés, qui sont au fond du jardin.
Nicola ne comprend pas, surtout que sa maman refuse d'expliquer les propos de la vieille dame. Certes, il y a des statues de fées au fond du jardin.. mais.. des bébés ??
Il y a donc un mystère.. mais quel est t'il ?
Nicola décide de creuser, de déterrer le passé ; surtout quand sa propre fille découvre un mystérieux os (humain ? ?) dans le jardin de Nana !
Commence alors la recherche de la vérité, quitte à mettre un grand coup de pied dans une fourmilière.. Quitte à bouleverser les siens.. Pour le meilleur.. et pour le pire !
Nicola est une femme touchante, qui a un secrets difficile à révéler à sa fille ainée. Elle va rapidement comprendre que dans sa famille, il n'y a pas qu'elle qui en a ! Irène, sa maman, et Nana, sa grand-mère, ont des secrets qui pourraient bien bouleverser sa vie, et celle de ses proches.
J'ai trouvé ce roman très bien ficelé, avec une intrigue forte, des personnages intéressants.
Les secrets de famille sont un sujet qui me captive toujours et ici je n'ai pas été déçue. Au contraire, j'ai été touché à plusieurs reprises car certains passages sont émouvants.
Ses derniers mots est un bon roman, que j'ai pris plaisir à lire presque d'une traite.
Ma note : cinq étoiles.

Alors qu'elle est sur son lit de mort, Nana confie à Nicola, sa petite fille, ses dernières volontés, lui annonçant qu'elle est l'héritière de sa maison et l'enjoignant à prendre soin de ses deux bébés au fond du jardin… Nicola est surprise que sa grand-mère désigne ainsi les deux statues de fées autour desquelles elle jouait étant enfant mais, lorsque Maisie, sa plus jeune fille, découvre un petit os caché sous la statue, Nicola pressent que les derniers mots de Nana recelaient une toute autre signification…
Des fouilles et une enquête de police confirment qu'il s'agit bien de deux squelettes de nourrissons. Cette révélation vient perturber la tranquillité de ce petit village anglais et attire sur Nicola l'hostilité des villageois... Commence alors pour cette dernière une lente descente aux enfers qui va voir ressurgir du passé d'anciennes querelles et de sombres secrets de famille… Mais, la promesse faite à une défunte vaut-elle de blesser ceux qui restent?

“Ses derniers mots” est le premier roman de Linda Green que je lis et je dois dire que je me suis plutôt laissée séduire par sa plume fluide et agréable qui nous embarque ici dans une histoire de famille à la fois sordide et complexe. Les personnages, essentiellement féminins, sont crédibles et bien incarnés. On se prend très vite d'empathie pour Nicola, partageant avec elle son besoin de découvrir la vérité tout en la redoutant.

A travers une histoire qui se déroule sur quatre générations, Linda Green interroge sur la condition des femmes dans notre société. Des femmes soumises à la violence des hommes mais que l'on a tendance à juger et à condamner malgré leur statut de victimes. Des femmes qui préfèrent se taire plutôt que de se soumettre à l'impitoyabilité de ce jugement. Des femmes qui ont longtemps emporté leurs secrets dans la tombe mais qui, aujourd'hui, ont envie que cela change… de Betty (alias Nana) à Rudy, on va ainsi découvrir le poids de cet héritage et l'importance de s'en libérer.

Bien que je ne sois pas une grande fan de polar et même si j'ai ressenti dans celui-ci une légère impression de répétitions et quelques facilités dans le schéma narratif (histoire qui se reproduit d'une génération à l'autre, héroïne sans cesse tiraillée mais qui fait toujours les mêmes choix…), je dois reconnaître que j'ai trouvé cette lecture bien rythmée et entraînante. On tourne les pages sans s'en rendre compte, emporté par une narration haletante, qui entrecoupe les époques et les narrateurs, nous permettant de faire de brèves incursions dans le passé. Les éléments se dévoilent peu à peu pour venir s'emboiter jusqu'au dénouement final qui, s'il m'a semblé un peu prévisible, n'en reste pas moins crédible et donc réussi. Une lecture plaisante et pour le moins efficace!

Les derniers mots que la vieille Nana confia à sa petite-fille Nicola furent pour lui demander de veiller sur ses bébés au fond du jardin.
La découverte de deux petits squelettes vieux de plus de cinquante ans provoque une enquête. L'analyse ADN montre une filiation avec Nana mais sans lien avec son mari.
Pour comprendre ce drame, Nicola devra reconstituer l'histoire tourmentée de sa famille, s'opposant à sa mère tout en essayant d'occulter son propre passé. Ses investigations en lien avec la police vont révéler de terribles secrets de famille.
Une touchante tragédie sur trois générations de femmes blessées.

Je remercie vivement les éditions Préludes et le site Netgalley pour ce Service de presse du nouveau roman de L. Green. Après sa découverte avec son premier ouvrage « Une seconde trop », je la retrouve ici avec celui-ci, paru en novembre, dont la qualité surpasse le premier. Mon coup de coeur du mois de janvier…

Thriller domestique et familial
L'envergure du récit dépasse la période actuelle pour nous plonger dans le passé avec des flash-back. Cette fois-ci, on peut dire que l'auteure a excellé dans le domaine de l'intrigue domestique. Elle a suscité une émotion et une compassion bien plus grandes que celles de son premier roman. L'histoire des femmes de cette famille ébranle le lecteur.

L'intrigue nous captive de bout en bout. Rien d'original : Sur son lit de mort, une grand-mère aimante assène une ultime supplication à sa petite-fille adorée. Pourtant, vraiment déroutante, cette demande de « s'occuper de ses bébés » se révèlera désopilante pour Nicola, notre héroïne. Sa vie en sera bientôt bouleversée à cause de ses scrupules de vouloir bien agir lors d'une découverte macabre. Au-delà de ce que Nicola pensait, des secrets qui dérangent resurgissent ; ils vont éclabousser plusieurs générations… cependant, elle saura autant affronter de terribles vérités que des cas de conscience ou des menaces anonymes.

Avec ce récit, j'ai noté une nette progression de l'auteur dans sa manière d'écrire, sa narration, et l'élaboration des personnages. Quel prodige ! Sa plume crée des énigmes qui naissent de page en page pour offrir une tension croissante au sein d'un univers familial auparavant paisible ! Une habileté remarquable inscrite dans des chapitres en italique, instille des indices sur le passé. Et je me tais ici, pour entretenir le don de Linda Green dans la construction de son intrigue à l'instar des poupées gigognes. Bravo à elle !

Sa dextérité littéraire permet de décliner le thème de l'amour, de la maternité contrainte sous diverses formes à différentes périodes. Divers travers humains sont également abordés (je n'en dis pas plus, vous devrez lire l'ouvrage pour savoir lesquels…).
Lien : https://lesparolesenvolent.c..