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Citations de Lise Pradère (14)


- C’est pour ton bien. Je te coache pour que tu restes au top de la modernité.



- Pour que j’arrête de parler comme un vieux con, c’est ça que tu insinues.
- Non, c’est pour que les jeunes cons t’écoutent…
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Son corps tendu dans l’effort, son esprit concentré sur l’efficacité du geste, la fraîcheur de l’eau glissant sur son corps, le libèrent des pensées éparses qui dansaient la sarabande dans sa tête.
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La blessure peut-elle se fermer ou bien les fantômes d’une insouciance enfouie continuent-ils de nous hanter ?

Il revint en boucle sur lui-même et revit son bonheur envolé, pourtant présent et toujours douloureux, comme un membre amputé avec lequel il avait appris à vivre.
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Tu sais, Jérôme, si tu tiens à une fille, il faut l’accompagner dans ce qui est important pour elle… Être fort, ce n’est pas exhiber ses muscles et dominer l’autre. C’est être un partenaire solide sur lequel s’appuyer pour aller plus loin, c’est ne pas faire passer ses propres projets avant tout. Être fort, c’est aussi être patient quand ça ne va pas. La vie de couple n’est pas un chemin semé de pétales de roses. Il y a une chanson de Brassens qui dit ça… ce n’est pas tout jeune, mais c’est toujours d’actualité : « Il est des jours où Cupidon s’en fout ! » Et des fois, Cupidon s’en fout pendant un paquet de temps ! Donc, il ne faut pas se barrer à la première difficulté.
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Il demanda à voir Alban de Sauvigny qui vint immédiatement l’accueillir à la réception.
Je viens d’apprendre la terrible nouvelle, je n’arrive pas à y croire, dit-il.
Effectivement, il était pâle.
C’était un homme jeune, mince et élégant. Son visage fin était tendu. Gignac se demanda si cela était dû aux circonstances ou à son tempérament. Il nota mentalement la poignée de main énergique, le costume à la décontraction étudiée, la chevalière armoriée, la chevelure brune ébouriffée, la barbe de deux jours, soigneusement entretenue. Le physique était séduisant, la voix bien timbrée, alban de Sauvigny avait une tête de jeune homme de très bonne famille et de gendre idéal.
Il invita courtoisement les policiers à s’asseoir dans son bureau.
Que puis-je faire pour vous, messieurs ?
Gignac installa consciencieusement son bloc-notes et ses stylos en face de lui, puis il se cala dans le fauteuil et dit, en regardant son interlocuteur :
Nous aimerions que vous nous parliez de mademoiselle Vassiliev, s’il vous plaît. Et pour commencer, pouvez-vous nous dire en quoi consistait son travail ?
L’homme marqua un court silence, puis se redressa et expliqua :
Elena était géologue. Elle évaluait le potentiel des permis d’exploitation que nous espérions obtenir ou que nous venions d’obtenir.
Pour ma gouverne, sur quoi vous basez-vous pour ces évaluations ?
Sur ds infos obtenues suite à différentes campagnes de mesure : gravimétrie, sismique, etc. C’est ce travail d’analyse qui nous permet de faire des hypothèses de rendement et qui détermine le niveau de notre offre.
Que voulez-vous dire par “offre” , Financière ?
Pas seulement. Notre offre comprend aussi les travaux pour lesquels nous nous engageons afin de valoriser au mieux ce permis et ultimement le développement et produire.
Quelles qualités faut-il pour mener cette analyse à bien ?
De la rigueur, de l’esprit critique, une grande expérience, mais aussi de l’imagination, du flair, ce qu’Elena possédait … Et il faut aussi un peu de chance.
Gignac le dévisagea avec surprise, son interlocuteur répondit à son regard :
Je ne parle pas d’imagination poétique, mais d’une capacité à imaginer la structure du sous-sol plusieurs kilomètres sous terre à partir de données limitées. Aucun terrain n’est semblable et certains posent de véritables challenges techniques.
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J’utilise souvent la métaphore du chat et de la souris pour évoquer la relation du pervers narcissique et de sa victime : Un chat manipule la souris tel un pantin. Il la jette, puis la rattrape. La tient entre ses pattes sans la toucher, la regardant avoir peur, puis la laisse s’enfuir pour mieux lui courir après. Il est capable de jouer avec elle comme ça durant des heures, jusqu’à ce qu’elle s’épuise et ne bouge presque plus. Mais il ne la tue que rarement. Car ce qui l’amuse, c’est quand elle essaye de s’enfuir, qu’elle lutte. Mais si elle agonise ou meurt, alors, il s’en désintéresse complètement et part en chasser une autre. Le PN agit exactement pareil avec sa victime.
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Aucun gouvernement n’avait pu empêcher la prolifération de zones de non-droit où ni la police ni les pompiers n’allaient plus, où des citoyens avaient droit à un service de deuxième classe parce que l’administration ne se donnait plus les moyens de faire son travail et avait baissé les bras devant les bandes organisées.
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-Que voulez-vous dire par “offre” , Financière ?
-Pas seulement. Notre offre comprend aussi les travaux pour lesquels nous nous engageons afin de valoriser au mieux ce permis et ultimement le développement et produire.
-Quelles qualités faut-il pour mener cette analyse à bien ?
-De la rigueur, de l’esprit critique, une grande expérience, mais aussi de l’imagination, du flair, ce qu’Elena possédait … Et il faut aussi un peu de chance.
Gignac le dévisagea avec surprise, son interlocuteur répondit à son regard :
-Je ne parle pas d’imagination poétique, mais d’une capacité à imaginer la structure du sous-sol plusieurs kilomètres sous terre à partir de données limitées. Aucun terrain n’est semblable et certains posent de véritables challenges techniques.
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Gignac installa consciencieusement son bloc-notes et ses stylos en face de lui, puis il se cala dans le fauteuil et dit, en regardant son interlocuteur :
-Nous aimerions que vous nous parliez de mademoiselle Vassiliev, s’il vous plaît. Et pour commencer, pouvez-vous nous dire en quoi consistait son travail ?
L’homme marqua un court silence, puis se redressa et expliqua :
-Elena était géologue. Elle évaluait le potentiel des permis d’exploitation que nous espérions obtenir ou que nous venions d’obtenir.
-Pour ma gouverne, sur quoi vous basez-vous pour ces évaluations ?
-Sur des infos obtenues suite à différentes campagnes de mesure : gravimétrie, sismique, etc. C’est ce travail d’analyse qui nous permet de faire des hypothèses de rendement et qui détermine le niveau de notre offre.
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C’était un homme jeune, mince et élégant. Son visage fin était tendu. Gignac se demanda si cela était dû aux circonstances ou à son tempérament. Il nota mentalement la poignée de main énergique, le costume à la décontraction étudiée, la chevalière armoriée, la chevelure brune ébouriffée, la barbe de deux jours, soigneusement entretenue. Le physique était séduisant, la voix bien timbrée, alban de Sauvigny avait une tête de jeune homme de très bonne famille et de gendre idéal.
Il invita courtoisement les policiers à s’asseoir dans son bureau.
-Que puis-je faire pour vous, messieurs ?
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Il demanda à voir Alban de Sauvigny qui vint immédiatement l’accueillir à la réception.
– Je viens d’apprendre la terrible nouvelle, je n’arrive pas à y croire, dit-il.
Effectivement, il était pâle.
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La jeune femme était allongée dans le salon, drapée dans un peignoir de soie, ses longs cheveux blonds relevés en chignon. De loin, on aurait pu croire à une scène de série à l'eau de rose. De près, on était plutôt dans une série noire : son visage parfait portait des ecchymoses et sa tête reposait dans une mare de sang. Les apparences sont parfois trompeuses...
Le commandant Gignac du SRPJ venait d'arriver sur les lieux du crime. [...]
- Bonjour ! lança-t-il. Quelqu'un peut me faire un topo ? [...]
Pelletier, le jeune adjoint de Gignac, sortit son carnet.
- Elena Vassiliev. Célibataire, née le 20 octobre 1985, au Turkménistan, naturalisée française, annonça-t-il.
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Qu’ils soient de droite ou de gauche, les hommes politiques utilisaient la sécurité comme arme électorale massive. Il en avait assez des discours bien-pensants, de la course au chiffre et des roulements d’épaules. Aucun gouvernement n’avait pu empêcher la prolifération de zones de non-droit où ni la police ni les pompiers n’allaient plus, où des citoyens avaient droit à un service de deuxième classe parce que l’administration ne se donnait plus les moyens de faire son travail et avait baissé les bras devant les bandes organisées. Il en avait assez des restrictions de budget, assez d’hésiter à dire qu’il travaillait dans la police !
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La jeune femme était allongée dans le salon, drapée dans un peignoir rose, ses longs cheveux blonds relevés en chignon. De loin, on aurait pu croire à une scène de série à l'eau de rose. De près, on était plutôt dans une série noire : son visage portait des ecchymoses et sa tête reposait dans une mare de sang. Les apparences sont parfois trompeuses.
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