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Critiques de Livia Meinzolt (97)
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L'éclat de l'aube

Un petit voyage en Irlande et en Inde, ça vous tente ? C’est là que nous emmène ce doux roman, un joli moment d’évasion.



Nous sommes de suite happée par l’histoire de Riley et Marianne, par leurs secrets de famille, leur périples, leur découvertes, et certaines de leur rencontres.



D’une écriture fluide et addictive, il est clairement impossible de poser ce livre tant qu’on ne connaît pas la fin, un vrai page turner.



Sous fond de rythme musical, Riley et Marianne nous entraîne dans des ambiances différentes, à la fois celtique, et à la fois bohème.



Le refrain de l’aube est une ode à l’espoir, à la renaissance, au pardon et à l’amour.
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La bibliothèque du manoir

🎃 Ambiance Halloween à 100% 🎃



10 contes aux accents Victoriens, tous écrits par des autrices et auteurs différents 🦇



10 histoires qui nous plongent dans la frénésie d'Halloween et nous maintiennent la tête sous l'eau frénétiquement 😂



Ce qu'il faut savoir c'est que j'adore les contes, c'est vraiment un format que j'adore, les contes revisités comme les contes originaux (ce qui est le cas pour ce livre)!



Du coup, quand j'ai vu la campagne Ulule de ce livre, j'ai sauté sur l'occasion, surtout que je connaissais déjà la plume de plusieurs des autrices et auteurs de ce projet ❤️



J'ai beaucoup aimé cette lecture, chaque conte est totalement différent du précédent en terme d'ambiance, de style et de plume, impossible de s'ennuyer ❤️



Certains contes m'ont touché, d'autres m'ont amusé, et encore d'autres m'ont laissé dubitative, je me suis demandé si j'avais bien tout compris 🤣🤣



Mais ce qui est sûr c'est que j'ai passé un très bon moment 😁



Et puis la beauté de ce livre, vraiment, il est sublime ! Pfffiou 😍
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La bibliothèque du manoir

Nouvelle 1 : Freak Show :



Elliot est un orphelin du passionnat Sainte-Augustine qui, sous un excès de colère, met le feu à la réserve de charbon, déclanchant un incendie sur toute la structure. Il est caché dans un renfoncement lorsqu'il entend dire que le plus jeune de ses camarades, Dott n'est pas sorti du bâtiment... Il fuit alors, montant dans le premier train et se retrouve dans une troupe de théâtre, le Freak Show. Il y découvre toute sorte de monstres, d'humains emplis de bizarreries et de particularité qui font d'eux l'attraction de la ville. Il panique à l'idée d'être découvert et arrêté, et tente plusieurs fois de s'échapper mais n'y parvient jamais. Arrivera-t-il à faire son deuil de Dott? De son ancienne vie qu'il aurait tout fait pour quitter?



Nouvelle 2 : Le Souffleur de Lumières



William Midnight, ou Lord Midnight, est une créature assez étrange. Lorsque minuit sonne, il devient une chose sans pitié. Il éteint tout ce qui brille, les torched, les lampes à huile, les lampadaires... Bref, tout ce qui donne de la lumière et de la chaleur réconfontante aux hommes.

Toutes les nuits sont les mêmes, jusqu'à celle où il est attiré par une faible lueur qui le mène tout droit à une petite fille jouant du violon. Il l'écoute. Attentivement. Oubliant sa mission. Au petit matin, la lampe de la fillette est toujours allumée. Mais il ne peut pas laisser en vie deux fois la même source de lumière, il essaye de résister pour épargner la violonniste. Y parviendra-t-il ou la future virtuose s'éteindra à jamais?



Nouvelle 3: Sa voix au-delà des voies



Romane, jeune écrivaine empéchée d'écrire par ses parents, rend visite à son oncle pour l'iniguration de la voix de chemin de fer qu'il a fait construire.

Elle embarque dans le train et rencontre de nombreux auteurs comme Charles Dickens, Georges Eliot, ou William Barnett, un historien de renom. Spring Heeled Jack, un tueur fantômatique, monte à bord du train avec pour but de tuer les deux choses les plus chères de ses meurtriers, parmis lesquelles se trouve Romane. En dialoguant avec lui, elle lui propose de raconter son histoire, en échange de quoi il cesse sa tuerie. Va-t-il accepter?
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La bibliothèque du manoir

Il y a quelques temps, j'ai participé à la campagne Ulule des éditions Twinkle. Elles proposaient un recueil de 10 contes particuliers et inédits pour un automne victorien, écrits par 12 auteurs français que je n'avais encore jamais lus. J'avais entendu parlé de certains d'entre eux mais d'autres étaient de parfaits inconnus. Une belle occasion de découvrir de nouvelles plumes.



La bibliothèque du manoir est un vrai petit bijou. L'ouvrage est extrêmement soigné : couverture rigide aspect velours, couleurs automnales et dorures, lien conducteur entre chaque nouvelle, illustrations et graphismes travaillés avec soin. Autant dire que l'on pousse la porte du manoir avec plaisir !



Je ne donnerai pas mon avis sur chaque conte en particulier, mais plutôt sur l'ouvrage global. Au-delà de son écrin chatoyant, une fois la porte du manoir ouverte, le lecteur prend un plaisir manifeste à découvrir les différentes histoires, les différentes plumes. J'ai apprécié chacune d'entre elle, plongée dans l'ambiance dès le préambule, qui comme de cette manière : "Quelque part à la lisière des rêves les plus étranges et des fantasmagories de l'esprit, il existe un manoir oublié de toutes et de tous, bâti dans le plus grand secret derrière une forêt des ombres. Auréolé de brume et de mystère, ce manoir a choisi l'atmosphère particulière de l'automne pour vous ouvrir ses portes...".



La bibliothèque du manoir est une expérience de lecture qui nous entraîne dans des univers différents, mais toujours à la même époque. Si le format "nouvelle" n'est pas mon préféré, j'ai aimé naviguer d'une histoire à l'autre, comme l'invitée, confortablement installée dans la bibliothèque et à l'écoute que j'étais. Outre l'époque, ces récits ont autre chose en commun : un univers fantastique et la capacité de surprendre le lecteur avec une conclusion souvent inattendue.



Le temps de quelques pages, ces auteurs, connus ou inconnus, ont su me faire rêver et voyager. J'ai savouré leurs mots, tantôt poétiques, tantôt tranchants; et j'ai salué leur imagination débordante.



Si je devais n'en retenir qu'un seul, je pense que ce serait Un Songe d'Automne de Livia Meinzolt, car l'ambiance de son manoir endormi m'a vraiment séduite.
Lien : https://sawisa.wixsite.com/y..
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La bibliothèque du manoir

Les Éditions Twinkle propose une somptueuse anthologie, tant sur le fond que sur la forme, très soignée. Vous aimez les manoirs, les contes, l’automne, l’époque victorienne, les mystères, les histoires de fantômes – et j’en passe – ? Alors vous devriez vous pencher sur ce recueil de contes. 13 auteurices sélectionné.e.s ont travaillé pour proposer 10 textes particuliers, fantastiques avec pour thématique de se dérouler en automne, à l’époque victorienne.



Si l’ombre du malheureusement célèbre tueur de Whitechapel plane à plusieurs reprises, les récits sont très variés au niveau du genre, des thématiques. Bien sûr, il y a des manoirs, des gens aisés, mais les bas-fonds ou encore le désir d’émancipation des jeunes gens nuancent certains décors ou situations de départ. Aventures, enquêtes, découvertes, Freak Show, humour noir… : un large panel entraîne les lecteurices dans les ombres et les lumières de l’automne, les mêmes que celles de l’âme humaine…



Vous verra-t-on ce soir dans la Bibliothèque du Manoir ?
Lien : http://maude-elyther.over-bl..
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La bibliothèque du manoir

Voilà un ouvrage magnifique, rempli de contes victoriens parfaits pour la saison automnale!

Nous avons la surprise en ouvrant le livre de découvrir un préambule extrêmement bien écrit. Puis avant chacune des nouvelles nous découvrons des introductions particulièrement bien pensées, qui nous immergent complètement dans l'ambiance du manoir. Nous avons l'impression de nous installer dans un fauteuil, prêt à écouter quelque nous conter les histoires.



D'ailleurs pour nous plonger un peu plus dans cet univers nous découvrons de superbes illustrations au fil des pages ainsi qu'une mise en page particulière sur certains contes pour aller avec l'histoire contée. Voilà de quoi vous immerger complètement!



Du côté des contes, ils sont plus ou moins longs selon les histoires, les univers et les époques sont toutes très différentes. Mais dans tous les cas j'ai à chaque fois passé un excellent moment. Aucun conte n'est trop long, trop court ou trop rapide. j'ai aimé découvrir les plumes de chacun des ces auteurs.

C'est un manoir dans lequel j'entrerai à nouveau avec grand plaisir.

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La bibliothèque du manoir

Histoire de rester dans le mood automnale, "La Bibliothèque du Manoir" a accompagné mon mois d'octobre avec dix contes à l'ambiance spooky/victorienne. Ne réunissant que des auteurs français (dont certains que je connaissais déjà, comme Ellie. S. Green, ayant rédigé "Steam Sailors"), c'est une belle initiative que nous a réalisé la Twinkle Editions.



On ajoute à cela que l'ouvrage est un magnifique objet, avec de superbes illustrations, et l'atmosphère est posée.



Tous les soirs, j'ai donc lu un conte de ce recueil, et ce jusqu'à Halloween. C'était mon petit rendez-vous sous la couette, comme quand je m'amusais à me créer des histoires d'horreur étant enfant.

Certains contes étaient enchanteurs, d'autres donnaient le frisson... Si j'ai apprécié toutes les nouvelles dans l'ensemble, je dirais avoir eu des petites préférences pour "Le Bourreau des Coeurs Eplorés" de Johanna Marines et A.J. Twice, et "La Fabrique Mécanique" de Camille Montgolfier, que j'ai trouvé vraiment originaux, et dont j'ai tout particulièrement apprécié la plume.



Hâte de lire "Là où réside l'hiver" de Laetitia Arnould lors des mois froids à venir !
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La bibliothèque du manoir

J'avais participé à la campagne Ulule de ce super projet et j'ai donc pu lire les histoires à leur sortie. Le principe était de petites nouvelles avec un côté mystique sombre dans l'Angleterre victorien. Que dire à part que certaines histoires sont selon moi bien plus mémorables que d'autres dont je ne me souviens déjà plus.

J'ai apprécié particulièrement :



-la nouvelle d' Aj. Twice, et Johanna Marines. Ivy m'a bien fait rire tout du long même si pas forcément convaincue du dénouement.

-La nouvelle de Stanley qui voit le petit peuple, celle-là était vraiment horrible.

-La jeune fille qui retourne sur les traces d'une aïeule avec un imaginaire débordant. Et même si on ne sait au final pas vraiment ce qu'est cette gare, c'était très poétique.

-la nouvelle sur Gabriel le jeune homme maudit que j'ai beaucoup aimée aussi.



Quoiqu'il en soit bonne lecture que je recommande

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La bibliothèque du manoir

Bonsoir, entrez, je vous en prie ! Venez visiter la magnifique bibliothèque de ce manoir et feuilleter nos livres pour y découvrir des récits d'un autre temps. 10 contes vous attendent pour accompagner vos fraîches soirées d'automne, prenez une tasse de thé fumante, allumez des bougies, enfoncez vous sous votre plaid : la soirée peut commencer !



Quel beau rendez-vous, tous les soirs, de retrouver ou découvrir des auteurs passionnants auprès de contes si variés ! Un enfant qui n'a pas été très sage et qui découvre une vie de vagabond, un être torturé par les ténèbres, une veuve éplorée, une jeune fille qui rêve d'être romancière, des poupées automates, un jeune lord aux amis invisibles à tous, un homme dont la porte est toujours ouverte, une jeune lady pleine d'imagination, une jeune fille aux pairs qui retrouve un ami perdu et une mystérieuse vendeuse de magasin de souvenir. Toujours en automne et à l'époque victorienne, vous en verrez de toutes les nuances !



J'ai adoré cette lecture où chacun à sa manière donne à voir la magie de cette saison ! Les plumes sont toutes très fluide et le seul regret à la fin d'un conte est de ne pas pouvoir prolonger ce moment avec l'auteur en question. J'ai particulièrement adoré retrouver Ellie S.Green (dans un style très différent de Steam Sailors qui me donne encore plus envie de découvrir son nouveau projet "horrifique"), Laetitia Arnould (qui sort de l'hiver pour nous proposer un conte très poétique et qui nous accompagne tout au long de la lecture avec ses splendides illustrations) et Jeremy Angelo (qui laisse planer le doute sur son cher amphitryon). J'ai été aussi ravie de découvrir d'autres plumes que j'espère retrouver dans un format plus long en découvrant leurs univers propres !
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La bibliothèque du manoir

10 contes à ne lire qu'en automne pour se mettre correctement dans l'ambiance, lové dans un fauteuil confortable.

Des récits étranges, qui donnent le frisson, pleins de poésie, d'humour noir, d'humour décalé.

Très belle couverture et de jolis illustrations, chaque conte est amené par un avant propos.

Je ne peux que vous conseiller ce livre, je l'ai acquis car A & J Twice y ont écrit une histoire, mais chaque auteur est à la hauteur.

À lire fin octobre ou à se faire lire.
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La bibliothèque du manoir

Une lecture fascinante. Dix contes très bien écrits, dans des registres et des tons très variés, mais tous dans une ambiance victorienne, gothique et mystérieuse.



Dans ce recueil, vous croiserez un enfant en fugue recueilli par un cirque et un éteigneur de réverbères. Vous entrerez dans l'étrange boutique de souvenirs d'Isadora, veillerez Gabriel aux prises avec une malédiction familiale, rencontrerez la jeune Jeanne à travers son journal intime, vous promènerez dans Londres en compagnie de Drake, le farfadet que vous seul pourrez voir ou bien dans Beaumont à la rencontre de la poupée mécanique Cora ...



J'ai passé un très bon moment de lecture. Chaque nouvelle est unique et très bien écrite. Chaque auteur et chaque autrice ont leur style bien à eux. C'est autant de perles et autant d'émotions, allant du rire, à la mélancolie, à la frayeur. On explore l'âme humaine ainsi que les thèmes de la mort, de l'amour, du carcan des conventions et de la société pour les femmes, et aussi les hommes, du désir de liberté, de la culpabilité et de la folie.



L'ambiance est souvent mystérieuse, parfois lugubre, dans les rues pleines de fog de Londres, ou dans les grands parcs brumeux aux arbres couronnés d'orange et de rouge. Elle est aussi onirique et fantastique.

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La bibliothèque du manoir

L'automne ne joue pas vraiment le jeu en ce moment et heureusement qu'il y a des lectures de ce genre pour se mettre dans l'ambiance d'Halloween. Ce recueil de nouvelles est d'une beauté sans nom mais, au-delà de ce détail purement esthétique, il est également d'une grande qualité. Certes, comme tout recueil, certaines nouvelles plairont plus que d'autres mais je trouve tout de même que l'ensemble est réussi car cette oeuvre propose des histoires imaginaires originales. Bref, un compte à rebours idéal pour Halloween. En effet, certains (comme moi) peuvent le lire d'une traite mais d'autres auront la possibilité de découvrir un conte par nuit jusqu'à Halloween, telle une Shéhérazade victorienne.

Comme dit un peu plus haut, j'ai trouvé toutes les histoires bien écrites, je ne pourrai pas faire une critique de chacune d'elle mais mon impression générale est que ce recueil gagne en puissance au fil des contes. J'ai, par exemple, trouvé la deuxième nouvelle un peu trop contemplative. Poétique, certes, mais trop dans la description pour totalement me plaire. Alors que la neuvième nouvelle m'a totalement conquise par son ambiance gothico-romantique.

Pour finir, je dirai quand même que les chutes de certaines nouvelles sont quelque peu attendues et ne surprennent pas vraiment les amateurs du genre mais ce recueil peut être un excellent cadeau à faire à un grand ado appréciant les contes gothiques/fantastiques mais n'ayant pas encore le bagage littéraire nécessaire pour se lancer dans du Poe.



Une très belle découverte donc. Et cela dans les deux sens du terme, autant dans le domaine Littéraire qu'esthétique.

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La bibliothèque du manoir

J'avais envie d'une ambiance automnale et d'histoire courtes : ce recueil de contes est idéal pour la saison ! En plus d'être un bel objet-livre, il m'a transporté dans 10 histoires de 13 plumes différentes pour valoriser l'esthétique victorienne et célébrer les bons et mauvais côtés de cette époque. Bienvenue au manoir !



Mon avis général sur le recueil :



Côté esthétique, l’ouvrage est très soigné : couverture rigide, reliure au fil, papier épais, jolies illustrations qui collent bien au thème. C’est un livre que l’on a envie de garder dans sa bibliothèque et qui ravira les collectionneurs de belles couvertures.



Au niveau du contenu, l’ensemble des contes est cohérent au niveau de l’esthétique victorienne et en ce sens il tient ses promesses. On passe de Londres à la campagne brumeuse, de Manchester à Birmingham, dans les bas-fonds comme du côté des belles demeures aristocrates. Il se dégage de l’ensemble du recueil une sorte de mélancolie, que l’on pourrait retrouver chez Dickens, et peu d’histoires ont une fin très joyeuse ce qui renforce leur côté victorien. En effet, qu’ils soient pauvres ou riches, les personnages principaux sont en général assez malheureux dans leur vie. Le thème du jeune aristocrate rebelle qui ne souhaite pas suivre les traces de ses parents est assez récurrent, tout comme celui des trains, promesse de voyage ou de nouveau départ. Seule une histoire fait exception en introduisant du Steampunk et en situant son action en France (= La Fabrique Mécanique).



Concernant les genres des contes, en plus de l’esthétique victorienne, on retrouve du policier, du surnaturel, du fantastique, et même de la romance. Le Souffleur de Lumières apporte aussi un côté Légende Urbaine, qui s’inscrit totalement dans le conte.



Il y a 10 histoires, et 13 auteurs et de ce point de vue des styles très variés. A mon sens, autant le recueil garde une cohérence de thème autour du conte victorien, autant ce n’est pas le cas pour les styles d’écriture. Mais pour autant, cela ne gêne pas la lecture et cela permet de découvrir des auteurs inconnus, ce que j’ai beaucoup apprécié. Le seul bémol que j’ai trouvé à l’ensemble, est qu’après lecture, j’ai éprouvé des difficultés à me souvenir de chaque histoire excepté la dernière. J’ai dû relire le début de chaque conte pour rédiger cet avis. Ce qui me laisse à penser qu’il manquait peut-être quelque chose à chaque conte pour me marquer suffisamment et m’en souvenir.



Mon avis pour chaque conte :



FREAK SHOW, PAR ELLIE S.GREEN

Résumé : Après avoir déclenché un terrible incendie, Elliot fuit Sheffield et prend clandestinement un train pour Birmingham, où il rencontre les monstres d’un freak show itinérant. Tout en cachant son acte criminel, Elliot intègre la compagnie et va vite comprendre qu’il n’est pas le seul à avoir des secrets.



Mon avis : Ici l’autrice nous emmène dans un orphelinat effroyable où Elliot commet des vols ou des bêtises pour améliorer le quotidien des autres orphelins plus jeunes que lui. Elle dénonce en parallèle les conditions de vie des orphelins dans les institutions victoriennes. C’est sa bévue de trop qui va obliger Elliot à fuir et à rejoindre malgré lui un cirque de curiosité, un Freak Show, afin de survivre et de se trouver un nouveau foyer. L’histoire est racontée du point de vue de l’enfant et de ce qu’il perçoit du cirque, ce qui renforce le côté mystérieux et fantastique de son aventure. Car il s’agit d’un cirque spécial, à la fois repoussé par les religieux à cause des « créatures » qui y sont exposées, ostracisé par la population qui y voit des personnes contre-nature, mais aussi l’objet d’une curiosité morbide qui lui permet de vivre de sa différence. Les membres du cirque apparaissent toujours très polis avec le reste de la population car c’est le seul rempart qu’ils ont trouvé pour survivre. Au fil de l’histoire, Elliot va découvrir les secrets du cirque et en apprendre sur lui-même. Un joli rebondissement survient en fin de conte, que je n’avais pas vu venir ! Un conte sur la différence et le deuil.



LE SOUFFLEUR DE LUMIÈRES, PAR LAETITIA ARNOULD



Résumé : Octobre 1858. A Londres, le Souffleur de Lumières fait régner la nuit. Il est le pendant sombre de l’allumeur de réverbères, ou son descendant maudit. Mais qui connaît son histoire ou son vrai nom ? Personne, à part peut-être cette petite fille au violon, qui erre sur les docks, dans les bas-fonds de la capitale et sur les rives de la Tamise…



Mon avis : Le Souffleur de Lumière apparaît comme une légende urbaine dans ce conte. L’histoire est racontée par un narrateur extérieur qui analyse les actions du Souffleur et sa transformation progressive au contact d’une mystérieuse petite fille. J’ai beaucoup apprécié l’ambiance tout à fait victorienne de ce conte qui nous plonge dans un Londres brumeux, aux côtés d’un personnage fantastique tiré tout droit d’un cauchemar. La petite fille apporte une touche d’humanité et d’histoire dans ce conte, même si elle ressemble beaucoup à la petite marchande d’allumettes. Un conte sur ce qui nous guide dans la vie et sur les légendes de Londres.



LE BOURREAU DES CŒURS ÉPLORÉS, PAR A.J TWICE & JOHANNA MARINES



Résumé : Suite à la mort stupide de son premier mari, Ivy Lunacy tombe sous le charme de la Mort elle-même, personnifiée par l’envoûtant Mr Heartless. Dès lors, elle n’aura de cesse de tout tenter pour revivre une nuit -ou plusieurs – dans ses bras. De l’amour à la folie il n’y a qu’un pas… ou plusieurs trépas.



Mon avis : C’est l’histoire qui m’a fait le plus sourire face aux manigances du personnage principal féminin, prête à tout pour une nouvelle nuit de folie avec la Mort. Ivy est une vraie garce, une mante religieuse, une veuve noire. Tout ce qui l’intéresse, ce sont des maris vieux, riches et qui meurent assez rapidement. La mort de son premier mari est juste improbable, mais les autres sont hilarantes. J’ai adoré les subterfuges qu’elle utilise pour ne pas se plier aux devoirs conjugaux avec ses légitimes. Quant à la mort, on la sent blasée devant cette folle dont elle n’arrive jamais à retenir le prénom et qu’elle s’efforce de ghoster tant qu’elle le peut. Mais rira bien qui rira le dernier. Je n’avais pas vu venir le final qui m’a bien surprise. Un conte sur la vénalité et l’amour fou aux conséquences désastreuses.



SA VOIX AU-DELÀ DES VOIES, PAR NANCY GUILBERT



Résumé : Romane est invitée par son parrain, le riche industriel Gordon Perkins, pour l’inauguration d’une nouvelle ligne de chemin de fer, en 1845. Elle ne peut se douter qu’elle va y rencontrer un personnage très singulier qui, s’il lui inspirera de la peur, la guidera d’une manière inattendue vers son rêve d’écrivaine…



Mon avis : Ce conte est une histoire de fantôme… de trains ! La première partie est l’histoire de Romane qui va vivre une expérience surnaturelle dans un train où elle a été invitée. La seconde partie est le roman que Romane va écrire suite à cette histoire et va propulser sa carrière d’écrivaine, chose impensable à l’époque victorienne (il fallait emprunter un nom masculin pour pouvoir être publiée et écrire pour une femme n’était pas très bien vu). J’ai aimé les piques lancées par Romane sur son oncle et sa tante richissimes qui l’invitent pour montrer qu’ils font oeuvre de charité auprès de leur propre famille. J’ai apprécié l’histoire du fantôme et des circonstances de sa mort qui dénoncent une industrialisation à l’extrême, au détriment des ouvriers. Pour autant, je n’ai pas vraiment frissonné face au surnaturel, peut-être parce que Romane elle-même n’avait pas trop peur (?). Néanmoins, la description des manifestations fantomatiques dans l’histoire étaient excellentes et très visuelles. Un conte sur les fantômes et la destinée.



LA FABRIQUE MÉCANIQUE, PAR CAMILLE DE MONTGOLFIER



Résumé : Au cours d’un voyage entre une pension britannique et la maison familiale de Beaumont, Louis-Edouard décrit sa ville dotée d’automates à la voyageuse qui partage son compartiment de train. Quand ils arrivent à Beaumont, toutefois, les choses ont changé et les automates qui servaient les habitants de la ville se sont libérés…



Mon avis : On rencontre dans ce conte le jeune héritier d’une famille française assez aisée qui règne sur un village où les automates gèrent le quotidien à la place des humains. Louis-Edouard est décrit comme un jeune garçon très conscient des apparences et de son futur rôle, mais surtout avec un bon coeur et l’envie de bien faire les choses. Sa rencontre fortuite avec cette voyageuse-aventurière va l’aider à résoudre un problème important dans son village, en lien avec une révolte d’automates. J’ai beaucoup apprécié la manière dont la voyageuse fait prendre conscience des choses au jeune garçon, lui apprenant à vivre sa vie en dehors des cours prodigués par sa pension. L’histoire de la poupée automate, leader de la rébellion est assez touchante. Celle de la rébellion en elle-même assez effroyable : un couvre-feu spécifiquement dédié aux habitants, l’obligation de se passer de tout aide manuelle. Cela fait prendre conscience de notre dépendance à la technologie à travers cette histoire. Une histoire avec une fin heureuse sur les dangers de la technologie et l’émancipation.



EAST END, PAR JENNIFER TELLIER



Résumé : Londres, fin septembre 1888. Stanley est convaincu qu’il est fou, puisqu’il converse avec des créatures surnaturelles. Mais Drake, l’un des amis imaginaires de son enfance, l’interpelle sur les meurtres qui se multiplient dans les bas-fonds londoniens et qui ne visent que des farfadets, des dragonnets et des faës…



Mon avis : Stanley est un jeune aristocrate qui fuit son devoir d’héritier en fréquentant le bas-peuple et les tavernes. Il aime les beuveries pour tromper son esprit et s’empêcher de devenir fou : il voit depuis son enfance des créatures surnaturelles qui conversent avec lui. Devant un père constamment déçu par lui, et une mère absente décédée prématurément, il se sent bien seul face à ce problème dont il ne peut pas parler. Quand enfin, il se décide à affronter les lutins et farfadets qui semblent avoir besoin de son aide, il plonge totalement dans la folie… Un conte sombre sur la quête de soi avec une référence à Jack l’éventreur et à Dr Jekyll et Mr Hyde.



L’AMPHITRYON, PAR JEREMY ANGELO



Résumé : Manchester, fin XIXe. Hormis le 31 octobre de chaque année, Octave de Cielmonde offre l’hospitalité en échange d’une simple conversation. Si votre estomac crie famine et que vous avez beaucoup de bagout, n’hésitez pas à franchir le seuil de sa porte, et régalez-vous chez l’Amphytrion. Si vous l’osez…



Mon avis : Octave est un être étrange dont on ne connaît pas grand chose, si ce n’est qu’il se repaît d’histoires et de compagnie plus que de nourriture. On croirait une légende urbaine comme celle du Souffleur de Lumières… Ce conte est le récit de la journée du 31 octobre, la seule date dans l’année où Octave n’invite personne. On en ignore la raison mais il semblerait que ce jour soit maudit et que l’hôte y révèle sa face la plus sombre. Malgré tout, un invité surprise fort malpoli et trop curieux va braver l’interdit en frappant à la porte d’Octave. J’ai beaucoup apprécié le fait de menus détails dans cette histoire comme le fait que le menu soit appétissant en fonction de la conversation de l’invité, ou qu’Octave ne semble pas vivant mais apprécie la compagnie de tous. Un conte sur l’adage : « La curiosité est un vilain défaut » et la solitude.



VOUS MONTEZ, MADEMOISELLE ? PAR SACHA BAZET



Résumé : Alors qu’elle retourne sur les terres de ses origines, Gabrielle met la main sur le journal de Jeanne, une mystérieuse parente. Dans ce carnet, la jeune femme fantasque évoque des aventures incroyables à bord de trains fabuleux. Qui était Jeanne ? Et ces trains étaient-ils bien plus que le fruit d’une imagination foisonnante ?



Mon avis : Encore un conte sur une jeune aristocrate qui souhaite s’émanciper de ses parents et de sa condition. Sauf qu’ici, elle revit le cheminement d’une parente qui a vécu la même chose à travers son journal intime. Et s’il existait une garde fantôme dans la montagne, à partir de laquelle on pouvait embarquer à travers des trains tous plus intéressants les uns que les autres ? Mais cette gare existe-t-elle vraiment ou est-elle le produit de l’imagination d’une jeune fille malade ? J’ai beaucoup apprécié les différents trains : celui des courtisanes, celui des scientifiques, de la bibliothèque, des aventuriers, des architectes-paysagistes, de la moralité… Tout se prête à un voyage imaginaire très intéressant. J’ai aussi apprécié le fait que l’héroïne gagne en maturité et ouvre les yeux sur sa condition privilégiée au fil de l’histoire. Le conte en dit long également sur l’attitude des aristocrates face aux membres de leur famille qui ne se plient pas aux conventions fixées par leur rang. Le final est ambiguë avec une fin ouverte, ce qui laisse au lecteur la possibilité d’imaginer la suite de l’histoire. Un conte sur l’émancipation et l’identité.



UN SONGE D’AUTOMNE, PAR LIVIA MEINZOLT



Résumé : Lorsque Abigail est engagée au manoir des Gray, elle s’attend à veiller un jeune homme atteint d’un mal étrange. Mais ce qu’elle découvre au fil des nuits passées au chevet de Gabriel est bien plus complexe qu’elle ne l’imaginait. Se pourrait-il que la malédiction des Gray soit plus qu’une simple superstition des villageois ?



Mon avis : L’histoire est une romance autour de deux personnages qui ne sont pas issus de la même classe sociale. Abigail est pauvre et doit travailler pour survivre. Gabriel est un nanti, malheureusement atteint d’une maladie héréditaire mystérieuse. J’ai apprécié le fait que l’héroïne fasse preuve de rationalité dès le départ au sujet de la malédiction de la famille de Gabriel, même si elle remettra en question son jugement à un moment donné de l’histoire. La malédiction révèle des secrets de famille honteux qui sont assez représentatifs d’une époque où les aristocrates abusaient de leur pouvoir auprès de leurs domestiques. L’autrice a un style assez poétique très agréable à lire, notamment dans ses descriptions de paysages et d’ambiance automnale. Un conte sur l’amour et la vengeance.



LA BOUTIQUE DE SOUVENIRS D’ISADORA, PAR KARINE MARTINS



Résumé : La « Boutique de souvenirs d’Isadora » n’a de boutique que le nom. Rien ne se vend, mais se transmet. Chaque 31 octobre, les esprits déposent des souvenirs à remettre aux vivants. Un jour, le souvenir d’une fillette, potentiellement en danger, est retrouvé. Commence alors une course contre la montre pour la chercher, à partir d’un seul indice : un dessin.



Mon avis : Sans doute mon conte préféré du recueil. Au niveau du genre, on oscille entre le fantastique et le policier auprès du personnage principal un peu alcoolique qui se fait engager auprès de la gérante un peu folle d’une boutique étrange. Au fil de l’histoire, on comprend qu’Isadora est un être fantomatique qui délivre les souvenirs des disparus à leurs familles afin de les aider à faire leur deuil. J’ai trouvé son rôle assez touchant mais le personnage est vraiment très étrange. Elle est décrite comme une silhouette fantomatique, habillée comme une poupée, et qui se soucie peu des apparences ou des conventions. A l’inverse, William est plutôt soucieux de la protéger du danger extérieur et d’arrondir les angles. Les deux personnages se complètent bien. J’ai beaucoup apprécié l’enquête qu’ils mènent pour retrouver la petite fille du dessin, même si William doute un instant de l’existence d’Isadora, ce qui apporte une touche de fantastique. J’aimerais lire d’autres histoires dans le même univers, d’autres enquêtes. Un conte sur le deuil et les secondes chances.



En conclusion : La Bibliothèque du Manoir est beau recueil de contes qui vous plongera dans une ambiance victorienne idéale pour l’automne. Si vous aimez enquêter, frissonner ou tout simplement retrouver l’ambiance des romans de Dickens, venez découvrir ces histoires toutes plus différentes les unes que les autres. Cependant, ne vous attendez pas forcément à des fins heureuses : comme dans Dickens, la vie est dure et difficile dans les bas-fonds de Londres, même si l’on vous apportera une lueur d’espoir de temps à autre...

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La bibliothèque du manoir

Je tiens à remercier les éditions Twinkles pour leur envoi des livres de la campagne ulule en parfait état et de m'avoir fait découvrir pas mal d'auteures, auteurs à la plume si addictive, que de plaisir de se plonger chaque jour dans un conte et surtout lire un livre bien illustré.



Dans Freak Show on y retrouve Eliott qui suite à un incendie quitte la ville de Sheffield et prend le train jusqu'à Birmingham, il ne se doutait pas qu'il allait tomber sur des monstres d'un freak show. Tout en cachant ce qu'il à fait la haut, il intègre ce freak show et il ne sera pas le seul à avoir des secrets.



Dans Le souffleur de lumières, l'histoire se déroule à Londres en octobre 1858 et on y retrouve comme le montre si bien le titre un souffleur de lumières qui vit la nuit, mais qui connait vraiment son histoire? Personne à part cette petite fille au violon errant sur les docks, bas-fond de la capitale, où sur les rives de la Tamise.



Dans le Bourreaux des cœurs éplorés, on y retrouve Ivy Lunacy qui suite à la mort de son mari va tomber amoureuse de la mort elle même. Elle est envoûtée par Mr Heartless. Elle va tout faire pour passer, repasser une ou plusieurs nuits dans ses bras.



Dans Sa voix au delà des voies, on y retrouve romane qui inaugure une ligne de chemins de fers en 1845? étant invité par son oncle. Elle ne se sera jamais doutée qu'elle tombera sur une drôle de créature lui faisant peur mais qui la guidera vers son rêve d'écrivaine.



Dans La fabrique mécanique, on y retrouve Louis Edouard qui lors d'un voyage entre la pension britannique et la maison de famille des Beaumont, lorsqu'il arrive avec une voyageuse à Beaumont tombe sur une ville remplie d'automates. et ces fameux automates servant les habitants se sont libérés.



Dans East End, l'histoire se déroule à Londres fin septembre 1888, on y retrouve Stanley qui se croit fou vu qu'il parle à des drôles de créatures. Sauf que Drake un ami imaginaire de son enfance l'appelle au sujet des meurtres dans les bas-fonds de Londres et le meurtrier vise que des farfadets, dragonnets ou fées.



Dans L'Amphytrion, à Manchester à la fin du XIXème siècle on y retrouve Octave qui offre l'hospitalité pour converser avec lui, si vous avez faim n'hésitez pas à vous rendre chez lui et régalez vous chez L'Amphytrion.



Dans Vous montez mademoiselle, on y retrouve Gabrielle qui rentre chez elle, sauf qu'elle va mettre la main sur le journal de Jeanne, une mystérieuse parente qui nous parle de voyage à bords de trains fabuleux. Qui était elle? Ces fameux trains n'étaient ils que le fruit de son imagination?



Dans Un songe d'automne, on y retrouve Abigail qui se voit engager au manoir des Grays. Elle doit veiller sur un homme ayant un mal étrange. Et plus elle passe de nuits à son chevet plus elle se rend compte que cela dépasse tout ce qu'elle imaginait jusque là. Quel mal ronge cet homme?



Dans le dernier conte La boutique de souvenirs d'Isadora, chaque 31 octobre les esprits déposent à Isadora des souvenirs à transmettre à leurs proches. Sauf qu'un jour le souvenir d'une jeune fille potentiellement en danger est retrouvé et il va falloir faire vite.



Un magnifique recueil de contes bien illustré avec diverses histoires si prenantes les une que les autres à lire et relire chaque années à l'approche d'Halloween.



Si vous aimez les contes particuliers, gothiques et inédits c'est ce livre qu'il faut lire.
Lien : https://myreadbooks.over-blo..
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La bibliothèque du manoir

Ellie s. Green, une de mes autrices préférées, a partagé sur les réseaux une campagne de financement sur Ulule pour un roman composé de 10 nouvelles (dont la sienne) autour de la thématique des contes victoriens, édité par les éditions Twinkle et qui sortirait pour l'automne.



Rien qu'à cette idée, je m'évadais déjà ! J'ai donc participé à ce crowfunding et j'en suis ravie. Déjà rien que pour le roman lui-même: il est magnifique, doux au touché et il sent bon.

Ensuite, car je ne me suis jamais ennuyée durant une nouvelle. Parfois, j'avais la brève impression qu'une histoire me tenterait moins et pourtant, après quelques pages, j'étais vraiment au Manoir, dans une grande bibliothèque, entrain de vivre une expérience mystérieuse et intrigante...



J'ai particulièrement eu un coup de cœur pour les 3 titres suivants:

- "Vous montez, mademoiselle?" de Sacha Bazet dans lequel on voyage une fois embarqué à bord d'un train merveilleux;

- "Le bourreau des coeurs éplorés" par Johanna Marines et A.J. Twice, qui présente de manière très originale l'histoire d'amour entre une veuve et... la Mort.

- et enfin, sans surprise, "le Freak Show" d'Ellie S. Green qui a décidément une magnifique plume et qui explore les fameux cirques de monstres populaires à une autre époque...



Bref, un très bon roman qui fait autant de bien qu'un pumpkin spice latte bu au coin d'un feu!
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La bibliothèque du manoir

« Quelque part à la lisière des rêves les plus étranges et des fantasmagories de l’esprit, il existe un manoir oublié de toutes et de tous, bâti dans le plus grand secret derrière une forêt des ombres. Auréolé de brume et de mystère, ce manoir a choisi l’atmosphère particulière de l’automne pour vous ouvrir ses portes…

[…]

Si vous lisez ces lignes, c’est que vous avez décidé de répondre à une invitation. Ou que vous vous apprêtez à le faire.

Alors venez, osez, entrez…

Nous vous souhaitons la bienvenue au manoir! »



La Bibliothèque du Manoir, Collectif @twinkleeditions



L’automne frappe à la porte, le vent froid s’infiltre, la pluie glacée frappe le carreau… rien de tel qu’une ambiance de saison pour lire ces dix contes victoriens écrits par plusieurs autrices et auteurs qui n’ont pour seul objectif que de nous transporter dans un monde étrange et fantasmagorique, peuplé de créatures et sortilèges, de portes qui grincent et de courants d’air, de brume et de pénombre… un univers propre à la semaine du 31 octobre!



« Connaissez-vous le mythe des loups-garous qui deviennent des meurtriers incontrôlables à la pleine lune? Eh bien, imaginez que le sort du Souffleur de Lumières était, en quelque sorte, semblable au leur.»



Chaque conte recèle des trésors d’enchantements, de maléfices, de peurs… mais de charmes aussi! Ma prédilection allant au conte de @laetitia.arnould Le Souffleur de Lumières.



« Il est des histoires, étranges ou familières, qui n’ont d’autre prétention que celle d’être racontées. Elles s’affranchissent des codes et des lois, semblent parfois hors d’atteinte, hors d’haleine, hors du temps. Sans le savoir, pourtant, elles s’inscrivent dans la mémoire populaire et refont surface dans les souvenirs jaunis, avec la même ténacité que le vent qui, d’octobre à décembre, emporte les feuilles d’automne.

À mon humble avis l’histoire du Souffleur de Lumières est de celles-là.»



Certains contes égrènent aussi quelques références littéraires, tel celui de @jeremy_angelo.books



« Victor Hugo, Alexandre Dumas, Jules Verne… la liste de génies d’Outre-Manche est longue. Même si Octave n’a pas trop le cœur à discuter littérature… »



Un recueil à découvrir! 👻
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La bibliothèque du manoir

Un ouvrage magnifique ! Chapeau bas à l'autrice illustratrice Laetitia Arnould qui signe la plus belle nouvelle du recueil en plus des textes introductifs et de tout le graphisme et les dessins du livre ! Merci pour cette merveille, qui m'a fait découvrir plein d'autres plumes que je ne connaissais pas ! J'ai adoré la nouvelle d'E. S. Green, celle de J. Angelo et celle de K. Martins ! Et les autres textes m'ont beaucoup plu aussi ! Un recueil sombre parfait pour Halloween, que je relirai à l'occasion !
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La bibliothèque du manoir

Ma découverte de cette lecture et de l'univers de cette auteure m'a agréablement surpris. On imagine très bien le potentiel derrière cette lecture et on se projette facilement dans cet écrit.

Je vous souhaite la même expérience à celles et ceux qui entament le même chemin !
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La bibliothèque du manoir

c’est la première fois que je lisais un livre de ce genre et j’ai vraiment aimé lire chaque soir mon petit conte avec ma tisane et ma musique de fond parfois ! (Tim Burton themes pépite pour ces lectures !)



L’objet livre est vraiment sublime , je trouve le toucher très agréable et les illustrations avant chaque histoire étaient très belles et résumaient bien le thème !



J’ai été subjugué par la moitié des histoires , d’autres m’ont laissé un peu sceptique , peut être n’étais je pas dans le bon mood ..

En tous cas je vous conseille cette lecture totalement dans le thème autonomal
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Le bruit des pages

Le bruit des pages est très agréable à découvrir mais ce qui est fantastique (le mot est assez pertinent dans ce contexte), c’est cette ouverture vers d’autres… d’autres auteurs, d’autres siècles, d’autres mondes et d’autres pensées.

L’histoire d’amour est touchante, unique, magique, tragique. Le contexte est un petit bijou d’anecdotes et de faits. Les descriptions ne manquent ni de détails, ni d’intérêt. J’ai savouré cette histoire pour le fond et pour la forme, pour l’intrigue, la passion, les idées… Bref ! Je n’ai pas boudé mon plaisir. Je reviendrai vers cette auteure, incontestablement.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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