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Critiques de Liza Marklund (107)
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Bons baisers du tueur

Mon premier thriller de James Patterson et c’est une très agréable découverte ; L’intrigue est bien construite, complexe à souhait, et l’équipe d’enquêteurs très attachante ; bref c’est un livre que l’on ne lâche plus une fois qu’on l’a commencé !
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Bons baisers du tueur

J’avais envie de délassement et pour cela un « Patterson » fait très bien son office. Ces dernières années, cet auteur à la plume féconde, n’ébauche plus que des scénarios d’une petite centaine de pages et demande après à d’autres écrivains d’écrire la suite. Pour celui-ci c’est Liza Marklund qui s’est y mise. Il fallait bien une romancière suédoise pour nous faire visiter Stockholm comme si on y était.



Un couple insaisissable qui, depuis 6 mois, tue sauvagement d’autres jeunes couples dans les différentes capitales des pays de l’Europe... Un inspecteur new-yorkais, père d’une des victimes, plein de rage et d’obstination... qui fera connaissance avec une journaliste suédoise possédant sa petite caractère... et la chasse aux assassins détraqués est lancée...



Des chapitres très courts (alternants les agissements des tueurs et les avancées de l’enquête), pas mal d’action (et quelques sentiments) permettent une lecture TGV.

On oublie que l’intrigue est un peu mince (la traque prédomine) et que les caractères ne sont guère travaillés. On embarque et on se laisse entraîner en tournant les pages à toute vitesse.

Mission « divertissement » réussie.
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Bons baisers du tueur

Très bon" polar", de l'action, des rebondissements , on ne le lâche pas ( 116 chapitres ,318 pages ) c'est l'habitude de James Patterson .Il nous entraine à 100 à l'heure sans répit .
Lien : http://fr.msn.com
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Bons baisers du tueur

D'entrée de jeu, l'auteur nous dévoile l'identité des tueurs. Ce n'est pas sur le suspense de l'enquête, la tension propre au roman policier lorsque l'enquêteur se rapproche du tueur, que les deux auteurs jouent. Ici, il s'agit plutôt de comprendre pourquoi, comment ils tuent pour mieux les piéger. Et quand ils y arrivent (car oui ils y arrivent,) on pense que tout est fini et bien non...



On est surpris par l'ingénuosité des assassins et l'énormité de leur "entreprise", qui sont certes ceux dont il est question dès le premier chapitre et bien plus encore.



Les auteurs distillent l'information au fil du livre et la révèle au bon moment. C'est vraiment un bon livre qui nous surprend du début à la fin.



J'ai aussi apprécié le personnage Jacob Kanon, inspecteur et père d'une des victimes. Un homme absorbé dans la traque des tueurs qui se définit d'un premier abord comme un être en souffrance. Il connait tout des tueurs et de leur mode opératoire, faisant de lui un interlocuteur privilégié et pourtant difficilement accepté par la police suédoise.



Le couple d'assassin est piégé, et d'après le texte, je m'attendais à une fin spectaculaire surtout quand la tueuse se dit pour elle-même : " Voilà de quoi vous amusez, messieurs les flics" et qu'il est écrit : "la suite serait plus impressionnante encore". Mais les auteurs s'en sortent bien en justifiant en quelque sorte la fin : "Il n'était plus question d'art conceptuel. Au bord du gouffre, elle cherchait bêtement à sauver sa peau comme n'importe quelle pauvre psychopathe".
Lien : http://aucafelitterairedecel..
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Bons baisers du tueur

D’après la couverture du livre, James Patterson est le numéro un mondial du suspense. Or, j’en ai trouvé peu dans ce thriller…



Un peu déçue car je m’attendais vraiment à avoir la frousse.

Les chapitres sont très courts, ce qui entraîne une lecture facile et rapide.



Salutations d’Exquimots !
Lien : http://www.exquimots.fr
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Bons baisers du tueur

Un classique de James Patterson. Pour Tous ceux qui veulent une lecture rapide, où il ne fait pas trop réfléchir ...

Les personnages sont un peu des classiques dans le genre. Le flic mal dans sa peau et en dérive total, la célibataire en mal d'amour et des personnes qui gravitent autour... certains bienveillant, d'autres un peu perdus face aux réactions qu'ils ne comprennent pas.

Les tueurs, vite identifiés, répondent aussi aux codes classiques... des tueurs malins, torturés; avec ce mystère : pourquoi?

Je ne peux pas dire que ce roman est génial, même si il fait le job le temps d'une lecture de vacances au soleil.

Je recommande à quiconque veut se vider la tête et se laisser porter le temps d'une intrigue policière.

A éviter pour ceux qui recherchent une littérature plus sophistiquée.
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Bons baisers du tueur

Sylvia et Mac sont jeunes et beaux. Ils accostent des couples de touristes dans une ville d'Europe, les invitent, les font boire et les droguent. Puis, ils les tuent et envoient à un journaliste de l'endroit une carte postale portant le texte: « Être ou ne pas être à (le nom de la ville), telle est la question. A bientôt. » Celle-ci est suivie d'une photo macabre représentant le couple mort.

Quand Dessie Larsson reçoit la carte, elle croit d'abord à une blague. Mais le policier new yorkais, Jakob Kanon l'invite à l'aider dans son enquête: la première victime était sa fille Kimberly.

Pas un temps mort dans cette enquête fertile en rebondissements, construite en petits chapitres de deux ou trois pages. Dès le début, les lecteurs connaissent les coupables, mais reste une question angoissante: la police arrivera-t-elle à les arrêter avant qu'ils ne frappent à nouveau?

Le suspense est haletant, plusieurs retournements de situation viennent surprendre, rien n'est inutile et les éléments s'emboîtent avec précision.

J'ai adoré.
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Bons baisers du tueur

Le suspens est anéanti d'entrée...
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Deadline

Annika Bengtzon est journaliste au journal suédois « Presse du Soir ». Excellente professionnelle, elle a été nommée cheffe de la rubrique criminalité et a la confiance de ses chefs et de nombreux excellents confrères. C’est naturellement qu’elle se voit confier une nouvelle affaire d’ampleur: le corps de la présidente du comité des Jeux Olympiques a été retrouvée au milieu des gravats du stade, après une très grosse explosion. Bientôt, un des chefs du chantier est lui aussi assassiné avec des explosifs. L’enquête de l’équipe de journalistes avance à grand pas, et le professionnalisme d’Annika la fait avancer avec rigueur et éthique. Jusqu’à ce qu’elle-même devienne la cible du Plastiqueur.

Je découvre cette autrice avec ce premier volume d’une série de six. Pour une fois, on suit l’enquête du point de vue des journalistes qui sont eux-mêmes enquêteurs façon policiers et non pas des mouches du coche comme on a l’habitude de nous les présenter dans les autres polars. Ça change!!! Par ailleurs, j’ai beaucoup appris sur la façon de faire d’un journal national mais j’ai compris aussi que le livre était un peu daté puisqu’ici on suit l’équipe jusque’à la parution du soir et qu’il n’est pas question d’une guerre des titres en direct sur les sites… disons que cet aspect fait un petit peu vieillot à notre époque mais le plaisir de la lecture demeure malgré ce « retour à l’avant-technologie 2.0 ».

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Deadline

Voici des couvertures très attractives qui distillent une ambiance sombre, qui invite à découvrir de sombres histoires. Il y a vraiment de tout pour intriguer le lecteur. Entre enquête sulfureuse, l’univers licencieux du petit écran, de nombreux trafics de la Mafia, blanchiment d’argent, corruption et jeu de piste macabre… Je suis sûr que vous pouvez amplement votre bonheur.

Si à la suite de Studio 6, je voulais découvrir d’autres enquêtes, avide d’autres scoops malgré un manque de trépidation, je peux vous assurer que j’ai finalement abandonné ma quête. J’ai passé de longs mois avant d’abandonner… Finalement après cinq romans, ni Liza Marklund, ni Annika Bengtzon m’ont pleinement convaincu. Je m’attendais à toujours plus de rebondissement, plus de suspense, moins prévisible. Toujours un petit gout de « déjà vu ».



Des aventures en dent de scie.



C’est donc à travers le personnage d’Annika, une journaliste intègre et honnête mais à la recherche d’un scoop à tout prix qu’on va être confronté aux blessures de la société suédoise, sa sombre facette. Cela à la mérite d’être original mais sur le long terme, l’auteur a pris le parti de développer trop la vie de son personnage jusqu’à perdre mon intérêt. Je n’ai éprouvé aucune sympathie pour cette héroïne.



Je vais me répéter mais c’est un fait indiscutable. Si on se laisse facilement prendre aux jeux des intrigues des fausses pistes malgré une vie privée envahissante, on reste sur notre faim. Je ne sais pas si c’est du à la construction du roman, avec de long, très long chapitre, peut-être dû au fait que l’histoire date des années 2000 mais cela manque cruellement de dynamisme.
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Deadline

Je me demande sérieusement comment les Scandinaves font pour avoir tant d'auteurs de thriller de valeur ? À croire qu'au programme de l'enseignement secondaire en Suède, en Norvège, au Danemark et en Islande figure la matière "Thrillerologie" : Comment écrire un livre à suspense ? Qui plus est, ils sont tellement nombreux qu'ils pourraient organiser des compétitions interscandinaves. Si la Suède domine avec ses 9,9 millions d'habitants, le Danemark (5,7 m.) et la Norvège (5,2 m.) ne se laissent pas intimider pour autant. Même la petite Islande, 321 milles habitants, ne se donne pas vaincue, ne fût ce que grâce à 2 de ces citoyens : Arnaldur Indriđason et Yrsa Sigurdardóttir. J'ai par pure curiosité pris ma calculatrice et j'arrive au résultat suivant : la Scandinavie (c'est à dire ces 4 pays) totalise 21,1 millions d'habitants et battent sûrement en pourcentage les États-Unis, 325 millions, mais également l'Allemagne, 83, l'Angleterre, 65, et même la France, avec 67,5 millions d'habitants. Et le nombre d'auteurs de thrillers n'y fait qu'augmenter !



À part la quantité, il y a aussi la qualité, me direz-vous. Mais qui, de chez nous, peut sérieusement se mesurer, dans ce domaine spécifique, à un Henning Mankell, Stieg Larsson, Karin Fossum, Jo Nesbø, Håkan Nesser, Jussi Adler-Olsen, David Lagercrantz, Mons Kallentopf, Karin Alvtegen, Sara Blædel, Arne Dahl, Leif Davidsen, Kjell Eriksson, Carin Gerhardsen, Péter Høeg, Anne Holt, Camilla Läckberg, Jens Lapidus, Unni Lindell, Kristina Ohlsson, Roslund & Hellström, Sjöwall & Wahlöö, Johan Theorin, Jorun Thörring, ....etc..etc.... ?



Et des explications relatives au climat - les longues nuits d'hiver - ne sont pas de nature à me convaincre. Que faites vous alors des Russes avec leurs 147 millions d'habitants et 1 (une) créatrice de thrillers un peu sérieuse, Alexandra Marinina ? En faisant abstraction de Boris Akounine, qui s'est spécialisé dans des aventures d'histoire-fiction. De même pour l'argument des programmes de télé rasoirs, dont ces pays n'ont sûrement pas le monopole. Bref, il n'y a pas d'explications satisfaisantes. Ça reste une énigme !



À moins qu'ils aient tous eu comme consigne que leurs héros doivent être intégrés dans la société où ils vivent. Donc pas de surhommes, qui appartiennent à un autre genre, celui de la science-fiction ou au règne de la fantaisie. Pas de flics playboys aux armes sophistiquées et qui gagnent à tous les coups. Plutôt des commissaires et inspecteurs, pères de famille, inquiets du niveau des taxes et aimant les matches de football à la télé. Des gens comme vous et moi , qui se creusons la cervelle, en cas de crime sur des questions comme : qui, comment et pourquoi !



Liza Marklund (°1962) en est un exemple type. Son héroïne, Annika Bengtzon idem dito. Elle est journaliste pour un grand quotidien, a des démêlés avec collègues et chefs, un mari volage et 2 gosses. Et elle ne peut échapper aux heures supplémentaires et aux problèmes administratifs. Quand enfin, tout est plus ou moins en ordre, voilà que surgisse un crime, qui bouleverse son petit monde. Il y a, certes parfois, des lenteurs dans ses récits : un mari insupportable, des gosses qui veulent l'impossible, la babysitter qui se fait attendre, la maîtresse d'école qui veut lui parler etc... Mais mêmes ces moments morts n'ennuient pas et la rendent plus véridique. Tout comme ses sauts d'humeur, qui font d'elle un personnage authentique, voire même sympathique.



La méthode Marklund est relativement simple : son héroïne, chargée de suivre crimes et justice pour son journal, reçoit un coup de fil et apprend qu'un corps suspect vient d'être découvert et c'est parti. Appel à la police, visite des lieux, interrogation de potentiels témoins... Car Annika mène sa propre enquête le plus souvent au grand mécontentement des enquêteurs officiels. Simple et efficace. La valeur de cette approche est essentiellement basée sur l'analyse de la société dans laquelle elle évolue avec sa curiosité type de journaliste fureteuse et sceptique.



De Liza Marklund j'ai lu 11 thrillers jusqu'à présent et celui que je préfère est son tout premier : "Deadline" de 1998. J'ai gardé une certaine nostalgie de cette oeuvre, probablement parce qu'il s'agissait aussi de la découverte d'un nouveau talent au firmament. Je n'irai pas jusqu'à prétendre que c'était son chef-d'oeuvre. J'ai aussi fort apprécié son "Le loup rouge" de 2003 et son "Le testament de Nobel", paru 10 ans plus tard.



Une boutade de Liza Marklund a fait le tour du monde : "Il n'y aura pas de révolution, l'humanité l'a échangé contre du Coca-Cola et de la télévision par câble."





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Deadline

C'est un plaisir de retrouver la journaliste Annika Bengtzon dans une enquete et de la voir essayer de concilier vie professionnelle et vie privée avec mari et enfants en bas âge.

On apprends aussi comment se fait un journal, les intrigues...

Une héroïne sans fards qui essaie de vivre tout simplement.

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Deadline

Je suis toujours partante pour découvrir un nouvel auteur de suspense suédois, et une fois de plus, je n’ai pas été déçue du tout. Ce thriller a pour cadre Stockholm, mais dans une situation fictive: Il se déroule en décembre, sept mois avant le début des Jeux olympiques d’été qui doivent se tenir dans la capitale suédoise. Cette ville a bien accueilli les Jeux en 1912, mais il est clair que le roman se passe de nos jours et pas il y a un siècle.



Une explosion a lieu de nuit au stade olympique qui est presque terminé. Annika Bengtzon est chef de la rubrique criminalité dans un grand journal du soir. Son informateur l’appelle à trois heures du matin pour l’informer de cet évènement dont on ne sait pas au début s’il s’agit d’un attentat islamiste ou écologiste. On suit de près le travail d’Annika et de ses collègues photographes, on assiste aux discussions et disputes qui secouent la rédaction. Annika peine à s’imposer dans son poste de chef et certains anciens lui manquent de respect. Les journalistes essaient de décrypter les informations données au compte-goutte par la police et mènent une enquête parallèle. La piste terroriste est vite abandonnée tandis qu’Annika s’interroge sur la victime, et les causes de sa mort.



Quelques jours après, une autre explosion ravage un deuxième complexe sportif.



Il est difficile d’en dire plus sans déflorer le suspense. Il s’agit d’un de ces thrillers ou polars suédois où l’action et les rebondissements ne se trouvent pas à chaque page, l’intrigue progresse assez lentement. Le personnage d’Annika est très travaillé et très vraisemblable. C’est une jeune femme d’aujourd’hui en qui on peut facilement se reconnaître. Elle n’est pas toujours sûre d’elle-même dans son travail, le doute la taraude, la méchanceté de certains collèges l’atteint de plein fouet. C’est aussi une épouse et une mère, et le quotidien n’est pas facile à gérer, chacun ayant un emploi à responsabilités, il faut jongler avec les horaires de la crèche, bref, Annika n’est pas une super woman, mais une femme d’aujourd’hui. Cet aspect de ce personnage le rend très intéressant et réaliste. Elle réfléchit aussi à l’éthique professionnelle.



Ce thriller dans lequel les personnages prennent le temps de vivre vaut le détour. Même s’il n’y a pas un tourbillon d’actions et de rebondissements, le dénouement est tout à fait inattendu et j’étais bien loin d’avoir trouvé le coupable.




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Ce tome marque une grande étape dans la vie d’Annika : elle a été promue à un poste à responsabilité. Elle qui a largement prouvé son amour pour son travail passe de plus en plus de temps au journal et en reportage, au grand dam de Thomas, son mari, le père de ses deux enfants. Tout est loin d’être idyllique, Thomas apprécie peu qu’elle s’investisse autant dans son travail, et ses subordonnés ont du mal à accepter ses directives, quand ils ne contestent pas le moindre de ses actes. Bienvenue dans le monde de la presse, un monde pas du tout puéril.

Je n’ai pu m’empêcher de faire le parallèle entre Annika et Christina, la victime de l’attentat. Elles sont réussies, bien qu’elles soient des femmes – ou parce qu’elles sont des femmes, là est toute la question. Christina a sacrifié sa vie de femme et de mère pour son travail, elle a sacrifié ses amours aussi. La presse a été très importante dans la construction de cette image de femme parfaite, masquant généreusement, en un photoshop littéraire, toutes les failles, toutes les blessures, de Christina et des siens. Surtout des siens. La résilience est cependant possible, comme le prouvera, bien plus loin dans le récit, un personnage dont l’importance avait été dissimulé au public – la presse peut faire beaucoup, y compris quand elle croit tout savoir.

L’attentat a eu lieu dans un stade en construction pour les jeux olympiques, et pourtant, de sport, il en sera fort peu question. S’il faut chercher un sujet central, il s’agit vraiment des violences faites aux femmes, et leur impuissance à lutter contre ce fléau. Le signaler ? En théorie, ou, en pratique, les plaintes aboutissent rarement, quand elles sont véritablement prises par la police. Les soucis au travail ? Si un homme et une femme se retrouvent mis dans la balance, c’est l’homme que l’on favorise le plus souvent. Ne parlons même pas des histoires d’amour que certains font interdire sur les lieux de travail (Christina, la victime, avait crée un article de règlement dans ce sens) : c’est toujours la femme qui paie les pots cassés, pas l’homme, même si, pour vivre une histoire d’amour, il faut être deux. Une femme, en difficulté, s’appuiera toujours sur un homme pour l’aider – Annika elle-même ne s’en sort que parce qu’elle a le soutien de son supérieur. De même, il ne faut surtout pas croire qu’une femme qui a réussi aidera d’autres femmes, non, sa réussite ne se voit véritablement que si elle est la seule femme à être arrivée au sommet. Oui, un peu, mais Annika elle-même, parfois, préfère écouter des témoignages masculins plutôt que féminins – être journaliste et coller à l’actualité l’empêche aussi de prendre son temps et de se poser des questions. J’ai failli dire « les bonnes questions », mais Annika cherche parfois, simplement, à être efficace.

Oui, bien sûr, il y a une enquête, et Annika retrouve son informateur habituel de la police, son « contact » devrai-je dire. Les attentats sont bien réels, et il est hors de question qu’ils se poursuivent – heureusement, me direz-vous, une société ne peut laisser la violence l’envahir ainsi. Il faut aussi se demander, encore et toujours, comment on en est arrivé là.

Je terminerai sur un dernier point, plus léger, qui m’a questionné. Il est toujours fait question de ce que mange Annika, déjeuner, dîner, c’est quasiment systématiquement noté. Ce n’est pas simplement pour meubler, non, cela renforce le côté humain d’Annika, qui ne peut pas tenir, faire son travail, si elle ne se nourrit pas correctement. Logique.
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" La femme qui allait bientôt mourir franchit prudemment la porte et jeta un rapide coup d'oeil dehors."

Je ne sais pas pour vous, mais moi, quand un roman commence comme ça, je n'ai qu'une envie : le dévorer.

C'est ainsi que je me suis retrouvée à nouveau embarquée dans une nouvelle aventure palpitante de Annika Bengtzon. Je suis définitivement fan de cette série qui a pour héroïne une journaliste suédoise qui doit mener sa barque dans un milieu professionnel très macho, et une vie de famille pas toujours très simple. Et c'est sans compter tous les dangereux cinglés en activité dans sa ville !



À découvrir absolument si vous ne connaissez pas encore.



#lecture #livres #chroniques #DeadLine #LizaMarklund #NetGalleyFrance #Hachette



Le Quatrième de couverture :



Stockholm, une semaine avant Noël. Une violente explosion détruit une partie du stade olympique en chantier. Parmi les débris, la police retrouve les restes déchiquetés d'une femme, et parvient à identifier Christina Furhage, la charismatique présidente du Comité olympique suédois. Pour sauver les Jeux qui doivent avoir lieu en Suède l'été suivant, il faut parer à un nouvel attentat et mettre très vite la main sur le ou les coupables. Journaliste à La Presse du Soir, le grand quotidien suédois, Annika Bengtzon, chargée des affaires criminelles, première appelée sur les lieux, décide de mener sa propre enquête. Aussi se met-elle à fouiller le passé de la victime, que celle-ci a tout fait pour garder secret derrière des apparences de femme idéale. Les conclusions qu'Annika Bengtzon va tirer de son enquête ne sont pas faites pour lui gagner la sympathie de ses collègues, ni celle du meurtrier qui décide d'enlever la journaliste... L'héroïne de cette série policière, mariée et mère de deux jeunes enfants, tente, comme bien des femmes, de concilier sa vie familiale et son travail, où ses succès lui valent une jalousie croissante de la part de ses collègues masculins. Le regard porté sur la réalité sociale et professionnelle fait l'originalité de ce polar nouvelle vague à la suédoise.
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Merci à NetGalley et aux éditions HLAB de m'avoir permis la lecture de ce bon polar.



Annika Bengtzon a vieilli depuis Studio 6 ,elle est maman de 2 enfants et est devenue la responsable de la rubrique criminelle de la Presse du Soir.A la veille des fêtes de fin d'année ,un attentat est perpétré dans un stade dédié aux futurs jeux olympiques avec une seule victime,la présidente du comité olympique .Terrorisme ou vengeance ,elle va devoir investiguer pour découvrir la vérité
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Titre original suédois "Sprängaren" ( 1998 ). Première parution en France en 2002.



Le temps passe, Annika Bengtzon a été promue chef de la rubrique criminalité du journal "La presse du soir", elle n'a que 32 ans. Mais elle reste très proche du terrain et de l'investigation comme ce samedi 18 décembre : une explosion au stade Victoria ! Le balai des voitures de secours, les pompiers, la police qui bloque tous les accès, une nuée de journalistes... Annika et son jeune photographe doivent ruser. Elle est attentive à tout, elle doit anticiper, observer, tout noter même si sur le moment cela ressemble à un détail sans importance. Annika est formelle, le scoop lui appartient, cette affaire va faire le tour du monde !



Le scénario de Liza Marklund oriente le lecteur vers de la politique fiction. La Suède va organiser dans sept mois les Jeux Olympiques d'été et le stade olympique Victoria était prêt pour la cérémonie d'ouverture. Cet attentat est-il un acte terroriste susceptible de remettre en cause le déroulement de cette manifestation ? Une catastrophe sans équivalent depuis l'assassinat d'Olof Palme. Il y a déjà eu des tentatives pour discréditer les JO de Stockholm mais rien de gravissime, elles avaient été imputées au "plastiqueur". Puis plus rien, tout le monde pensait le "plastiqueur" à l'étranger.



Acte terroriste, Annika n'y croit pas. Il y a quelques détails qui lui font penser à un geste criminel dissimulé par l'explosion. Reste à le prouver. Annika ferait merveille dans la police, les difficultés ne lui font pas peur. Et il y en a devant elle. Comment approcher le Comité national Olympique ? Comment convaincre les personnels qu'elle dirige, plus âgés ils la considèrent comme inexpérimentée ? Il lui faut s'investir à fond au détriment de sa vie privée. Comment vont réagir son mari Thomas et ses deux enfants âgés de 3 et 5 ans face à ses absences alors que Noël approche ?



J'adore suivre les investigations expertes d'Annika Bengtzon et la voire vaincre de multiples obstacles professionnels et personnels. J'adore découvrir les analyses du monde des médias et les révélations sans concessions de Liza Marklund. Cela date un peu ( première publication de ce titre en 1998 ) mais quelques dialogues ont quand même une saveur particulière :



- "J'irai peut-être en Malaisie au printemps, pour couvrir une toute nouvelle série. Deux équipes doivent aller vivre sur une île déserte, et il faut que chacun se débrouille aussi longtemps que possible, sans que les autres décident de le renvoyer. Sympa, non ?"



- "Ça a l'air chiant."



...



- "Je crois que ça va faire beaucoup de bruit et que ça aura un succès fou."


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CHALLENGE ABC 2013/2014 (13/26)



Permettez-moi, de vous confier ici un évènement important de ma vie : moi (enfin ma modeste personne), grande amoureuse du livre papier que j'ai toujours eu grand plaisir à feuilleter, à en corner les pages et à marquer d'annotations en tout genre (lorsqu'il m'appartient bien sûr), et bien je vous avoue mon infidélité. Voilà, c'est dit ! "Deadline" est ma première lecture version numérique. Et malheureusement, une véritable déception.... la nouvelle technologie utilisée, auquel je m'habituerai sûrement, n'y est pour rien mais c'est mon choix qui n'a rien eu de stratégique.



Ce polar suédois m'a terriblement ennuyé, non pas à cause du style d'écriture assez simplissime, ce sont plutôt les noms des différents protagonistes qui m'ont donné du fil à retordre. Évidemment, il n'était pas pensable qu'ils s'appellent Martin ou Dupont mais entre les Jansson, Johansson, Britt, Berit Nilsson ou Danielsson, j'ai failli m'arracher les cheveux. Après tout, nous sommes à Stockolm, j'ai donc fait un effort pour m'intégrer. Un attentat ayant eu lieu dans le futur stade olympique faisant une victime, la charismatique présidente du comité, Christina Furhage, nous allons donc suivre les aventures d'Annika Bengtzon, journaliste, qui va, manu militari, tenter de débusquer le coupable allant jusqu'à se jeter, corps et âme, dans la gueule du loup.



Les sujets évoqués auraient pu me plaire. L'auteure y parle des difficultés pour une femme de gérer de front vie privée et vie professionnelle et soulève aussi l'épineuse question des droits et devoirs des journalistes. Doit-on franchir toutes les limites au nom de la liberté d'information ? Comment protéger l'entourage des personnes dites "publiques" ?



Il m'a été cependant impossible d'accrocher à cette enquête noyée au milieu des querelles intestines, jalousie et mesquinerie diverses entre collègues de bureau et les difficultés d'une mère de deux enfants pour gérer à la fois ses soucis familiaux et ses responsabilités au travail. Entièrement traitée du point de vue journalistique, je n'y ai trouvé aucun rythme. Je ne vous parle pas du tueur, ou plutôt si, je vous révèle quand même qu'il parle aux bâtiments : comprenne qui pourra !

Comme auteurs suédois, entre Stieg Larsson (plus recherché) et Camilla Lackberg (plus originale), on peut trouver mieux, à mon humble avis, bien sûr. 8/20

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Cette histoire a un petit goût de déjà-vu. Les Jeux Olympiques, des attentats qui visent à la fois les installations et des personnes importantes dans leur organisation, je l’ai lu récemment avec James Patterson et son titre « Private London » (chroniqué que le site). Cependant ici nous suivons l’enquête par le biais d’un journaliste et nous sommes à Stockholm.



Annika Bengzton a récemment été promu au sein de son journal. Responsable de la rubrique d’investigation criminelle, elle doit faire face à l’hostilité de ses collègues. Pour couronner le tout, cette maman de deux enfants doit également gérer sa vie de famille, ce qui n’est pas gagné puisque son mari occupe également un poste à responsabilités assez prenant.



L’originalité de suivre l’enquête par les yeux d’Annika, c’est grâce à la volonté de l’auteur d’en faire une journaliste profondément intègre et honnête qui refuse de publier des hypothèses farfelues dans le seul but de faire du tirage, ou de divulguer des informations de la police qui lui ont été fournies par son contact, pour lesquelles on lui a demandé de garder le silence.



Malgré les coups bas de ses collègues, elle pourra compter sur son patron qui a une profonde confiance en elle et n’hésitera pas à la soutenir, que ce soit face aux subordonnés d’Annika ou face à ses propres patrons. Il a l’intention d’en faire son « héritière » professionnelle et ne s’en laisse pas compter. La vie de famille de la jeune femme est extrêmement réaliste et permettra facilement aux lectrices de s’identifier : elle a des difficultés à gérer ses différents emplois du temps, et face à l’incompréhension de certains elle choisira de se battre et de ne pas se laisser faire. Je dois avouer qu’elle a beaucoup de cran pour réussir à tout mener de front même si son entourage ne s’en rend pas forcément compte.



Du côté de l’enquête, ce qui est étrange ce sont les victimes : au premier abord ce sont des saints et personne ne pourrait leur vouloir du mal. De plus rien ne semble les relier entre eux. Alors à qui profite le crime ? Annika enquête, mais ne comprend pas ce qui pourrait relier les différents meurtres. Jusqu’au moment où elle se mettra dans une situation délicate et où elle devra surtout garder son sang-froid.



Au final, c’est un roman plaisant bien qu’un peu atypique dans le paysage de polar en France, et qui aura le mérite de sortir un peu des sentiers battus.
Lien : http://www.nyx-shadow.com/20..
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C'est la première fois que j'ai l'occasion de lire un thriller scandinave et je dois dire que pour cette première expérience, je suis conquise.



Tout d'abord, j'ai adoré la plume de l'auteur qui se laisse lire sans aucun souci. Il n'y a pas du tout de longueurs au niveau descriptions et ça c'est un énorme point positif pour moi.



Ensuite, les personnages sont attachants surtout Annika et son mari. J'aime beaucoup le fait que l'auteur décrive Annika avec ses forces et ses faiblesses. C'est une personne très courageuse et qui en veut mais qui peut aussi en avoir marre et craquer. Je trouve que ça la rend encore plus proche du lecteur. Il est facile de s'identifier à elle. Pour Thomas, j'aime le rôle qu'il joue dans l'aventure en étant là sans être omniprésent. Les voir tous les deux dans leur vie de tous les jours en parallèle avec l'enquête donne une plus grande impression de réalité au livre.



Enfin, en ce qui concerne l'histoire, elle est très bien ficelée. Il n'y pas vraiment de temps mort. Le seul petit moment où je me suis demandée où j'allais c'était au début car j'avais un peu de mal à m'y retrouver dans toute cette ambiance journalistique. Mais heureusement, cela ne dure pas et quand les événements commencent à s'enchaîner, je n'ai plus pu lâcher ce thriller qui m'a menée à une fin qui n'est pas exceptionnelle mais qui tient la route.



En résumé, j'ai beaucoup aimé ce thriller que je conseille vivement car même s'il n'est pas parfait, il fait passer un excellent moment entre suspense et émotion.


Lien : http://lecturesmagiquesetfee..
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