Citations de Lolita Séchan (29)
Tu sais, Lola, si c'était si facile de grandir, ça prendrait pas si longtemps.
Tu sais, Lola, si c'était si facile de grandir, ça prendrait pas si longtemps...
- J'aime les Vietnamiens surtout... Ils sont comme des hérissons.
- Tu veux dire plein de puces et avec des bébés moches?
- Ha ha. Je veux dire qu'ils sont bourrés de piquants mais que si tu les apprivoises ça devient doux et précieux.
- Mouais. Si les Viets sont des hérissons, nous, les Hmongs, on est les petits scarabées qu'ils dévorent.
Tu sais, elle est triste en fait. On dirait qu'elle a abandonné quelque chose, même physiquement. Et ça me fait mal...
Plus je passe de temps avec elle, plus j'ai peur pour son avenir. J'ai l'impression qu'elle est en équilibre instable entre deux mondes et que, dans une certaine mesure, je peux aider à faire basculer d'un côté ou de l'autre...
Je mettais ma vie parisienne entre parenthèses... C'était à la fois une fuite... Et un retour. L'enracinement et l'errance. A chaque fois, nous nous retrouvions changées. Mais notre amitié était intacte.
Il est toujours un peu risqué d'appeler sa fille Marilyn ou Lolita. C'est le genre de prénom qui ne laisse pas vraiment le choix ; on doit avoir la sensualité dans les veines.
Arrivée là, j'ai pris un taxi pour le centre ville.
(et je me suis fait arnaquer)
le vœu,c'est la prière des athées
Voilà, c’est tout moi, ça. Je rencontre un mec cool, mon premier roman va être publié, j’aurai bientôt un petit frère, mais au lieu de me réjouir de tout ça, je fuis au Vietnam pour libérer un piaf et courir après une petite fille que je connais à peine.
J'aimerais arrêter tout, là, maintenant...
Parce que maintenant on est heureuses, tu sais ?
Mais demain, aucune idée de ce qu'on sera.
Et le paradis serait un lieu de plaisir où l'on dort sur les nuages avec ses proches...
Chez les Hmong, on pense qu'après la vie on monte sur la lune.
- Tu devrais emmener ton papa voir un chaman.
- Chez nous on appelle ça un psy, mais ça m'étonnerait qu'il lui colle une feuille sous l'aisselle.
j'étais partie me chercher et je l'ai trouvée elle.
- C’est grave ? Quelqu’un est mort ?
- Non. Mon père va avoir un autre enfant.
Seulement voilà, ce jour-là, Bartok, malgré les houlala, voulut voir la grande vallée.
Au Vietnam, je parlais beaucoup de ma vie à Gom, mais je passais sous silence beaucoup de mes soucis. Avec elle, mes combats psychologiques et autres doutes existentiels me paraissaient anecdotiques. Nous étions très proches mais bizarrement, il y avait des pans entiers de nos vies que nous gardions pour nous. Ces concessions volontaires nous autorisaient à être un peu plus libres. À échapper à celles que nous étions dans nos "autres vies ". Parfois, je flanchais, et Gom prenait soin de moi. Parfois, c'est elle qui craquait et je réalisais à quel point elle était... petite.
On a fait des petites catastrophes mais c'est pas grave.
J'ÉTAIS PARTIE ME CHERCHER
ET JE L'AI TROUVÉE ELLE.
Gom : Parfois je lui dis "je t'aime à 50% et je m'aime à 50%" et il me répond "pourquoi tu t'aimes ?"
Lolita : Hein ? Mais il est complètement con !
Gom : Ha ha ! Non, c'est pas lui qui est mauvais... c'est nos traditions qui sont comme ça !
Lolita : Mouais... tu es née une génération trop tôt, Gom... trop de lucidité ça ne rend pas heureuse.